DOMAINE TECHNIQUE
[0001] L'invention se rattache au domaine des sports de glisse sur neige, et en particulier
les skis alpins et les surfs des neiges. Elle vise plus particulièrement un agencement
de la surface inférieure qui permet une pratique efficace, en particulier en ce qui
concerne l'exécution de virages, tout en étant compatible avec un mode de fabrication
simple.
TECHNIQUES ANTERIEURES
[0002] De manière générale, les planches de glisse possèdent une face inférieure, également
dénommée semelle de glisse, qui assure le contact avec la neige, et est bordée latéralement
de carres pour permettre l'accrochage sur la neige lorsque le ski est incliné par
rapport à la surface de glisse. Cette semelle de glisse est donc plane, ce qui signifie
que lorsque le ski est chargé pour contrarier son cambre au niveau central, la semelle
de glisse vient au contact intégral du plan sur lequel elle est appliquée, à l'exception
des portions extrémales formant la spatule ou le talon. Autrement dit, la surface
inférieure de la planche est une surface réglée au sens géométrique du terme, signifiant
qu'en coupe transversale, la semelle représente un segment rectiligne.
[0003] Différentes propositions ont déjà été faites avec des planches dont la face inférieure
n'est pas plane, mais au contraire possède une forme travaillée, avec des objectifs
différents. Ainsi, on a proposé dans les documents
WO 2011/155845,
WO 2007/094690 et
WO 95/21662 des surfs de neige dont la semelle de glisse présente des zones à différentes altitudes.
Une zone centrale vient au contact direct de la neige, tandis que les zones latérales
de la semelle de glisse sont légèrement surélevées. La forme de la zone centrale est
agencée pour permettre une bonne transmission des appuis au niveau où les pieds reposent
sur la planche, et occupe donc la quasi-totalité, voir la totalité, de la largeur
de la planche. A l'inverse, en dehors de la zone centrale du surf, la portion centrale
de la semelle de glisse, qui vient au contact de la neige, est de largeur réduite.
Une telle configuration, spécifique au surf des neiges présente l'inconvénient majeur
d'être particulièrement complexe à réaliser, puisqu'elle nécessite un usinage très
précis de la semelle de glisse.
[0004] D'autres propositions ont été faites dans le but d'améliorer la maniabilité d'un
surf, en particulier le passage d'une carre à l'autre sur un surf. On peut par exemple
citer le document
WO 89/06560 qui décrit un surf équipé de deux séries de carres, dont une première série de carres
est située sur les bords latéraux de la portion centrale de la semelle de glisse,
et constitue donc les carres actives lorsque le surf est peu incliné. La semelle de
glisse se prolonge latéralement par deux zones surélevées, qui forment un décrochement
vers le haut pour permettre aux premières carres d'accrocher la neige. Ces portions
latérales de la semelle de glisse qui sont décalées par rapport au reste de la semelle
induisent un comportement discontinu et non progressif lors de l'inclinaison la planche.
[0005] Des solutions similaires ont également été proposées dans les documents
US 5 462 304, ou
DE-U-8705677. Ces documents décrivent des planches qui sont équipées latéralement de prolongements
qui peuvent être flexibles, ou qui jouent un rôle particulier lorsque l'inclinaison
de la planche est importante. De telles constructions sont particulièrement complexes
à fabriquer ou fragiles, dans la mesure où elles nécessitent l'incorporation dans
la planche d'un élément supplémentaire à la structure classique, soit elles obligent
à l'implantation des carres dans une zone qui ne correspond pas au bord latéral de
la planche.
EXPOSE DE L'INVENTION
[0006] Il existe donc un besoin pour des planches qui soient à la fois plus maniables, avec
une capacité améliorée de basculer d'une carre à l'autre, tout en étant faciles à
fabriquer et fiables.
