[0001] La présente invention concerne un dispositif pour générer au moins une vague artificielle
ainsi que l'installation pour la mise en oeuvre du dudit dispositif ainsi que l'utilisation
de cette au moins une vague pour la pratique de sports de glisse sur l'eau.
[0002] Le document
WO2013/071362 est regardé comme l'art antérieur le plus proche.
[0003] On connaît différentes disciplines de sport de glisse sur l'eau dont une des plus
anciennes qui est le surf.
[0004] Le surf se pratique avec un support flottant, notamment une planche flottante sur
laquelle le pratiquant se tient allongé et/ou debout. Le pratiquant se positionne
par rapport aux vagues naturelles générées par l'Océan, en un endroit adapté dit pic
de la vague, se propulse pour vaincre une partie de sa propre inertie et profite de
la pente de la vague pour glisser, cette pente se renouvelant sous sa planche de façon
continue grâce au phénomène ondulatoire de la houle. Cette vague doit avoir une pente
suffisante pour permettre de surfer.
[0005] La vague se creuse aux abords du bord de mer car la base est freinée au contact du
fond tandis que la partie haute sous l'effet de l'inertie accumulée poursuit à la
même vitesse. La vague uniquement ondulatoire initialement se creuse et la pente augmente
jusqu'à devenir instable et à ce moment-là, il se produit un phénomène de déferlement
jusqu'à l'éclatement total du système ondulatoire avec un bouillonnement, brassage
de la masse d'eau dont la dernière énergie est dissipée au contact du bord rocheux
ou sablonneux.
[0006] Dès lors on comprend que, pour la pratique du surf, les conditions naturelles doivent
présenter de nombreuses caractéristiques.
[0007] D'une part il faut de la houle, celle-ci est générée au large par les phénomènes
de tempête mais il faut, en fonction du niveau de pratique du sportif, une hauteur
de vague adaptée, ce qui limite déjà le nombre d'opportunités.
[0008] Ensuite la marée joue un rôle car, à marée montante, les vagues ne sont pas contrariées
par le recul de la masse d'eau générale et sont donc plus motrices. Le vent, suivant
son orientation peut aussi contrarier le phénomène de creusement de la vague et/ou
générer un clapot perturbateur de la qualité de ladite vague.
[0009] Les plus beaux profils de vagues permettant de belles évolutions nécessitent souvent
de se rendre en des lieux dits spots, très spécifiques, distants les uns des autres,
les distances s'allongeant avec le niveau du surfeur, toujours à la recherche de la
vague parfaite. Il faut de toutes les façons se rendre au bord de mer, ce qui n'est
pas non plus accessible à tout un chacun.
[0010] Ce sport peut s'avérer dangereux pour les débutants qui se hasarderaient dans de
mauvaises conditions.
[0011] Il est aussi nécessaire de franchir la barre des vagues pour se rendre au-delà de
celles-ci et pour se placer de façon adaptée pour partir.
[0012] Enfin, la durée totale de glisse sur une session est en réalité très limitée.
[0013] On constate donc que le surf est un sport de glisse extraordinaire mais qui nécessite
un investissement très important pour sa pratique, ce qui le réserve à un nombre restreint
de sportifs.
[0014] Rapidement après la création des bateaux de loisir, la discipline du ski nautique
a vu le jour.
[0015] Le ski nautique se pratique soit avec une paire de ski à l'image du ski alpin, soit
avec un monoski pour la pratique du slalom. Dans les deux cas, la glisse s'effectue
de face. Le bateau se déplace à vitesse élevée, déjaugé, et ne génère donc qu'une
très faible hauteur de vague sillage et de vague d'étrave.
[0016] Plus récemment, la combinaison du surf et du ski nautique a fait apparaître le "wakeboard"
qui se pratique en traction derrière un bateau avec une corde de traction mais avec
un positionnement de profil par rapport à la direction d'avancement, à l'image du
snowboard. La sensation de liberté est néanmoins un peu faussée par les chausses qui
maintiennent les pieds et qui lient le pratiquant à la planche. Il a donc été inventé
le "wakeskate", association entre un sport tracté, le wakeboard, et le "skateboard".
Les pieds sont ainsi libres de tout mouvement et la sensation plus proche du surf.
Pour des évolutions acrobatiques, il est nécessaire de disposer de vagues de sillage
prononcées, ces vagues de sillage formant tremplin lorsque le pratiquant se déplace
avec une forte incidence de part et d'autre de la direction de navigation du bateau.
[0017] Or la pratique du surf présente cet avantage de ne nécessiter aucun lien avec quoi
que ce soit, c'est cette sensation de glisse libre qui est recherchée et qui en fait
son succès.
[0018] Pour retrouver et récréer cette sensation de surf, la vague de sillage des bateaux
a été utilisée, plus récemment, pour surfer, donnant ainsi naissance au "wakesurf".
En effet à plus faible vitesse que celles du ski nautique et du wakeboard, la vague
peut être suffisamment haute et puissante pour porter un surfeur sans besoin de traction.
Les bateaux dédiés au ski nautique et au wakeboard ont ainsi été lestés, ballastés,
de l'arrière pour qu'une fois déjaugés, à une vitesse comprise entre 15 et 20 km/h,
ils forment un sillage épais, dû à l'enfoncement dynamique de la coque dans l'eau.
[0019] Ce sillage est donc profond et de fait, l'eau poussée dynamiquement, remonte et forme
des vagues de sillage massives et creuses.
[0020] Il est donc possible de générer une vague permanente très creuse, immédiatement derrière
le bateau c'est-à-dire à quelques mètres, permettant alors de surfer et de pratiquer
une glisse totalement libre. Une traction avec un palonnier permet le lancement du
pratiquant en le sortant de l'eau et en lui permettant de surfer la vague, remplaçant
ainsi la propulsion avec les bras en milieu océanique.
