Domaine Technique
[0001] L'invention se rapporte au domaine des sports de glisse sur neige, et concerne notamment
des planches de glisse telles que skis ou des surfs des neiges. Elle vise plus particulièrement
un élément de structure permettant de réaliser des planches dont les extrémités avant
et/ou arrière sont allégées et partiellement translucides.
Techniques antérieures
[0002] De façon générale, on sait qu'il peut être avantageux d'alléger les extrémités d'un
ski, ou plus généralement d'une planche de glisse en donnant à ces extrémités une
structure au moins partiellement évidée. Une telle construction est favorable en termes
de facilité de conduite et de maniabilité de la planche. Cet avantage est d'autant
plus marquant que la tendance actuelle est à fabriquer des skis de plus en plus larges,
et avec des relevés de spatule et talon importants
[0003] Dans certains cas, cet avantage peut être mise en valeur visuellement en assurant
des effets esthétiques liés à la capacité de ces régions de la planche à laisser passer
la lumière, ou de façon générale à être plus ou moins translucides. De la sorte, ce
type de planches de glisse se distingue clairement des planches concurrentes, par
leur répartition de poids remarquable, éventuellement combiné avec un aspect extérieur
original.
[0004] Différentes solutions ont déjà été proposées et en particulier celles décrites dans
le brevet
EP 0 706 411, qui consiste à réaliser un ski à partir d'éléments formant des caissons longitudinaux,
constitués en matière transparente. Cependant, l'allègement observé sur cette planche
est réparti sur toute la longueur planche, de sorte qu'il est moins sensible que s'il
était concentré dans les extrémités. Par ailleurs, les propriétés mécaniques de telles
planches sont directement dépendantes des épaisseurs des parois des différents caissons,
et pour un degré de transparence élevé, on conçoit que la résistance mécanique peut
ne pas être suffisante. En outre, une telle structure est particulièrement délicate
à fabriquer.
[0005] Un autre exemple de cette tendance est illustré par le document
US 2010/0187795. Le ski décrit dans ce document présente une spatule fortement translucide. Au niveau
de la spatule, la structure centrale de la planche est évidée, par une ouverture réalisée
dans le noyau, ou encore dans une pièce incorporée dans la planche, en avant du noyau.
[0006] A ce niveau, la planche est de moindre épaisseur, et ne comporte donc que son ensemble
supérieur et sa semelle, qui sont avantageusement réalisés en matériau transparent.
[0007] Un inconvénient de ce type de structure est qu'il génère des étirements de l'ensemble
supérieur à proximité des frontières de l'évidement, étirements qui peuvent dégrader
l'aspect esthétique, ou peuvent nécessiter l'emploi de matériaux particuliers. On
notera surtout que dans cette spatule, la structure de la planche est fortement allégée
ce qui rend cette dernière plus fragile.
Exposé de l'invention
[0008] L'invention concerne donc une planche de glisse sur neige comportant :
- un ensemble inférieur comportant une semelle bordée de carres
- une structure reposant sur cette semelle, et comportant au moins un noyau se prolongeant
à l'avant et/ou à l'arrière par des éléments incorporés remontant aux extrémités recourbées
de la planche
- un ensemble supérieur recouvrant cette structure interne, et en particulier les éléments
incorporés.
[0009] Conformément à l'invention, cette planche se
caractérise en ce que :
- les éléments incorporés présentent au moins une zone possédant une pluralité d'évidements
traversant entre ses faces supérieures et inférieures, la surface desdits évidements
représentant au moins 30% de la surface de cette zone ;
- l'extrémité avant et/ou arrière des carres latérales est située dans une zone en-deça
de l'extrémité de la planche, à l'aplomb d'une portion pleine de l'élément incorporé.
[0010] Autrement dit, l'invention consiste à réaliser des planches en utilisant un élément
de structure situé en avant ou en arrière du noyau, et qui possède une configuration
évidée, de manière à permettre un allègement de la spatule ou du talon. Cet élément
incorporé présente une forme spécifique qui lui permet de recouvrir les extrémités
des carres, sans former de surépaisseur, et en les laissant en dehors de la zone évidée,
ce qui accentue l'allègement.
