Domaine technique
[0001] La présente invention concerne un dispositif de commande de pièce d'horlogerie comprenant
une tige de commande susceptible d'être actionnée en rotation et en traction, et au
moins un bouton poussoir, voisin de la tige de commande. La tige de commande comporte
un premier système de blocage en rotation et en traction doté d'une bague de blocage
montée à rotation en référence à la tige de commande et autour de l'axe défini par
celle-ci, ledit premier système de blocage étant susceptible d'occuper une position
bloquée, dans laquelle la rotation et/ou la traction de la tige de commande est bloquée.
Etat de la technique
[0002] De tels dispositifs sont généralement utilisés dans des montres de plongée. En effet,
lors de plongées à de grandes profondeurs, la pression exercée sur les organes de
commande, c'est-à-dire sur la tige de remontoir ou sur des poussoirs dont serait munie
la montre, est très importante. Outre les problèmes d'étanchéité, la pression peut
engendrer l'actionnement intempestif des poussoirs.
[0003] Des systèmes de blocage des mouvements des poussoirs ou des tiges de remontoir ont
été décrits dans plusieurs demandes de brevet. Notamment, le document
FR1471802 propose un poussoir équipé d'une bague vissée à la périphérie du poussoir et capable
d'être déplacée longitudinalement en référence au poussoir. La bague peut être positionnée
de manière à venir en butée contre la carrure de la montre et empêcher ainsi tout
actionnement du poussoir.
[0004] Le document
EP1280023 divulgue un système de blocage d'une tige de remontoir au moyen d'une clé de compression
vissée sur le tube qui traverse la boite au travers d'un alésage ménagé dans celle-ci.
[0005] La présente invention a pour but de proposer un système amélioré de sécurisation
des organes de commande d'une montre, notamment en vue de plongées dans de grandes
profondeurs.
Divulgation de l'invention
[0006] De façon plus précise, l'invention concerne un dispositif de commande permettant
de bloquer en rotation et en traction une tige de commande selon la revendication
1.
Brève description des dessins
[0007] D'autres détails de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description
qui suit, faite en référence au dessin annexé dans lequel :
- la figure 1 est une vue en coupe du dispositif selon l'invention,
- les figures 2a et 2b, 5 et 7 montrent plus particulièrement la tige de commande selon
l'invention, et
- les figures 3, 4a et 4b, 6 et 8 proposent des détails de la construction.
Mode(s) de réalisation de l'invention
[0008] La figure 1 illustre un dispositif de commande de pièce d'horlogerie selon un mode
de réalisation préféré de l'invention. Ce dispositif comprend une tige de commande
susceptible d'être actionnée en rotation et en traction. Cette tige de commande est
typiquement une tige de remontoir, capable d'occuper plusieurs positions axiales,
et permettant à l'utilisateur, d'armer un ressort de barillet alimentant en énergie
le mouvement et de régler l'affichage de diverses informations horaires.
[0009] Comme on peut le voir également sur la figure 1, la tige de remontoir comprend, de
manière conventionnelle, une couronne 1 montée mobile en traction sur un tube 9, ce
dernier traversant une carrure d'une boîte de montre, via une ouverture dans laquelle
il est fixé rigidement et de manière étanche. La couronne 1 est agencée solidairement
à une coiffe 2. Un axe taraudé 14 est relié cinématiquement, d'une part au mouvement
et, d'autre part, à la couronne via un tube broché 6 et un ressort 3. Cette liaison
ne faisant pas partie de l'invention et étant connue de l'homme du métier, elle ne
sera pas décrite en détails.
[0010] Le pourtour du tube 9 comporte, consécutivement à la partie destinée à recevoir la
coiffe 2, du côté opposé à la couronne 1, une portion munie d'une structure de forme
de type mâle 42. Typiquement, cette structure de forme de type mâle 42 peut être une
denture. Elle est fixe en référence au dispositif ou à la boite de montre lorsque
le dispositif est assemblé.
[0011] Une bague brochée 13 est montée sur cette portion. La bague brochée 13 comporte,
au niveau de son diamètre intérieur, une structure de forme de type femelle 44, de
forme et de dimensions correspondant à la structure de forme de type mâle 42. La correspondance
des structures de forme 42 et 44 permet un déplacement relatif en translation de la
bague brochée 13, tout en servant de moyen de guidage de celle-ci. Les dimensions
de la structure de forme 44 sont définies en référence à la position de la coiffe
2 et aux dimensions de la portion munie de la structure 42, de manière à ce que la
bague brochée 13 puisse se déplacer en translation selon une course prédéfinie.
[0012] Plus précisément, la bague brochée 13 comporte, outre la structure de forme de type
femelle 44, une zone annulaire 46 de diamètre supérieur à la structure 44, ces deux
parties étant reliées par un épaulement 48.
