[0001] La présente invention concerne le domaine des châssis support de lit. La présente
invention concerne plus particulièrement un châssis support de lit possédant un dispositif
de blocage en hauteur du support de lit dans une position intermédiaire entre une
position basse où le châssis est complètement plié et une position haute dans laquelle
le châssis est entièrement-déplié.
[0002] Ce dispositif est destiné à recevoir une literie composée d'un ensemble pouvant être
identifié comme un ensemble sommier et matelas.
[0003] Il est connu dans l'art antérieur des dispositifs permettant un réglage du support
de lit suivant différentes hauteurs.
[0004] Il est par exemple connu, par la demande de brevet français
FR 2 868 674, un châssis support de lit destiné à élever une literie à l'aide d'un vérin pouvant
s'arrêter à toutes les positions comprises dans les limites et à l'intérieur d'une
course définie par le vérin électromécanique. Ce dispositif présente l'inconvénient
d'être onéreux.
[0005] Il est également connu par la demande
EP 0 781 517 A1 un châssis autorisant des positions variées, verticales ou non, destinées à être
stabilisées. Pour passer d'une position à l'autre, l'utilisateur utilisera un levier
relié à des cliquets, permettant d'engager lesdits cliquets dans des encoches bloquant
ainsi la configuration choisie. Cependant, la présence de ce type de levier peut exiger
de la dextérité de la part de l'utilisateur.
[0006] Enfin il est connu par la demande
FR 2 831 405 A1 un châssis support de lit comprenant une partie supérieure plane horizontale mobile
par rapport à une structure inférieure basse à laquelle ia partie supérieure est reliée,
la partie supérieure étant toujours dans un plan parallèle au plan de la partie inférieure.
Cependant, ce type de châssis ne propose que deux positions stables, une basse et
une haute.
[0007] La présente invention a pour but de pallier au moins certains inconvénients de l'art
antérieur en proposant notamment un châssis support de lit de constitution simple,
peu onéreuse et de manipulation aisée, permettant de stabiliser la literie à une hauteur
de travail intermédiaire entre les positions extrêmes du support.
[0008] Ce but est atteint par un châssis support de lit comprenant une structure inférieure
posée sur le sol et une structure supérieure fixée sur la structure inférieure à l'aide
de bras, le châssis formant un parallélogramme déformable par pression sur la structure
supérieure du châssis, les points d'articulation reliant les structures inférieure
et supérieure aux bras étant fixes, la structure supérieure étant mobile par déplacement
par rapport à la structure inférieure dans des plans parallèles au sol, entre un plan
de hauteur minimale par rapport au sol définissant une position basse et un plan de
hauteur maximale par rapport au sol définissant une position haute, le châssis comprenant
des moyens de rappel agissant sur le mouvement de la structure supérieure par rapport
à la structure inférieure et des moyens d'amortissement du mouvement de rappel exercé
par lesdits moyens de rappel, le châssis comprenant également des moyens de blocage
comprenant une première joue, solidaire d'une partie d'un bras, une seconde joue,
solidaire d'une partie de la structure supérieure en vis-à-vis de la première joue
et un cliquet monté pivotant sur la première joue et relié à cette dernière par un
élément de rappel, le cliquet étant apte à coulisser sur une partie de la tranche
de la seconde joue et coopérer avec au moins une encoche de cette dernière de façon
à bloquer le châssis dans un plan parallèle au sol à une hauteur intermédiaire entre
la position basse et la position haute.
[0009] Selon une autre particularité, le châssis support de lit comprend des moyens de maintien
de la structure supérieure par rapport à la structure inférieure, s'opposant au rappel
exercé par les moyens de rappel, dans une position basse.
[0010] Selon une autre particularité, les moyens de maintien, du châssis, en position basse,
comprennent des moyens d'accrochage entre la structure supérieure et la structure
inférieure, lesdits moyens d'accrochage étant reliés par une barre.
[0011] Selon une autre particularité, les moyens d'accrochage sont constitués de deux crochets
montés chacun sur un ressort, fixés chacun à une extrémité d'un montant de la structure
supérieure et destinés à venir s'encliqueter chacun sur une partie d'un montant de
la structure inférieure pour verrouiller la structure supérieure dans la position
basse.
[0012] Selon une autre particularité, au moins une pédale est fixée suivant une direction
sensiblement perpendiculaire à la barre reliant les moyens de maintien.
[0013] Selon une autre particularité, à l'intérieur de la barre reliant les moyens de maintien,
est montée coulissante, une seconde barre de jumelage, de même section et de dimensions
transversales légèrement inférieures à celles de la barre reliant les moyens de maintien,
ladite seconde barre de jumelage étant apte à s'insérer dans la barre reliant les
moyens de maintien d'un autre châssis support de lit de façon à verrouiller ou déverrouiller
simultanément les deux structures supérieure des deux châssis support de lit.
[0014] Selon une autre particularité, la barre reliant les moyens de maintien comporte une
rainure s'étendant longitudinalement sur une de ces faces latérales et en ce qu'un
élément de serrage est vissé sur la barre de jumelage et traverse la rainure.
[0015] Selon une autre particularité, le châssis comprend des moyens de butée de la structure
supérieure en position basse contre la structure inférieure.
[0016] Selon une autre particularité, sous les premiers montants du châssis sont fixées
des réhausses de façon à ajuster la hauteur du lit.
[0017] Selon une autre particularité, au moins deux bras de longueur identique, relient
chacun la structure supérieure et la structure inférieure et sont montés pivotant
sur chaque structure pour faire pivoter la structure supérieure par rapport à la structure
inférieure dans des plans parallèles au sol et des moyens de rappel ainsi que des
moyens d'amortissement agissent respectivement sur le pivotement d'au moins un de
ces bras.
[0018] Selon une autre particularité, les moyens de rappel du châssis sont constitués d'au
moins un ressort comportant une extrémité reliée à un bras et son autre extrémité
reliée à un plot inférieur, ces moyens de rappel agissant sur le pivotement du bras
pour amener la structure supérieure dans sa position haute ou de repos dans laquelle
l'axe longitudinal des bras est sensiblement perpendiculaire au sol.
[0019] Selon une autre particularité, les moyens d'amortissement, du châssis sont constitués
d'au moins un vérin comportant une extrémité reliée à un bras et son autre extrémité
reliée à la structure inférieure, ces moyens d'amortissement agissant sur le pivotement
du bras pour amener la structure supérieure dans sa position haute ou de repos dans
laquelle l'axe longitudinal des bras est sensiblement perpendiculaire au sol.
[0020] Selon une autre particularité, les deux montants de la structure inférieure sont
reliés par un montant transversal pour former un H.
