[0001] La présente invention concerne la réalisation de panneaux de construction préfabriqués
associant du bois et du béton. Elle concerne plus particulièrement un procédé permettant
de réaliser des éléments de structure préfabriqués à collaboration bois-béton pour
la construction de bâtiments.
[0002] L'invention est destinée à s'appliquer pour la réalisation de constructions qui peuvent
être, mais non exclusivement, des locaux d'habitation ou des bâtiments professionnels.
[0003] L'évolution des techniques modernes de construction a été dictée par un souci à la
fois de simplification et de rapidité, mais aussi de diminution des coûts, sans pour
autant obérer les qualités d'isolation et la modularité des bâtiments, ainsi que l'esthétique
des constructions.
[0004] La notion de construction préfabriquée a ainsi connu depuis plusieurs années un essor
certain dans le domaine du bâtiment. Selon cette technique, on utilise pour construire
un bâtiment des éléments ou des groupes d'éléments qui sont fabriqués en usine et
qui sont ensuite assemblés sur site pour former la structure complète du bâtiment.
Ces solutions permettent de pré-réaliser les éléments constitutifs de la structure
à partir des plans préalablement dressés, et donc de limiter le temps d'intervention
sur site ainsi que l'emprise du chantier. Cette technique est bien connue de l'art
antérieur. Un exemple type d'éléments préfabriqués destinés à la construction d'une
structure est par exemple décrit dans le document
FR2556761.
[0005] Cependant, ces modalités restaient limitées à l'utilisation du béton comme seul matériau
et d'autres procédés ont donc été développés pour permettre d'associer au béton brut
un matériau plus noble et plus esthétique, offrant des performances supérieures en
terme d'isolation, comme le bois.
[0006] L'association entre le béton et le bois n'est pas nouvelle en soi. Traditionnellement,
on utilisait des panneaux qui étaient plaqués contre la structure béton une fois celle-ci
montée, pour constituer une paroi extérieure de type bardage sur le pourtour du bâtiment.
Les panneaux ainsi positionnés étaient en général placés dans le plan vertical avec
des points de liaison à la base et en partie supérieure, ce qui pouvait poser des
problèmes de tenue et de résistances aux contraintes transmises par la structure du
bâtiment.
[0007] Pour palier à ces inconvénients, les solutions connues de l'art antérieur enseignent
l'utilisation de panneaux de bois qui sont associés à une plaque en béton formant
la façade du bâtiment par l'intermédiaire de pièces de liaison métalliques, en laissant
subsister un vide entre la face extérieure du béton et la face intérieure des panneaux
de bois pour remplissage au moyen d'un isolant.
[0008] Par exemple, le document
EP1555098 décrit un procédé de réalisation de panneaux de construction préfabriqués à collaboration
bois-béton associant une base en béton disposée vers l'intérieur de la paroi d'un
bâtiment et d'une ossature en bois disposée vers l'extérieur de cette paroi. Ce document
décrit un procédé selon le préambule de la revendication 1 et un panneau selon le
préambule de la revendication 5.
[0009] Un autre exemple de panneau de construction préfabriqué à collaboration bois /béton
est décrit dans la demande de brevet
FR2673963 qui illustre un panneau préfabriqué dans lequel un ensemble de pièces de liaison
est prévu pour accrocher une plaque de béton à des membrures de bois, les pièces de
liaison comportant des connecteurs destinés à transmettre les efforts entre les membrures
de bois et la plaque de béton dans le plan de ladite plaque. Cette modalité permet
certes de réaliser une association bois /béton pour la fabrication de panneaux de
construction préfabriqués. Cependant, selon ce document, l'association entre les membrures
en bois et le support béton est discontinue, et est réalisée au moyen de tubes connecteurs
qui sont reliés par leurs extrémités respectives, d'une part au béton, d'autre part
à la surface correspondante située sur une membrure en bois, ce qui suppose des opérations
d'agencement intermédiaires. L'une des extrémités du tube connecteur doit être noyée
dans le béton du panneau et l'autre extrémité est engagée à force dans une rainure
qui a préalablement été ménagée en correspondance dans la membrure en bois.
