(19)
(11) EP 2 494 889 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
24.07.2013  Bulletin  2013/30

(21) Numéro de dépôt: 12157525.2

(22) Date de dépôt:  29.02.2012
(51) Int. Cl.: 
A47C 19/04(2006.01)

(54)

Châssis support de lit

Bettgestell

Bed support frame


(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR

(30) Priorité: 01.03.2011 FR 1151633

(43) Date de publication de la demande:
05.09.2012  Bulletin  2012/36

(73) Titulaire: La Roche
23200 Aubusson (FR)

(72) Inventeurs:
  • Perez, Nicolas
    23200 Aubusson (FR)
  • Girard de Courtilles, Philippe
    87000 Limoges (FR)

(74) Mandataire: Debay, Yves 
Cabinet Debay 126 Elysée 2
78170 La Celle Saint Cloud
78170 La Celle Saint Cloud (FR)


(56) Documents cités: : 
EP-A1- 0 781 517
FR-A1- 2 831 405
WO-A1-2008/108638
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention concerne le domaine des châssis support de lit. La présente invention concerne plus particulièrement un châssis support de lit possédant un dispositif de blocage en hauteur du support de lit dans une position intermédiaire entre une position basse où le châssis est complètement plié et une position haute dans laquelle le châssis est entièrement-déplié.

    [0002] Ce dispositif est destiné à recevoir une literie composée d'un ensemble pouvant être identifié comme un ensemble sommier et matelas.

    [0003] Il est connu dans l'art antérieur des dispositifs permettant un réglage du support de lit suivant différentes hauteurs.

    [0004] Il est par exemple connu, par la demande de brevet français FR 2 868 674, un châssis support de lit destiné à élever une literie à l'aide d'un vérin pouvant s'arrêter à toutes les positions comprises dans les limites et à l'intérieur d'une course définie par le vérin électromécanique. Ce dispositif présente l'inconvénient d'être onéreux.

    [0005] Il est également connu par la demande EP 0 781 517 A1 un châssis autorisant des positions variées, verticales ou non, destinées à être stabilisées. Pour passer d'une position à l'autre, l'utilisateur utilisera un levier relié à des cliquets, permettant d'engager lesdits cliquets dans des encoches bloquant ainsi la configuration choisie. Cependant, la présence de ce type de levier peut exiger de la dextérité de la part de l'utilisateur.

    [0006] Enfin il est connu par la demande FR 2 831 405 A1 un châssis support de lit comprenant une partie supérieure plane horizontale mobile par rapport à une structure inférieure basse à laquelle ia partie supérieure est reliée, la partie supérieure étant toujours dans un plan parallèle au plan de la partie inférieure. Cependant, ce type de châssis ne propose que deux positions stables, une basse et une haute.

    [0007] La présente invention a pour but de pallier au moins certains inconvénients de l'art antérieur en proposant notamment un châssis support de lit de constitution simple, peu onéreuse et de manipulation aisée, permettant de stabiliser la literie à une hauteur de travail intermédiaire entre les positions extrêmes du support.

    [0008] Ce but est atteint par un châssis support de lit comprenant une structure inférieure posée sur le sol et une structure supérieure fixée sur la structure inférieure à l'aide de bras, le châssis formant un parallélogramme déformable par pression sur la structure supérieure du châssis, les points d'articulation reliant les structures inférieure et supérieure aux bras étant fixes, la structure supérieure étant mobile par déplacement par rapport à la structure inférieure dans des plans parallèles au sol, entre un plan de hauteur minimale par rapport au sol définissant une position basse et un plan de hauteur maximale par rapport au sol définissant une position haute, le châssis comprenant des moyens de rappel agissant sur le mouvement de la structure supérieure par rapport à la structure inférieure et des moyens d'amortissement du mouvement de rappel exercé par lesdits moyens de rappel, le châssis comprenant également des moyens de blocage comprenant une première joue, solidaire d'une partie d'un bras, une seconde joue, solidaire d'une partie de la structure supérieure en vis-à-vis de la première joue et un cliquet monté pivotant sur la première joue et relié à cette dernière par un élément de rappel, le cliquet étant apte à coulisser sur une partie de la tranche de la seconde joue et coopérer avec au moins une encoche de cette dernière de façon à bloquer le châssis dans un plan parallèle au sol à une hauteur intermédiaire entre la position basse et la position haute.

    [0009] Selon une autre particularité, le châssis support de lit comprend des moyens de maintien de la structure supérieure par rapport à la structure inférieure, s'opposant au rappel exercé par les moyens de rappel, dans une position basse.

    [0010] Selon une autre particularité, les moyens de maintien, du châssis, en position basse, comprennent des moyens d'accrochage entre la structure supérieure et la structure inférieure, lesdits moyens d'accrochage étant reliés par une barre.

    [0011] Selon une autre particularité, les moyens d'accrochage sont constitués de deux crochets montés chacun sur un ressort, fixés chacun à une extrémité d'un montant de la structure supérieure et destinés à venir s'encliqueter chacun sur une partie d'un montant de la structure inférieure pour verrouiller la structure supérieure dans la position basse.

    [0012] Selon une autre particularité, au moins une pédale est fixée suivant une direction sensiblement perpendiculaire à la barre reliant les moyens de maintien.

    [0013] Selon une autre particularité, à l'intérieur de la barre reliant les moyens de maintien, est montée coulissante, une seconde barre de jumelage, de même section et de dimensions transversales légèrement inférieures à celles de la barre reliant les moyens de maintien, ladite seconde barre de jumelage étant apte à s'insérer dans la barre reliant les moyens de maintien d'un autre châssis support de lit de façon à verrouiller ou déverrouiller simultanément les deux structures supérieure des deux châssis support de lit.

    [0014] Selon une autre particularité, la barre reliant les moyens de maintien comporte une rainure s'étendant longitudinalement sur une de ces faces latérales et en ce qu'un élément de serrage est vissé sur la barre de jumelage et traverse la rainure.

    [0015] Selon une autre particularité, le châssis comprend des moyens de butée de la structure supérieure en position basse contre la structure inférieure.

    [0016] Selon une autre particularité, sous les premiers montants du châssis sont fixées des réhausses de façon à ajuster la hauteur du lit.

    [0017] Selon une autre particularité, au moins deux bras de longueur identique, relient chacun la structure supérieure et la structure inférieure et sont montés pivotant sur chaque structure pour faire pivoter la structure supérieure par rapport à la structure inférieure dans des plans parallèles au sol et des moyens de rappel ainsi que des moyens d'amortissement agissent respectivement sur le pivotement d'au moins un de ces bras.