[0021] Selon une autre particularité, les montants de la structure supérieure ont une section
transversale en forme de U inversé d'écartement suffisant pour recevoir le moyen de
rappel lorsque la structure supérieure est en position basse.
[0022] D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement
à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans
lesquels :
- La figure 1 représente une vue en perspective d'un exemple de réalisation du châssis
support selon l'invention en position haute.
- La figure 2 représente, une vue de côté, d'un exemple de réalisation du châssis support,
en position basse.
- La figure 3 représente une vue de côte, d'un exemple de réalisation du châssis support,
en position haute, avec sommier et matelas.
- La figure 3a (détail de la figure 3) représente une vue de coté d'un exemple de réalisation
du mécanisme de blocage.
- Les figures 4a à 4c représentent le mécanisme de blocage pour différentes positions
du châssis support de lit.
- Les figures 4d et 4e représentent le mécanisme de blocage respectivement juste avant
le passage de la position haute à la position intermédiaire, et juste après le passage
de la position intermédiaire vers la position basse (désengagement du cliquet).
- La figure 5 représente une vue en perspective d'un exemple de réalisation des barres
de jumelage du support de lit.
- La figure 6 représente une vue en perspective d'un exemple de réalisation du châssis
support équipé de réhausses.
[0023] L'invention va à présent être décrite en référence aux figures précédemment citées.
Le châssis (1) support de lit, selon l'invention, est destiné à supporter un sommier
(2) et un matelas (3) pour former un lit, comme représenté en figure 3. De façon préférentielle,
ce châssis (1) support aura des dimensions conventionnelles pour un lit par exemple
d'une place ou de deux places.
[0024] Dans certains modes de réalisation, le châssis (1) support selon l'invention est
symétrique par rapport à un plan vertical, dit plan de symétrie. Il comprend, par
exemple et de façon non limitative, deux premiers montants (10, 11) allongés chacun
suivant un axe dit longitudinal. Ces deux premiers montants (10, 11) sont identiques,
par exemple et de façon non limitative, creux et de section transversale carrée. Ces
deux premiers montants (10, 11) sont disposés parallèlement sur le sol, symétriquement
par rapport au plan de symétrie. Ils sont reliés l'un avec l'autre par un montant
transversal (12). Dans certain mode de réalisation, ce montant transversal (12) sera
fixé, par exemple, sensiblement au deux tiers de chaque premier montant (10, 11).
[0025] Selon certains modes de réalisation, sur chacun des premiers montants (10, 11), deux
bras (30, 31, 40, 41) sont fixés par une de leur extrémité. Les deux bras (30, 31,
40, 41) de chaque premier montant (10, 11) sont fixés par leur autre extrémité à un
deuxième montant (20, 21) situé au-dessus de chaque premier montant (10, 11). Ces
deuxièmes montants (20, 21) sont allongés suivant leur axe longitudinal et ont une
section transversale en forme de U inversé. Les axes longitudinaux de ces deuxièmes
montants (20, 21) sont parallèles entre eux et parallèles aux axes longitudinaux des
premiers montants. L'axe longitudinal de chaque deuxième montant (20, 21) est compris
dans un même plan vertical, dit plan de pivotement, parallèle au plan de symétrie,
que l'axe longitudinal du premier montant (10, 11) auquel le deuxième montant (20,
21) est relié.
[0026] Dans certains modes de réalisation, les bras (30, 31, 40, 41) sont tous identiques
et sont disposés symétriquement par rapport au plan de symétrie. Ils sont chacun montés
pivotant à chacune de leurs extrémités sur le premier (10, 11) et le deuxième (20,
21) montants qu'ils relient. Les bras (30, 31, 40, 41) sont montés sur les montants
de sorte que les axes longitudinaux des deuxièmes montants (20, 21) soient toujours
compris, même lors du pivotement des bras (30, 31, 40, 41), dans un même plan horizontal
parallèle au sol. Les deux bras (30, 31, 40, 41) reliant un premier montant (10, 11)
à un deuxième montant (20, 21) pivotent suivant le plan vertical de pivotement, parallèle
au plan de symétrie, comprenant les axes longitudinaux des montants qu'ils relient.
Ainsi, le châssis forme un parallélogramme déformable par pression sur la structure
(20, 21) supérieure du châssis, les points d'articulation reliant les structures inférieure
(10, 11, 12) et supérieure (20, 21) aux bras (30, 31, 40, 41) étant fixes. La structure
(20, 21) supérieure est mobile par déplacement par rapport à la structure (10, 11,
12) inférieure dans des plans parallèles au sol.
[0027] Dans certains modes de réalisation, les deux premiers bras (40, 41), symétriques
par rapport au plan de symétrie, ont une de leurs extrémités fixée sur le premier
montant (10, 11) à proximité d'une extrémité, dite première extrémité, de ce premier
montant (10, 11). Les deux autres bras symétriques par rapport au plan de symétrie,
dits seconds bras (30, 31), ont une de leurs extrémités fixée au premier montant (10,
11), par exemple sensiblement au deux tiers de celui-ci en partant de sa première
extrémité. Les seconds bras (30, 31) ont leur deuxième extrémité fixée au deuxième
montant (20, 21) à proximité d'une extrémité, dite première extrémité, de ce second
montant (20, 21). Les premiers bras (40, 41) ont leur deuxième extrémité fixée au
deuxième montant (20, 21) par exemple sensiblement au deux tiers de celui-ci en partant
de sa première extrémité.
[0028] Dans certains modes de réalisation, les premiers (40, 41) et seconds bras (30, 31)
sont reliés deux à deux par une barre (80, 81). Chacune de ces barres permet de solidariser
les deux bras (30, 31, 40, 41) symétriques qu'elle relie et donc de synchroniser le
mouvement de pivotement de ces deux bras (30, 31, 40, 41) afin que ce mouvement soit
uniforme des deux côtés du châssis (1). De façon avantageuse, ces barres (80, 81)
permettent également de rigidifier la structure du châssis (1).
[0029] Dans certains mode de réalisation, au moins une des barres (80, 81) a une forme en
V dont les branches forment un angle, par exemple, obtus. Lorsque les bras (30, 31,
40, 41) sont en position sensiblement verticale, la pointe du V d'au moins une barre
(80, 81) est orientée vers l'extérieur du châssis (1).