[0010] Pour renforcer la tenue de l'association entre les membrures et le béton, il est
prévu d'utiliser des pièces d'accrochage intermédiaires entre chacun des connecteurs,
ces pièces d'accrochage étant constituées par des vis ou des clous dont une extrémité
est noyée dans le béton, et l'autre comporte un filetage ou un crantage engageant
les membrures en bois. Le procédé décrit par ce document de l'art antérieur pour réaliser
des panneaux préfabriqués à collaboration bois-béton impose donc de nombreuses opérations
préparatoires et intermédiaires, ce qui, même si le résultat se révèle satisfaisant,
n'en reste pas moins coûteux et complexe. Par ailleurs, la structure bois est ici
la structure porteuse.
[0011] Le principe des tubes connecteurs pour réaliser une collaboration bois-béton est
également connu du document
EP0580228.
[0012] Enfin, le document
US5561957 décrit une liaison entre un plancher en bois et une dalle recouvrante en béton, au
moyen d'une bande métallique dont la partie inférieure comporte un crantage prévu
pour pénétrer les poutres en bois constituant le plancher, et dont la partie supérieure
présente des replis appelés à être noyés dans le béton une fois la dalle coulée. Cette
modalité ne permet d'éviter des déformations que dans le plan horizontal, et n'est
pas transposable à la réalisation de parois verticales.
[0013] La présente invention se propose donc de réaliser un panneau à association bois/béton
préfabriqué selon la revendication 5, ainsi que le procédé permettant de réaliser
de tels panneaux selon la revendication 1, en simplifiant les modalités d'exécution
tout en évitant des problèmes de répartition inégale des contraintes liées à la présence
d'éléments de connexion susceptibles de bouger et d'entraîner des déformations des
structures bois et béton composant le panneau, sous l'effet du temps ou de phénomènes
extérieurs, notamment climatiques.
[0014] Dans ce but, le panneau préfabriqué selon la présente invention est caractérisé en
ce que son procédé de réalisation comporte une étape dans laquelle on presse la structure
bois sur la structure béton en cours de prise du béton pour assurer un positionnement
optimal et empêcher tout déplacement ou retrait ultérieur de la partie bois, dans
le plan horizontal ou le plan vertical, et on vibre simultanément le béton.
[0015] L'invention sera mieux comprise au travers de la description donnée ci-après d'un
mode de réalisation à titre d'exemple non limitatif, et en référence aux dessins annexés
dans lesquels :
- la figure 1 est un diagramme représentant les différentes étapes du procédé selon
l'invention,
- la figure 2 est une vue en coupe verticale partielle d'un panneau préfabriqué obtenu
par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention,
- la figure 3 est une vue en élévation du panneau représenté à la figure 2,
- la figure 4 est une vue de détail illustrant l'assemblage du bois et du béton dans
le panneau selon la présente invention, et
- la figure 5 est une vue partielle en éclaté montrant un mur de bâtiment réalisé au
moyen de panneaux selon l'invention.
[0016] En référence aux figures annexées et notamment la figure 1, la réalisation d'un panneau
de construction préfabriqué selon la présente invention suppose la mise en oeuvre
d'un procédé qui comporte les étapes successives suivantes :
- on dispose sur une table métallique en usine les armatures parasismiques en acier,
les coffrages pour les ouvertures, et les réseaux,
- on coule une dalle en béton à plat sur le banc métallique ainsi préparé,
- on pose une ossature en bois sur la base en béton ainsi obtenue,
- on pose une contre-table sur l'ossature en bois pour presser l'ossature en bois contre
la base en béton, après calibrage de la distance et en fonction de l'épaisseur prédéfinie
pour le panneau avant bardage,
- simultanément, on vibre le béton,
- on relève le panneau après prise du béton.