[0011] Différentes variantes peuvent être envisagées en ce qui concerne le pourtour de l'élément
incorporé caractéristique. Ainsi, dans une première forme de réalisation, l'élément
incorporé peut s'étendre sur toute la largeur de la planche, de manière à déboucher
latéralement par un pourtour plein, en particulier dans la réalisation de structures
de type « sandwich ».
[0012] Dans une autre variante de réalisation, le pourtour de l'élément incorporé peut présenter
une portion qui borde la semelle de glisse, au-delà de l'extrémité avant des carres.
Autrement dit, la portion périphérique de l'élément incorporé s'étend vers le bas,
de manière à former un creux dans lequel vient se loger la partie avant de la semelle.
[0013] Dans une autre variante symétrique de la précédente mais concernant la face supérieure,
il est possible que le pourtour de l'élément incorporé présente une portion qui borde
l'ensemble supérieur. Autrement dit, dans sa portion périphérique, l'élément incorporé
s'étend vers le haut pour déboucher sur la face supérieure du ski en entourant l'ensemble
supérieur qui est logé dans une dépression formée sur la face supérieure de l'élément
incorporé.
[0014] Ces deux dernières variantes peuvent être combinées lorsque l'élément incorporé présente
une portion avant ou arrière qui forme le pourtour de l'extrémité avant ou arrière
de la planche. Autrement dit, dans sa périphérie, l'élément incorporé s'étend vers
le haut et vers le bas pour former une sorte d'enjoliveur de l'extrémité de la planche.
[0015] En pratique, l'élément incorporé peut être monolithique; ou bien encore résulter
de l'assemblage de plusieurs pièces élémentaires. Dans ce dernier cas, il est possible
qu'une des pièces de l'élément incorporé présente une structure ajourée, une autre
des ces pièces formant alors le contour plein de l'élément incorporé.
[0016] Différentes variantes peuvent être envisagées en ce qui concerne l'imbrication de
l'extrémité des carres et de l'élément incorporé. Ainsi, dans une première variante,
l'élément incorporé peut présenter des zones en creux à l'aplomb des carres, dans
lesquels les extrémités des carres viennent se loger.
[0017] Différentes géométries concernant les carres peuvent être envisagées. Ainsi, dans
une première variante, les carres peuvent s'interrompre de manière nette à un certain
niveau de la ligne de côte, auquel cas, la zone en creux correspondante dans l'incorporé
se trouve sur les bords de ce dernier.
[0018] Dans une autre variante, il est également possible que les carres latérales présentent
des extrémités qui forment un arc continu d'un chant à l'autre de la planche. En d'autres
termes, les carres se prolongent en s'éloignant de la ligne de côte, et en se rapprochant
de l'axe longitudinal du ski, à un niveau situé en arrière ou en avant de l'extrémité
avant ou arrière de la planche. Dans ce cas, la zone en creux dans l'incorporé aura
une forme correspondante, en arc de cercle.
[0019] Dans une autre variante intermédiaire, les carres peuvent s'interrompre après s'être
écartés de la ligne de côte, sans toutefois venir en regard l'une de l'autre.
[0020] Avantageusement en pratique, l'ensemble supérieur et/ou l'ensemble inférieur peuvent
être réalisés à base d'un matériau translucide, au moins à l'aplomb des zones ajourées
des éléments incorporés. De cette manière, l'allègement procuré par l'emploi d'une
structure ajourée se combine avec un effet esthétique de semi-transparence des extrémités
avant et/ou arrière.
[0021] Dans une forme de réalisation particulière, on peut prévoir un film, de préférence
translucide, reposant au moins sur la zone ajourée de l'élément incorporé, de manière
à prévenir le comblement, des évidements de l'incorporé par les résines susceptibles
de fluer depuis les renforts imprégnés des ensembles supérieur et/ou inférieur.