[0030] Selon un mode de réalisation, la barre (80) reliant les premiers bras (40, 41) est
fixée sur chaque bras (40, 41) plus proche de son extrémité fixée sur le premier montant
(10, 11) que de son autre extrémité fixée au deuxième montant (20, 21). Pour les seconds
bras (30, 31), il s'agit de l'inverse, la barre (81) est fixée sur chaque bras (30,
31) plus proche de son extrémité fixée sur le deuxième montant (20, 21) que de son
autre extrémité fixée au premier montant (10, 11)
[0031] Dans certains modes de réalisations, le châssis (1) support de lit comporte des moyens
de blocage aptes à stabiliser le lit dans un plan substantiellement parallèle au sol
à une hauteur intermédiaire entre la position basse et la position haute. Les moyens
de blocage comportent une première joue (121) montée solidairement sur au moins un
bras (40 ou 41) et une seconde joue (122) montée solidairement sur au moins un des
deuxièmes montants (20 ou 21)en vis-à-vis de la première joue (121). Sur cette première
joue (121), est monté pivotant un cliquet (123) dont une extrémité est relié à cette
dernière par un moyen de rappel élastique (124), comme par exemple et de façon non
limitative, un ressort.
[0032] En référence aux figures 4a à 4e, lorsque le châssis passe de la position basse (Figure
4a) à la position haute (Figure 4b), le cliquet (123) glisse le long du bord incliné
de la seconde joue (122) puis continue au delà de la seconde joue. Partant de la position
basse, les moyens de rappel (R, R1, R2) autorisent le châssis à passer progressivement
dans la position haute. Lorsque le châssis est dans la position basse, le moyen de
rappel élastique (124) maintient le cliquet (123) dans une position de repos de telle
sorte que l'angle formé par l'axe (Δ1) du cliquet et l'axe longitudinal (Δ2) du moyen
de rappel élastique (124) est stabilisé à une valeur α, le moyen de rappel élastique
(124) exerçant un moment de force sur le cliquet (123) et le pivot (P) étant le point
d'attache du cliquet (123) à la première joue (121). Lors du passage de la position
basse à la position haute, la rotation de la première joue (121) par rapport à la
seconde joue (122) tend d'une part à réduire la hauteur relative (h) du pivot (P)
par rapport à une partie de la structure (20, 21) supérieure, et d'autre part à augmenter
la distance (d) horizontale entre le pivot (P) et le bord incliné de la seconde joue
(122). Ainsi, seul un bord (123d) du cliquet (123) est susceptible de rentrer en contact
avec les becs (127, 128) de la seconde joue (122), et de glisser le long de la seconde
joue (122) jusqu'à atteindre la position représentée sur la figure 4b, décrivant la
position haute du châssis (1).
[0033] Suivant un mode de réalisation non limitatif, le châssis (1) support de lit, en position
haute, s'élève à environ 55 cm du sol. L'ensemble sommier, matelas mesurant environ
de 70 à 75 cm, le lit en position haute s'élève donc à environ 1,30 m du sol. Cette
hauteur étant inconfortable pour l'arrangement du lit, il est nécessaire de redescendre
l'ensemble à une hauteur de travail d'environ 90 cm. Pour cela, la personne chargée
de l'entretien appuie sur le lit, la force ainsi imprimée sur le châssis (1) étant
supérieure à la force de rappel des moyens de rappel (R, R1, R2). Lorsque le châssis
(1) se déplace de la position haute (Figure 4b) vers la position intermédiaire (Figure
4c), la rotation de la première joue (121) par rapport à la seconde joue (122) tend
d'une part à augmenter la hauteur (h) relative du cliquet (123) par rapport à une
partie de la structure (20, 21) supérieure, et d'autre part à réduire la distance
(d) horizontale entre le pivot (P) et le bord incliné de la seconde joue (122). Cela
va induire dans un premier temps le contact entre le bord (123a) du cliquet et la
partie concave (126) de la seconde joue (122), puis dans un second temps, la rotation
se poursuivant, le contact entre le bord (123b) du cliquet et le bec (128) de la seconde
joue (122). La poursuite de la rotation de la première joue (121) par rapport à la
seconde joue (122) induit une rotation dans le sens antihoraire du cliquet autour
du pivot (P) et la tension du moyen de rappel élastique (124). Ainsi, l'angle formé
par les deux axes Δ1 et Δ2 augmente jusqu'à une valeur γ, au moment précédent l'engagement
du cliquet (123) dans l'encoche (125), en référence à la figure 4d. A l'instant précis
où le cliquet (123) s'engage dans l'encoche (125), caractéristique de la position
intermédiaire représentée sur la figure 4c, le moyen de rappel élastique (124) rappelle
brusquement le cliquet qui réalise une rotation horaire de telle sorte que les deux
axes Δ1 et Δ2 forment un angle β inférieur à γ. Ainsi, le cliquet vient s'engager
dans l'encoche (125) de la première joue en faisant un bruit de cliquetis. De façon
avantageuse, ce cliquetis permet de confirmer le verrouillage du châssis dans sa position
intermédiaire entre la position basse et la position haute. Le verrouillage ainsi
réalisé est suffisamment robuste pour s'opposer à la force de rappel exercée par les
moyens de rappel (R, R1, R2) depuis la position intermédiaire, et qui ont tendance
à faire pivoter les bras (30, 31, 40, 41) dans le sens horaire. Depuis la position
intermédiaire, la personne chargée de l'entretien peut appliquer une nouvelle pression
sur le lit de manière à faire pivoter les bras (30, 31, 40, 41) dans le sens antihoraire,
et à débloquer le cliquet (123) engagé dans l'encoche (125) de la seconde joue (122).
En effet, lorsque l'utilisateur appuie sur le lit, les joues (121, 122) poursuivent
leur mouvement rotatif l'une par rapport à l'autre, induisant l'augmentation de la
hauteur h et la diminution de la distance d. Le bord (123b) du cliquet va ainsi glisser
le long du bec (127) de la seconde joue jusqu'à ce que la pointe (1 23c) du cliquet
dépasse le bec (127) de la seconde joue, ce qui désengage totalement le cliquet (123)
de l'encoche (125) de la seconde joue (122) et dégage le châssis (1) de la position
intermédiaire. Le moment précédent juste le désengagement total du cliquet (123) de
l'encoche (125) est représenté figure 4e. Une fois le cliquet (123) désengagé de l'encoche
(125), le moyen de rappel élastique (124) rappelle le cliquet dans sa position de
repos, les axes Δ1 et Δ2 formant de nouveau un angle de valeur α.
[0034] L'utilisateur a alors le choix soit de maintenir la pression sur la structure pour
s'opposer à la force de rappel des moyens de rappel (R, R1, R2), jusqu'à ce que la
position basse soit atteinte, soit de relâcher totalement le lit afin que les moyens
de rappel (R, R1, R2) assurent le retour du lit à la position haute.
[0035] En référence à la figure 3, Dans certains modes de réalisation, sur chacun des seconds
bras (30, 31), est fixée une première extrémité d'un moyen de rappel comme par exemple
et de façon non restrictive, un ressort (R1, R2) dont la seconde extrémité est fixée
au premier montant (10, 11) sur lequel le bras (30, 31) est monté.