[0013] La zone annulaire 46 se termine, au niveau de son extrémité libre, par un flanc 50
de forme générale tronconique, se rétrécissant en direction de la couronne. Dans ce
flanc est ménagée une pluralité d'ouvertures traversantes, typiquement de forme circulaire,
dans chacune desquelles prend place une bille 5, typiquement réalisée en acier ou
un autre matériau équivalent, par exemple en céramique.
[0014] Les billes 5 sont ainsi logées dans ces ouvertures, et coopèrent d'une part avec
des compartiments 39, visibles sur la figure 8 et ménagés dans la paroi de la coiffe
2, et dimensionnés pour accueillir chacun une seule bille 5. On notera que les compartiments
39 ont une forme oblongue permettant aux billes 5 d'avoir un jeu selon l'axe longitudinal
en référence aux compartiments, entre des positions dans lesquelles le centre des
billes est situé aux points référencés 64 ou 66. D'autre part, les billes 5 coopèrent
avec un rebord tronconique 52 d'une bague d'appui 11, dont la direction est orientée
de manière à diriger les billes 5 en direction des compartiments 39.
[0015] La bague d'appui 11 est montée solidaire d'une bague de blocage 8 qui va être décrite
en détails ci-après. Son diamètre intérieur est légèrement plus grand que le diamètre
extérieur de la bague brochée 13, de sorte que, dans ses déplacements en translation
mentionnés ci-dessus, la bague brochée 13 se déplace à l'intérieur de la bague de
blocage 8. Comme on le détaillera ci-après, on comprend déjà que les déplacements
en translation de la bague brochée 13 peuvent induire une pression des billes 5 dans
leur logement.
[0016] La bague d'appui 11 est donc montée solidaire de la bague de blocage 8. Cette dernière
comprend une zone de préhension à sa périphérie, formée par exemple de stries en relief.
Elle est montée à rotation sur le tube 9. La bague de blocage 8 comprend une série
de variations de diamètre intérieur, afin de s'adapter à la forme de la bague brochée
13, tout en participant au guidage des déplacements de cette dernière. Entre des zones
de diamètres différents, la bague de blocage 8 présente des rebords, dont un 54 est
particulièrement situé en regard de l'épaulement de la bague brochée.
[0017] La bague de blocage 8 comprend, sur la face supérieure du rebord 54, c'est-à-dire
sur sa face située du côté de la couronne, une pluralité de plots 7 en saillie. Ces
derniers sont destinés à coopérer avec un premier chemin de came 56 situé sur la face
inférieure de l'épaulement 48 de la bague brochée 13. Le premier chemin de came 56
présente au moins un premier et un deuxième niveaux. Le premier chemin de came 56
comprend autant de successions de premier et deuxième niveaux que la bague de blocage
8 comprend de plots 7. Ceux-ci sont répartis angulairement de manière à tous coopérer
de manière coordonnée soit avec le premier niveau soit avec le deuxième niveau du
chemin de came. On entend par niveau, des surfaces situées à des distances différentes
de la boite lorsque le dispositif de commande est monté. Le passage entre les niveaux
se fait de préférence progressivement. Les plots 7 sont en appui libre sur le premier
chemin de came 56.
[0018] Ainsi, en entraînant la bague de blocage 8 en rotation, les plots 7 glissent sur
le premier chemin de came 56 et pressent ainsi sur la bague brochée 13. Cette dernière
se déplace alors en translation, guidée par la coopération des structures de forme
mâle 42 et femelle 44. Ceci a pour avantage d'éviter de mettre en rotation la couronne.
Les billes 5 jouent le rôle d'organe de friction et se trouvent ainsi pressées dans
leur logement et particulièrement contre la coiffe 2 et ses compartiments 39. Cette
pression créé une forte friction sur la coiffe et, indirectement, sur la couronne
1, qui se trouve immobilisée. On pourra relever que, selon le mode de réalisation
préféré et grâce à la forme oblongue des compartiments 39, la couronne 1 peut présenter
un léger jeu dans le sens d'une translation en pression. C'est-à-dire que, en position
verrouillée, le centre des billes est situé au point 66, autorisant un léger jeu jusqu'au
point 64. En revanche, la couronne est immobilisée en traction. La couronne est également
immobilisée en rotation. On définit ainsi un premier système de blocage en rotation
et en traction de la tige de commande. On notera que, en adaptant la forme des compartiments
39, la couronne 1 pourrait être complètement bloquée dans les deux sens de translation,
c'est-à-dire en pression et en traction.
[0019] En outre, la bague de blocage 8 peut comprendre un deuxième chemin de came 58 sur
sa face inférieure, c'est-à-dire sur sa face située, lorsque le dispositif de commande
est monté, du côté de la boîte de montre. Tout comme pour le premier chemin de came
56, ce deuxième chemin de came 58 présente au moins un premier et un deuxième niveaux,
dont l'utilité apparaîtra par la suite. On entend également par niveau, des surfaces
situées à des distances différentes de la boite lorsque le dispositif de commande
est monté. Le passage entre les niveaux se fait de préférence progressivement, comme
le montre la figure 4.