    [0018] Selon une autre particularité, les moyens de rappel du châssis sont constitués d'au moins un ressort comportant une extrémité reliée à un bras et son autre extrémité reliée à un plot inférieur, ces moyens de rappel agissant sur le pivotement du bras pour amener la structure supérieure dans sa position haute ou de repos dans laquelle l'axe longitudinal des bras est sensiblement perpendiculaire au sol.

    [0019] Selon une autre particularité, les moyens d'amortissement, du châssis sont constitués d'au moins un vérin comportant une extrémité reliée à un bras et son autre extrémité reliée à la structure inférieure, ces moyens d'amortissement agissant sur le pivotement du bras pour amener la structure supérieure dans sa position haute ou de repos dans laquelle l'axe longitudinal des bras est sensiblement perpendiculaire au sol.

    [0020] Selon une autre particularité, les deux montants de la structure inférieure sont reliés par un montant transversal pour former un H.

    [0021] Selon une autre particularité, les montants de la structure supérieure ont une section transversale en forme de U inversé d'écartement suffisant pour recevoir le moyen de rappel lorsque la structure supérieure est en position basse.

    [0022] D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
    • La figure 1 représente une vue en perspective d'un exemple de réalisation du châssis support selon l'invention en position haute.
    • La figure 2 représente, une vue de côté, d'un exemple de réalisation du châssis support, en position basse.
    • La figure 3 représente une vue de côte, d'un exemple de réalisation du châssis support, en position haute, avec sommier et matelas.
    • La figure 3a (détail de la figure 3) représente une vue de coté d'un exemple de réalisation du mécanisme de blocage.
    • Les figures 4a à 4c représentent le mécanisme de blocage pour différentes positions du châssis support de lit.
    • Les figures 4d et 4e représentent le mécanisme de blocage respectivement juste avant le passage de la position haute à la position intermédiaire, et juste après le passage de la position intermédiaire vers la position basse (désengagement du cliquet).
    • La figure 5 représente une vue en perspective d'un exemple de réalisation des barres de jumelage du support de lit.
    • La figure 6 représente une vue en perspective d'un exemple de réalisation du châssis support équipé de réhausses.


    [0023] L'invention va à présent être décrite en référence aux figures précédemment citées. Le châssis (1) support de lit, selon l'invention, est destiné à supporter un sommier (2) et un matelas (3) pour former un lit, comme représenté en figure 3. De façon préférentielle, ce châssis (1) support aura des dimensions conventionnelles pour un lit par exemple d'une place ou de deux places.

    [0024] Dans certains modes de réalisation, le châssis (1) support selon l'invention est symétrique par rapport à un plan vertical, dit plan de symétrie. Il comprend, par exemple et de façon non limitative, deux premiers montants (10, 11) allongés chacun suivant un axe dit longitudinal. Ces deux premiers montants (10, 11) sont identiques, par exemple et de façon non limitative, creux et de section transversale carrée. Ces deux premiers montants (10, 11) sont disposés parallèlement sur le sol, symétriquement par rapport au plan de symétrie. Ils sont reliés l'un avec l'autre par un montant transversal (12). Dans certain mode de réalisation, ce montant transversal (12) sera fixé, par exemple, sensiblement au deux tiers de chaque premier montant (10, 11).

    [0025] Selon certains modes de réalisation, sur chacun des premiers montants (10, 11), deux bras (30, 31, 40, 41) sont fixés par une de leur extrémité. Les deux bras (30, 31, 40, 41) de chaque premier montant (10, 11) sont fixés par leur autre extrémité à un deuxième montant (20, 21) situé au-dessus de chaque premier montant (10, 11). Ces deuxièmes montants (20, 21) sont allongés suivant leur axe longitudinal et ont une section transversale en forme de U inversé. Les axes longitudinaux de ces deuxièmes montants (20, 21) sont parallèles entre eux et parallèles aux axes longitudinaux des premiers montants. L'axe longitudinal de chaque deuxième montant (20, 21) est compris dans un même plan vertical, dit plan de pivotement, parallèle au plan de symétrie, que l'axe longitudinal du premier montant (10, 11) auquel le deuxième montant (20, 21) est relié.

    [0026] Dans certains modes de réalisation, les bras (30, 31, 40, 41) sont tous identiques et sont disposés symétriquement par rapport au plan de symétrie. Ils sont chacun montés pivotant à chacune de leurs extrémités sur le premier (10, 11) et le deuxième (20, 21) montants qu'ils relient. Les bras (30, 31, 40, 41) sont montés sur les montants de sorte que les axes longitudinaux des deuxièmes montants (20, 21) soient toujours compris, même lors du pivotement des bras (30, 31, 40, 41), dans un même plan horizontal parallèle au sol. Les deux bras (30, 31, 40, 41) reliant un premier montant (10, 11) à un deuxième montant (20, 21) pivotent suivant le plan vertical de pivotement, parallèle au plan de symétrie, comprenant les axes longitudinaux des montants qu'ils relient. Ainsi, le châssis forme un parallélogramme déformable par pression sur la structure (20, 21) supérieure du châssis, les points d'articulation reliant les structures inférieure (10, 11, 12) et supérieure (20, 21) aux bras (30, 31, 40, 41) étant fixes. La structure (20, 21) supérieure est mobile par déplacement par rapport à la structure (10, 11, 12) inférieure dans des plans parallèles au sol.

    [0027] Dans certains modes de réalisation, les deux premiers bras (40, 41), symétriques par rapport au plan de symétrie, ont une de leurs extrémités fixée sur le premier montant (10, 11) à proximité d'une extrémité, dite première extrémité, de ce premier montant (10, 11). Les deux autres bras symétriques par rapport au plan de symétrie, dits seconds bras (30, 31), ont une de leurs extrémités fixée au premier montant (10, 11), par exemple sensiblement au deux tiers de celui-ci en partant de sa première extrémité. Les seconds bras (30, 31) ont leur deuxième extrémité fixée au deuxième montant (20, 21) à proximité d'une extrémité, dite première extrémité, de ce second montant (20, 21). Les premiers bras (40, 41) ont leur deuxième extrémité fixée au deuxième montant (20, 21) par exemple sensiblement au deux tiers de celui-ci en partant de sa première extrémité.

    [0028] Dans certains modes de réalisation, les premiers (40, 41) et seconds bras (30, 31) sont reliés deux à deux par une barre (80, 81). Chacune de ces barres permet de solidariser les deux bras (30, 31, 40, 41) symétriques qu'elle relie et donc de synchroniser le mouvement de pivotement de ces deux bras (30, 31, 40, 41) afin que ce mouvement soit uniforme des deux côtés du châssis (1). De façon avantageuse, ces barres (80, 81) permettent également de rigidifier la structure du châssis (1).

    [0029] Dans certains mode de réalisation, au moins une des barres (80, 81) a une forme en V dont les branches forment un angle, par exemple, obtus. Lorsque les bras (30, 31, 40, 41) sont en position sensiblement verticale, la pointe du V d'au moins une barre (80, 81) est orientée vers l'extérieur du châssis (1).