[0036] Dans d'autres modes de réalisation, sur chaque premier montant (10, 11), entre les
deux bras (30, 31, 40, 41), au niveau du point de fixation du montant transversal
(12) sur ce premier montant (10, 11), se dresse un plot (60, 61) de hauteur déterminée
inférieure à la longueur des bras (30, 31, 40, 41). A proximité de l'extrémité libre
de ce plot (60, 61) est fixée la deuxième extrémité du ressort (R1, R2). Les axes
des ressorts (R1, R2) sont situés dans le plan vertical de pivotement. Lorsque les
bras (30, 31, 40, 41) sont dans une position sensiblement verticale, les axes des
ressorts (R1, R2) sont compris dans un même plan horizontal parallèle au sol.
[0037] Dans certains modes de réalisation, le châssis support de lit ne comporte qu'un seul
moyen de rappel. Ce moyen de rappel peut, par exemple, être un ressort (R) placé entre
une des barres (80, 81) reliant les premiers bras (40, 41) ou les second bras (30,
31) et le montant transversal (12). Dans d'autres modes de réalisation, une des extrémités
du ressort (R) est, par exemple, fixée à une extrémité d'un plot (66), de hauteur
déterminée inférieure à la longueur des bras (30, 31, 40, 41), s'étendant vers le
haut et fixé sur le montant transversal (12), sensiblement en son milieu. La seconde
extrémité du ressort (R) peut, par exemple, être fixée à une des extrémités d'un plot
(67) fixé sur une région sensiblement centrale d'une des barres (80, 81) reliant les
premiers bras (40, 41) ou les second bras (30, 31). L'axe du ressort (R) est situé
dans le plan vertical de pivotement. Lorsque les bras (30, 31, 40, 41) sont dans une
position sensiblement verticale, l'axe du ressort (R) est compris dans un même plan
horizontal parallèle au sol.
[0038] Les ressorts (R1, R2) symétriques constituent donc des moyens de rappel au pivotement
des premiers bras (40, 41) sur lesquels ils sont fixés. De même, dans le cas d'un
ressort unique (R), ce dernier constitue un moyen de rappel au pivotement des premiers
bras (40, 41). Les ressorts sont au repos lorsque les deuxièmes montants (20, 21)
sont en position haute, c'est-à-dire lorsque les axes longitudinaux des bras (30,
31, 40, 41) sont sensiblement perpendiculaires aux axes longitudinaux des montants
(10, 11, 20, 21) qu'ils relient. Le rappel est donc exercé par les ressorts (R, R1,
R2) vers cette position haute, représentée en figure 3. Tous les bras (30, 31, 40,
41) sont en outre bloqués en pivotement et ne peuvent pivoter, dans le sens du rappel
(représenté par la flèche sur la figure 3) exercé par les ressorts (R, R1, R2), au-delà
de leur position verticale.
[0039] En faisant pivoter les bras (30, 31, 40, 41) dans le sens contraire au sens du rappel
exercé par les ressorts (R, R1, R2), par exemple en appuyant sur les deuxièmes montants
(20, 21), les ressorts (R, R1, R2) s'étirent.
[0040] Dans certains modes de réalisation, sur la première extrémité de chaque deuxième
montant (20, 21) est fixé un crochet (70, 71) pivotant dans son plan de pivotement
respectif, permettant d'accrocher chaque deuxième montant (20, 21) au premier montant
(10, 11) qu'il surplombe pour ainsi, en s'opposant au rappel exercé par les ressorts
(R, R1, R2) sur les seconds bras (30, 31), bloquer le pivotement des bras (30, 31,
40, 41) dans le sens du rappel et maintenir le châssis (1) support selon l'invention
en position dite basse, comme représenté figure 2.
[0041] Dans certains modes de réalisation, l'extrémité des crochets (70, 71) vient se loger,
par exemple, dans la partie creuse (100, 110) des premiers montants (10, 11). Selon
l'invention, sur chaque crochet (70, 71) est monté un ressort de rappel (R7) vers
une position de repos. Les crochets (70, 71), en position de repos, sont, par exemple,
chacun en butée contre le plot (64, 65) situé à proximité d'eux. Chaque crochet présente
à son extrémité une partie (700) en pente formant une rampe destinée à venir glisser,
grâce à l'action du ressort du crochet, lors de la descente du châssis (1) de sa position
haute vers sa position basse, sur l'arête transversale supérieure de la section extrême
du premier montant (10, 11) correspondant. Le ressort de rappel des crochets (70,
71) permet alors de créer un encliquetage et un verrouillage des crochets dans la
partie creuse (100, 110) du premier montant (10, 11) correspondant.
[0042] Dans certains modes de réalisation, les deux crochets (70, 71) sont reliés par une
barre (72), dont l'axe est sensiblement perpendiculaire au plan de symétrie. Cette
barre (72) permet de manipuler les crochets (70, 71) simultanément. Lorsque le châssis
(1) est verrouillé en position basse, en tirant sur cette barre (72) de déblocage,
les crochets sont libérés de leur position et le châssis (1) remonte progressivement
jusqu'à sa position haute. Selon un mode de réalisation préférentiel, la taille es
plats (62, 63, 64, 65) de butée en position basse et/ou celle des crochets (70, 71)
sont ajustées de sorte qu'en position basse (figures 1, et 2), l'accrochage des crochets
(70, 71) sur les premiers montants (10, 11) soit parfait et leur décrochage, à l'aide
de la barre (72), aisé.
[0043] Selon un autre mode de réalisation, un ressort de rappel des crochets (70, 71) est
par exemple monté entre la barre (72) et un montant supérieur (20, 21), par exemple
au niveau du point de fixation d'un second bras (30, 31) sur son deuxième montant
(20, 21).
[0044] Dans d'autres modes de réalisation, au moins une pédale (75) est fixée, sur la barre
(72) reliant les crochets (70, 71), suivant une direction sensiblement perpendiculaire
à l'axe de la barre de façon à faciliter le déblocage des crochets (70, 71) pour libérer
la force du ressort actionnant la levée du lit. Cette pédale (75) pourra, par exemple
et de façon non limitative, être formée d'une bielle placée proche des extrémités
de la barre (72) reliant les moyens de maintien (70, 71).
[0045] Lorsque deux lits doivent être jumelés, par exemple pour former un lit double, il
est nécessaire d'actionner les moyens de maintien (70, 71) du châssis dans une position
basse, simultanément. Pour cela, dans certains modes de réalisation, dans la barre
(72) reliant les moyens (70, 71) de maintien, est insérée une seconde barre (720)
de jumelage. Cette seconde barre (720) est de même section et de dimensions transversales
légèrement inférieures à celles de la barre (72) reliant les moyens de maintien (70,
71). Cette seconde barre (720) de jumelage est montée coulissante à l'intérieur de
la barre (72) reliant les moyens de maintien (70, 71). Cette seconde barre (720) de
jumelage est destinée à relier les deux barres reliant les moyens de maintien des
deux lits à accoupler. Ainsi, le déblocage d'un moyens de maintien (70, 71) entraine
la levée des deux lits simultanément.