[0022] Selon un mode de réalisation particulier, l'élément incorporé peut présenter plusieurs
niveaux d'épaisseur différents, et décroissante en direction de l'extrémité de la
planche, de manière à recevoir différentes couches de renfort présentant des longueurs
distinctes.
Description sommaire des figures
[0023] La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent ressortiront
bien de la description des modes de réalisation qui suivent, à l'appui des figures
annexées dans lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective sommaire montrant la structure éclatée d'une
planche de glisse selon un premier mode de réalisation.
- la figure 2 est une vue de dessous de l'élément incorporé dans la structure de la
planche de la figure 1, au niveau de la spatule.
- les figures 3 et 4 sont des vues en coupe de la planche de la figure 1, au niveau
des plans III, III' et IV, IV' montrées à la figure 1.
- La figure 5 est une vue de dessous d'une variante de réalisation de l'élément incorporé,
différant par la forme des extrémités des carres.
- la figure 6 est une vue en perspective sommaire montrant la structure éclatée d'une
planche de glisse selon un second mode de réalisation.
- la figure 7 est une vue de dessous de l'élément incorporé dans la structure de la
planche de la figure 6, au niveau de la spatule.
- la figure 8 est une vue en coupe partielle longitudinale de la planche de la figure
6, au niveau de la zone spatule.
- la figure 9 est une vue en perspective sommaire d'une variante de réalisation de l'élément
incorporé au niveau de la spatule.
- les figures 10 et 11 sont des vues en coupe d'une planche de glisse incorporant l'élément
de la figure 9, au niveau des plans X, X' et XI, XI' de cette même figure 9.
Manière de réaliser l'invention
[0024] Un premier exemple de réalisation de l'invention est illustré à la figure 1, qui
représente une planche de glisse
1 qui comporte un ensemble inférieur
2, composé d'une semelle
3 formée par l'assemblage d'une portion centrale
4 formant la semelle de glisse à proprement parler, et d'une portion
5, 6 d'extrémité. Cet ensemble inférieur
2 comporte également une paire de carres
8, 9 et une couche de renfort
10 qui s'étend sur toute la longueur de la planche, et qui présente dans la forme illustrée
les déformations correspondantes à l'encastrement des carres
8, 9, ce renfort recouvrant effectivement les carres.
[0025] La planche
1 comporte également une structure interne
13 composée d'un noyau
14 s'étendant sur l'essentiel de la planche, et comportant des extrémités
15 de forme trapézoïdale, ou plus généralement présentant une largeur en diminution
en direction des extrémités de la planche. Cette structure centrale comporte également
deux chants
16, 17 mis en place de part et d'autre du noyau et à être apparents sur la planche de glisse.
La structure interne comporte également au niveau avant un élément incorporé
20 dont l'extrémité arrière présente une découpe complémentaire de l'extrémité avant
15 du noyau. Dans la forme illustrée, la planche
1 comporte également au niveau du talon un élément incorporé
25 qui s'ajuste de la même manière avec l'extrémité arrière du noyau
14. La structure interne
13 est recouverte d'un ensemble supérieur
30 qui dans la forme illustrée comporte une couche de renfort
31 et une couche supérieure de protection
32.
[0026] L'élément incorporé
20 est illustré en détail dans la figure 2. Cet élément
20 présente une forme correspondante à celle de l'extrémité avant de la planche. Dans
les planches de structure « sandwich », cet élément incorporé
20 peut avantageusement être apparent sur les chants de la planche, au niveau de la
spatule. Dans les structures « coque », cet élément incorporé présente une largeur
légèrement inférieure à celle de la planche, pour pourvoir être recouverte latéralement
par l'ensemble supérieur qui rejoint l'ensemble inférieur le long de la ligne de côte.