[0021] Le palonnier est ensuite lâché et le pratiquant se trouve à surfer librement, contrairement
aux autres sports tractés.
[0022] De nombreux dispositifs ont été imaginés pour modifier et améliorer le profil des
vagues de sillage générées.
[0023] Notamment le brevet
US 7 140 318 décrit un aileron qui assure un appui dynamique de la coque d'un bateau sur l'eau
encore plus important, réglable et proportionnel à la vitesse d'avancement.
[0024] Néanmoins, cette pratique n'est pas satisfaisante car, même si les bateaux sont des
unités navigantes très sophistiquées, ils nécessitent le recours à un moteur à combustible
fossile.
[0025] De plus, pour générer une telle vague, il est nécessaire d'embarquer des passagers
et/ou de ballaster à l'aide de poches à eau de plusieurs centaines de litres. Ces
bateaux ont des puissances moteur de l'ordre de 300 à 500 chevaux. Les coûts d'utilisation
et de pratique sont donc très élevés, ce qui limite le nombre de pratiquants.
[0026] Il y a toujours un bruit de moteur, même s'il est limité, en plus de la pollution
air et eau inhérente aux gaz d'échappement, en milieu naturel.
[0027] Enfin, il faut des lieux disposant d'une grande longueur d'évolution pour lancer
le bateau, pour démarrer et pour faire demi-tour ou pour effectuer un virage. Tous
ces inconvénients limitent fortement l'évolution du nombre de pratiquants en wakesurf.
[0028] Par ailleurs il existe des installations pour la pratique du wakeboard, du ski ou
du surf tracté qui comprennent un circuit à câble fermé, entre des poulies soutenues
en hauteur par des pylônes, le câble étant entraîné par une motorisation électrique.
[0029] Des liens avec un mécanisme d'accroche débrayable, similaire à celui utilisé dans
les téléskis permettent aux pratiquants d'être tractés et de faire des évolutions,
notamment sur des structures flottantes formant tremplin, rapportées sur le plan d'eau.
[0030] Si de telles installations sont beaucoup plus satisfaisantes du point de vue écologique
en milieu naturel, les pratiquants restent constamment tractés par une corde, sans
la sensation de glisse libre.
[0031] On connaît un agencement pour générer une vague, par la demande de brevet
EP 2 123 850 qui consiste à réaliser une structure spécifique, en béton, avec un bassin comportant
une faible hauteur d'eau avec un dispositif de génération de vague au moyen d'une
pièce avec un profil donné, se déplaçant en fond de bassin artificiel, guidée par
des rails eux-mêmes placés au fond, la caractéristique étant que cette pièce fait
un angle supérieur à 90° par rapport à la direction de déplacement.
[0032] Un tel agencement conduit à générer une vague artificielle parfaitement adaptée,
avec un creux, déroulante à l'image d'une vague naturelle. Une telle installation
est très sophistiquée et nécessite des investissements très importants qui limitent
la diffusion de telles installations.
[0033] Un autre inconvénient est l'impact important de telles constructions en béton sur
un lieu d'implantation naturel.
[0034] Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de génération de vagues
en milieu naturel, qui est à très faibles impacts et empreintes écologiques, qui nécessite
un faible investissement matériel, qui permet un accès au plus grand nombre, qui peut
même être implanté à proximité d'un milieu urbain, qui autorise la pratique du wakesurf
ou autre sport de glisse sur vagues tels que le "bodyboard". Le dispositif et les
accessoires adaptés sont maintenant décrits suivant un mode de réalisation principal
et des variantes, ceci en regard des dessins associés, dessins sur lesquels les différentes
figures représentent :
- Figure 1 : une vue schématique d'une installation complète avec le dispositif de génération
de vagues selon la présente invention,
- Figure 2 : une vue en perspective extérieure du dispositif de génération de vagues,
- Figure 3 : une vue en élévation latérale du dispositif de génération de vagues de
la figure 2,
- Figure 4 : une vue en coupe longitudinale médiane du dispositif de génération de vagues
de la figure 2,
- Figure 5 : une vue en coupe transversale du dispositif de génération de vagues de
la figure 4 suivant la ligne 5-5 des figures 3 et 4,
- Figure 6 : une vue de détail des moyens de lancement d'un pratiquant,
- Figures 7A à 7H : un synoptique de mise en oeuvre du dispositif de génération de vagues
selon l'invention avec la variante principale,
- Figure 8 : un agencement avec un déplacement alternatif sur double câble, avec un
mobile symétrique réversible,
- Figures 9A et 9B : une vue schématique en élévation latérale des moyens de mise à
disposition d'une perche, en position relevée et abaissée,
- Figures 9C et 9D : une vue schématique à partir de l'arrière du ponton des moyens
de mise à disposition d'une perche, en position relevée et abaissée, correspondant
aux figures 9A et 9B,
- Figures 10A à 10C : des vues numériques de la vague obtenues en fonction de l'assiette,
- Figure 11 : Graphe de valeurs obtenues en faisant varier l'assiette,
Sur la figure 1, on a représenté une installation 10 sur un plan d'eau en eau intérieure,
mettant en oeuvre le dispositif 12 de génération de vagues selon la présente invention.
[0035] Le dispositif 12 de génération de vagues selon la présente invention comprend au
moins deux pylônes 14, chacun en appui sur une base 16, reposant au sol ou au fond
d'un plan d'eau 18 ou flottant sur ledit plan d'eau, plus particulièrement en eaux
intérieures.
[0036] Le dispositif est complété par des poulies 20 associées à chaque pylône dont une
poulie 20-1 au moins est motrice, entraînée en rotation par une motorisation 22 électrique
et une poulie 20-2 de tension, représentée sur le synoptique des figures 8, montée
sur l'autre pylône, poulies 20 entre lesquelles est disposé, de façon connue, un câble
24 moteur, en boucle fermée.