[0046] Dans certains modes de réalisation, la barre (72) est, par exemple et de façon non
limitative, de section carrée comme illustré figure 2 ou de section ronde comme illustré
figure 1.
[0047] Dans certains modes de réalisation, la barre (72) comporte une rainure (721) s'étendant
longitudinalement sur un de ses cotés entre les moyens de maintien (70, 71). Un moyen
de blocage (722), comme par exemple et de façon non limitative, un élément fileté
ou une vis, est vissé sur la barre (720) de jumelage et traverse la rainure (721).
Ce moyen de blocage (722) permet de verrouiller la barre (720) de jumelage à l'intérieur
de la barre (72).
[0048] Dans d'autres modes de réalisation, la barre (72) ne comporte pas de rainure (721).
Ce mode de réalisation correspond à celui de la barre (72) recevant la barre (720)
de jumelage du lit à jumeler. La barre (720) reliant les moyens de maintien (70, 71)
peut comporter, par exemple, un trou taraudé dans lequel est vissé un moyen de blocage
(722), comme par exemple, un élément fileté. Cet élément fileté est destiné à bloquer
la barre (720) de jumelage à l'intérieur de la barre (72) par exemple et de façon
non limitative, par vissage.
[0049] Dans certains mode de réalisation, un plot (62, 63, 64, 65) s'étendant vers le bas
est fixé à proximité de chaque extrémité de chaque deuxième montant (20, 21). Ces
plots (62, 63, 64, 65) sont de hauteur légèrement supérieure, par exemple et de façon
nullement restrictive, de 5 mm environ, à celle des plats (60, 61) des premiers montants
(10, 11) pour constituer des moyens de butée dans sa position basse de la partie supérieure
pivotée du châssis (1).
[0050] Selon un autre mode de réalisation, lorsque le châssis (1) support est en position
basse, comme représenté figure 2, les ressorts symétriques (R1, R2) viennent se loger
dans le creux formé le long de chaque deuxième montant (20, 21) par la section transversale
en U inversé. De même, dans cette position, l'extrémité de chacun des plots (60, 61)
des premiers montants (10, 11) pénètre dans le creux formé par la section transversale
en U inversé d'un deuxième montant (20, 21).
[0051] Dans certains modes de réalisation, comme illustré, par exemple, figure 6, sous les
premiers montants (10,11) sont fixés des réhausses. Ces réhausses peuvent, par exemple
et de façon non limitative, avoir la forme de 4 plots (101, 102, 111, 112) disposés
à proximité de chaque extrémité de chaque premiers montants (10, 11) de façon, par
exemple, à surélever la hauteur du lit.
[0052] Dans certains modes de réalisation, le châssis (1) support de lit comporte des moyens
d'amortissement au mouvement de rappel exercé par les ressorts (R1, R2). Ces moyens
d'amortissement sont, par exemple et de façon non limitative, constitués d'un vérin
(91) comportant un piston se déplaçant dans un cylindre (93) et sur lequel est fixée
une tige (92). Le cylindre (93) est par exemple rempli de gaz pouvant passer de part
et d'autre du piston par des conduits reliant les deux chambres du cylindre séparées
par le piston. Le cylindre (93) est par exemple fixé au niveau de la pointe du V de
la barre (80) reliant les premiers bras (40, 41), tandis que l'extrémité libre de
la tige (92) est fixée sur le montant transversal (12), sensiblement en son milieu.
[0053] Dans certains mode de réalisation, les moyens d'amortissement, au mouvement de rappel,
peuvent être formés par deux vérins, par exemple, fixés entre chaque premiers bras
(40, 41) et chaque premiers montants (10, 11). Le cylindre (93) de chaque moyen d'amortissement,
est par exemple fixé sur chacun des premiers bras (40, 41) du châssis (1), tandis
que l'extrémité libre de la tige (92) est fixée au premier montant (10, 11) sur lequel
le bras (40, 41) est monté.
[0054] Selon un autre mode de réalisation, le châssis (1) support comporte des moyens d'amortissement
(90, 91) au mouvement de rappel exercé par les ressorts (R1, R2). Ces moyens d'amortissement
sont par exemple formés par un vérin (90, 91) comportant un piston se déplaçant dans
un cylindre (93) et sur lequel est fixé une tige (92). Le cylindre (93) est par exemple
rempli d'un fluide pouvant passer de part et d'autre du piston par des conduits reliant
les deux chambres du cylindre séparées par le piston.
[0055] Dans d'autres modes de réalisation, l'extrémité libre de la tige (92) de chaque moyen
d'amortissement (90, 91), est fixée sur le plot (60, 61).
[0056] Selon l'invention, une personne pourra facilement passer le châssis en position haute,
par exemple pour faire le lit, en décrochant les crochets (70, 71) à l'aide de la
barre (72). Le châssis sera remis facilement en position basse en appuyant dessus
jusqu'à l'encliquetage des crochets (70, 71). Le lit sera utilisé en position basse
et restera parfaitement stable et sûr dans cette position. Le passage en position
haute se fera sans danger, de manière simple par action sur la pédale de déblocage,
et non brusque du fait de la présence des moyens d'amortissement. Le passage de la
position intermédiaire à la position haute se fera à l'aide d'une simple pression
sur le lit de manière désengager le cliquet (123) de l'encoche (125) de la seconde
joue (122). L'utilisateur relâche ensuite la pression exercée sur le lit et les moyens
de rappel (R, R1, R2) assurent ensuite le passage à la position haute. Le passage
de la position intermédiaire à la position basse se fera en appliquant une pression
continue sur le lit, le désengagement du cliquet (123) de l'encoche (125) indiquant
la sortie de la position intermédiaire vers la position basse. Afin d'atteindre la
position basse finale, la personne chargée de l'entretien devra maintenir une pression
continue sur le lit jusqu'à ce que la position basse soit atteinte. Dans certains
modes de réalisation, des crochets (70, 71) s'opposant aux moyens de rappel (R, R1,
R2) bloquent le lit dans la position basse. Les différents éléments constitutifs du
châssis (1) tels que les montants (10, 11, 20, 21), les bras (30, 31, 40, 41), seront
par exemple fabriqués en métal.