    [0030] Selon un mode de réalisation, la barre (80) reliant les premiers bras (40, 41) est fixée sur chaque bras (40, 41) plus proche de son extrémité fixée sur le premier montant (10, 11) que de son autre extrémité fixée au deuxième montant (20, 21). Pour les seconds bras (30, 31), il s'agit de l'inverse, la barre (81) est fixée sur chaque bras (30, 31) plus proche de son extrémité fixée sur le deuxième montant (20, 21) que de son autre extrémité fixée au premier montant (10, 11)

    [0031] Dans certains modes de réalisations, le châssis (1) support de lit comporte des moyens de blocage aptes à stabiliser le lit dans un plan substantiellement parallèle au sol à une hauteur intermédiaire entre la position basse et la position haute. Les moyens de blocage comportent une première joue (121) montée solidairement sur au moins un bras (40 ou 41) et une seconde joue (122) montée solidairement sur au moins un des deuxièmes montants (20 ou 21)en vis-à-vis de la première joue (121). Sur cette première joue (121), est monté pivotant un cliquet (123) dont une extrémité est relié à cette dernière par un moyen de rappel élastique (124), comme par exemple et de façon non limitative, un ressort.

    [0032] En référence aux figures 4a à 4e, lorsque le châssis passe de la position basse (Figure 4a) à la position haute (Figure 4b), le cliquet (123) glisse le long du bord incliné de la seconde joue (122) puis continue au delà de la seconde joue. Partant de la position basse, les moyens de rappel (R, R1, R2) autorisent le châssis à passer progressivement dans la position haute. Lorsque le châssis est dans la position basse, le moyen de rappel élastique (124) maintient le cliquet (123) dans une position de repos de telle sorte que l'angle formé par l'axe (Δ1) du cliquet et l'axe longitudinal (Δ2) du moyen de rappel élastique (124) est stabilisé à une valeur α, le moyen de rappel élastique (124) exerçant un moment de force sur le cliquet (123) et le pivot (P) étant le point d'attache du cliquet (123) à la première joue (121). Lors du passage de la position basse à la position haute, la rotation de la première joue (121) par rapport à la seconde joue (122) tend d'une part à réduire la hauteur relative (h) du pivot (P) par rapport à une partie de la structure (20, 21) supérieure, et d'autre part à augmenter la distance (d) horizontale entre le pivot (P) et le bord incliné de la seconde joue (122). Ainsi, seul un bord (123d) du cliquet (123) est susceptible de rentrer en contact avec les becs (127, 128) de la seconde joue (122), et de glisser le long de la seconde joue (122) jusqu'à atteindre la position représentée sur la figure 4b, décrivant la position haute du châssis (1).

    [0033] Suivant un mode de réalisation non limitatif, le châssis (1) support de lit, en position haute, s'élève à environ 55 cm du sol. L'ensemble sommier, matelas mesurant environ de 70 à 75 cm, le lit en position haute s'élève donc à environ 1,30 m du sol. Cette hauteur étant inconfortable pour l'arrangement du lit, il est nécessaire de redescendre l'ensemble à une hauteur de travail d'environ 90 cm. Pour cela, la personne chargée de l'entretien appuie sur le lit, la force ainsi imprimée sur le châssis (1) étant supérieure à la force de rappel des moyens de rappel (R, R1, R2). Lorsque le châssis (1) se déplace de la position haute (Figure 4b) vers la position intermédiaire (Figure 4c), la rotation de la première joue (121) par rapport à la seconde joue (122) tend d'une part à augmenter la hauteur (h) relative du cliquet (123) par rapport à une partie de la structure (20, 21) supérieure, et d'autre part à réduire la distance (d) horizontale entre le pivot (P) et le bord incliné de la seconde joue (122). Cela va induire dans un premier temps le contact entre le bord (123a) du cliquet et la partie concave (126) de la seconde joue (122), puis dans un second temps, la rotation se poursuivant, le contact entre le bord (123b) du cliquet et le bec (128) de la seconde joue (122). La poursuite de la rotation de la première joue (121) par rapport à la seconde joue (122) induit une rotation dans le sens antihoraire du cliquet autour du pivot (P) et la tension du moyen de rappel élastique (124). Ainsi, l'angle formé par les deux axes Δ1 et Δ2 augmente jusqu'à une valeur γ, au moment précédent l'engagement du cliquet (123) dans l'encoche (125), en référence à la figure 4d. A l'instant précis où le cliquet (123) s'engage dans l'encoche (125), caractéristique de la position intermédiaire représentée sur la figure 4c, le moyen de rappel élastique (124) rappelle brusquement le cliquet qui réalise une rotation horaire de telle sorte que les deux axes Δ1 et Δ2 forment un angle β inférieur à γ. Ainsi, le cliquet vient s'engager dans l'encoche (125) de la première joue en faisant un bruit de cliquetis. De façon avantageuse, ce cliquetis permet de confirmer le verrouillage du châssis dans sa position intermédiaire entre la position basse et la position haute. Le verrouillage ainsi réalisé est suffisamment robuste pour s'opposer à la force de rappel exercée par les moyens de rappel (R, R1, R2) depuis la position intermédiaire, et qui ont tendance à faire pivoter les bras (30, 31, 40, 41) dans le sens horaire. Depuis la position intermédiaire, la personne chargée de l'entretien peut appliquer une nouvelle pression sur le lit de manière à faire pivoter les bras (30, 31, 40, 41) dans le sens antihoraire, et à débloquer le cliquet (123) engagé dans l'encoche (125) de la seconde joue (122). En effet, lorsque l'utilisateur appuie sur le lit, les joues (121, 122) poursuivent leur mouvement rotatif l'une par rapport à l'autre, induisant l'augmentation de la hauteur h et la diminution de la distance d. Le bord (123b) du cliquet va ainsi glisser le long du bec (127) de la seconde joue jusqu'à ce que la pointe (1 23c) du cliquet dépasse le bec (127) de la seconde joue, ce qui désengage totalement le cliquet (123) de l'encoche (125) de la seconde joue (122) et dégage le châssis (1) de la position intermédiaire. Le moment précédent juste le désengagement total du cliquet (123) de l'encoche (125) est représenté figure 4e. Une fois le cliquet (123) désengagé de l'encoche (125), le moyen de rappel élastique (124) rappelle le cliquet dans sa position de repos, les axes Δ1 et Δ2 formant de nouveau un angle de valeur α.

    [0034] L'utilisateur a alors le choix soit de maintenir la pression sur la structure pour s'opposer à la force de rappel des moyens de rappel (R, R1, R2), jusqu'à ce que la position basse soit atteinte, soit de relâcher totalement le lit afin que les moyens de rappel (R, R1, R2) assurent le retour du lit à la position haute.