[0037] En complément, une base 26-1 de départ permet une utilisation de ladite installation
par des pratiquants 28, équipés chacun d'un support flottant
S personnel tel qu'une planche de surf ou un bodyboard, apte à utiliser la poussée
et la puissance d'une vague.
[0038] De façon préférentielle, pour augmenter les cadences d'utilisation, il est prévu
de façon symétrique une autre base 26-2, voir figure 7, à proximité de la poulie 20-2
de tension.
[0039] Le dispositif 12 de génération de vagues selon la présente invention est représenté
plus en détail sur les figures 2 à 5 associées. Le dispositif comprend de plus, au
moins un lien 30 de traction solidaire du câble 24 par des moyens 32 de solidarisation.
[0040] Ces moyens 32 de solidarisation sont généralement des pinces connues à serrage permanent.
[0041] Le dispositif 12 de génération de vagues comprend un mobile 34, équipé de moyens
36 de reprise des efforts du lien 30 de traction.
[0042] Selon le mode de réalisation principal, le lien de traction 30 comprend deux brins
30-1 et 30-2 parallèles, dans l'alignement de la direction
D de déplacement. Chaque brin 30-1, 30-2 est solidarisé en deux points 38-1, 38-2 distincts
de solidarisation sur le câble 24 de traction. De façon avantageuse, les deux brins
sont reliés par des entretoises de façon à former une échelle. Ces entretoises interdisent
le passage entre les deux brins, limitent les mouvements des liens lors des virages
autour des poulies, tout en autorisant un vrillage.
[0043] Ces deux brins 30-1 et 30-2 parallèles sont fixés sur le mobile 34 en deux points
38-1 et 38-2 des moyens 36 de reprise, également alignés suivant la direction
D de déplacement du mobile 34.
[0044] Le mobile 34 comprend une coque 40, par exemple en aluminium, creuse pour assurer
la flottabilité, de façon préférentielle à volume fermé. Ce volume fermé est éventuellement
comblé par de la mousse 42 à porosité fermée, de façon à conserver la flottabilité,
même en cas de pénétration accidentelle d'eau dans la coque 40.
[0045] Cette coque 40 est munie, si nécessaire, d'un lest 42, en matériau dense tel que
du plomb. Dans le cas de présence d'un lest, ce lest est composé de multiples modules
de façon à faciliter le transport de la coque sur le lieu d'utilisation, le lest 42
étant introduit postérieurement à la mise à l'eau. Cette conception modulaire permet
également un ajustement éventuel du lestage.
[0046] Le lest 42 peut aussi être constitué, au moins pour une part d'un volume de la coque,
formant réservoir, destiné à recevoir de l'eau qui sert de ballast. L'ajustement est
alors très simple, le remplissage initial aussi, et ce lest est assurément non polluant.
[0047] La coque 40 peut comporter également au moins un aileron 44. On entend par aileron,
tout moyen immergé tendant à modifier le comportement de ladite coque lors de la navigation,
quelle que soit la position dudit aileron sur ladite coque.
[0048] En l'occurrence, dans le mode de réalisation symétrique retenu, l'aileron 44 sur
la coque 40 comporte un volet 44-1, présentant une surface d'appui transversale et
inclinée vers l'avant de façon à générer une composante vers le bas dès lors que ladite
coque se déplace dans la direction
D d'avancement.
[0049] De façon avantageuse, ce volet 44-1 est articulé et comprend des moyens 45 de réglage
de l'incidence de ce volet 44-1 par rapport au plan de ladite coque 40, par exemple
sous forme de ridoirs, ceci de façon connue.
[0050] Ce volet 44-1 est disposé en partie arrière de la coque 40 du mobile 34, par exemple
à proximité immédiate du tableau arrière.
[0051] En complément, l'installation 10 comprend des moyens 46 de lancement du pratiquant,
détaillés sur la figure 6.
[0052] Ces moyens 46 de lancement sont composés d'un palonnier 48 solidaire d'une des extrémités
d'une corde 50 de traction. L'autre extrémité de la corde 50 est solidaire du tambour
d'un enrouleur 52, non détaillé, car disponible dans le commerce. La corde 50 de traction
est avantageusement munie d'une butée 54 d'enroulement réglable, la longueur résiduelle
de corde 50 étant de ce fait ajustable.
[0053] L'enrouleur 52 est lui-même solidaire du câble 24 moteur, en boucle fermée, avec
un point de fixation, positionné en amont des moyens 32 de solidarisation du lien
30 avec ce même câble 24 moteur.
[0054] Le dispositif 12 de génération de vagues selon la présente invention fonctionne de
la façon suivante au sein de l'installation 10 associée, ceci en regard du synoptique
des figures 7.
[0055] Figure 7A, le pratiquant 28-1 est sur le ponton sous la poulie 20-1, en attente,
le câble 24 moteur tourne et entraîne le lien 30 et les deux brins 30-1, 30-2. Le
mobile 34 est entraîné en translation sur le plan d'eau.
[0056] Le pratiquant a saisi le palonnier 48 des moyens 46 de lancement et pendant l'avancement
du mobile sur quelques mètres, la corde 50 se déroule de l'enrouleur 52.
[0057] Lorsque la corde 50 est totalement déroulée, le pratiquant 28-1 se trouve entraîné
avec son support flottant hors du ponton. Figure 7B.
[0058] Le déplacement du mobile à vitesse nominale, entre 15 et 20 km/h pour donner un ordre
de grandeur, provoque un déplacement du mobile incliné et la formation d'un sillage
propre.