[0020] Le dispositif de commande selon l'invention comporte encore au moins une première
bascule 30, destinée à être montée pivotante dans la boîte de montre. Cette bascule
comporte une première extrémité 30a maintenue appuyée contre le deuxième chemin de
came 58 et une deuxième extrémité 30b susceptible d'être au contact d'un poussoir
25 situé au voisinage de la tige de commande, pour bloquer la translation de ce dernier.
Le poussoir 25 ne faisant pas directement partie de l'invention, il ne sera pas décrit
en détails. La bascule 30 est maintenue au contact du deuxième chemin de came 58 par
un doigt mobile 28, soumis à l'action d'un ressort 27 et monté dans la carrure 40
de la boite de montre. La forme de la première extrémité 30a est définie de manière
à favoriser sa coopération et son glissement sur le deuxième chemin de came 58. Les
premier et deuxième niveaux de ce dernier définissent une première et une deuxième
position de la bascule 30.
[0021] La deuxième extrémité 30b de la bascule 30 présente une surface plane 30c se terminant
par une zone d'appui 30d. Lorsque la bascule 30 est dans sa première position, elle
laisse libre le poussoir 25. Comme on peut le voir sur la figure 2b, qui montre le
poussoir en position enfoncée, la surface plane 30c est sensiblement parallèle à la
face interne du poussoir 25 et ni cette surface plane 30c ni la zone d'appui 30d ne
gênent la course du poussoir. Lorsque la bascule 30 est dans sa deuxième position,
le poussoir 25 est bloqué. Comme on peut le voir sur la figure 2a, le poussoir est
en position sortie, la zone d'appui est au contact du poussoir et le bloque dans cette
position. Le passage de l'une à l'autre de ces positions se fait par rotation de la
bague de blocage 8, comme illustré sur les figures 4a et 4b.
[0022] La bague de blocage 8 est montée libre en rotation sur le tube 9. Sa rotation se
fait sans vissage, ni déplacement axial d'elle-même. Pour améliorer le fonctionnement
du dispositif de commande selon l'invention et permettre à l'utilisateur de déterminer
si le système de blocage est en position bloquée ou libre, la position de la bague
de blocage 8 est indexée. En outre et de préférence, ses mouvements de rotation sont
limités entre deux positions extrêmes. Comme on peut le voir sur la figure 5, la bague
de blocage 8 comporte, au voisinage du deuxième chemin de came 58, une rainure 60
de guidage, en forme d'arc de cercle, à l'intérieur de laquelle prend place une bille
d'un cliquet à bille 32 (figure 6). Les extrémités de la rainure 60 peuvent comporter
une creusure circulaire 62 dans laquelle la bille du cliquet 32 peut s'engager partiellement,
afin de marquer par un cran les positions extrêmes de la bague de blocage 8.
[0023] Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif de commande selon l'invention
est agencé pour bloquer simultanément les déplacements de la tige de commande et d'un
poussoir 25, de préférence de deux poussoirs situés de part et d'autre de la tige
de commande. Dans ce dernier cas, on a deux bascules disposées symétriquement par
rapport à la tige de commande, identiques à ce qui a été décrit ci-dessus.
[0024] Le deuxième chemin de came 58 comprend alors deux successions d'un premier et deuxième
niveaux, diamétralement opposés deux à deux (figure 5). Plus précisément, le deuxième
chemin de came 58 comprend deux arcs situés au premier niveau 30a et deux arcs situés
au deuxième niveau 30b, afin d'amener de manière coordonnée les deux bascules dans
leurs première et deuxième positions.
[0025] Les positions des plots 7 en saillie et du premier chemin de came 56, d'une part,
et la position du deuxième chemin de came 58, d'autre part sont agencées de manière
à ce que la tige de commande et les deux poussoirs soient bloqués simultanément, de
préférence lorsque la bague de blocage 8 occupe l'une de ses positions extrêmes. Ainsi,
on peut considérer que le deuxième chemin de came 58 est un élément mobile en fonction
de la position occupée par le premier système de blocage. A l'inverse, lorsque la
bague de blocage 8 est dans l'autre de ses positions extrêmes, la tige de commande
et les deux poussoirs 25 sont libres d'être actionnés.
[0026] Ainsi, lorsque la bague de blocage 10 est dans sa première position extrême, correspondant
à une position libre du dispositif de commande, les plots 7 ne poussent pas la bague
brochée 13 en direction de la couronne et les billes 5 ne sont pas pressées dans leur
logement. La tige de commande est libre en rotation et en traction. Les bascules 30
sont appuyées sur le premier niveau du deuxième chemin de came 58 et sont dans leur
position libre. Les poussoirs 25 peuvent être actionnés en translation.