    [0035] En référence à la figure 3, Dans certains modes de réalisation, sur chacun des seconds bras (30, 31), est fixée une première extrémité d'un moyen de rappel comme par exemple et de façon non restrictive, un ressort (R1, R2) dont la seconde extrémité est fixée au premier montant (10, 11) sur lequel le bras (30, 31) est monté.

    [0036] Dans d'autres modes de réalisation, sur chaque premier montant (10, 11), entre les deux bras (30, 31, 40, 41), au niveau du point de fixation du montant transversal (12) sur ce premier montant (10, 11), se dresse un plot (60, 61) de hauteur déterminée inférieure à la longueur des bras (30, 31, 40, 41). A proximité de l'extrémité libre de ce plot (60, 61) est fixée la deuxième extrémité du ressort (R1, R2). Les axes des ressorts (R1, R2) sont situés dans le plan vertical de pivotement. Lorsque les bras (30, 31, 40, 41) sont dans une position sensiblement verticale, les axes des ressorts (R1, R2) sont compris dans un même plan horizontal parallèle au sol.

    [0037] Dans certains modes de réalisation, le châssis support de lit ne comporte qu'un seul moyen de rappel. Ce moyen de rappel peut, par exemple, être un ressort (R) placé entre une des barres (80, 81) reliant les premiers bras (40, 41) ou les second bras (30, 31) et le montant transversal (12). Dans d'autres modes de réalisation, une des extrémités du ressort (R) est, par exemple, fixée à une extrémité d'un plot (66), de hauteur déterminée inférieure à la longueur des bras (30, 31, 40, 41), s'étendant vers le haut et fixé sur le montant transversal (12), sensiblement en son milieu. La seconde extrémité du ressort (R) peut, par exemple, être fixée à une des extrémités d'un plot (67) fixé sur une région sensiblement centrale d'une des barres (80, 81) reliant les premiers bras (40, 41) ou les second bras (30, 31). L'axe du ressort (R) est situé dans le plan vertical de pivotement. Lorsque les bras (30, 31, 40, 41) sont dans une position sensiblement verticale, l'axe du ressort (R) est compris dans un même plan horizontal parallèle au sol.

    [0038] Les ressorts (R1, R2) symétriques constituent donc des moyens de rappel au pivotement des premiers bras (40, 41) sur lesquels ils sont fixés. De même, dans le cas d'un ressort unique (R), ce dernier constitue un moyen de rappel au pivotement des premiers bras (40, 41). Les ressorts sont au repos lorsque les deuxièmes montants (20, 21) sont en position haute, c'est-à-dire lorsque les axes longitudinaux des bras (30, 31, 40, 41) sont sensiblement perpendiculaires aux axes longitudinaux des montants (10, 11, 20, 21) qu'ils relient. Le rappel est donc exercé par les ressorts (R, R1, R2) vers cette position haute, représentée en figure 3. Tous les bras (30, 31, 40, 41) sont en outre bloqués en pivotement et ne peuvent pivoter, dans le sens du rappel (représenté par la flèche sur la figure 3) exercé par les ressorts (R, R1, R2), au-delà de leur position verticale.

    [0039] En faisant pivoter les bras (30, 31, 40, 41) dans le sens contraire au sens du rappel exercé par les ressorts (R, R1, R2), par exemple en appuyant sur les deuxièmes montants (20, 21), les ressorts (R, R1, R2) s'étirent.

    [0040] Dans certains modes de réalisation, sur la première extrémité de chaque deuxième montant (20, 21) est fixé un crochet (70, 71) pivotant dans son plan de pivotement respectif, permettant d'accrocher chaque deuxième montant (20, 21) au premier montant (10, 11) qu'il surplombe pour ainsi, en s'opposant au rappel exercé par les ressorts (R, R1, R2) sur les seconds bras (30, 31), bloquer le pivotement des bras (30, 31, 40, 41) dans le sens du rappel et maintenir le châssis (1) support selon l'invention en position dite basse, comme représenté figure 2.

    [0041] Dans certains modes de réalisation, l'extrémité des crochets (70, 71) vient se loger, par exemple, dans la partie creuse (100, 110) des premiers montants (10, 11). Selon l'invention, sur chaque crochet (70, 71) est monté un ressort de rappel (R7) vers une position de repos. Les crochets (70, 71), en position de repos, sont, par exemple, chacun en butée contre le plot (64, 65) situé à proximité d'eux. Chaque crochet présente à son extrémité une partie (700) en pente formant une rampe destinée à venir glisser, grâce à l'action du ressort du crochet, lors de la descente du châssis (1) de sa position haute vers sa position basse, sur l'arête transversale supérieure de la section extrême du premier montant (10, 11) correspondant. Le ressort de rappel des crochets (70, 71) permet alors de créer un encliquetage et un verrouillage des crochets dans la partie creuse (100, 110) du premier montant (10, 11) correspondant.

    [0042] Dans certains modes de réalisation, les deux crochets (70, 71) sont reliés par une barre (72), dont l'axe est sensiblement perpendiculaire au plan de symétrie. Cette barre (72) permet de manipuler les crochets (70, 71) simultanément. Lorsque le châssis (1) est verrouillé en position basse, en tirant sur cette barre (72) de déblocage, les crochets sont libérés de leur position et le châssis (1) remonte progressivement jusqu'à sa position haute. Selon un mode de réalisation préférentiel, la taille es plats (62, 63, 64, 65) de butée en position basse et/ou celle des crochets (70, 71) sont ajustées de sorte qu'en position basse (figures 1, et 2), l'accrochage des crochets (70, 71) sur les premiers montants (10, 11) soit parfait et leur décrochage, à l'aide de la barre (72), aisé.

    [0043] Selon un autre mode de réalisation, un ressort de rappel des crochets (70, 71) est par exemple monté entre la barre (72) et un montant supérieur (20, 21), par exemple au niveau du point de fixation d'un second bras (30, 31) sur son deuxième montant (20, 21).

    [0044] Dans d'autres modes de réalisation, au moins une pédale (75) est fixée, sur la barre (72) reliant les crochets (70, 71), suivant une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe de la barre de façon à faciliter le déblocage des crochets (70, 71) pour libérer la force du ressort actionnant la levée du lit. Cette pédale (75) pourra, par exemple et de façon non limitative, être formée d'une bielle placée proche des extrémités de la barre (72) reliant les moyens de maintien (70, 71).