[0059] Le lest et l'aileron 44, en l'occurrence le volet 44-1, provoquent un enfoncement
de l'arrière du mobile flottant et cet appui dynamique génère une vague de sillage
prononcée d'une hauteur comprise entre 0,50m et 1,00m pour donner, là encore, un ordre
de grandeur.
[0060] La longueur de la corde 50 est telle que, une fois déroulée, le pratiquant 28 surfeur
se trouve au pic de la vague de sillage dès que la vague est générée. Le pratiquant
est alors lancé, donc il est déjà à la vitesse de propagation de la vague et peut
lâcher le palonnier pour profiter de la poussée de la vague, librement sans lien aucun.
La corde 50 s'enroule dans l'enrouleur et reste suspendue puisque la butée 54 d'enroulement
maintient une longueur adéquate pour permettre au pratiquant suivant de saisir le
palonnier. Figure 7C.
[0061] Le palonnier pend devant les deux brins 30-1 et 30-2 du lien 30.
[0062] Une fois arrivé de l'autre côté, le pratiquant 20-1 s'écarte de la vague et stoppe
sa progression. Figure 7D.
[0063] La coque 40 du mobile 34 ralentit et s'enfonce dans l'eau. Les brins 30-1 et 30-2
tournent autour de la poulie correspondante. Figure 7E.
[0064] Comme l'ordre de traction des brins est inversé, la coque pivote nécessairement pour
que le brin 30-1 soit toujours en amont et le brin 30-2 en aval.
[0065] Le mobile 34 reprend sa vitesse et génère une nouvelle fois une vague de sillage
prononcée, dans le sens inverse, suivant la même direction
D.
[0066] La rotation des brins 30-1 et 30-2 autour de la poulie a été précédée de celle de
la corde 50 avec son palonnier 48 qu'un deuxième pratiquant 28-2 a pu saisir. Figure
7F.
[0067] Le deuxième pratiquant 28-2 est à son tour entraîné grâce à la corde 50, après déroulement
de celle-ci en dehors de l'enrouleur. Figure 7G.
[0068] Dès que la vague est à son amplitude maximale ou du moins dès qu'elle génère une
puissance suffisante, le pratiquant 28-2 lâche le palonnier et profite à son tour
de la poussée de la vague. Figure 7H.
[0069] Il est ainsi possible de pratiquer la vague dans un sens et dans l'autre de la direction
D.
[0070] De façon à faciliter le fonctionnement, il est prévu de nombreuses variantes et perfectionnements.
[0071] Ainsi, pour améliorer le confort de mise en place des pratiquants, il est possible
d'installer une motorisation équipée d'un variateur de vitesse de rotation de façon
à ralentir à proximité de chaque poulie, pendant la rotation autour de ladite poulie,
jusqu'à la sortie du lien 30 de la zone de la poulie.
[0072] Ce ralentissement peut aussi permettre une rotation plus aisée de la coque 40 du
mobile 34. De même, le départ du pratiquant s'effectue en accélération.
[0073] A cet effet, il est aussi possible de prévoir, de façon optionnelle, des moyens 56
d'assistance à la rotation de la coque 40, voir figure 4. Cette assistance à la rotation
se présente sous la forme d'un safran 58 fixe disposé à l'avant de la coque, orienté
par rapport à la direction
D de déplacement. Lorsque la coque est déjaugée et tractée par le lien 30, le safran
58 est émergé, au-dessus de la surface. Dès que la coque n'est plus tractée et s'enfonce
en reprenant une position sensiblement horizontale, le safran 58 pénètre dans l'eau
formant gouvernail. L'avant de la coque est soumis à rotation suivant l'orientation
du safran 58 fixe. Voir l'agencement sur la figure 4.
[0074] Il est d'ailleurs possible de compléter les moyens 56 d'assistance à la rotation
par un second safran 60 à l'arrière de la coque 40 du mobile 34. Dans ce cas, ledit
second safran 60 doit être orientable car il est constamment immergé. Il est, suivant
un mode de réalisation, monté pivotant sur un axe de rotation et muni d'un moyen de
rappel suivant une orientation déterminée, conjuguée de celle du premier safran lorsqu'il
y en a un, pour imprimer une rotation dans le même sens.
[0075] Lorsque le mobile se déplace, la traction du câble et la vitesse conférée sont très
supérieures à la force dudit moyen de rappel, le safran se positionnant dans la
direction D de déplacement. Le safran est rappelé en position de rotation, c'est-à-dire la position
orientée, dès lors que la vitesse diminue.
[0076] Suivant une variante de l'invention, il peut être utile d'adjoindre au volet 44-1
arrière de l'aileron 44, un volet 44-2 avant pour maintenir l'avant également vers
le bas avec une incidence parfaitement ajustée. On gère ainsi un équilibre de la coque
pour régler aisément la position d'attaque du plan d'eau. L'agencement suivant la
présente invention permet de générer au moins une vague, d'un seul côté mais de façon
avantageuse, il est possible de générer deux vagues avec un agencement symétrique
du mobile 34. Ces vagues sont alors symétriques si bien que deux pratiquants peuvent
surfer simultanément, choisissant l'un la droite et l'autre la gauche. Ceci permet
de mieux rentabiliser l'installation du point de vue économique mais aussi d'organiser
des compétitions en parallèle ou de faire partir deux pratiquants sur deux engins
flottants différents.
[0077] La corde devant être saisie par les pratiquants, un gainage sur la partie située
en dessous de la butée 54 d'enroulement permet de raidir la corde et de guider la
corde pendant sa rotation autour de la poulie. Une rampe de guidage, non représentée
et dépendant de la géométrie de l'installation, fait pivoter la corde sous la poulie
et l'écarte du passage ultérieur du lien 30, mettant le ou les palonniers à disposition
du ou des pratiquants.