[0007] L'invention concerne donc une planche de glisse sur neige qui comporte :
- une face inférieure bordée de carres, et incluant une portion plane et centrale, cette
portion centrale se prolongeant de façon continue par des portions latérales s'étendant
transversalement jusqu'à la ligne de côte, en s'écartant vers le haut du plan formé
par cette portion centrale ;
- deux lignes transversales de plus forte largeur avant et arrière, situées à proximité
ou à l'intérieur des zones respectivement spatule et talon.
[0008] Cette planche conforme à l'invention se
caractérise en ce que la structure de la planche comporte un noyau s'étendant transversalement au-dessus
des portions latérales de la face inférieure et dont l'épaisseur, mesurée dans des
plans transversaux, est décroissante en se dirigeant vers la ligne de cote. Parallèlement,
lorsque la planche est chargée de telle sorte que l'intégralité de la surface de la
portion plane centrale est plaquée sur un plan horizontal, entre les deux lignes de
plus forte largeur avant et arrière, les carres se trouvent à une hauteur non nulle
et sensiblement constante par rapport au plan formé par la partie centrale de la face
inférieure, sur une zone s'étendant au moins entre les deux lignes transversales de
plus forte largeur.
[0009] Autrement dit, la semelle de glisse d'une planche conforme à l'invention présente
une structure de noyau particulière, qui permet de donner à la semelle une configuration
spécifique., Ainsi, la zone centrale longitudinale est bordée de portions inclinées,
formant un prolongement direct sans discontinuité, de telle sorte qu'une inclinaison
latérale de la planche permet de passer de façon progressive d'un appui sur la portion
centrale vers un appui sur ces portions latérales. Dans cette configuration, les extrémités
de ces zones latérales de la semelle de glisse, au niveau desquelles se trouvent les
carres, se situent à une altitude sensiblement identique sur toute la quasi-totalité
de la longueur de la planche, et en particulier entre les points les plus larges de
la planche, situés à l'avant et à l'arrière.
[0010] En d'autres termes, lorsque la planche est plaquée sur un plan horizontal, et ce
en annulant son cambre central, ainsi qu'une partie du relevé spatule ou talon, les
carres apparaissent sur la face latérale à une distance quasi-constante par rapport
à ce plan de référence. Grâce à ce positionnement de carres, on réduit les risques
d'accrochage lors de l'évolution sur des rampes ou des plateformes, en pratique «
free-style ».
[0011] Selon un autre aspect de l'invention, la largeur de ces zones latérales, mesurées
transversalement et en vue de dessus est sensiblement constante. En d'autres termes,
la limite entre la portion centrale et les portions latérales de la semelle de glisse
dessine une courbe qui se déduit du bord latéral de la planche, c'est-à-dire de la
ligne de côte, par une translation transversale. La limite entre la zone centrale
et les zones latérales de la semelle de glisse s'entend comme la ligne à partir de
laquelle la semelle de glisse n'est plus en contact avec un plan horizontal de référence
lorsque la planche est plaquée sur ce dernier selon les conditions déjà évoquées.
[0012] Compte tenu des rayons de courbure classiquement pratiqués sur les planches de glisse,
cette mesure transversale de la largeur de la portion latérale est sensiblement équivalente
à la mesure effectuée perpendiculairement à la tangente de la ligne de côte.
[0013] En pratique, différentes variantes peuvent être employées concernant le profil des
portions latérales de la semelle de glisse. Ainsi, dans une première forme de réalisation,
dans un plan transversal, les zones latérales peuvent adopter un profil rectiligne
définissant ainsi une surface sensiblement plane dans les conditions déjà évoquées.
Il est également possible dans une variante que les zones latérales adoptent un profil
courbe, dont la courbure est orientée vers le haut pour assurer en particulier une
progressivité accrue dans la transition des appuis lorsque la planche s'incline latéralement.
Une courbure inverse peut également être envisagée.