    [0045] Lorsque deux lits doivent être jumelés, par exemple pour former un lit double, il est nécessaire d'actionner les moyens de maintien (70, 71) du châssis dans une position basse, simultanément. Pour cela, dans certains modes de réalisation, dans la barre (72) reliant les moyens (70, 71) de maintien, est insérée une seconde barre (720) de jumelage. Cette seconde barre (720) est de même section et de dimensions transversales légèrement inférieures à celles de la barre (72) reliant les moyens de maintien (70, 71). Cette seconde barre (720) de jumelage est montée coulissante à l'intérieur de la barre (72) reliant les moyens de maintien (70, 71). Cette seconde barre (720) de jumelage est destinée à relier les deux barres reliant les moyens de maintien des deux lits à accoupler. Ainsi, le déblocage d'un moyens de maintien (70, 71) entraine la levée des deux lits simultanément.

    [0046] Dans certains modes de réalisation, la barre (72) est, par exemple et de façon non limitative, de section carrée comme illustré figure 2 ou de section ronde comme illustré figure 1.

    [0047] Dans certains modes de réalisation, la barre (72) comporte une rainure (721) s'étendant longitudinalement sur un de ses cotés entre les moyens de maintien (70, 71). Un moyen de blocage (722), comme par exemple et de façon non limitative, un élément fileté ou une vis, est vissé sur la barre (720) de jumelage et traverse la rainure (721). Ce moyen de blocage (722) permet de verrouiller la barre (720) de jumelage à l'intérieur de la barre (72).

    [0048] Dans d'autres modes de réalisation, la barre (72) ne comporte pas de rainure (721). Ce mode de réalisation correspond à celui de la barre (72) recevant la barre (720) de jumelage du lit à jumeler. La barre (720) reliant les moyens de maintien (70, 71) peut comporter, par exemple, un trou taraudé dans lequel est vissé un moyen de blocage (722), comme par exemple, un élément fileté. Cet élément fileté est destiné à bloquer la barre (720) de jumelage à l'intérieur de la barre (72) par exemple et de façon non limitative, par vissage.

    [0049] Dans certains mode de réalisation, un plot (62, 63, 64, 65) s'étendant vers le bas est fixé à proximité de chaque extrémité de chaque deuxième montant (20, 21). Ces plots (62, 63, 64, 65) sont de hauteur légèrement supérieure, par exemple et de façon nullement restrictive, de 5 mm environ, à celle des plats (60, 61) des premiers montants (10, 11) pour constituer des moyens de butée dans sa position basse de la partie supérieure pivotée du châssis (1).

    [0050] Selon un autre mode de réalisation, lorsque le châssis (1) support est en position basse, comme représenté figure 2, les ressorts symétriques (R1, R2) viennent se loger dans le creux formé le long de chaque deuxième montant (20, 21) par la section transversale en U inversé. De même, dans cette position, l'extrémité de chacun des plots (60, 61) des premiers montants (10, 11) pénètre dans le creux formé par la section transversale en U inversé d'un deuxième montant (20, 21).

    [0051] Dans certains modes de réalisation, comme illustré, par exemple, figure 6, sous les premiers montants (10,11) sont fixés des réhausses. Ces réhausses peuvent, par exemple et de façon non limitative, avoir la forme de 4 plots (101, 102, 111, 112) disposés à proximité de chaque extrémité de chaque premiers montants (10, 11) de façon, par exemple, à surélever la hauteur du lit.

    [0052] Dans certains modes de réalisation, le châssis (1) support de lit comporte des moyens d'amortissement au mouvement de rappel exercé par les ressorts (R1, R2). Ces moyens d'amortissement sont, par exemple et de façon non limitative, constitués d'un vérin (91) comportant un piston se déplaçant dans un cylindre (93) et sur lequel est fixée une tige (92). Le cylindre (93) est par exemple rempli de gaz pouvant passer de part et d'autre du piston par des conduits reliant les deux chambres du cylindre séparées par le piston. Le cylindre (93) est par exemple fixé au niveau de la pointe du V de la barre (80) reliant les premiers bras (40, 41), tandis que l'extrémité libre de la tige (92) est fixée sur le montant transversal (12), sensiblement en son milieu.

    [0053] Dans certains mode de réalisation, les moyens d'amortissement, au mouvement de rappel, peuvent être formés par deux vérins, par exemple, fixés entre chaque premiers bras (40, 41) et chaque premiers montants (10, 11). Le cylindre (93) de chaque moyen d'amortissement, est par exemple fixé sur chacun des premiers bras (40, 41) du châssis (1), tandis que l'extrémité libre de la tige (92) est fixée au premier montant (10, 11) sur lequel le bras (40, 41) est monté.

    [0054] Selon un autre mode de réalisation, le châssis (1) support comporte des moyens d'amortissement (90, 91) au mouvement de rappel exercé par les ressorts (R1, R2). Ces moyens d'amortissement sont par exemple formés par un vérin (90, 91) comportant un piston se déplaçant dans un cylindre (93) et sur lequel est fixé une tige (92). Le cylindre (93) est par exemple rempli d'un fluide pouvant passer de part et d'autre du piston par des conduits reliant les deux chambres du cylindre séparées par le piston.

    [0055] Dans d'autres modes de réalisation, l'extrémité libre de la tige (92) de chaque moyen d'amortissement (90, 91), est fixée sur le plot (60, 61).

    [0056] Selon l'invention, une personne pourra facilement passer le châssis en position haute, par exemple pour faire le lit, en décrochant les crochets (70, 71) à l'aide de la barre (72). Le châssis sera remis facilement en position basse en appuyant dessus jusqu'à l'encliquetage des crochets (70, 71). Le lit sera utilisé en position basse et restera parfaitement stable et sûr dans cette position. Le passage en position haute se fera sans danger, de manière simple par action sur la pédale de déblocage, et non brusque du fait de la présence des moyens d'amortissement. Le passage de la position intermédiaire à la position haute se fera à l'aide d'une simple pression sur le lit de manière désengager le cliquet (123) de l'encoche (125) de la seconde joue (122). L'utilisateur relâche ensuite la pression exercée sur le lit et les moyens de rappel (R, R1, R2) assurent ensuite le passage à la position haute. Le passage de la position intermédiaire à la position basse se fera en appliquant une pression continue sur le lit, le désengagement du cliquet (123) de l'encoche (125) indiquant la sortie de la position intermédiaire vers la position basse. Afin d'atteindre la position basse finale, la personne chargée de l'entretien devra maintenir une pression continue sur le lit jusqu'à ce que la position basse soit atteinte. Dans certains modes de réalisation, des crochets (70, 71) s'opposant aux moyens de rappel (R, R1, R2) bloquent le lit dans la position basse. Les différents éléments constitutifs du châssis (1) tels que les montants (10, 11, 20, 21), les bras (30, 31, 40, 41), seront par exemple fabriqués en métal.