[0078] Un autre perfectionnement consiste à prévoir sur le ponton ou la base de démarrage,
une rampe de départ avec des rouleaux en mousse ou en élastomère souple de façon à
ce que le pratiquant sur sa planche puisse prendre un départ aisé, sans frottement.
Il est rappelé que contrairement au wakeboard et au ski nautique, le surf se pratique
sans strap ni chausse, juste avec l'appui du propre poids du pratiquant et une surface
de planche présentant du grip sous les pieds dudit pratiquant.
[0079] Un bac ouvert avec un revêtement moquette du type gazon artificiel, éventuellement
arrosé d'eau peut permettre aussi un départ sans frottement.
[0080] Le mobile 34 est en amont du surfeur et le pratiquant est sur la vague en aval du
mobile et de la coque. Néanmoins, afin de prévenir tout risque de blessure du pratiquant
par un contact avec la coque, au moins la partie émergée de l'arrière de la coque
40 est recouverte d'un revêtement de protection tel qu'une mousse à haute densité.
[0081] Selon une variante particulière de réalisation, il est possible de prévoir plusieurs
pylônes et poulies pour faire décrire au câble 24 moteur en boucle fermée une courbe.
La vague générée est alors dissymétrique avec une vague plus fermée et une vague plus
ouverte.
[0082] Sur la figure 8, on a représenté une variante de réalisation comportant un mobile
134 qui est totalement symétrique.
[0083] Pour ce mode de réalisation, les références numériques concernant les éléments identiques
des variantes précédentes sont conservées mais en y ajoutant une centaine.
[0084] L'installation 100 comprend toujours deux poulies 120 associées à chaque pylône 114
dont une poulie 120-1 au moins est motrice, entraînée en rotation par une motorisation
122 électrique et une poulie 120-2 de tension, montée sur l'autre pylône, poulies
120 entre lesquelles est disposé, de façon connue, un câble 124 moteur, en boucle
fermée.
[0085] De façon à reprendre les efforts de traction, il est disposé en partie supérieure
un câble 121 porteur, dont les extrémités sont tendues directement entre les deux
pylônes 114.
[0086] Un chariot 123 est monté mobile en translation, par exemple par roulage sur ledit
câble 121 porteur.
[0087] Ce chariot 123 mobile est entraîné en translation par le câble 124 moteur auquel
est solidarisée l'extrémité supérieure du lien 130 de traction du mobile 134.
[0088] Les moyens 136 de reprise des efforts comprennent dans ce mode de réalisation un
seul et unique point 138 d'attache du lien 130 de traction, ménagé en partie centrale
du mobile 134.
[0089] La motorisation 122 électrique est, dans ce cas, équipée d'un variateur et d'un inverseur
de façon à faire faire au chariot 123 mobile des allers/retours. Le chariot comporte
donc des moyens d'arrêt liés au pilotage du moteur et en sécurité supplémentaire,
il est possible de prévoir des butées mécaniques, à même les câbles, prévenant tout
abordage accidentel d'un des pontons par ledit mobile.
[0090] La coque 140 est construite de façon identique, creuse, pour assurer la flottabilité,
de façon préférentielle à volume fermé.
[0091] De la même façon, on peut prévoir un ballastage et/ou un lestage, ceci de façon adaptée
pour obtenir l'incidence recherchée pour générer la vague souhaitée.
[0092] Sur la figure 9, il est prévu des moyens 146 de lancement à perche du pratiquant
surfeur, associés au mobile 134 et comprenant à chaque extrémité au moins une perche
146-0 et de préférence deux perches, soit quatre perches au total, munies chacune
de moyens de mise à disposition.
[0093] Selon un mode de réalisation particulier, également adaptable au mobile 34 du mode
de réalisation précédent, en lieu et place des moyens 46 de lancement précédents.
[0094] De tels moyens 146 de lancement à perche comprennent une perche 146-0, un support
146-1 comprenant deux flasques 146-2 et un axe 146-3 transversal, horizontal, et donc
perpendiculaire à la direction
D. La perche est montée par une extrémité à rotation autour de l'axe 146-3. La au moins
une perche 146-0 pivote donc dans un plan sensiblement vertical passant par la direction
D.
[0095] Des moyens 146-4 de rappel, intégrés ou indépendants de la au moins une perche, par
exemple sous forme d'un ressort de rappel, ramènent ladite au moins une perche en
position inclinée vers le haut, par exemple avec un angle de 45° vers le haut, l'inclinaison
maximale étant déterminée par une butée 146-5.
[0096] Les moyens 146 de lancement sont complétés par des moyens 146-6 d'abaissement de
la au moins une perche 146-0, solidaires du ponton.
[0097] Ces moyens 146-6 d'abaissement de la au moins une perche comprennent un guide 146-7,
en l'occurrence solidaire du ponton, sous forme d'un tube 146-8 coudé, apte à abaisser
ladite au moins une perche de la position relevée à une position abaissée à hauteur
de ceinture d'homme pour donner un ordre d'idée, c'est-à-dire sensiblement horizontale.
[0098] Avantageusement, afin que le déplacement soit déporté, chaque perche est équipée
d'un doigt 146-9 de guidage déporté afin de venir sous ledit tube 146-8 coudé des
moyens 146-6 d'abaissement.
[0099] Cet agencement est avantageux car chaque perche est escamotée lorsque le pratiquant
128, en l'occurrence 128-1/128-2, relâche ladite perche, libérant ainsi l'espace d'évolution
du pratiquant surfeur pratiquant sur la vague. La perche s'escamote dès le départ,
en l'absence de pratiquant et en cas de lâcher par ledit pratiquant dès le ponton.
[0100] La perche 146-0 vient à basse hauteur pour une saisie facile par le pratiquant sur
le ponton, quelle que soit sa taille.