[0014] Géométriquement, il est possible que les zones latérales de la face inférieure s'étendent
au-delà même des lignes de plus forte largeur avant ou arrière, et voire se prolongent
jusqu'à l'extrémité avant ou arrière de manière à couvrir la périphérie totale de
la planche.
[0015] En termes de structure interne, différents modes de réalisation peuvent être employés,
de manière à assurer une rigidité globale de la planche, y compris dans les portions
latérales qui sont plus contraintes, puisqu'elles sont moins épaisses. Ainsi, du fait
de la configuration inclinée des zones latérales de la semelle de glisse, lorsque
la face supérieure de la planche est sensiblement plane, l'épaisseur de la planche
diminue continument en se rapprochant des carres. Néanmoins, l'invention n'est pas
limitée à une géométrie particulière de la face supérieure de la planche, et peut
se décliner à différents types de structures et de géométries, y compris tridimensionnelles,
en ce qui concerne la face supérieure de la planche.
[0016] Ainsi, le noyau peut posséder une portion centrale d'épaisseur sensiblement constante
et des portions latérales dont l'épaisseur s'amoindrit en se dirigeant vers l'extérieur
de la planche. Il peut également présenter une forme tridimensionnelle dans sa face
supérieure, c'est-à-dire non plane.
[0017] Parallèlement l'invention peut se décliner selon différentes conceptions de structures,
à savoir les structures « sandwich », dans lesquelles le noyau est bordé d'éléments
longitudinaux, mais aussi les structures « coque », pour lesquelles l'ensemble supérieur
rejoint l'ensemble inférieur au niveau de la ligne de cotes.
DESCRIPTION SOMMAIRE DES FIGURES :
[0018] La manière de réaliser l'invention, ainsi que certains avantages qui en découlent,
ressortiront bien de la description des modes de réalisation qui suivent, à l'appui
des figures annexées dans lesquelles :
- la figure 1 est une vue de côté d'un ski conforme à l'invention ;
- la figure 2 est une vue de dessus du ski de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue de dessous du ski de la figure 1 ;
- la figure 4 est une vue de côté du ski de la figure 1 montré dans une configuration
dans laquelle la quasi-totalité de sa longueur est plaquée sur un plan horizontal
;
- La figure 5 est une vue en coupe du ski de la figure 4, au niveau du plan V-V'.
- Les figures 6 et 7 sont des vues en coupe analogues à la figure 4, pour différentes
variantes de réalisation.
[0019] Les différents éléments représentés aux figures l'ont été sans tenir compte obligatoirement
de leurs dimensions réelles, et ce, pour bien visualiser certains aspects de l'invention.
Ainsi, les épaisseurs de différentes couches ainsi que les angles que forment différentes
surfaces peuvent avoir été augmentés dans les figures par rapport à la réalité, pour
permettre une bonne compréhension de l'invention.
MANIERES DE REALISER L'INVENTION
[0020] Comme déjà évoqué, l'invention peut s'appliquer à différents types de planches de
glisse et bien que décrite dans la suite plus particulièrement pour des surfs des
neiges, elle peut bien entendu être transposée à d'autres types de planches, en particulier
des skis alpins.
[0021] De manière générale, et comme illustré à la figure 1, un surf des neiges (ou « snowboard
» ou « surf ») comporte une face inférieure qui forme la semelle de glisse, et qui
vient au contact de la neige.
[0022] Dans la forme illustrée à la figure 2, le surf
1 est montré sans être chargé, et la semelle de glisse possède une zone centrale
3 formant un cambre au niveau duquel la face inférieure n'est pas directement en contact
du plan de référence horizontal
7.
[0023] La planche est au contact du plan de référence
7 par deux zones
4 et
5 situées à proximité des extrémités
8 et
9 formant le talon et la spatule de la planche. Tel qu'illustré à la figure 2, la planche
possède deux lignes transversales
10 et
11 de plus forte largeur, entre lesquelles la planche présente une largeur moindre et
sensiblement minimale au niveau longitudinal médian
12.
