[0001] La présente invention concerne le domaine technique des bacs pour la collecte de
déchets.
[0002] On connaît déjà des bacs pour la collecte de déchets du type comportant une cuve
ouverte supérieurement et un couvercle. Ces bacs sont généralement fabriqués en matière
plastique, notamment en polypropylène. Ils comportent une collerette supérieure autour
de leur ouverture, qui remplit deux fonctions : augmenter la résistance mécanique
de la cuve au voisinage de son ouverture et permettre la préhension du bac pour son
vidage dans un camion de collecte.
[0003] Certains de ces bacs, probablement les plus nombreux, ont une forme qui permet de
les encastrer les uns dans les autres, ce qui réduit leur encombrement lorsqu'il s'agit
de les conserver sur une aire de stockage ou de les transporter. On peut en effet
facilement les gerber en position verticale, avec un pas de gerbage prédéterminé par
la forme des bacs, ce pas étant mesuré par exemple comme étant la distance entre les
collerettes de deux bacs encastrés l'un dans l'autre. Le pas de gerbage est en général
inférieur à 200 mm.
[0004] Lorsque les bacs sont laissés à l'extérieur sur une aire de stockage en étant gerbés
les uns sur les autres, ils ont nécessairement leur couvercle ouvert, étant donné
qu'avec les couvercles fermés, on ne pourrait pas les encastrer. Seul le bac situé
au sommet de la pile peut être fermé par son couvercle, pour éviter que l'intérieur
de sa cuve ne se salisse.
[0005] Mais comme les bacs se trouvent en position verticale, les pluies remplissent leurs
cuves. Si le bac supérieur est fermé par son couvercle, sa cuve reste vide, mais les
autres bacs situés sous le bac supérieur se remplissent du fait que l'eau ruisselle
de haut en bas en suivant les parois externes des bacs.
[0006] De façon plus précise, l'eau qui tombe sur un bac s'écoule sur sa collerette et ruisselle
sur la jupe périphérique de cette collerette, jusqu'au bord inférieur libre de cette
jupe. La jupe ayant un effet de larmier, une partie de l'eau tombe de la jupe sur
la collerette du bac situé immédiatement en dessous. Mais une autre partie de l'eau
suit le bord inférieur libre de la jupe et finit par rencontrer une nervure. Par cette
nervure, l'eau poursuit sa descente le long du bac jusqu'à la paroi externe de la
cuve. Arrivée sur cette paroi, l'eau ruisselle facilement vers le bas sans quitter
ladite paroi et, ce faisant, pénètre dans la cuve du bac situé immédiatement en dessous.
La cuve du bac inférieur se remplit donc d'eau. Lorsqu'elle pleine, elle déborde et
le remplissage du bac inférieur s'accélère d'autant.
[0007] Le fait que les bacs gerbés sur zone de stockage se remplissent d'eau n'a pas d'effet
sur leur conservation, mais pose des problèmes de sécurité pour les personnes chargées
de manipuler les bacs.
[0008] En effet, une pile de bacs remplis d'eau pèse lourd et constitue une charge dangereuse
en cas de renversement d'une pile.
[0009] Mais, risque plus fréquent, l'eau qui remplit les cuves à ras bord se renverse lors
des déplacements des piles et peut tomber sur des personnes.
[0010] De même, si un opérateur dépile un bac, le bac dépilé sort trempé de la cuve du bac
dans lequel il était encastré et peut goutter sur l'opérateur. Pire, lorsque la température
extérieure est très basse, des plaques de glace se sont formées dans la cuve du bac
inférieur et certaines restent collées à la paroi externe de la cuve du bac dépilé.
L'opérateur peut alors recevoir celles qui se détachent du bac dépilé lors de son
transfert.
[0011] L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients en fournissant un bac pour
la collecte de déchets, du type comprenant une cuve, une ouverture en face supérieure
de la cuve, une collerette autour de l'ouverture, des nervures sous la collerette
pour la renforcer, reliant la collerette à la face externe de la cuve, le bac étant
conformé de manière à pouvoir s'encastrer dans un autre bac identique par engagement
de sa cuve dans l'ouverture de la cuve de l'autre bac, les collerettes des deux bacs
se trouvant alors superposées l'une au-dessus de l'autre et étant séparées par une
distance comprise entre 100 et 200 mm,
caractérisé en ce que chacune des nervures est conformée de telle sorte que de l'eau ruisselant le long
de ladite nervure ne contribue pas à remplir la cuve d'un bac du dessous lorsque plusieurs
bacs sont empilés.