[0017] On peut également prévoir, mais pas obligatoirement, une ou plusieurs des étapes
complémentaires suivantes : pose d'un bardage en bois, insufflation d'un isolant dans
les espaces résiduels, pose d'un habillage extérieur en bois.
[0018] La configuration de base d'un panneau préfabriqué selon l'invention est plus particulièrement
représentée sur les figures 2 et 3.
[0019] Le panneau selon l'invention associe une base en béton (1) à une ossature en bois
(5). La base en béton (1) sera disposée vers l'intérieur de la paroi du bâtiment et
l'ossature en bois (5) vers l'extérieur.
[0020] L'ossature en bois (5) est composée d'une pluralité d'éléments d'ossature identiques
et disposés parallèlement les uns par rapport aux autres selon la longueur de la base
en béton (1). Plus précisément, chacun des éléments d'ossature est constitué d'une
poutrelle (5') dont la longueur est légèrement supérieure, de l'ordre de 20 cm, à
la largeur de la base béton (1), de telle sorte qu'une fois le panneau relevé en position
verticale, la partie supérieure de la poutrelle (5') soit au dessus de la partie supérieure
de la base en béton (1) et fait office de coffrage de dalle.
[0021] La poutrelle (5') comporte une première partie, dite interne, qui est prévue pour
être positionnée contre la surface extérieure de la base béton (1), et présente en
section la forme d'un U. avec deux parois latérales (51) reliées entre elles par une
paroi de fond (52), ladite paroi de fond formant un angle à 90° avec lesdites parois
latérales. Les parois latérales (51) de la partie interne de la poutrelle sont identiques
en dimension, de telle sorte qu'elles se placent chacune dans un plan perpendiculaire
à celui de la base béton (1) lorsque la poutrelle (5') est plaquée contre ladite base
béton (1), la paroi de fond (52) de la partie interne de la poutrelle reliant les
deux parois latérales (51) étant alors dans un plan parallèle à celui de la base en
béton (1).
[0022] La partie interne de la poutrelle (5') forme ainsi un coffrage autour de la zone
vide délimitée par la surface de la base béton (1) et ses parois de fond (52) et latérales
(51).
[0023] La poutrelle (5') comporte par ailleurs une deuxième partie, dite externe, constituée
d'une madrier en bois (53) s'étendant à l'opposé de la base béton (1) à partir de
la paroi de fond (52) de la partie interne de la poutrelle (5'), sur toute sa longueur.
Le madrier (53) est disposé perpendiculairement par rapport à la paroi de fond (52),
à équidistance de chacune des parois latérales (51) de la partie interne de la poutrelle
(5').
[0024] Une pièce d'ancrage métallique (3) est disposée et fixée sur la face interne de la
paroi de fond (52) de la partie interne de la poutrelle (5'), parallèlement aux parois
latérales (51) et dans le prolongement du madrier (53). La pièce d'ancrage métallique
(3) a une dimension en largeur supérieure à celle des parois latérales (51).
[0025] Les opérations successives effectuées pour réaliser un panneau de construction préfabriqué
selon la présente invention au moyen des éléments décrits ci-dessus vont à présent
être décrites.
[0026] Dans une première étape, on dispose en atelier sur une table horizontale les éléments
en acier (11) destinés à rigidifier le béton et les différents réseaux qui seront
destinés ultérieurement à alimenter le bâtiment une fois celui-ci construit, comme
par exemple des prises électriques ou des raccordements au réseau câble ou téléphonique.
On prévoit dès ce stade des réservations qui correspondent aux ouvertures qui sont
souhaitées, comme par exemple des portes ou des fenêtres et les coffrages correspondants.
On dispose également des éléments d'armature correspondant à des piliers parasismiques
(2).
[0027] Selon un mode de réalisation avantageux, on peut prévoir la mise en place d'au moins
une nappe chauffante (15) dans la partie basse de la base en béton (1) à réaliser.