[0024] A la forme illustrée à la figure 3, la face inférieure de la planche est bordée de
carres
20, 21 qui sont présentes sur les bords de la planche et l'essentiel de la périphérie de
cette dernière, en se prolongeant jusqu'au-delà des lignes de plus forte largeur
10, 11. La face inférieure
2 possède une portion centrale
23, qui est plane selon la définition évoquée ci-avant, c'est-à-dire qui présente un
profil rectiligne en coupe transversale. Cette zone centrale plane
23 est bordée latéralement de deux zones latérales
24,25 qui s'étendent depuis la limite
26,27 de la zone centrale
23 jusqu'à la carre
20,21.
[0025] Selon un aspect de l'invention, la largeur ℓ de ces zones latérales
24,25 est sensiblement constante entre les lignes de plus forte largeur
10,11. La largeur ℓ de ces zones est mesurée en vue de dessus et selon une direction transversale
c'est-à-dire perpendiculaire à l'axe longitudinal médian
6 de la planche.
[0026] Ainsi, la forme de la courbe délimitant la zone centrale
23 et les zones latérales
24,25 se déduit de la ligne de cote, ou autrement dit de la courbe formée par les carres,
par une simple translation.
[0027] Selon un autre aspect de l'invention, la hauteur
h à laquelle se situe les carres
20,21 est également remarquable. Ainsi, pour mesurer la hauteur des carres par rapport
à un plan de référence horizontal
7, la planche est chargée de telle manière qu'elle vient au contact du plan de référence
sur l'essentiel de sa longueur, et au moins entre les lignes de plus forte largeur
10,11. La charge est répartie de telle sorte que le cambre de la portion centrale dans laquelle
sont implantées les fixations est annulé. Lorsque les points larges sont au-delà des
lignes de contact, par exemple dans les planches qui présentent un relevé couramment
appelé « rocker », la charge est également exercée pour annuler ces relevés de la
spatule et du talon. Dans ce cas, et comme illustré à la figure 4, la hauteur
h de la carre est constante sur toute la longueur de la planche comprise entre les
deux lignes de plus forte largeur
10 11, et voire même au-delà si les zones latérales de la face inférieure se prolongent.
[0028] La hauteur
h de la carre est mesurée au niveau de l'arête externe inférieure de son cordon, c'est-à-dire
au niveau de son arête la plus proéminente. Dans le cas où la carre métallique est
implantée à un autre endroit de la planche, voire inexistante, on entendra par « carre
», l'arête inférieure et latérale de la structure, au niveau de la ligne de cotes.
[0029] Différentes géométries peuvent être employées et correspondent chacune à des modes
de fabrication spécifiques.
[0030] Ainsi, comme illustré à la figure 5, la planche comporte une couche
50 formant la semelle de glisse. Cette couche, d'épaisseur sensiblement constante, est
conformée pour présenter une portion centrale
23 plane, et au contact du plan de référence
7. Cette portion centrale
23 se prolonge latéralement par deux portions latérales
24,25. Dans la forme illustrée, ces deux portions latérales
24,25 sont sensiblement planes, de telle sorte qu'elles forment un angle α par rapport
au plan de référence
7.
[0031] La limite
26,27 entre la zone centrale
23 et les zones latérales
24,25 se réduit à une ligne, mais des opérations de finition peuvent conduire à la l'atténuation
du caractère anguleux de cette frontière, auquel cas la largeur ℓ de la zone latérale
se mesure à partir du point où la zone centrale
23 n'est plus en contact avec le plan de référence
7.
[0032] Une telle conformation de la semelle de glisse
50 est rendue possible par l'emploi d'un noyau
52 dont la forme est prévue en conséquence. Ainsi, le noyau
52 possède une portion centrale
53 d'épaisseur sensiblement constante, et des portions latérales
54,55 dont l'épaisseur s'amoindrit en se dirigeant vers l'extérieur de la planche.