[0012] Grâce à l'invention, on peut gerber des bacs en extérieur sans craindre que ceux-ci
ne se remplissent d'eau. On évite ainsi tous les inconvénients précédemment exposés.
[0013] Les formes prévues sur les nervures pour empêcher le ruissellement de l'eau peuvent
être diverses.
[0014] Avantageusement, chacune des nervures est conformée pour empêcher qu'en position
verticale du bac, de l'eau provenant de la collerette ne ruisselle le long de ladite
nervure jusqu'à la face externe de la cuve.
[0015] Avantageusement, l'une au moins des nervures est une encoche ou une excroissance
formée dans le bord inférieur libre de la nervure, ladite excroissance formant larmier.
[0016] Avantageusement, l'une au moins des nervures est une encoche circulaire reliée directement
à la jupe.
[0017] Avantageusement, l'une au moins des nervures est une saillie formée sur au moins
une face latérale de la nervure, créant une barrière à l'écoulement de l'eau sur cette
face et formant larmier.
[0018] Avantageusement, l'une au moins des nervures est un évidement arrondi formé dans
le bord inférieur de la nervure, ladite au moins une forme prenant son origine sur
la jupe plus haut que le bord inférieur de la jupe.
[0019] Avantageusement, l'une au moins des nervures prend son origine sur la jupe est prolongée
par une portion sensiblement horizontale.
[0020] Avantageusement, la collerette comporte un bord horizontal et un rebord qui entoure
l'ouverture supérieure de la cuve et fait saillie dudit bord horizontal.
[0021] Dans toutes les formes de réalisation envisageables, la nervure doit forcer toute
goutte d'eau ou tout filet d'eau à quitter la nervure avant d'atteindre la face externe
de la cuve.
[0022] Au sens de l'invention, les nervures de la collerette sont celles qui relient la
collerette à la face externe de la cuve. Ces nervures peuvent remplir simultanément
d'autres fonctions, comme par exemple celle de porter les charnières du couvercle.
[0023] L'invention sera mieux comprise à la lecture des figures annexées, qui sont fournies
à titre d'exemples et ne présentent aucun caractère limitatif, dans lesquelles :
La figure 1 représente différents empilements de bacs de l'état de la technique, entreposés
en extérieur.
La figure 2 est une vue rapprochée de trois bacs empilés de la figure 1.
La figure 3 est une vue en perspective de la partie supérieure d'un bac selon un premier
mode de réalisation de l'invention.
La figure 4 est une vue rapprochée du bac de la figure 3.
La figure 5 est une vue analogue à celle de la figure 4, montrant un bac selon un
autre mode de réalisation.
La figure 6 est une vue analogue à celle de la figure 4, montrant un bac selon un
autre mode de réalisation.
La figure 7 est une vue en perspective du dessous de la partie supérieure d'un bac
selon un autre mode de réalisation de l'invention, selon la direction VII sur la figure
9.
La figure 8 est une vue en élévation d'une nervure du bac de la figure 7.
La figure 9 est une vue en perspective du dessous de la partie supérieure du bac de
la figure 7, selon la direction IX sur la figure 7.
La figure 10 est une vue en élévation d'une nervure du bac de la figure 9.
[0024] On se réfère maintenant à la figure 1, qui correspond à l'état de la technique.
[0025] Les bacs représentés sont des bacs de 120 litres, du type à usage domestique, qui
sont en général utilisés pour la collecte d'ordures ménagères ou de déchets recyclés.
[0026] Les bacs sont empilés par piles de douze bacs, lesquels seront désignés, dans la
suite de la description, du premier au douzième, de bas en haut.
[0027] Comme cela est connu, chaque bac 1 comporte une cuve 3 montée sur deux roues 5 qui
permettent de le déplacer en position inclinée. Chaque bac comporte, en outre, un
couvercle 7 monté pivotant autour d'un axe qui sert par ailleurs de poignée pour la
manipulation du bac, notamment lorsqu'on le fait rouler sur le sol sur ses roues 5.
[0028] Le couvercle peut prendre plusieurs positions en pivotant autour de son axe.
[0029] L'ouverture supérieure de la cuve est bordée par une collerette 9 constituée par
un bord 11 perpendiculaire à la paroi de la cuve, donc horizontal lorsque le bac est
placé debout, et une jupe 13 périphérique tombant tout autour de ce bord 11.
[0030] En position fermée, le couvercle 7 repose sur le bord 11 de la collerette et obture
l'ouverture de la cuve.
[0031] Comme on le voit sur la figure, la position ouverte du couvercle 7 est celle des
couvercles des premier à onzième bacs. La position fermée du couvercle est celle du
couvercle du douzième bac.