[0057] La présente demande décrit diverses caractéristiques techniques et avantages en référence
aux figures et/ou à divers modes de réalisation. L'homme de métier comprendra que
les caractéristiques techniques d'un mode de réalisation donné peuvent en fait être
combinées avec des caractéristiques d'un autre mode de réalisation à moins que l'inverse
ne soit explicitement mentionné ou qu'il ne soit évident que ces caractéristiques
sont incompatibles. De plus, les caractéristiques techniques décrites dans un mode
de réalisation donné peuvent être isolées des autres caractéristiques de ce mode à
moins que l'inverse ne soit explicitement mentionné.
[0058] Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention
permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans
l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent,
les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration,
mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications
jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus.
1. Châssis (1) support de lit comprenant une structure (10, 11, 12) inférieure posée
sur le sol et une structure (20, 21) supérieure fixée sur la structure inférieure
à l'aide de bras (30, 31, 40, 41), le châssis (1) comprenant des moyens (R1, R2) de
rappel agissant sur le mouvement de la structure (20, 21) supérieure par rapport à
la structure inférieure et des moyens (90, 91) d'amortissement du mouvement de rappel
exercé par lesdits moyens (R1, R2) de rappel, le châssis formant un parallélogramme
déformable par pression sur la structure (20, 21) supérieure du châssis, les points
d'articulation reliant les structures inférieure (10, 11, 12) et supérieure (20, 21)
aux bras (30, 31, 40, 41) étant fixes, la structure (20, 21) supérieure étant mobile
par déplacement par rapport à la structure (10, 11, 12) inférieure dans des plans
parallèles au sol, entre un plan de hauteur minimale par rapport au sol définissant
une position basse et un plan de hauteur maximale par rapport au sol définissant une
position haute, caractérisé en ce que le châssis comprend également des moyens de blocage comprenant une première joue
(121), solidaire d'une partie d'un bras (30; 31, 40, 41), une seconde joue (122),
solidaire d'une partie de la structure (20,21) supérieure en vis-à-vis de la première
joue et un cliquet (123) monté pivotant sur la première joue (121) et relié à cette
dernière par un élément de rappel (124), le cliquet (123) étant apte à coulisser sur
une partie (126) de la tranche de la seconde joue (122) et coopérer avec au moins
une encoche (125) de cette dernière de façon à bloquer le châssis (1) dans un plan
parallèle au sol à une hauteur intermédiaire entre la position basse et la position
haute, et ledit cliquet (123) étant configuré de telle sorte qu'une force imprimée
par un utilisateur et/ou les moyens de rappel (R, R1, R2) sur la structure (20, 21)
supérieure de manière à la faire déplacer par rapport à la structure inférieure dans
des plans parallèles au sol suffit à débloquer le châssis (1), ladite force permettant
d'amener le châssis (1) de la position intermédiaire vers une position haute ou basse.
2. Châssis support de lit selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (70, 71) de maintien de la structure (20, 21) supérieure par
rapport à la structure (10, 11, 12) inférieure, s'opposant au rappel exercé par les
moyens (R1, R2) de rappel, dans une position basse.
3. Châssis selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens (70, 71) de maintien, en position basse, comprennent des moyens d'accrochage
entre la structure supérieure (20, 21) et la structure inférieure (10, 11), lesdits
moyens d'accrochage étant reliés par une barre (72).
4. Châssis selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage sont constitués de deux crochets (70, 71) montés chacun sur
un ressort, fixés chacun à une extrémité d'un montant (20, 21) de la structure supérieure
et destinés à venir s'encliqueter chacun sur une partie d'un montant (10, 11) de la
structure inférieure pour verrouiller la structure supérieure dans la position basse.
5. Châssis selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce qu'au moins une pédale (75) est fixée suivant une direction sensiblement perpendiculaire
à la barre (72) reliant les moyens (70, 71) de maintien.
6. Châssis (1) selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que, à l'intérieur de la barre (72) reliant les moyens (70, 71) de maintien, est montée
coulissante, une seconde barre (720) de jumelage, de même section et de dimensions
transversales légèrement inférieures à celles de la barre (72) reliant les moyens
de maintien (70, 71), ladite seconde barre (720) de jumelage étant apte à s'insérer
dans la barre (72') reliant les moyens de maintien (70', 71') d'un autre châssis (1')
support de lit de façon à verrouiller ou déverrouiller simultanément les deux structures
supérieures (20, 21, 20', 21') des deux châssis (1, 1') support de lit.
7. Châssis selon la revendication précédente caractérisé en ce que la barre (72), reliant les moyens (70, 71) de maintien, comporte une rainure (721)
s'étendant longitudinalement sur une de ces faces latérales et en ce qu'un élément de serrage (722) est vissé sur la barre (720) de jumelage et traverse la
rainure (721).
8. Châssis selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (62, 63, 64, 65) de butée de la structure supérieure en position
basse contre la structure inférieure.
9. Châssis support de lit selon la revendication précédente, caractérisé en ce que sous les premiers montants (10, 11) du châssis (1) sont fixées des réhausses (101,
102, 111, 112) de façon à ajuster la hauteur du lit.
10. Châssis selon une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'au moins deux bras (30, 31, 40, 41) de longueur identique, relient chacun la structure
(20, 21) supérieure et la Structure (30, 31, 40, 41) inférieure et sont montés pivotant
sur chaque structure pour faire pivoter la structure supérieure par rapport à la structure
inférieure dans des plans parallèles au sol et en ce que des moyens (R1, R2) de rappel et des moyens d'amortissement agissent respectivement
sur le pivotement d'au moins un de ces bras.
11. Châssis selon une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les moyens de rappel sont constitués d'au moins un ressort (R1, R2) comportant une
extrémité reliée à un bras (30, 31) et son autre extrémité reliée à un plot (60, 61)
inférieur, ces moyens de rappel agissant sur le pivotement du bras pour amener la
structure (20, 21) supérieure dans sa position haute ou de repos dans laquelle l'axe
longitudinal des bras (30, 31, 40, 41) est sensiblement perpendiculaire au sol.
12. Châssis selon une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que les moyens d'amortissement (90, 91) sont constitués d'au moins un vérin (90, 91)
comportant une extrémité reliée à un bras (40, 41) et son autre extrémité reliée à
la structure (10, 11) inférieure, ces moyens d'amortissement agissant sur le pivotement
du bras pour amener la structure (20, 21) supérieure dans sa position haute ou de
repos dans laquelle l'axe longitudinal des bras (30, 31, 40, 41) est sensiblement
perpendiculaire au sol.
13. Châssis selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que les deux montants (10, 11) de la structure inférieure sont reliés par un montant
transversal (12) pour former un H.
14. Châssis selon la revendication 1 à 13, caractérisé en ce que les montants (20, 21) de la structure supérieure ont une section transversale en
forme de U inversé d'écartement suffisant pour recevoir le moyen de rappel (R1, R2)
lorsque la structure supérieure est en position basse.