La nappe chauffante (15) est positionnée à environ 4 centimètres du bord extérieur
de la paroi interne de l'élément de construction préfabriqué. La nappe chauffante
est gérée par un thermostat d'ambiance de mise en chauffe progressive (non représenté).
Une sonde (non représentée) noyée dans le voile béton permet en utilisation de ne
pas dépasser la température maximale de 26°C dans le panneau en béton. La nappe chauffante
(15) est limitée en hauteur, à un maximum de 1 m20 à partir de la limite inférieure
de la base en béton, afin d'éviter tout risque de détérioration si les utilisateurs
ou habitants souhaitent par la suite procéder à des percements dans les parois des
murs, par exemple pour accrocher des éléments décoratifs. Un fil de terre en cuivre
(14) est par ailleurs prévu pour raccorder entre eux les éléments en acier du voile
béton et assurer ultérieurement une mise à la terre de la structure du bâtiment.
[0028] Dans une deuxième étape, on coule sur cette table métallique une base en béton (1).
Cette opération est en soi classique et ne comporte pas de particularité au regard
de l'objet de la présente invention.
[0029] Dans une troisième étape, après coulage du béton frais, on disposera sur la base
en béton (1) une ossature en bois (5) de dimensions correspondantes, constituée comme
dit précédemment d'une série de poutrelles (5') identiques, comportant chacune une
partie interne en U et une partie externe saillante, prolongée vers l'intérieur par
une pièce d'ancrage métallique (3) fixée sur toute la hauteur de la paroi de fond
de ladite partie interne, entre les branches latérales. L'ossature bois comporte les
réservations pour les ouvertures en correspondance de celles prévues sur le voile
béton qui a été coulé. A ce stade, l'ossature bois est disposée sur le voile en béton
de manière à ce que les ancrages métalliques (3) saillants viennent en contact avec
la surface de la base en béton (1). Les dimensions de l'ossature bois (5) sont prédéfinies
en fonction des dimensions de la base béton (1), de telle sorte qu'elles puissent
se superposer très exactement l'une sur l'autre.
[0030] Dans une quatrième étape, on met en place sur la table métallique des éléments distanceurs
(non représentés), dont la hauteur est fonction de l'épaisseur avant bardage qui a
été prédéfinie pour le panneau.
[0031] Dans une cinquième étape, on dispose sur l'ensemble une contre-table métallique de
même dimension que la table métallique, pour presser 'l'ossature bois (5) contre la
base en béton (1), et simultanément, on procède à une opération, qui est en soi classique,
de vibrage du béton.
[0032] De par son poids, la contre-table maintient une pression constante sur la structure
bois pendant toute la durée de la phase de vibrage du béton et va ainsi descendre
pour se positionner sur les distanceurs. L'opération de vibrage consiste à appliquer
une séquence de vibrations au béton frais une fois coulé. Le béton étant constitué
d'un mélange de ciment ou de sable, de gravillons et d'autres adjuvants, ainsi que
de bulles d'air, on obtient une meilleure prise et une résistance plus importante
si l'on favorise le mélange des différents composants et on expulse les bulles d'air.
[0033] Le vibrage a donc pour principal but d'optimiser la résistance mécanique du béton
en éliminant les éventuelles bulles et poches d'air présentes dans le béton qui vient
d'être coulé. La vibration appliquée à l'ensemble fait descendre la contre-table,
ce qui provoque, sur une profondeur d'environ 15 mm, une pénétration dans le béton
frais des parois latérales (51) des parois internes respectives de chacune des poutrelles
(5') constituant l'ossature bois (5),
[0034] Dans le même temps, les éléments d'ancrage métalliques (3) prolongeant la paroi de
fond de la partie interne de chacune des poutrelles (5'), qui sont plus longs que
les parois latérales (51) correspondantes, pénètrent plus profondément dans le béton
frais de la base (1), sur environ 100 mm.