[0032] On voit que le douzième bac flotte dans la cuve du onzième bac, qui contient de l'eau
de pluie. Le douzième bac est resté vide car il est fermé par son couvercle, tandis
que les autres bacs se sont remplis par le phénomène est déjà décrit qui est illustré
à la figure 2.
[0033] En particulier, on voit sur cette figure 2 que des nervures 15, 17 reliant la collerette
à la face externe de la cuve 3 guident une partie de l'eau ruisselant depuis la collerette
9 vers la face externe de la cuve 3. Le long de cette face, l'eau coule jusqu'à l'intérieur
de la cuve du onzième bac, puis du onzième bac au dixième bac, et ainsi de suite jusqu'au
premier bac.
[0034] Lorsque les bacs sont convenablement encastrés les uns dans les autres, c'est-à-dire
lorsqu'un bac du dessus ne flotte pas dans la cuve d'un bac du dessous, le pas de
gerbage est de l'ordre de 115 mm. En d'autres termes, la distance entre deux collerettes
de deux bacs encastrés l'un dans l'autre est comprise entre 100 mm et 200 mm.
[0035] Sur la figure 3, on voit un bac 21 selon un premier mode de réalisation de l'invention.
[0036] Ce bac comporte une cuve 23 ayant une ouverture supérieure bordée par une collerette
25. La collerette 25 est renforcée par des nervures qui s'étendent depuis ladite collerette
jusqu'à la face externe 27 de la cuve. La collerette 25 est elle-même formée par un
bord horizontal 29 (lorsque le bac est placé debout) et par une jupe 31 tombant verticalement
depuis ce bord 29.
[0037] Un couvercle 33 est monté pivotant sur le bac autour de charnières 35 portées également
par des nervures. Les charnières servent également de poignées pour la manipulation
du bac.
[0038] Comme cela est connu, la collerette 25 a deux fonctions : d'une part, elle renforce
la cuve 23 en lui donnant une certaine rigidité pour compenser l'absence de paroi
supérieure de fermeture, d'autre part, elle permet la préhension du bac pour son vidage
dans un camion de collecte, par des préhenseurs en forme de peigne bien connus qui
ne seront pas décrits ici, mais on dira seulement que ces peignes s'engagent sous
la partie avant de la collerette, à l'opposé des charnières.
[0039] Le renforcement de la collerette est assuré par des nervures de trois types différents.
[0040] Les nervures 37 et 38 qui portent une des charnières 35 du couvercle sont symétriques
mais de même type.
[0041] Ces nervures vont maintenant être décrites, en référence à la figure 4.
[0042] La nervure 37 sert à la fois à renforcer la collerette 25 et à supporter la charnière
35 du couvercle. Elle présente une forme globale conventionnelle, avec une partie
externe 37a dépassant de la jupe 31 et une partie interne 37b située sous la collerette,
la séparation S (virtuelle) entre la partie externe et la partie interne étant un
plan vertical confondu avec la jupe 31.
[0043] Conformément à l'invention, la nervure 37 est conformée pour empêcher de l'eau provenant
de la collerette 25 de ruisseler le long de la nervure jusqu'à la face externe 27
de la cuve. En l'occurrence, la nervure 37 comporte une saillie 39 de 3 mm prolongeant
verticalement la jupe vers le bas, sur ses faces latérales 41 et jusqu'au bord inférieur
43 de ladite nervure 37. Cette saillie 39, en forme de U, constitue une barrière pour
les ruissellements d'eau qui se produisent sur la partie externe 37a de la nervure.
[0044] Ainsi, une goutte d'eau qui s'écoulerait sur une des faces latérales 41 de la partie
externe 37a de la nervure aboutirait, par gravité, soit directement sur la saillie
39, puis à l'extrémité inférieure de celle-ci, soit d'abord sur le bord inférieur
43 de la nervure, puis à l'extrémité inférieure de la saillie. Le franchissement de
l'extrémité inférieure de la saillie étant impossible, faute de force capable de faire
remonter la goutte, la goutte ne pourrait continuer son chemin vers le bas qu'en tombant
verticalement sans rejoindre la face externe 27 de la cuve.
[0045] L'autre nervure 45 représentée sur la figure 4 ne sert qu'à renforcer la collerette.
Elle ne comprend qu'une partie interne située sous la collerette.
[0046] Cette nervure 45 relie le bord 29 et la jupe 31 de la collerette 25 à la face externe
27 de la cuve. Elle présente une forme globale en L avec une branche horizontale 45a
et une branche verticale 45b (lorsque le bac est placé debout).