[0033] A la forme illustrée à la figure 5, ce noyau
52 repose sur la semelle
50 par l'intermédiaire d'une couche de renfort
56. Ce noyau
52 est également recouvert d'un second renfort
57 et d'une couche supérieure de décoration et protection
58. Le noyau est, toujours dans la forme illustrée à la figure 5, bordé d'éléments longitudinaux
60,61 qui forment les chants de la planche et qui reposent sur les carres
20,21.
[0034] Bien entendu, le nombre et la position des différentes couches de renfort, ainsi
que leur nature, peuvent varier en fonction des propriétés mécaniques qu'on souhaite
conférer à la planche.
[0035] A la forme illustrée à la figure 5, la face supérieure de la planche est rectiligne
et plane, mais d'autres variantes peuvent être envisagées.
[0036] Ainsi, comme illustré à la figure 6, le noyau
62 présente une forme tridimensionnelle dans sa face supérieure, de telle sorte que
les renforts
67 et la couche supérieure de décoration et protection
68 adoptent une géométrie également tridimensionnelle. Dans la forme de la figure 6,
la planche ne comporte pas d'éléments longitudinaux, formant les chants, mais au contraire
est conçue selon une structure « coque », de telle sorte que la couche supérieure
de protection et les renforts supérieurs viennent au contact de la couche de renfort
66 à l'aplomb des carres
20,21.
[0037] Dans une variante illustrée à la figure 7, la couche
70 formant la semelle de glisse présente une portion centrale
73 qui est au contact de plan de référence
7. Cette portion centrale
73 se prolonge latéralement par des portions latérales
75 74 qui présentent un profil courbe, dont la courbure est orientée vers le haut.
[0038] De la sorte, lors de l'inclinaison de la planche, la zone de contact entre la semelle
et le plan de référence se déplace progressivement en direction des carres. Le noyau
72 est ainsi prévu pour que sa face inférieure
71 présente un profil analogue. Ainsi, lors du moulage à l'intérieur du fond de moule
qui présente un profil complémentaire, la semelle
70 formée par une couche d'épaisseur sensiblement constante se déforme pour adapter
le profil voulu.
[0039] Comme déjà évoqué, cette structure de planche peut être déclinée tant pour des surfs
des neiges que pour des skis. A titre indicatif, toutes applications confondues, la
largeur ℓ des zones latérales de la face inférieure peut être comprise entre 10 et
100mm, préférentiellement entre 20 et 70 mm. La hauteur
h peut être quant à elle comprise entre 0,4 et 8 mm, et préférentiellement entre 0,5
et 5 mm.
[0040] Plus précisément, pour son application aux surfs, la largeur ℓ des zones latérales
de la face inférieure est comprise entre 30 et 50 mm, et la hauteur
h pour les carres est comprise entre 1 et 2 mm. Pour une application au ski alpin,
la largeur ℓ des zones latérales de la face inférieure est de l'ordre de 10 à 30 mm,
tandis que la hauteur des carres dans cette configuration est comprise entre 0,4 et
1,5 mm.
[0041] De telles planches présentent l'avantage de pouvoir être réalisées en employant un
procédé de finition de la semelle de glisse qui est particulièrement facile à mettre
en oeuvre et ne nécessite pas d'outillage complexe. En effet, dans la mesure où le
profil de la semelle de glisse dans un plan transversal reste constant sur la quasi-totalité
de la longueur de la planche, l'opération de finition peut se réaliser en utilisant
une meule qui possède un profil complémentaire, au moins dans les zones latérales
de la face inférieure.
[0042] Ainsi, cette meule peut être soit de forme conique, soit comprendre un rouleau abrasif
dont l'axe de rotation est incliné par rapport à l'horizontale avec toutes les géométries
possibles en fonction de l'angle, de la longueur et du profil que l'on souhaite obtenir.