[0035] La contre-table descendra jusqu'à venir en butée contre les éléments de calibrage
précédemment évoqués.
[0036] Comme déjà dit plus haut, les parois latérales (51) des parties internes des poutrelles
(5') forment, avec les parois de fond (52) qui leur correspondent, des coffrage bois
pour des piliers parasismiques (2). Les armatures de ces piliers parasismiques (2)
ont été mise en place dès la première étape du procédé selon l'invention. Il est à
noter que les piliers parasismiques (2) dont l'emprise future est dès ce stade définie
par les coffrages formés par les parois latérales (51) et de fond (52) des parties
internes respectives des poutrelles (5'), ne seront coulés que sur site. La pénétration
des parois latérales des parties internes de chacune des poutrelles (5') dans le béton
frais sur une profondeur d'environ 15 mm permet de garantir qu'aucune déformation
du coffrage ne se produira lors du coulage ultérieur des piliers parasismiques sur
le chantier.
[0037] A ce stade, l'ossature bois (5) est solidaire de la base en béton (1). Une fois achevée
la prise du béton, la partie d'extrémité des coffrages définis par les parois latérales
(51) et de fond (52) des parties internes des poutrelles (5') est emprisonnée dans
la base béton (1), ce qui empêchera toute déformation, pouvant provoquer un éclatement
du coffrage lors du coulage ultérieur des piliers parasismiques sur le chantier.
[0038] Dans une sixième étape, on relève le panneau qui est ainsi prêt à l'usage.
[0039] Le procédé suivi selon les étapes décrites ci-dessus peut comporter des étapes complémentaires.
[0040] Selon une première variante, on peut prévoir après relève du panneau les étapes complémentaires
suivantes :
- on pose un bardage (6) en bois sur l'ossature en bois (5),
- on insuffle un isolant (4) dans les espaces résiduels,
[0041] Le bardage (6) sera avantageusement composé de panneaux à lamelles bois minces orientées,
dit OSB, qui seront fixés sur la tranche de chacune des madriers (53) perpendiculaires
des poutrelles (5') formant la structure en bois (5). Ces panneaux dits OSB sont constitués
de particules de bois, de type résineux, qui sont encollées en plusieurs couches,
ce qui leur confère d'excellentes performances mécaniques et une grande simplicité
d'utilisation.
[0042] Alternativement, on peut prévoir à la place les étapes complémentaires suivantes
après relève du panneau :
- on pose un isolant en plaques sur les panneaux une fois en place sur site.
- on pose un film pare pluie (7) sur l'ossature bois
[0043] Selon une deuxième variante, qui peut se cumuler à la précédente, on réalise le parement
extérieur du panneau en fixant un habillage extérieur (10) en bois sur des tasseaux
(8) préalablement mis en place sur l'ossature en bois, lesdits tasseaux permettant
alors de créer un espace de ventilation entre l'habillage extérieur et l'ossature
en bois.
[0044] La description qui précède permet d'apprécier les avantages procurés par l'invention.
Le procédé décrit permet la réalisation de panneaux de construction préfabriqués prêt
à l'usage, parfaitement modulables en dimension et en configuration et ne nécessitant
pas des opérations d'ajustement ou d'adaptation des différents éléments qui le compose.
La collaboration bois-béton obtenue est stable et fiable. Ainsi, l'ossature en bois
est parfaitement indissociable de l'élément préfabriqué lorsque le béton de la base
a pris et séché.
1. Procédé de réalisation de panneaux de construction préfabriqués à collaboration bois-béton,
résultant de l'association d'une base en béton (1) disposée vers l'intérieur de la
paroi d'un bâtiment et d'une ossature en bois (5) disposée vers l'extérieur de ladite
paroi, caractérisé en ce qu'il comporte une étape dans laquelle on presse l'ossature en bois (5) sur la base en
béton (1) en cours de prise du béton en effectuant simultanément un vibrage du béton.