[0047] À la jonction entre la branche horizontale 45a et la branche verticale 45b, la nervure
comporte un évidement circulaire 47 qui interrompt le bord inférieur 49 de la branche
horizontale 45a. Ainsi, une goutte d'eau qui suivrait le bord inférieur 49 de la branche
horizontale 45a ne pourrait pas rejoindre la branche verticale 45b (et par conséquent
la face externe 27 de la cuve) et ne pourrait quitter la nervure 45 et poursuivre
son chemin vers le bas, sous l'action de la gravité, qu'en tombant de la branche horizontale.
[0048] L'évidement circulaire 47 de la nervure 45 constitue une forme ayant pour effet d'empêcher
de l'eau provenant de la collerette de ruisseler le long de la nervure jusqu'à la
face externe de la cuve.
[0049] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 5, la nervure 51 supportant la
charnière 35 combine les deux formes décrites précédemment. En effet, la nervure 51
comporte la saillie en U 39 précédemment décrite et comporte, en outre, un évidement
53 dans sa partie externe 51 a, cet évidement 53 interrompant le bord inférieur 55
de la nervure dans cette partie externe.
[0050] L'évidement 53 a pour effet de réduire la quantité d'eau aboutissant jusqu'à la saillie
39 en retenant les gouttes qui s'écoulent depuis le bord inférieur 55 de la nervure.
Ces gouttes sont arrêtées par l'évidement, faute de force capable de les faire remonter
pour suivre le bord de l'évidement et doivent quitter la nervure en tombant verticalement.
La saillie 39 ne reçoit donc que les gouttes d'eau qui s'écoulent vers elle depuis
les faces latérales de la nervure.
[0051] Dans la variante de la figure 6, la nervure 59 portant la charnière du couvercle
comporte également deux formes différentes pour empêcher l'eau provenant de la collerette
25 de ruisseler jusqu'à la face externe 27 de la cuve. En effet, la nervure comporte
une saillie en U 39 prolongeant vers le bas la jupe 31 de la collerette et un décrochement
61 qui s'étend sur toute la hauteur de la nervure et se prolonge vers le bas par une
excroissance 63 en saillie du bord inférieur 65 de la nervure.
[0052] Grâce à ce décrochement 61, toute l'eau qui ruisselle sur la plus grande portion
de la partie externe 59a de la nervure est empêchée d'atteindre la jupe 31 et la saillie
39. Elle doit s'écouler le long du décrochement vertical 61 jusqu'à l'excroissance
63 qui forme un larmier, ce larmier ayant pour fonction d'éviter le ruissellement
de l'eau sur la face externe de la cuve et de faire goutter l'eau suffisamment loin
de ladite face externe. L'eau doit donc quitter la nervure en tombant verticalement.
La saillie 39, qui forme elle aussi un larmier évitant le ruissellement de l'eau sur
la face externe, ne reçoit donc que de l'eau ruisselant sur la portion réduite de
la nervure comprise entre la jupe 31 et le décrochement 61.
[0053] Sur la figure 7, on voit une face avant 72 (opposée aux charnières du couvercle),
surmontée d'une collerette 75 qui se prolonge au-dessus d'une face latérale 77. Une
nervure 79 est présente sous la collerette 75, dans l'angle entre la face avant 72
et la face latérale 77. D'autres nervures 79' identiques sont présentes sous la collerette
75, sur la face latérale 77. Dans le prolongement de la face avant, sous la collerette
75, de petites nervures 78 de forme alvéolaire constituent un réseau de renfort entre
la jupe 80 et la face avant 72. Des nervures de renfort frontal 73 sont positionnées
à l'avant du bac sous la collerette 75.
[0054] On peut voir, sur la figure 8, que la nervure 79 relie le bord horizontal 82 et la
jupe 80 de la collerette 75 à la face externe de la cuve.
[0055] Des nervures transversales 86 renforcent la nervure 79 et la relient au réseau de
petites nervures 78. Les autres nervures 79' de la face latérale sont dépourvues de
telles nervures transversales 86.
[0056] On voit que le bord inférieur de la nervure 79, plutôt que de tirer droit depuis
la jupe 80 jusqu'à la face latérale de la cuve 77, forme un évidement arrondi 87,
qui prend son origine sur la jupe 80, remonte vers le haut, se prolonge par une courte
portion horizontale 88 et redescend vers la cuve par une portion droite 89. En outre,
l'arrondi 87 prend naissance plus haut que le bord inférieur de la jupe 80. Ainsi,
une goutte d'eau ruisselant depuis la jupe 80 et aboutissant au bord inférieur de
celle-ci ne peut remonter jusqu'à la nervure 79 pour s'écouler jusqu'à la face externe
de la cuve. La forme de la nervure empêche donc l'eau provenant de la collerette 75
de ruisseler le long de la nervure jusqu'à la face externe de la cuve.