Ce rouleau peut être disposé entre une portion plane sur laquelle repose la partie
centrale de la semelle, et une butée latérale contre laquelle vient prendre appui
la ligne de côtes.
1. Planche de glisse (1) sur neige, comportant :
• une face inférieure (2) bordée de carres (20,21) et incluant une portion plane et
centrale (23), ladite portion centrale se prolongeant de façon continue par des portions
latérales (24,25) s'étendant transversalement jusqu'à la ligne de cote en s'écartant
vers le haut du plan formé par ladite portion centrale (23);
• deux lignes transversales (10,11) de plus forte largeur avant et arrière, situées
à proximité ou à l'intérieur des zones respectivement spatule (8) et talon (9),
caractérisée en ce que la structure de la planche comporte un noyau (52) s'étendant transversalement au-dessus
des portions latérales (24,25) de la face inférieure et dont l'épaisseur, mesurée
dans des plans transversaux, est décroissante en se dirigeant vers la ligne de cotes,
et
en ce que lorsque la planche est chargée de telle sorte que l'intégralité de la surface de
la portion plane centrale (23) est plaquée sur un plan horizontal (7) entre lesdites
deux lignes transversales de plus forte largeur (10,11), les carres (20,21) se trouvent
à une hauteur
(h) non nulle sensiblement constante par rapport au plan formé par la partie centrale
(23) de la face inférieure (2) sur une zone s'étendant au moins entre lesdites deux
lignes transversales de plus forte largeur (10, 11).
2. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que la largeur (t) desdites zones latérales (24,25), mesurée transversalement et en vue
de dessus est sensiblement constante.
3. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'épaisseur de la planche, mesurée dans des plans transversaux, est croissante se
dirigeant de la ligne de cote en direction de la limite latérale (24,25) de la portion
centrale plane (23) de la face inférieure.
4. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que dans un plan transversal, les zones latérales (24,25) ont un profil rectiligne.
5. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que dans un plan transversal, les zones latérales (74,75) ont un profil courbe, dont
la courbure est orientée vers le haut.
6. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que les zones latérales de la face inférieure s'étendent au-delà des lignes de plus forte
largeur avant et/ou arrière.
7. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que le noyau (52) possède une portion centrale (53) d'épaisseur sensiblement constante
et des portions latérales (54,55) dont l'épaisseur s'amoindrit en se dirigeant vers
l'extérieur de la planche.
8. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que le noyau (52) est bordé d'éléments longitudinaux (60,61).
9. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que le noyau (62) présente une forme tridimensionnelle dans sa face supérieure.
10. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que la planche de glisse est conçue selon une structure « coque ».
1. Schneegleitbrett (1), Folgendes umfassend:
• eine Unterseite (2), die von Kanten (20, 21) eingefasst ist und einen planen und
mittleren Abschnitt (23) hat, wobei sich der mittlere Abschnitt durchgehend durch
Seitenabschnitte (24, 25) verlängert, die sich quer bis zur Maßlinie erstrecken, wobei
sie von der durch den mittleren Abschnitt (23) gebildeten Ebene nach oben auseinanderweichen;
• zwei Querlinien (10, 11) mit größerer vorderer und hinterer Breite, die sich in
der Nähe oder im Inneren der Zone der Schaufel (8) bzw. Ferse (9) befinden,
dadurch gekennzeichnet, dass die Struktur des Bretts einen Kern (52) hat, der sich quer über den Seitenabschnitten
(24, 25) der Unterseite erstreckt, und dessen Dicke in den Querebenen gemessen, in
Richtung auf die Maßlinien abnehmend ist, und dass, wenn das Brett so belastet ist,
dass die gesamte Fläche des planen mittleren Abschnitts (23) auf einer horizontalen
Ebene (7) zwischen den zwei Querlinien (10, 11) mit größerer Breite aufliegt, sich
die Kanten (20, 21) auf einer nicht Null betragenden Höhe (h) befinden, die im Wesentlichen
in Bezug auf die durch den mittleren Teil (23) der Unterseite (2) gebildeten Ebenen
über einen Bereich konstant ist, der sich zumindest zwischen den zwei Querlinien (10,
11) größerer Breite erstreckt.