[0027] Selon les caractéristiques de l'invention, cet élément incorporé
20 comporte une zone
50, qui est ajourée et bordée par une zone
51 périphérique pleine. La zone ajourée
50 comporte une pluralité d'évidements traversants
52, séparés par des ponts de matière
53. La forme et la disposition des évidements traversants peut être très variable, dès
lors qu'un degré d'ajourement suffisant est obtenu. A titre d'exemple, on peut citer
des formes polygonales ou circulaires, ovales ou autres. Au sein d'une zone ajourée
donnée, la répartition des évidements traversants peut être homogène ou non. Le degré
d'ajourement ou d'ouverture se mesure par le rapport entre la surface globale des
évidements traversants, en vue de dessus, rapportée à la surface de la zone
50, en faisant abstraction de la zone périphérique
51. Ces évidements peuvent être identiques sur une même zone ajourée, ou bien être différents
au sein d'une même zone. Ils peuvent également être identiques ou encore différents
d'une zone à l'autre. Bien entendu, les ouvertures traversantes peuvent être disposées
et dimensionnées pour améliorer la résistance mécanique de l'élément incorporé
20 dans les zones les plus contraintes. Pour un gain sensible en termes d'allègement,
on privilégiera un ajourement supérieur à 30%.
[0028] Comme déjà évoqué, l'élément incorporé
20 comporte en partie arrière une découpe trapézoïdale
21, correspondant à la forme complémentaire de l'extrémité avant du noyau dans le prolongement
duquel se trouve l'élément incorporé
20 au sein de la structure du ski. Dans un mode de réalisation de l'invention, la phase
supérieure de l'élément incorporé
20 peut être plane, ou encore comme expliqué plus loin présenter un certain relief.
[0029] Sur sa face inférieure, l'élément incorporé
20 comporte deux zones en creux ou évidements
55, 56, agencés à l'aplomb de l'extrémité des carres
8, 9. Comme illustré à la figure 3, la profondeur de cet évidement
56 est destinée à compenser l'épaisseur de l'ailette de la carre
12, qui repose sur la semelle
5. En effet, le renfort
10 qui repose sur la semelle
5 présente une déformation
11 correspondant à la zone de recouvrement de l'ailette
12 et du cordon de la carre
9 jusqu'en périphérie du ski. La présence de l'évidement
56 permet donc de compenser l'épaisseur de la carre sans engendrer de contraintes trop
importantes sur l'ensemble des éléments constituant la structure de la planche à ce
niveau. Cet évidement
56 est également présent comme illustré à la figure 4 dans la partie la plus arrière
de l'élément incorporé
20, à l'endroit où celui-ci est en contact avec le noyau
14. Comme illustré à la figure 2, cet évidement
56 est présent jusqu'à l'extrémité de la carre, et disparaît au-delà.
[0030] La figure 5 illustre un mode de réalisation alternatif de l'élément incorporé, destiné
à coopérer avec des carres qui sont présentes uniquement sur les champs du ski, et
qui s'interrompent sans pénétrer vers l'intérieur de la structure.
[0031] Dans ce cas, l'élément incorporé
20 comporte deux évidements
85, 86 présents uniquement sur les bords latéraux de la planche, et qui accueille les extrémités
de carres qui sont sensiblement rectilignes.
[0032] La figure 6 illustre un second mode de réalisation dans lequel la planche
101 comporte un ensemble inférieur
102 composé d'une semelle
103, des carres
108 et d'un renfort
110. Plus précisément, la carre
108 est continue et présente des portions arrière et avant
109 qui sont courbes, et situées à un niveau plus proche de la ligne de contact avant
que de l'extrémité de la planche.
[0033] En pratique, les carres
108 peuvent être réalisées à partir d'un élément unique qui est recourbé dans une configuration
de boucle, ou bien encore de deux éléments distincts recourbés à leurs deux extrémités,
pour venir au contact l'une de l'autre et former la configuration de la figure 6.
Dans ce cas, la carre
108 et plus précisément son extrémité
109 réalise la séparation entre la portion principale
104 de la semelle de glisse et les portions extrémales
105 et
106 situées au niveau de la spatule et du talon. Les extrémités avant et arrière des
carres peuvent avantageusement être situées au-delà des lignes de contact avant et
arrière. Ces portions
105,106 sont avantageusement translucides ou transparentes, afin de tirer profit de la structure
ajourée de l'élément incorporé caractéristique.