1. Betttraggestell (1) mit einer unteren Struktur (10, 11, 12), die auf den Boden gestellt
wird, und einer oberen Struktur (20, 21), die mittels Armen (30, 31, 40, 41) an der
unteren Struktur befestigt ist, wobei das Gestell (1) aufweist Rückstellmittel (R1,
R2), die einwirken auf die Bewegung der oberen Struktur (20, 21) relativ zur unteren
Struktur, und Mittel (90, 91) zum Dämpfen der Rückstellbewegung, die von den Rückstellmitteln
(R1, R2) ausgeübt wird, wobei das Gestell ein Parallelogramm bildet, das durch Druck
auf die obere Struktur (20, 21) des Gestells deformierbar ist, wobei die Gelenkpunkte,
welche die untere Struktur (10, 11, 12) und die obere Struktur (20, 21) mit den Armen
(30, 31, 40, 41) verbinden, fix sind, wobei die obere Struktur (20, 21) relativ zur
unteren Struktur (10, 11, 12) in zum Boden parallelen Ebenen via Verschiebung bewegbar
ist zwischen einer Ebene minimaler Höhe bezüglich des Bodens, welche eine Tiefposition.
definiert, und einer Ebene maximaler Höhe bezüglich des Bodens, welche eine Hochposition
definiert, dadurch gekennzeichnet, dass das Gestell ferner Blockiermittel aufweist, welche aufweisen eine erste Backe (121),
die mit einem Abschnitt eines Arms (30, 31, 40, 41) fest verbunden ist, eine zweite
Backe (122), die mit einem Abschnitt der oberen Struktur (20, 21) gegenüberliegend
zu der ersten Backe fest verbunden ist, und eine Klinke (123), die an der ersten Backe
(121) schwenkbar angebracht ist und mit dieser letzteren mittels eines Rückstellelements
(124) verbunden ist, wobei die Klinke (123) in der Lage ist, an einem Abschnitt (126)
des Rands der zweiten Backe (122) geführt bewegbar zu sein und mit wenigstens einer
Auskerbung (125) dieser letzteren derart zusammenzuwirken, um das Gestell (1) in einer
zum Boden parallelen Ebene in einer Zwischenhöhe zwischen der Tiefposition und der
Hochposition zu blockieren, wobei die Klinke (123) derart eingerichtet ist, dass eine
Kraft, die von einem Benutzer und/oder den Rückstellmitteln (R, R1, R2) auf die obere
Struktur (20, 21) aufgebracht wird, um diese bezüglich der unteren Struktur in Ebenen
parallel zum Boden zu verschieben, ausreicht, um das Gestell (1) zu deblockieren,
wobei die besagte Kraft ermöglicht, das Gestell (1) von der Zwischenposition in Richtung
zu der Hoch- oder der Tiefposition zu bringen.
2. Betttraggestell gemäß Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass es der Rückstellkraft, die von den Rückstellmitteln (R1, R2) ausgeübt wird, entgegenwirkende
Mittel (70, 71) aufweist zum Aufrechterhalten der oberen Struktur (20, 21) bezüglich
der unteren Struktur (10, 11, 12) in einer Tiefposition.
3. Gestell gemäß Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel (70, 71) zum Aufrechterhalten in Tiefposition Verriegelungsmittel zwischen
der oberen Struktur (20, 21) und der unteren Struktur (10, 11) aufweisen, wobei die
Verriegelungsmittel über eine Stange (72) verbunden sind.
4. Gestell gemäß einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Verriegelungsmittel von zwei Haken (70, 71) gebildet sind, die jeweils an einer
Feder angebracht sind, die jeweils an einem Ende eines Längsbalkens (20, 21) der oberen
Struktur befestigt sind und die dazu bestimmt sind, um jeweils mit einem Abschnitt
eines Längsbalkens (10, 11) der unteren Struktur in Eingriff zu kommen zum Verriegeln
der oberen Struktur in der Tiefposition.
5. Gestell gemäß einem der Ansprüche 3 oder 4, dadurch gekennzeichnet, dass wenigstens ein Pedal (75) in einer im Wesentlichen senkrechten Richtung folgend an
dem Stab (72) befestigt ist, welcher die Aufrechterhaltungsmittel (70, 71) verbindet.
6. Gestell (1) gemäß einem der Ansprüche 3 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass in das Innere der Stange (72), die die Aufrechterhaltungsmittel (70, 71) verbindet,
eine zweite Kupplungs-Stange, (720) geführt bewegbar montiert ist, die den gleichen
Querschnitt und Querabmessungen hat, die geringfügig kleiner sind als jene der Stange
(72), die die Aufrechterhaltungsmittel (70, 71) verbindet, wobei die zweite Kupplungs-Stange
(720) geeignet ist, um in die Stange (72'), die die Aufrechterhaltungsmittel (70',
71') verbindet, eines anderen Betttraggestells (1') eingesetzt zu werden, um die zwei
oberen Strukturen (20, 21, 20', 21`) der beiden Betttraggestelle (1, 1') gleichzeitig
zu verriegeln oder zu entriegeln.
7. Gestell gemäß dem vorhergehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass die Stange (72), welche die Aufrechterhaltungsmittel (70, 71) verbindet, eine Nut
(721) aufweist, die sich an einer der lateralen Seiten längs erstreckt, und dass ein
Klemmelement (722) an die Kupplung-Stange (720) geschraubt ist und die Nut (721) durchquert.
8. Gestell gemäß einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass es Mittel (62, 63, 64, 65) aufweist zum Abstützen der oberen Struktur gegen die untere
Struktur in der Tiefposition.
9. Betttraggestell gemäß dem vorhergehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass unter die ersten Längsbalken (10, 11) des Gestells (1) Ansätze (101, 102, 111, 112)
montiert sind, um die Höhe des Betts einzustellen.
10. Betttraggestell gemäß einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass wenigstens zwei Arme (30, 31, 40, 41) identischer Länge jeweils die obere Struktur
(20, 21) und die untere Struktur (30, 31, 40, 41) verbinden und an jeder Struktur
schwenkbar montiert sind, um die obere Struktur relativ zur unteren Struktur in Ebenen
parallel zum Boden schwenken zu lassen, und dass die Rückstellmittel (R1, R2) und
die Dämpfungsmittel jeweilig auf die Schwenkbewegung von wenigstens einem dieser Arme
einwirken.
11. Gestell gemäß einem der Ansprüche 1 bis 10, dadurch gekennzeichnet, dass die Rückstellmittel von wenigstens einer Feder (R1, R2) gebildet sind, von der ein
Ende mit einem Arm (30, 31) verbunden ist und ihr anderes Ende mit einem unteren Stift
(60, 61) verbunden ist, wobei diese Rückstellmittel auf die Schwenkbewegung des Arms
einwirken zum Bringen der oberen Struktur (20, 21) in die Hoch- oder Ruheposition,
in welcher die Längsachse der Arme (30, 31, 40, 41) im Wesentlichen senkrecht zum
Boden ist.