2. Gleitbrett nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Breite (I) der seitlichen Bereiche (24, 25) quer gemessen und in Draufsicht im
Wesentlichen konstant ist.
3. Gleitbrett nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Dicke des Bretts in Querebenen gemessen in Richtung auf die Maßlinie in der Richtung
der seitlichen Grenze (24, 25) des planen mittleren Abschnitts (23) der Unterseite
zunimmt.
4. Gleitbrett nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die seitlichen Bereiche (24, 25) in einer Querebene ein geradliniges Profil haben.
5. Gleitbrett nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die seitlichen Bereiche (74, 75) in einer Querebene ein gekrümmtes Profil haben,
dessen Krümmung nach oben gerichtet ist.
6. Gleitbrett nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass sich die seitlichen Bereiche der Unterseite über die Linien mit größerer vorderer
und/oder hinterer Breite hinaus erstrecken.
7. Gleitbrett nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der Kern (52) einen mittleren Abschnitt (53) von im Wesentlichen konstanter Breite
und seitliche Abschnitte (54, 55) besitzt, deren Dicke in Richtung auf die Außenseite
des Bretts hin kleiner wird.
8. Gleitbrett nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der Kern (52) von Längselementen (60, 61) eingefasst ist.
9. Gleitbrett nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der Kern (62) eine dreidimensionale Form in seiner Oberseite aufweist.
10. Gleitbrett nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das Gleitbrett gemäß einer "Schalen"-Struktur konzipiert ist.
1. Snow gliding board (1), comprising:
• a bottom face (2) lined by edges (20,21) and including a central planar portion
(23), said central portion extending continuously with side portions (24,25) extending
transversely to the side cut by moving away upwardly from the plane formed by said
central portion (23);
• two transverse lines (10,11) of greater front and rear width, located near or within
the areas respectively tip (8) and toe (9),
characterised in that the structure of the board comprises a core (52) extending transversely over the
side portions (24,25) of the bottom face and having a thickness, measured in the transverse
planes, decreasing by moving towards the side cut, and
in that when the board is loaded so that the entire surface of the central planar portion
(23) is pressed against a horizontal plane (7) between said two transverse lines of
greater width (10,11), the edges (20,21) are at a non-zero height (h) substantially
constant relative to the plane formed by the central portion (23) of the bottom face
(2) over an area extending at least between said two transverse lines of greater width
(10,11).
2. Gliding board according to claim 1, characterised in that the thickness (ℓ) of said side zones (24,25), measured transversally and from a top
view is substantially constant.
3. Gliding board according to claim 1, characterised in that the width of the board, measured in transversal planes, is increasing from the side
cut to the side portions (24,25) of the central planar portion (23) of the bottom
face.
4. Gliding board according to claim 1, characterised in that in a transversal plane, the side portions (24,25) have a rectilinear profile.
5. Gliding board according to claim 1, characterised in that in a transversal plane, the side portions (74,75) have a curved profile, the curvature
of said profile being orientated upwards.
6. Gliding board according to claim 1, characterised in that the side portions of the bottom face are extending beyond the lines with greater
front and/or rear width.
7. Gliding board according to claim 1, characterised in that the core (52) has a central portion (53) with a thickness substantially constant,
and side portions (54,55) with a thickness decreasing towards the outside of the board.
8. Gliding board according to claim 1, characterised in that the core (52) is lined with longitudinal elements (60,61).
9. Gliding board according to claim 1, characterised in that the core (62) has a three-dimensional shape in its upper face.
10. Gliding board according to claim 1, characterised in that the gliding board is designed as a « shell » structure.