[0027] L'utilisateur amène la bague de blocage 8 dans sa deuxième position extrême, par
exemple par une rotation d'environ 90°, déterminée par la rainure de guidage, cette
position correspondant à une position bloquée du dispositif de commande. Les plots
7 poussent alors la bague brochée 13 en direction de la couronne, la bague brochée
13 se déplaçant en translation grâce aux structures de forme 42 et 44. Les billes
5 se trouvent alors pressées dans leur logement, bloquant la tige de commande en rotation
et en traction. Simultanément, les bascules 30 sont appuyées sur le deuxième niveau
du deuxième chemin de came 58 et sont dans leur position bloquée. Les poussoirs ne
peuvent plus être actionnés en translation.
[0028] Par une rotation de 90° de la bague de blocage 8 dans le sens inverse, on ramène
le dispositif de commande à sa position libre.
[0029] On pourra encore remarquer sur la figure 6, que la distance
a entre l'extrémité de l'axe taraudé 14 et la couronne 1 est plus grande que la distance
b entre la face inférieure de la coiffe 2 et la bague d'appui 11 ou la bague de blocage
8. Ainsi, en cas de très forte pression exercée sur la couronne, la seule force transmise
au mouvement est la force du ressort 3. En effet, grâce au jeu en translation dans
le sens d'un déplacement de la couronne 1 en pression mentionné ci-dessus, la coiffe
2 vient en butée contre la bague d'appui 11 avant que la couronne 1 soit en contact
avec l'axe taraudé 14. En outre, ce déplacement de la couronne entraine une compression
d'un joint 4 contre le tube 9, interposé entre ce dernier et la couronne 1 et améliore
l'étanchéité du dispositif.
[0030] Ainsi est proposé un dispositif de commande permettant, par une simple rotation d'une
bague de blocage, de verrouiller simultanément les déplacements d'une tige de commande
(en pratique, d'une tige de remontoir) et d'un ou de plusieurs poussoirs. Le verrouillage
en traction et en rotation de la tige de commande pourrait être mis en oeuvre indépendamment
du blocage des poussoirs.
[0031] Le mode de réalisation ci-dessus n'a été donné qu'à titre d'exemple non limitatif
et seules les revendications déterminent la portée de l'invention.
1. Dispositif de commande de pièce d'horlogerie comprenant une tige de commande susceptible
d'être actionnée en rotation et en traction, comportant un premier système de blocage
en rotation et en traction doté d'une bague de blocage (8) montée à rotation en référence
à la tige de commande et autour de l'axe défini par celle-ci, ledit système de blocage
en rotation et en traction étant susceptible d'occuper une position bloquée, dans
laquelle la rotation et la traction de la tige de commande est bloquée,
caractérisé en ce que la bague de blocage (8) comprend une pluralité de plots (7) en saillie, destinés
à coopérer avec un premier chemin de came (56) situé sur une face d'une bague brochée
(13) mobile en translation en référence à la tige de commande, ladite bague brochée
(13) étant susceptible d'occuper une position dans laquelle elle presse au moins un
organe de friction contre un élément solidaire de la tige de commande, pour bloquer
celle-ci en traction et en rotation.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite bague brochée (13) comporte des moyens de guidage en translation.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de guidage en translation comportent une structure de forme adaptée
pour coopérer avec une structure de forme correspondante fixe.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite bague brochée (13) comporte une structure de forme de type femelle (44), de
forme et de dimensions correspondant à une structure de forme de type mâle (42) disposée
sur un tube (9) destiné à être solidaire d'une boîte de montre recevant ledit dispositif.
5. Dispositif selon l'une des revendications 10 à 14, caractérisé en ce que ledit organe de friction consiste en au moins une bille (5) disposée dans une ouverture
traversante que comporte ladite bague brochée.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la bille (5) est agencée de manière à coopérer, d'une part, avec ledit élément solidaire
de la tige de commande et, d'autre part, avec un rebord tronconique d'une bague d'appui
(11), dont la direction est orientée de manière à diriger les billes en direction
dudit élément solidaire de la tige de commande.
7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit élément solidaire de la tige de commande est une coiffe (2), dotée de compartiments
(39) ménagés dans sa paroi et dimensionnés pour accueillir chacun une seule bille.
8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit premier chemin de came (56) autant de successions de premier et deuxième niveaux
que la bague de blocage (8) comprend de plots (7), ces derniers étant répartis angulairement
de manière à tous coopérer de manière coordonnée soit avec le premier niveau soit
avec le deuxième niveau du premier chemin de came (56).
9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lorsque ledit système de blocage est dans sa position bloquée, la tige est bloquée
en rotation et en translation.