[0057] On observe également que la face latérale 77 de la cuve se prolonge vers le haut
de la cuve par un rebord R qui entoure l'ouverture supérieure de la cuve et fait saillie
du bord horizontal 82. Ce rebord R forme une saillie sensiblement perpendiculaire
avec le bord horizontal 82. On comprend que l'effet technique de ce rebord R est d'empêcher
de l'eau qui se trouverait sur le dessus du bord horizontal 82 d'entrer à l'intérieur
de la cuve. Ainsi, ce rebord R participe à empêcher le remplissage de la cuve par
des gouttes d'eau lorsque une pile de bacs est formée.
[0058] Sur la figure 9, on voit la face latérale 77 du bac sur laquelle les nervures 73
prennent leur origine pour relier le dessous de la collerette 75 et le bord de la
jupe 80.
[0059] Comme visible sur la figure 10, ces nervures 73 s'étendent depuis le bas de la jupe
80 de la collerette 75 jusqu'à la face avant 72 de la cuve, en commençant par un évidement
90 formant un arc de cercle partant vers le haut depuis la jupe 80, comme la nervure
de la figure 7. Autrement dit, l'évidement 90 formant l'arc de cercle part directement
du bord de la jupe 80.
[0060] Cet évidement 90 formant un arc de cercle sur le bord de la nervure 73 a pour effet
d'empêcher de l'eau provenant de la collerette 75 de ruisseler le long de la nervure
jusqu'à la paroi externe de la cuve.
[0061] L'invention a été décrite selon des modes de réalisation préférentiels. Cependant,
l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation présentés et d'autres modes
de réalisation apparaîtront clairement à l'homme du métier. En outre, d'autres variations
de détail seront protégées et pourront porter sur le nombre, sur la disposition, sur
les formes ou sur les dimensions des évidements, des excroissances ou des encoches.
1. Bac (21) pour la collecte de déchets, du type comprenant une cuve (23), une ouverture
en face supérieure de la cuve (23), une collerette (25) autour de l'ouverture, des
nervures (37, 38, 45, 51, 59, 73, 79) sous la collerette (25, 75) pour la renforcer,
reliant la collerette (25, 75) à la face externe de la cuve (23, 72, 77), le bac (21)
étant conformé de manière à pouvoir s'encastrer dans un autre bac (21) identique par
engagement de sa cuve (23) dans l'ouverture de la cuve de l'autre bac, les collerettes
(25, 75) des deux bacs se trouvant alors superposées l'une au-dessus de l'autre et
étant séparées par une distance comprise entre 100 et 200 mm, caractérisé en ce que chacune des nervures (37, 38, 45, 51, 59, 73, 79) est conformée de telle sorte que
de l'eau ruisselant le long de ladite nervure ne contribue pas à remplir la cuve d'un
bac du dessous lorsque plusieurs bacs sont empilés.
2. Bac (21) selon la revendication précédente, dans lequel chacune des nervures (37,
38, 45, 51, 59, 73, 79) est conformée pour empêcher qu'en position verticale du bac,
de l'eau provenant de la collerette (25, 75) ne ruisselle le long de ladite nervure
jusqu'à la face externe de la cuve (23).
3. Bac (21) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l'une au moins des nervures comporte
une encoche (53, 90) ou une excroissance (63) formée dans le bord inférieur libre
de la nervure, ladite excroissance formant larmier.
4. Bac (21) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l'une au moins des nervures comporte
une encoche circulaire (90) prenant son origine sur la jupe (31).
5. Bac selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l'une au moins des nervures comporte
une saillie (39) formée sur au moins une face latérale de la nervure (57), créant
une barrière à l'écoulement de l'eau sur cette face et formant larmier.
6. Bac selon la revendication 3 ou 4, dans lequel l'une au moins des nervures comporte
un évidement arrondi (87) formé dans le bord inférieur de la nervure, ladite au moins
une forme prenant son origine sur la jupe (80) plus haut que le bord inférieur de
la jupe (80).
7. Bac selon la revendication précédente, dans lequel l'évidement qui prend son origine
sur la jupe (80) est prolongé par une portion sensiblement horizontale (88).
8. Bac selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la collerette
(75) comporte un bord horizontal (82) et un rebord (R) qui entoure l'ouverture supérieure
de la cuve et fait saillie dudit bord horizontal (82).