12. Gestell gemäß einem der Ansprüche 1 bis 11, dadurch gekennzeichnet, dass die Dämpfungsmittel (90, 91) von wenigstens einem Zylinder (90, 91) gebildet sind,
von dem ein Ende mit einem Arm (40, 41) verbunden ist und sein anderes Ende mit der
unteren Struktur (10, 11) verbunden ist, wobei diese Dämpfungsmittel auf die Schwenkbewegung
des Arms einwirken zum Bringen der oberen Struktur (20, 21) in ihre Hoch- oder Ruheposition,
in welcher die Längsachse der Arme (30, 31, 40, 41) im Wesentlichen senkrecht zum
Boden ist.
13. Gestell gemäß einem der Ansprüche 1 bis 12, dadurch gekennzeichnet, dass die zwei Längsbalken (10, 11) der unteren Struktur über einen Querbalken (12) verbunden
sind zum Bilden eines H.
14. Gestell gemäß Anspruch 1 bis 13, dadurch gekennzeichnet, dass die Längsbalken (20, 21) der oberen Struktur einen Querschnitt in Form eines umgedrehten
U haben, das eine Weite hat, die ausreicht zum Aufnehmen des Rückstellmittels (R1,
R2), wenn die obere Struktur in der Tiefposition ist.
1. Bed support frame (1) comprising a lower structure (10, 11, 12) placed on the ground
and an upper structure (20, 21) fixed on the lower structure with the aid of arms
(30, 31, 40, 41), the frame (1) comprising return means (R1, R2) acting on the movement
of the upper structure (20, 21) in relation to the lower structure and means (90,
91) for damping the return movement produced by said return means (R1, R2), the frame
forming a parallelogram deformable by pressure on the upper structure (20, 21) of
the frame, the points of articulation connecting the lower structure (10, 11, 12)
and the upper structure (20, 21) to the arms (30, 31, 40, 41) being fixed, the upper
structure (20, 21) being movable by displacement in relation to the lower structure
(10, 11, 12) in planes parallel to the ground, between a plane of minimum height in
relation to the ground defining a low position and a plane of maximum height in relation
to the ground defining a high position, characterised in that the frame also comprises locking means comprising a first cheek (121), integral with
a part of an arm (30, 31, 40, 41), a second cheek (122), integral with a part of the
upper structure (20, 21) facing the first cheek and a pawl (123) mounted pivotally
on the first cheek (121) and connected to the latter by a return element (124), the
pawl (123) being designed to slide on a part (126) of the edge of the second cheek
(122) and cooperate with at least one notch (125) of the latter in such a way as to
lock the frame (1) in a plane parallel to the ground at an intermediate height between
the low position and the high position, and said pawl (123) being configured in such
a way that a force applied by a user and/or the return means (R, R1, R2) on the upper
structure (20, 21) in such a way as to displace it in relation to the lower structure
in planes parallel to the ground is sufficient to unlock the frame (1), said force
allowing the frame (1) to be brought from the intermediate position to a high or low
position.
2. Bed support frame according to claim 1, characterised in that it comprises means (70, 71) for holding the upper structure (20, 21) in relation
to the lower structure (10, 11, 12), opposing the return force applied by the return
means (R1, R2), in a low position.
3. Frame according to claim 2, characterised in that the holding means (70, 71), in the low position, comprise means of attachment between
the upper structure (20, 21) and the lower structure (10, 11), said means of attachment
being connected by a bar (72).
4. Frame according to the preceding claim, characterised in that the means of attachment are constituted by two hooks (70, 71) each mounted on a spring,
each fixed to one end of a member (20, 21) of the upper structure and each designed
to engage on a part of a member (10, 11) of the lower structure in order to lock the
upper structure in the low position.
5. Frame according to one of claims 3 or 4, characterised in that at least one pedal (75) is fixed in a direction substantially perpendicular to the
bar (72) connecting the holding means (70, 71).
6. Frame (1) according to one of claims 3 to 5, characterised in that, inside the bar (72) connecting the holding means (70, 71), mounted slidingly there
is a second twinning bar (720) with the same section and with transverse dimensions
slightly less than those of the bar (72) connecting the holding means (70, 71), said
second twinning bar (720) being designed to be inserted into the bar (72') connecting
the holding means (70', 71') of another bed support frame (1') in such a way as to
lock or unlock the two upper structures (20, 21, 20', 21') of the two bed support
frames (1, 1') simultaneously.
7. Frame according to the preceding claim, characterised in that the bar (72), connecting the holding means (70, 71), has a groove (721) extending
longitudinally on one of its lateral faces and in that a clamping element (722) is screwed to the twinning bar (720) and passes through
the groove (721).
8. Frame according to one of claims 1 to 7, characterised in that it comprises stop means (62, 63, 64, 65) through which the upper structure bears
against the lower structure in the low position.
9. Bed support frame according to the preceding claim, characterised in that raising elements (101, 102, 111, 112) are fixed under the first members (10, 11)
of the frame (1) so as to adjust the height of the bed.
10. Frame according to one of claims 1 to 9, characterised in that at least two arms (30, 31, 40, 41) of identical length each connect the upper structure
(20, 21) and the lower structure (10, 11, 12) and are mounted pivotally on each structure
in order to cause the upper structure to pivot in relation to the lower structure
in planes parallel to the ground and in that the return means (R1, R2) and the damping means act respectively on the pivoting
of at least one of these arms.
11. Frame according to one of claims 1 to 10, characterised in that the return means are constituted by at least one spring (R1, R2) having one end connected
to an arm (30, 31) and its other end connected to a lower post (60, 61), these return
means acting on the pivoting of the arm in order to bring the upper structure (20,
21) to its high or resting position in which the longitudinal axis of the arms (30,
31, 40, 41) is substantially perpendicular to the ground.
12. Frame according to one of claims 1 to 11, characterised in that the damping means (90, 91) are constituted by at least one jack (90, 91) having one
end connected to an arm (40, 41) and its other end connected to the lower structure
(10, 11), these damping means acting on the pivoting of the arm in order to bring
the upper structure (20, 21) into its high or resting position in which the longitudinal
axis of the arms (30, 31, 40, 41) is substantially perpendicular to the ground.
13. Frame according to one of claims 1 to 12, characterised in that the two members (10, 11) of the lower structure are connected by a transverse member
(12) to form an H.
14. Frame according to claims 1 to 13, characterised in that the members (20, 21) of the upper structure have a transverse section in the form
of an inverted U with a sufficient gap to receive the return means (R1, R2) when the
upper structure is in the low position.