[0034] La planche
101 de la figure 6 comporte également une structure interne
113, composée de la même manière que pour l'exemple précédent d'un noyau
114 dont l'extrémité avant
115 est découpée pour s'imbriquer dans la découpe arrière
121 de l'élément incorporé
120. La même configuration peut être adaptée pour l'élément incorporé
125 présent au niveau du talon. L'ensemble supérieur
130 de la planche
101 est également formé dans l'exemple illustré d'un renfort
131 et d'une couche supérieure de protection
132.
[0035] Compte tenu de la géométrie continue des carres
108, et de la portion courbe
109 reliant les deux côtés de la planche, l'élément incorporé
120, tel qu'illustré à la figure 7 comporte un évidement
156 qui possède une forme analogue à celle de la carre
108, plus précisément de l'ailette et du cordon de cette carre. Ainsi, comme illustré
à la figure 8, cet évidement
156 s'étend au-delà de l'ailette
112 et du cordon de la carre
108, pour compenser la déformation correspondante
111 de la couche de renfort
110 qui recouvre les deux parties de la semelle
104, 105 et la carre
108. A l'aplomb de cette carre, l'élément incorporé
120 comporte une portion
127 qui est pleine, de manière à recouvrir la carre et à empêcher que celle-ci ne soit
visible par transparence.
[0036] Complémentairement, en avant de la carre
108, l'élément incorporé comporte les ouvertures traversantes
152 qui, combinées avec le caractère translucide de la couche supérieure de protection
131 des renforts
132, 110 et de la partie avant de la semelle
105 confère un caractère translucide à la spatule de la planche. L'élément incorporé
peut être réalisé en un matériau plastique tel que de l'ABS, qui peut être un matériau
opaque coloré, ou partiellement translucide, obtenu par exemple par injection plastique.
[0037] Une variante de réalisation de l'élément incorporé est illustrée à la figure 9. Cet
élément incorporé
220, comme pour les exemples précédents, une zone ajourée
250 comportant des ouvertures traversantes
252.
[0038] De même, l'élément
220 comporte des zones évidées
256 destinées à compenser la surépaisseur générée par la présence des ailettes de carre.
Complémentairement, l'élément
220 possède un pourtour
230 dont la portion supérieure
231 est proéminente par rapport à la surface
232 de sa portion centrale. A l'intérieur de la portion proéminente
231 peut donc s'insérer l'extrémité avant de l'ensemble supérieur, qui présente une largeur
diminuée pour que la portion
231 forme la périphérie de la planche dans l'extrémité avant. La portion supérieure
231 débouche du côté de la face supérieure du ski et peut être soit alignée avec celle-ci,
soit au-dessous ou en dessous de celle-ci. Complémentairement, le pourtour
230 peut posséder une portion inférieure
235, qui borde la semelle de glisse (non représentée à la figure 9). Plus précisément,
et comme illustré à la figure 10, l'ensemble supérieur
280 s'insère dans la dépression formée par les portions supérieures
231 du pourtour
230 de l'élément incorporé
220. Dans la partie avant, et comme illustré dans la figure 10, les portions inférieures
235 de l'élément
220 viennent encadrer et border la semelle de glisse
205 et le renfort correspondant
210 le cas échéant. Avantageusement, les parties inférieure et supérieure pourraient
être biseautées pour faciliter le comportement, et rendre la planche plus maniable.
[0039] Dans le cas où l'ensemble supérieur présente une épaisseur qui n'est pas constante,
du fait d'une superposition de plusieurs couches de longueur différente, la face supérieure
de l'élément incorporé peut également présenter une surface en gradins, compensant
des échelons d'épaisseur de l'ensemble supérieur. Plus en arrière, et comme illustré
à la figure 11, l'élément
220 possède les évidements
256 qui permettent de recevoir la carre
208 et son ailette, et de compenser la déformation
211 de la couche de renfort
210.