2. Procédé selon la revendication 1,
caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes successives suivantes :
- on dispose sur une table métallique en usine les armatures parasismiques en acier,
les coffrages pour les ouvertures, et les réseaux,
- on coule une dalle en béton à plat sur la table métallique,
- on pose une ossature en bois sur la base en béton ainsi obtenue,
- on met en place des éléments distanceurs sur la table métallique
- on relève le panneau après prise du béton.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'étape dans laquelle on presse l'ossature en bois sur la base en béton avec vibrage
simultané du béton intervient après l'étape au cours de laquelle on met en place des
éléments distanceurs sur la table métallique et avant l'étape au cours de laquelle
on relève le panneau.
4. Procédé selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce qu'on presse l'ossature bois (5) contre la base en béton (1) au moyen d'une contre-table
métallique de même dimension que la table métallique pour maintenir une pression constante
sur ladite ossature en bois pendant toute la durée de la phase de vibrage du béton.
5. Panneau obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à
4, comportant une ossature en bois (5) associée à une base en béton (1) et composée
d'une pluralité d'éléments d'ossature identiques disposés parallèlement les uns par
rapport aux autres selon la longueur de ladite base en béton (1), caractérisé en ce que
chacun desdits éléments d'ossature est constitué d'une poutrelle (5') dont la longueur
est légèrement supérieure à la largeur de la base béton (1),
la poutrelle (5') comportant une première partie, dite interne, prévue pour être positionnée
contre la surface de la base en béton (1), et présentant en section la forme d'un
U avec deux parois latérales (51) reliées entre elles par une paroi de fond (52),
ladite paroi de fond formant un angle à 90° avec lesdites parois latérales et une
deuxième partie, dite externe, constituée d'un madrier en bois (53) s'étendant à l'opposé
de la base en béton (1) à partir de la paroi de fond (52) de la partie interne de
la poutrelle (5'),
et disposé perpendiculairement par rapport à ladite paroi de fond (52), à équidistance
de chacune des parois latérales (51) de la partie interne de ladite poutrelle (5'),
et où
la partie interne de la poutrelle (5') forme un coffrage autour de la zone vide délimitée
par la surface de la base en béton (1) et ses parois de fond (52) et latérales (51).
1. Verfahren zur Herstellung von Fertigbauplatten aus Holz und Beton, die aus der Verbindung
einer Betonbasis (1), die zur Innenseite der Wand eines Gebäudes ausgerichtet ist,
und eines Holzskeletts (5), das zur Außenseite der besagten Wand ausgerichtet ist,
hervorgehen, dadurch gekennzeichnet, dass es eine Etappe umfasst, bei der das Holzskelett (5) während des Abbindens des Betons
auf die Betonbasis (1) gepresst wird, wobei der Beton gleichzeitig gerüttelt wird.
2. Verfahren nach Anspruch 1,
dadurch gekennzeichnet, dass es außerdem die folgenden aufeinanderfolgenden Etappen umfasst:
- Auf einem Metalltisch im Werk werden die erdbebensicheren Stahlbewehrungen, die
Verschalungen für die Öffnungen sowie die Netze angeordnet,
- es wird flach auf dem Metalltisch eine Betonplatte gegossen,
- auf die damit erhaltene Betonbasis wird ein Holzskelett gelegt,
- es werden Abstandselemente auf dem Metalltisch positioniert,
- nach dem Abbinden des Betons wird die Platte aufgerichtet.
3. Verfahren nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Etappe, bei der das Holzskelett mit gleichzeitigem Rütteln des Betons auf die
Betonbasis gepresst wird, nach der Etappe erfolgt, in deren Verlauf die Abstandselemente
auf dem Metalltisch positioniert werden, und vor der Etappe, bei der die Platte aufgerichtet
wird.