    [0057] La présente demande décrit diverses caractéristiques techniques et avantages en référence aux figures et/ou à divers modes de réalisation. L'homme de métier comprendra que les caractéristiques techniques d'un mode de réalisation donné peuvent en fait être combinées avec des caractéristiques d'un autre mode de réalisation à moins que l'inverse ne soit explicitement mentionné ou qu'il ne soit évident que ces caractéristiques sont incompatibles. De plus, les caractéristiques techniques décrites dans un mode de réalisation donné peuvent être isolées des autres caractéristiques de ce mode à moins que l'inverse ne soit explicitement mentionné.

    [0058] Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus.


    Revendications

    1. Châssis (1) support de lit comprenant une structure (10, 11, 12) inférieure posée sur le sol et une structure (20, 21) supérieure fixée sur la structure inférieure à l'aide de bras (30, 31, 40, 41), le châssis (1) comprenant des moyens (R1, R2) de rappel agissant sur le mouvement de la structure (20, 21) supérieure par rapport à la structure inférieure et des moyens (90, 91) d'amortissement du mouvement de rappel exercé par lesdits moyens (R1, R2) de rappel, le châssis formant un parallélogramme déformable par pression sur la structure (20, 21) supérieure du châssis, les points d'articulation reliant les structures inférieure (10, 11, 12) et supérieure (20, 21) aux bras (30, 31, 40, 41) étant fixes, la structure (20, 21) supérieure étant mobile par déplacement par rapport à la structure (10, 11, 12) inférieure dans des plans parallèles au sol, entre un plan de hauteur minimale par rapport au sol définissant une position basse et un plan de hauteur maximale par rapport au sol définissant une position haute, caractérisé en ce que le châssis comprend également des moyens de blocage comprenant une première joue (121), solidaire d'une partie d'un bras (30; 31, 40, 41), une seconde joue (122), solidaire d'une partie de la structure (20,21) supérieure en vis-à-vis de la première joue et un cliquet (123) monté pivotant sur la première joue (121) et relié à cette dernière par un élément de rappel (124), le cliquet (123) étant apte à coulisser sur une partie (126) de la tranche de la seconde joue (122) et coopérer avec au moins une encoche (125) de cette dernière de façon à bloquer le châssis (1) dans un plan parallèle au sol à une hauteur intermédiaire entre la position basse et la position haute, et ledit cliquet (123) étant configuré de telle sorte qu'une force imprimée par un utilisateur et/ou les moyens de rappel (R, R1, R2) sur la structure (20, 21) supérieure de manière à la faire déplacer par rapport à la structure inférieure dans des plans parallèles au sol suffit à débloquer le châssis (1), ladite force permettant d'amener le châssis (1) de la position intermédiaire vers une position haute ou basse.
     
    2. Châssis support de lit selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (70, 71) de maintien de la structure (20, 21) supérieure par rapport à la structure (10, 11, 12) inférieure, s'opposant au rappel exercé par les moyens (R1, R2) de rappel, dans une position basse.
     
    3. Châssis selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens (70, 71) de maintien, en position basse, comprennent des moyens d'accrochage entre la structure supérieure (20, 21) et la structure inférieure (10, 11), lesdits moyens d'accrochage étant reliés par une barre (72).
     
    4. Châssis selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage sont constitués de deux crochets (70, 71) montés chacun sur un ressort, fixés chacun à une extrémité d'un montant (20, 21) de la structure supérieure et destinés à venir s'encliqueter chacun sur une partie d'un montant (10, 11) de la structure inférieure pour verrouiller la structure supérieure dans la position basse.
     
    5. Châssis selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce qu'au moins une pédale (75) est fixée suivant une direction sensiblement perpendiculaire à la barre (72) reliant les moyens (70, 71) de maintien.
     
    6. Châssis (1) selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que, à l'intérieur de la barre (72) reliant les moyens (70, 71) de maintien, est montée coulissante, une seconde barre (720) de jumelage, de même section et de dimensions transversales légèrement inférieures à celles de la barre (72) reliant les moyens de maintien (70, 71), ladite seconde barre (720) de jumelage étant apte à s'insérer dans la barre (72') reliant les moyens de maintien (70', 71') d'un autre châssis (1') support de lit de façon à verrouiller ou déverrouiller simultanément les deux structures supérieures (20, 21, 20', 21') des deux châssis (1, 1') support de lit.
     
    7. Châssis selon la revendication précédente caractérisé en ce que la barre (72), reliant les moyens (70, 71) de maintien, comporte une rainure (721) s'étendant longitudinalement sur une de ces faces latérales et en ce qu'un élément de serrage (722) est vissé sur la barre (720) de jumelage et traverse la rainure (721).
     
    8. Châssis selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (62, 63, 64, 65) de butée de la structure supérieure en position basse contre la structure inférieure.
     
    9. Châssis support de lit selon la revendication précédente, caractérisé en ce que sous les premiers montants (10, 11) du châssis (1) sont fixées des réhausses (101, 102, 111, 112) de façon à ajuster la hauteur du lit.
     
    10. Châssis selon une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'au moins deux bras (30, 31, 40, 41) de longueur identique, relient chacun la structure (20, 21) supérieure et la Structure (30, 31, 40, 41) inférieure et sont montés pivotant sur chaque structure pour faire pivoter la structure supérieure par rapport à la structure inférieure dans des plans parallèles au sol et en ce que des moyens (R1, R2) de rappel et des moyens d'amortissement agissent respectivement sur le pivotement d'au moins un de ces bras.
     
    11. Châssis selon une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les moyens de rappel sont constitués d'au moins un ressort (R1, R2) comportant une extrémité reliée à un bras (30, 31) et son autre extrémité reliée à un plot (60, 61) inférieur, ces moyens de rappel agissant sur le pivotement du bras pour amener la structure (20, 21) supérieure dans sa position haute ou de repos dans laquelle l'axe longitudinal des bras (30, 31, 40, 41) est sensiblement perpendiculaire au sol.
     
    12. Châssis selon une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que les moyens d'amortissement (90, 91) sont constitués d'au moins un vérin (90, 91) comportant une extrémité reliée à un bras (40, 41) et son autre extrémité reliée à la structure (10, 11) inférieure, ces moyens d'amortissement agissant sur le pivotement du bras pour amener la structure (20, 21) supérieure dans sa position haute ou de repos dans laquelle l'axe longitudinal des bras (30, 31, 40, 41) est sensiblement perpendiculaire au sol.
     
    13. Châssis selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que les deux montants (10, 11) de la structure inférieure sont reliés par un montant transversal (12) pour former un H.
     
    14. Châssis selon la revendication 1 à 13, caractérisé en ce que les montants (20, 21) de la structure supérieure ont une section transversale en forme de U inversé d'écartement suffisant pour recevoir le moyen de rappel (R1, R2) lorsque la structure supérieure est en position basse.
     