[0040] Bien entendu, la forme des différents évidements peuvent être adaptés en fonction
de la géométrie de carres. De même, les dispositions présentées pour la planche peuvent
être transposées aisément à l'extrémité arrière ou le talon de la même planche. A
titre indicatif, en fonction de la longueur de la spatule, l'élément incorporé peut
avoir une longueur comprise entre 70 et 400 mm. Dans certaines variantes, l'élément
incorporé peut se prolonger jusqu'à un niveau intermédiaire en arrière de l'extrémité
de la spatule, avec éventuellement un élément de protection de l'extrémité rapporté
sur la planche. L'élément incorporé peut être réalisé par l'assemblage de plusieurs
parties, par exemple en matériaux différents.
[0041] Il ressort de ce qui précède que les planches de glisse conformes à l'invention présentent
l'avantage de présenter un allègement au niveau des extrémités avant et/ou arrière,
grâce à la présence d'un élément incorporé ajouré. Cet élément incorporé permet également
de conserver l'intégrité de la structure de la planche, en compensant les effets de
surépaisseur dû à l'interruption des carres. Cet avantage peut être complété par un
caractère translucide qui confère un aspect esthétique particulier à la planche
1. Planche de glisse (1) sur neige comportant :
■ un ensemble inférieur (2) comportant une semelle (3) bordée de carres (8, 9) ;
■ une structure interne (13) reposant sur ladite semelle, et comportant au moins un
noyau (14) se prolongeant à l'avant et/ou à l'arrière par un élément incorporé (20,
25) remontant dans l'extrémité avant et/ou arrière recourbée de la planche ;
■ un ensemble supérieur (30) recouvrant ladite structure interne (13), et en particulier
ledit élément incorporé (20, 25),
caractérisée en ce que :
■ l'élément incorporé (20, 25) présente au moins une zone (50) possédant une pluralité
d'évidements traversants (52) entre ces faces inférieure et supérieure ;
■ l'extrémité avant et/ou arrière des carres latérales (8, 9) est située dans une
zone en deçà de l'extrémité de la planche, à l'aplomb d'une portion pleine (55, 56)
de l'élément incorporé.
2. Planche de glisse selon la revendication 1 caractérisée en ce que la surface des évidements traversants représente au moins 30 % de la surface de ladite
zone une zone (50) possédant une pluralité d'évidements traversants (52)
3. Planche de glisse selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'élément incorporé (20, 25) s'étend sur toute la largeur de la planche, et débouche
latéralement.
4. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que le pourtour de l'élément incorporé présente une portion (235) qui borde la semelle
de glisse, au-delà de l'extrémité avant des carres.
5. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que le pourtour de l'élément incorporé présente une portion (231) qui borde l'ensemble
supérieur.
6. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément incorporé présente une portion (230) avant ou arrière qui forme le pourtour
de l'extrémité avant ou arrière de la planche.
7. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément incorporé est formé de l'assemblage de plusieurs pièces élémentaires.
8. Planche de glisse selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'une des pièces de l'élément incorporé présente une structure ajourée, une autre de
ces pièces formant le contour de l'élément incorporé.
9. Planche de glisse selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'élément incorporé présente une zone en creux (55, 56) à l'aplomb des carres.
10. Planche de glisse selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'extrémité avant et/ou arrière des carres latérales forme un arc continu d'un chant
à l'autre de la planche.
11. Planche de glisse selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'ensemble supérieur est réalisé à base d'un matériau translucide au moins à l'aplomb
des zones ajourées desdits éléments incorporés.
12. Planche de glisse selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'ensemble inférieur est réalisé à base d'un matériau translucide au moins à l'aplomb
des zones ajourées desdits éléments incorporés.
13. Planche de glisse selon la revendication 1 caractérisée en ce qu'elle comporte un film reposant sur au moins la zone ajourée de l'élément incorporé.
14. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément incorporé présente plusieurs niveaux d'épaisseurs différentes, et décroissantes
en direction de l'extrémité de la planche, de manière à recevoir différentes couches
de renfort présentant des longueurs distinctes.