4. Verfahren nach Anspruch 2 oder Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass das Holzskelett (5) mit Hilfe eines Metallgegentischs von gleicher Größe wie der
Metalltisch gegen die Botonbasis (1) gepresst wird, um während der gesamten Phase
des Betonrüttelns einen konstanten Druck auf das besagte Holzskelett auszuüben.
5. Durch Anwendung des Verfahrens nach einem der Ansprüche 1 bis 4 erhaltene Platte,
die ein mit einer Betonbasis (1) verbundenes Holzskelett (5) umfasst und aus einer
Vielzahl von identischen Skelettelementen besteht, die in Längsrichtung der besagten
Betonbasis (1) parallel zueinander angeordnet sind, dadurch gekennzeichnet, dass jedes der besagten Skelettelemente aus einem Träger (5') besteht, dessen Länge die
Breite der Betonbasis (1) leicht überschreitet,
wobei der Träger (5') einen ersten als Innenteil bezeichneten Teil umfasst, der gegen
die Oberfläche der Betonbasis (1) positioniert werden soll, und der einen U-förmigen
Querschnitt mit zwei Seitenwänden (51) aufweist, die untereinander durch eine Rückwand
(52) verbunden sind,
wobei die besagte Rückwand einen 90°-Winkel zu den besagten Seitenwänden bildet, und
der Träger (5') einen zweiten als Außenteil bezeichneten Teil umfasst, der aus einer
Holzplanke (53) besteht, die sich gegenüber der Betonbasis (1) von der Rückwand (52)
des Innenteils des Trägers (5') ausgehend erstreckt,
und senkrecht in Bezug auf die besagte Rückwand (52) angeordnet ist, im gleichen Abstand
zu jeder der Seitenwände (51) des Innenteils des besagten Trägers (5'), und wobei
der Innenteil des Trägers (5') um den Leerraum, der durch die Oberfläche der Betonbasis
(1) und seine Rückwand (52) und Seitenwände (51) begrenzt wird, eine Verschalung bildet.
1. Method for manufacturing prefabricated construction panels that combine wood and concrete,
involving associating a concrete base (1) inwardly arranged in a wall of a building
and a wood frame (5) outwardly arranged in the wall of the building, in which the
wood frame is pressed on the concrete base (1) during the hardening of the concrete
by simultaneously performing the concrete vibration.
2. Method according to claim 1 in which the following steps are additionally performed
in turn :
- the earthquake-resisting steel armatures, the forms for the openings and the supply
network are arranged on a metal table,
- a concrete slab is poured horizontally on the metal table,
- a wood frame is arranged on the concrete base as obtained,
- spacers are arranged on the metal table,
- the panel is raised after the hardening of the concrete.
3. Method according to claim 2 in which the step during which the wooden frame is pressed
on the concrete base while vibrating simultaneously the concrete, takes place after
the step in which the spacers are arranged on the metal table and before the step
in which the panel is raised.
4. Method according to claim 2 or claim 3, in which the wood frame (5) is pressed on
the concrete base (1) using a metal counter-table having the same size than the metal
table to maintain constant pressure on the wood frame during the duration of the concrete
vibration phase.
5. Panel obtained via said method according to claims 1 to 4, associating a wood frame
(5) and a concrete base (1), and formed by a plurality of parallel identical frame
members arranged alongside the concrete base (1), each of said frame members being
formed by a girder (5') the length of which is slightly larger than the concrete base
(1), the girder (5') having a first inner part intended to be positioned against the
surface of the concrete base (1), and having a U shaped section with two side walls
(51) joined by a back wall (52), said back wall and said side walls being at a 90
-degree angle, and a second outer part formed by a wood lumber (53) extending opposite
to the concrete base (1) from the back wall (52) of the inner part of the girder (5'),
and arranged at right angle with the back wall (52), at an equidistant point from
each side walls (51) of the inner part of the girder (5'),
characterized in that the inner part of the girder (5') forms a formwork around the empty zone between
the surface of the concret base (1) and its back wall (52) and side walls (51).