    Ansprüche

    1. Betttraggestell (1) mit einer unteren Struktur (10, 11, 12), die auf den Boden gestellt wird, und einer oberen Struktur (20, 21), die mittels Armen (30, 31, 40, 41) an der unteren Struktur befestigt ist, wobei das Gestell (1) aufweist Rückstellmittel (R1, R2), die einwirken auf die Bewegung der oberen Struktur (20, 21) relativ zur unteren Struktur, und Mittel (90, 91) zum Dämpfen der Rückstellbewegung, die von den Rückstellmitteln (R1, R2) ausgeübt wird, wobei das Gestell ein Parallelogramm bildet, das durch Druck auf die obere Struktur (20, 21) des Gestells deformierbar ist, wobei die Gelenkpunkte, welche die untere Struktur (10, 11, 12) und die obere Struktur (20, 21) mit den Armen (30, 31, 40, 41) verbinden, fix sind, wobei die obere Struktur (20, 21) relativ zur unteren Struktur (10, 11, 12) in zum Boden parallelen Ebenen via Verschiebung bewegbar ist zwischen einer Ebene minimaler Höhe bezüglich des Bodens, welche eine Tiefposition. definiert, und einer Ebene maximaler Höhe bezüglich des Bodens, welche eine Hochposition definiert, dadurch gekennzeichnet, dass das Gestell ferner Blockiermittel aufweist, welche aufweisen eine erste Backe (121), die mit einem Abschnitt eines Arms (30, 31, 40, 41) fest verbunden ist, eine zweite Backe (122), die mit einem Abschnitt der oberen Struktur (20, 21) gegenüberliegend zu der ersten Backe fest verbunden ist, und eine Klinke (123), die an der ersten Backe (121) schwenkbar angebracht ist und mit dieser letzteren mittels eines Rückstellelements (124) verbunden ist, wobei die Klinke (123) in der Lage ist, an einem Abschnitt (126) des Rands der zweiten Backe (122) geführt bewegbar zu sein und mit wenigstens einer Auskerbung (125) dieser letzteren derart zusammenzuwirken, um das Gestell (1) in einer zum Boden parallelen Ebene in einer Zwischenhöhe zwischen der Tiefposition und der Hochposition zu blockieren, wobei die Klinke (123) derart eingerichtet ist, dass eine Kraft, die von einem Benutzer und/oder den Rückstellmitteln (R, R1, R2) auf die obere Struktur (20, 21) aufgebracht wird, um diese bezüglich der unteren Struktur in Ebenen parallel zum Boden zu verschieben, ausreicht, um das Gestell (1) zu deblockieren, wobei die besagte Kraft ermöglicht, das Gestell (1) von der Zwischenposition in Richtung zu der Hoch- oder der Tiefposition zu bringen.
     
    2. Betttraggestell gemäß Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass es der Rückstellkraft, die von den Rückstellmitteln (R1, R2) ausgeübt wird, entgegenwirkende Mittel (70, 71) aufweist zum Aufrechterhalten der oberen Struktur (20, 21) bezüglich der unteren Struktur (10, 11, 12) in einer Tiefposition.
     
    3. Gestell gemäß Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel (70, 71) zum Aufrechterhalten in Tiefposition Verriegelungsmittel zwischen der oberen Struktur (20, 21) und der unteren Struktur (10, 11) aufweisen, wobei die Verriegelungsmittel über eine Stange (72) verbunden sind.
     
    4. Gestell gemäß einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Verriegelungsmittel von zwei Haken (70, 71) gebildet sind, die jeweils an einer Feder angebracht sind, die jeweils an einem Ende eines Längsbalkens (20, 21) der oberen Struktur befestigt sind und die dazu bestimmt sind, um jeweils mit einem Abschnitt eines Längsbalkens (10, 11) der unteren Struktur in Eingriff zu kommen zum Verriegeln der oberen Struktur in der Tiefposition.
     
    5. Gestell gemäß einem der Ansprüche 3 oder 4, dadurch gekennzeichnet, dass wenigstens ein Pedal (75) in einer im Wesentlichen senkrechten Richtung folgend an dem Stab (72) befestigt ist, welcher die Aufrechterhaltungsmittel (70, 71) verbindet.
     
    6. Gestell (1) gemäß einem der Ansprüche 3 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass in das Innere der Stange (72), die die Aufrechterhaltungsmittel (70, 71) verbindet, eine zweite Kupplungs-Stange, (720) geführt bewegbar montiert ist, die den gleichen Querschnitt und Querabmessungen hat, die geringfügig kleiner sind als jene der Stange (72), die die Aufrechterhaltungsmittel (70, 71) verbindet, wobei die zweite Kupplungs-Stange (720) geeignet ist, um in die Stange (72'), die die Aufrechterhaltungsmittel (70', 71') verbindet, eines anderen Betttraggestells (1') eingesetzt zu werden, um die zwei oberen Strukturen (20, 21, 20', 21`) der beiden Betttraggestelle (1, 1') gleichzeitig zu verriegeln oder zu entriegeln.
     
    7. Gestell gemäß dem vorhergehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass die Stange (72), welche die Aufrechterhaltungsmittel (70, 71) verbindet, eine Nut (721) aufweist, die sich an einer der lateralen Seiten längs erstreckt, und dass ein Klemmelement (722) an die Kupplung-Stange (720) geschraubt ist und die Nut (721) durchquert.
     
    8. Gestell gemäß einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass es Mittel (62, 63, 64, 65) aufweist zum Abstützen der oberen Struktur gegen die untere Struktur in der Tiefposition.
     
    9. Betttraggestell gemäß dem vorhergehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass unter die ersten Längsbalken (10, 11) des Gestells (1) Ansätze (101, 102, 111, 112) montiert sind, um die Höhe des Betts einzustellen.
     
    10. Betttraggestell gemäß einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass wenigstens zwei Arme (30, 31, 40, 41) identischer Länge jeweils die obere Struktur (20, 21) und die untere Struktur (30, 31, 40, 41) verbinden und an jeder Struktur schwenkbar montiert sind, um die obere Struktur relativ zur unteren Struktur in Ebenen parallel zum Boden schwenken zu lassen, und dass die Rückstellmittel (R1, R2) und die Dämpfungsmittel jeweilig auf die Schwenkbewegung von wenigstens einem dieser Arme einwirken.
     
    11. Gestell gemäß einem der Ansprüche 1 bis 10, dadurch gekennzeichnet, dass die Rückstellmittel von wenigstens einer Feder (R1, R2) gebildet sind, von der ein Ende mit einem Arm (30, 31) verbunden ist und ihr anderes Ende mit einem unteren Stift (60, 61) verbunden ist, wobei diese Rückstellmittel auf die Schwenkbewegung des Arms einwirken zum Bringen der oberen Struktur (20, 21) in die Hoch- oder Ruheposition, in welcher die Längsachse der Arme (30, 31, 40, 41) im Wesentlichen senkrecht zum Boden ist.
     
    12. Gestell gemäß einem der Ansprüche 1 bis 11, dadurch gekennzeichnet, dass die Dämpfungsmittel (90, 91) von wenigstens einem Zylinder (90, 91) gebildet sind, von dem ein Ende mit einem Arm (40, 41) verbunden ist und sein anderes Ende mit der unteren Struktur (10, 11) verbunden ist, wobei diese Dämpfungsmittel auf die Schwenkbewegung des Arms einwirken zum Bringen der oberen Struktur (20, 21) in ihre Hoch- oder Ruheposition, in welcher die Längsachse der Arme (30, 31, 40, 41) im Wesentlichen senkrecht zum Boden ist.
     
    13. Gestell gemäß einem der Ansprüche 1 bis 12, dadurch gekennzeichnet, dass die zwei Längsbalken (10, 11) der unteren Struktur über einen Querbalken (12) verbunden sind zum Bilden eines H.
     
    14. Gestell gemäß Anspruch 1 bis 13, dadurch gekennzeichnet, dass die Längsbalken (20, 21) der oberen Struktur einen Querschnitt in Form eines umgedrehten U haben, das eine Weite hat, die ausreicht zum Aufnehmen des Rückstellmittels (R1, R2), wenn die obere Struktur in der Tiefposition ist.
     


    Claims

    1. Bed support frame (1) comprising a lower structure (10, 11, 12) placed on the ground and an upper structure (20, 21) fixed on the lower structure with the aid of arms (30, 31, 40, 41), the frame (1) comprising return means (R1, R2) acting on the movement of the upper structure (20, 21) in relation to the lower structure and means (90, 91) for damping the return movement produced by said return means (R1, R2), the frame forming a parallelogram deformable by pressure on the upper structure (20, 21) of the frame, the points of articulation connecting the lower structure (10, 11, 12) and the upper structure (20, 21) to the arms (30, 31, 40, 41) being fixed, the upper structure (20, 21) being movable by displacement in relation to the lower structure (10, 11, 12) in planes parallel to the ground, between a plane of minimum height in relation to the ground defining a low position and a plane of maximum height in relation to the ground defining a high position, characterised in that the frame also comprises locking means comprising a first cheek (121), integral with a part of an arm (30, 31, 40, 41), a second cheek (122), integral with a part of the upper structure (20, 21) facing the first cheek and a pawl (123) mounted pivotally on the first cheek (121) and connected to the latter by a return element (124), the pawl (123) being designed to slide on a part (126) of the edge of the second cheek (122) and cooperate with at least one notch (125) of the latter in such a way as to lock the frame (1) in a plane parallel to the ground at an intermediate height between the low position and the high position, and said pawl (123) being configured in such a way that a force applied by a user and/or the return means (R, R1, R2) on the upper structure (20, 21) in such a way as to displace it in relation to the lower structure in planes parallel to the ground is sufficient to unlock the frame (1), said force allowing the frame (1) to be brought from the intermediate position to a high or low position.
     
    2. Bed support frame according to claim 1, characterised in that it comprises means (70, 71) for holding the upper structure (20, 21) in relation to the lower structure (10, 11, 12), opposing the return force applied by the return means (R1, R2), in a low position.
     
    3. Frame according to claim 2, characterised in that the holding means (70, 71), in the low position, comprise means of attachment between the upper structure (20, 21) and the lower structure (10, 11), said means of attachment being connected by a bar (72).
     
    4. Frame according to the preceding claim, characterised in that the means of attachment are constituted by two hooks (70, 71) each mounted on a spring, each fixed to one end of a member (20, 21) of the upper structure and each designed to engage on a part of a member (10, 11) of the lower structure in order to lock the upper structure in the low position.
     
    5. Frame according to one of claims 3 or 4, characterised in that at least one pedal (75) is fixed in a direction substantially perpendicular to the bar (72) connecting the holding means (70, 71).
     
    6. Frame (1) according to one of claims 3 to 5, characterised in that, inside the bar (72) connecting the holding means (70, 71), mounted slidingly there is a second twinning bar (720) with the same section and with transverse dimensions slightly less than those of the bar (72) connecting the holding means (70, 71), said second twinning bar (720) being designed to be inserted into the bar (72') connecting the holding means (70', 71') of another bed support frame (1') in such a way as to lock or unlock the two upper structures (20, 21, 20', 21') of the two bed support frames (1, 1') simultaneously.
     
    7. Frame according to the preceding claim, characterised in that the bar (72), connecting the holding means (70, 71), has a groove (721) extending longitudinally on one of its lateral faces and in that a clamping element (722) is screwed to the twinning bar (720) and passes through the groove (721).
     
    8. Frame according to one of claims 1 to 7, characterised in that it comprises stop means (62, 63, 64, 65) through which the upper structure bears against the lower structure in the low position.
     
    9. Bed support frame according to the preceding claim, characterised in that raising elements (101, 102, 111, 112) are fixed under the first members (10, 11) of the frame (1) so as to adjust the height of the bed.
     
    10. Frame according to one of claims 1 to 9, characterised in that at least two arms (30, 31, 40, 41) of identical length each connect the upper structure (20, 21) and the lower structure (10, 11, 12) and are mounted pivotally on each structure in order to cause the upper structure to pivot in relation to the lower structure in planes parallel to the ground and in that the return means (R1, R2) and the damping means act respectively on the pivoting of at least one of these arms.
     
    11. Frame according to one of claims 1 to 10, characterised in that the return means are constituted by at least one spring (R1, R2) having one end connected to an arm (30, 31) and its other end connected to a lower post (60, 61), these return means acting on the pivoting of the arm in order to bring the upper structure (20, 21) to its high or resting position in which the longitudinal axis of the arms (30, 31, 40, 41) is substantially perpendicular to the ground.
     
    12. Frame according to one of claims 1 to 11, characterised in that the damping means (90, 91) are constituted by at least one jack (90, 91) having one end connected to an arm (40, 41) and its other end connected to the lower structure (10, 11), these damping means acting on the pivoting of the arm in order to bring the upper structure (20, 21) into its high or resting position in which the longitudinal axis of the arms (30, 31, 40, 41) is substantially perpendicular to the ground.
     
    13. Frame according to one of claims 1 to 12, characterised in that the two members (10, 11) of the lower structure are connected by a transverse member (12) to form an H.
     
    14. Frame according to claims 1 to 13, characterised in that the members (20, 21) of the upper structure have a transverse section in the form of an inverted U with a sufficient gap to receive the return means (R1, R2) when the upper structure is in the low position.
     




    Dessins























    Références citées

    RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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