[0101] Chaque perche peut aussi se relever, relativement au mobile, lorsque le mobile amorce
le démarrage et s'incline avec la poupe qui s'enfonce, si bien que le pratiquant surfeur
est libre de se lancer comme il veut, la perche est toujours au niveau nécessaire
dicté par le pratiquant tant qu'il reste accroché aux moyens 146 de lancement.
[0102] Chaque perche peut aussi être utilement munie d'un palonnier 148 solidaire d'un lien
court fixé sur l'extrémité de chaque perche.
[0103] Le pratiquant est ainsi autonome dans sa gestion du lancement et maître de sa position
par rapport à la vague, offrant un degré de liberté de plus, avant de lâcher.
[0104] Il est à noter que cet agencement est également très fiable car le nombre de pièces
en jeu est très faible et peu coûteux du fait du recours à des pièces du commerce.
[0105] Il n'est pas dangereux puisqu'il est lié au mobile et que le mobile présente toutes
les garanties d'arrêt à distance du ponton.
[0106] Sur les figures 10, on a représenté la vague 162 de sillage du mobile 134, sur laquelle
on peut constater la présence de la crête.
[0107] On note que le sillage est clair et que la première vague est raide et se dissipe
de façon à ne pas provoquer une houle résiduelle sur le plan d'eau.
La figure 10A montre une vague avec un mobile d'environ 3 tonnes, se déplaçant à 18
km/h, et tracté avec un angle d'assiette de 10°.
La figure 10B montre une vague avec un mobile d'environ 3 tonnes, se déplaçant à 18
km/h, et tracté avec un angle d'assiette de 15°.
La figure 10C montre une vague avec un mobile d'environ 3 tonnes, se déplaçant à 18
km/h, et tracté avec un angle d'assiette de 20°.
[0108] La figure 11 montre la variation des hauteurs des vagues dans les conditions de variation
d'assiette et de tirant d'eau dans 5 configurations 1-5.
[0109] Les légendes correspondent à :
TE ; tirant d'eau
A : angle d'incidence
H : hauteur de vague c'est-à-dire le dénivelé entre le creux derrière le mobile et
la crête de la vague de sillage.
[0110] On constate que, dans le cas d'un mobile de 3 tonnes, le meilleur compromis est obtenu
avec un tirant d'eau de 0,40 m, un angle d'incidence de 10° pour une même vitesse
de 18km/h, ce qui conduit à une hauteur d'eau de 0,83m.
[0111] La hauteur d'eau est mesurée entre la crête de la vague et l'asymptote horizontale
basse du creux généré derrière le mobile.
[0112] De la même façon que dans le mode de réalisation principal, il est possible d'adjoindre
au moins un aileron 144 de gestion de l'assiette, non représenté. Dans le présent
mode de réalisation, cet aileron serait unique, ledit aileron étant disposé en partie
centrale et présentant un profil symétrique de façon à générer une action identique
dans un sens de déplacement du mobile ou dans l'autre.
[0113] Un tel aileron 144 peut assurer un maintien de l'assiette avec un mobile d'un poids
allégé. Ceci est un avantage intéressant car le poids peut être réduit de façon sensible,
ce qui diminue l'inertie au démarrage avec pour conséquence directe de diminuer la
puissance nécessaire de la motorisation 122 électrique. En effet, une fois le mobile
134 lancé et l'inertie vaincue, la puissance nécessaire pour le déplacement diminue
considérablement.
[0114] Il est possible de réaliser des agencements parfaitement équivalents aux deux modes
de réalisation présentés par de simples modalités constructives, sans changer l'esprit
même de l'invention.
[0115] C'est ainsi que l'installation peut comporter en lieu et place de deux poulies 120
associées à chaque pylône 114 non plus une poulie motrice, entraînée en rotation par
une motorisation électrique et une poulie de tension, montée sur l'autre pylône, avec
un câble moteur, en boucle fermée, un agencement avec deux moteurs avec chacun un
enrouleur de câble. Ainsi l'un des moteurs enroule le câble pendant que l'autre libre
en rotation libère le câble.
[0116] Les poulies motrices peuvent tourner autour d'un axe horizontal ou vertical.
[0117] Le câble 121 porteur de la seconde version ainsi que le chariot 123 peuvent être
supprimés et le lien 130 est alors solidarisé directement au câble 124 de traction,
comme dans la première variante.
[0118] Le guide 146-7 peut aussi être solidarisé au un câble porteur dans le second mode
de réalisation.
1. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle en milieu naturel, dans
une installation (10, 100) comprenant au moins deux poulies (20,120), une motorisation
(22, 122) d'entraînement en rotation d'une (20, 120) des poulies, un câble (24,124)
moteur, avec une direction de déplacement D, un mobile (34, 134), un lien (30,130) de traction dudit mobile solidaire du câble
(24,124) moteur, de façon à générer une vague de sillage comprise entre 0,40m et 1,40m
selon ladite direction D
2. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon la revendication
1, caractérisé en ce que le mobile (34, 134) comporte au moins un aileron (44, 144).
3. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon la revendication
1 ou 2, caractérisé en ce que le mobile (34, 134) est équipé de moyens (36, 136) de reprise des efforts du lien
(30, 130) de traction.
4. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon la revendication
1, 2 et 3, caractérisé en ce que le lien (30) comprend deux brins (30-1, 30-2), ces deux brins (30-1, 30-2) étant
solidarisés en deux points (32-1, 32-2) de solidarisation sur le câble (24) de traction
et en deux points (36-1, 36-2) distincts sur le mobile, dans l'alignement de la direction
D de déplacement.
5. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle la revendication 4, caractérisé en ce que les deux brins (30-1, 30-2) sont reliés par des entretoises de façon à former une
échelle.
6. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon la revendication
4 ou 5, caractérisé en ce que la coque (40) comprend des moyens (56) d'assistance à la rotation de ladite coque
(40), comprenant au moins un safran (58) fixe disposé à l'avant de la coque, orienté
par rapport à la direction D de déplacement, tel que ledit safran (58) est en position immergée lorsque la coque
(40) est non tractée par le lien (30) et en position émergée lorsque la coque (40)
est tractée par le lien (30).
7. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon l'une quelconque
des revendications 4 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (46) de lancement, incluant un palonnier (48) solidaire d'une
des extrémités d'une corde (50) de traction, l'autre extrémité de la corde (50) étant
solidaire du tambour d'un enrouleur (52), avantageusement munie d'une butée (54) d'enroulement
réglable.
8. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon la revendication
7, caractérisé en ce que l'enrouleur (52) est solidaire du câble (24) moteur, en boucle fermée, avec un point
de fixation, positionné en amont des moyens (32) de solidarisation du lien (30) avec
ce même câble (24) moteur.
9. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon l'une quelconque
des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de reprise des efforts comprennent un câble (121) porteur, un câble (124)
de traction et un chariot (123) mobile en translation sur ledit câble (121) porteur
et solidaire de ce câble (124) de traction.
10. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon la revendication
9, caractérisé en ce que la coque (134) est symétrique et le lien (130) est unique et rapporté en un point
(137) unique, central.
11. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon la revendication
9 ou 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (146) de lancement à perche (146-0) incluant un support (146-1)
comprenant deux flasques (146-2), un axe (146-3) transversal, horizontal, ladite perche
(146-0) étant montée par une extrémité à rotation autour dudit axe (146-3).
12. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon la revendication
11, caractérisé en ce que les moyens (146) de lancement à perche (146-0) comprennent des moyens (146-4) de
rappel, aptes à ramener ladite au moins une perche en position inclinée vers le haut,
l'inclinaison maximale étant déterminée par une butée (146-5).
13. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon la revendication
11 ou 12, caractérisé en ce que les moyens (146) lancement à perche (146-0) comprennent un doigt (146-9) de guidage
déporté et des moyens (146-6) d'abaissement de la au moins une perche (141).
14. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon la revendication
13, caractérisé en ce que les moyens (146-6) d'abaissement de la au moins une perche (141) comprennent un guide
(146-7), sous forme d'un tube (146-8) coudé, apte à abaisser ladite au moins une perche
(141) de la position relevée à une position abaissée à hauteur de ceinture d'homme.
15. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon l'une quelconque
des revendications précédentes, caractérisé en ce que le mobile (34, 134) comprend une coque (40, 140) constituant un volume creux.
16. Dispositif (12) pour générer au moins une vague artificielle selon l'une quelconque
des revendications précédentes, caractérisé en ce que la motorisation (22,122) d'entraînement en rotation d'une (20,120) des poulies est
une motorisation électrique avec un variateur de vitesse de rotation.
17. Installation (10) incluant un dispositif selon l'une quelconque des revendications
précédentes, comprenant un dispositif (12) selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une base (26,126) de départ, destinée à accueillir au moins
un pratiquant (28,128), équipé d'un support S flottant, personnel, apte à utiliser la poussée et la puissance d'une vague générée
par ledit dispositif.
1. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle in natürlicher Umgebung
in einer Installation (10, 100) mit wenigstens zwei Seilscheiben (20, 120), einer
Motorisierung (22, 122), um eine (20, 120) der Seilscheiben in Drehung zu versetzen,
einem Antriebskabel (24, 124) mit einer Bewegungsrichtung D, einem Fahrzeug (34, 134) und einer Ziehverbindung (30, 130) für das Fahrzeug, die
an dem Antriebskabel (24, 124) angebracht ist, um auf diese Weise eine Heckwelle zwischen
0,40 m und 1,40 m in die Richtung D zu erzeugen.
2. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach Anspruch 1,
dadurch gekennzeichnet, dass das Fahrzeug (34, 134) wenigstens eine Flosse (44, 144) aufweist.
3. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach Anspruch 1 oder
2, dadurch gekennzeichnet, dass das Fahrzeug (34, 134) mit Mitteln (36, 136) zur Aufnahme von Kräften der Ziehverbindung
(30, 130) versehen ist.
4. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach Anspruch 1,
2 und 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Ziehverbindung (30) zwei Leinen (30-1, 30-2) aufweist, wobei die beiden Leinen
(30-1, 30-2) an dem Zugkabel (24) an zwei Befestigungspunkten (32-1, 32-2) und an
dem Fahrzeug an zwei verschiedenen Punkten (36-1, 36-2) angebracht sind, die auf die
Bewegungsrichtung D ausgerichtet sind.
5. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach Anspruch 4,
dadurch gekennzeichnet, dass die beiden Leinen (30-1, 30-2) durch Querverbindungen verknüpft sind, um auf diese
Weise eine Leiter zu bilden.
6. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach Anspruch 4 oder
5, dadurch gekennzeichnet, dass der Rumpf (40) Hilfsmittel (56) für die Drehung des Rumpfes (40) aufweist, mit wenigstens
einem festen Ruderblatt (58), das im vorderen Bereich des Rumpfs angeordnet ist und
bezüglich der Bewegungsrichtung D derart angeordnet ist, dass sich das Ruderblatt (58) in einer eingetauchten Position
befindet, wenn der Rumpf (40) nicht durch die Ziehverbindung (30) gezogen wird, und
sich in einer aufgetauchten Position befindet, wenn der Rumpf (40) durch die Ziehverbindung
(30) gezogen wird.
7. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach einem der Ansprüche
4 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass diese Startmittel (46) aufweist, die eine Traverse (48) umfassen, die an einem Ende
eines Zugseils (50) angebracht ist, wobei das andere Ende des Zugseils (50) an der
Trommel eines Aufrollers (52) angebracht ist und vorteilhafter Weise mit einem Anschlag
(54) für ein einstellbares Aufrollen ausgestattet ist.
8. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach Anspruch 7,
dadurch gekennzeichnet, dass der Aufroller (52) in einer geschlossenen Schleife am Antriebskabel (24) an einem
Befestigungspunkt angebracht ist, der in Bewegungsrichtung vor den Mitteln (32) zur
Befestigung der Ziehverbindung (30) an demselben Antriebskabel (24) angeordnet ist.
9. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach einem der Ansprüche
1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel zur Aufnahme der Kräfte ein Tragekabel (121), ein Zugkabel (124) und einem
Wagen (123) umfassen, der auf dem Tragekabel (121) beweglich ist und der an dem Zugkabel
(124) angebracht ist.
10. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach Anspruch 9,
dadurch gekennzeichnet, dass der Rumpf (134) symmetrisch ist und dass die Verbindung (130) als Einzelverbindung
ausgebildet ist und an einem einzelnen zentralen Punkt (137) angebracht ist.
11. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach Anspruch 9 oder
10, dadurch gekennzeichnet, dass diese Mittel (146) zum Starten mit einer Stange (146-0) aufweist, die eine Halterung
(146-1) mit zwei Flanschen (146-2) und eine horizontale Querachse (146-3) umfassen,
wobei die Stange (146-0) mit einem Ende um die Achse (146-3) drehbar montiert ist.
12. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach Anspruch 11,
dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel (146) zum Starten mit der Stange (146-0) Rückstellmittel (146-4) aufweisen,
die dazu geeignet sind, die Stange in eine sich schräg nach oben erstreckende Stellung
zurückzubringen, wobei die maximale Neigung durch einen Anschlag (146-5) bestimmt
ist.
13. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach Anspruch 11
oder 12, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel (146) zum Starten mit der Stange (146-0) einen versetzten Führungsfinger
(146-9) und Mittel (146-6) zum Absenken der wenigstens einen Stange (141) aufweisen.
14. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach Anspruch 13,
dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel (146-6) zum Absenken der wenigstens einen Stange (141) eine Führung (146-7)
in der Gestalt eines gebogenen Rohres (146-8) aufweisen, das sich dazu eignet, die
wenigstens eine Stange (141) von einer aufgerichteten Stellung in eine abgesenkte
Stellung in Gürtelhöhe eines Menschen zu bringen.
15. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach einem der vorhergehenden
Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass das Fahrzeug (34, 134) einen Rumpf (40, 140) aufweist, der einen Hohlraum bildet.
16. Vorrichtung (12) zum Erzeugen wenigstens einer künstlichen Welle nach einem der vorhergehenden
Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Motorisierung (22, 122), um eine (20, 120) der Seilscheiben in Drehung zu versetzen,
eine elektrische Motorisierung mit einem Wandler für die Drehgeschwindigkeit ist.
17. Installation (10), die eine Vorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche umfasst,
mit einer Vorrichtung (12) nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass diese wenigstens eine Startbasis (26, 126) aufweist, die dazu bestimmt ist, wenigstens
einen Wassersportler (28, 128) aufzunehmen, der mit einem persönlichen schwimmenden
Untersatz S versehen ist, der dazu geeignet ist, den Schub und die Kraft einer Welle zu benutzen,
die mit der Vorrichtung erzeugt worden ist.
1. A device (12) for generating at least one artificial wave in a natural environment,
in an installation (10, 100) comprising at least two pulleys (20, 120), a drive (22,
122) for rotating one (20, 120) of the pulleys, a drive cable (24, 124), with a direction
of movement D, a travelling object (34, 134), and a connection (30, 130) for towing said travelling
object secured to the drive cable (24, 124), so as to generate a wake of between 0.40
m and 1.40 m in said direction D.
2. A device (12) for generating at least one artificial wave according to claim 1, characterised in that the travelling object (34, 134) comprises at least one aileron (44, 144).
3. A device (12) for generating at least one artificial wave according to claim 1 or
2, characterised in that the travelling object (34, 134) is equipped with means (36, 136) for absorbing the
forces of the towing connection (30, 130).
4. A device (12) for generating at least one artificial wave according to claims 1, 2
and 3, characterised in that the connection (30) comprises two lengths (30-1, 30-2), these two lengths (30-1,
30-2) being connected at two connection points (32-1, 32-2) on the traction cable
(24) and at two separate points (36-1, 36-2) on the travelling object, in alignment
with the movement direction D.
5. A device (12) for generating at least one artificial wave according to claim 4, characterised in that the two lengths (30-1, 30-2) are connected by braces so as to form a ladder.
6. A device (12) for generating at least one artificial wave according to claim 4 or
5, characterised in that the hull (40) comprises means (56) for assisting the rotation of said hull (40),
comprising at least one fixed rudder blade (58) disposed at the front of the hull,
oriented with respect to the direction D of movement, so that said rudder blade (58) is in a submerged position when the hull
(40) is not being towed by the connection (30) and in the emerged position when the
hull (40) is being towed by the connection (30).
7. A device (12) for generating at least one artificial wave according to any of claims
4 to 6, characterised in that it comprises launch means (46), including a bar (48) secured to one of the ends of
a traction rope (50), the other end of the rope (50) being secured to the drum of
a reel (52) advantageously provided with an adjustable reeling stop (54).
8. A device (12) for generating at least one artificial wave according to claim 7, characterised in that the reel (52) is secured to the drive cable (24), in a closed loop, with a fixing
point positioned upstream of the means (32) for connecting the connection (30) to
this same drive cable (24).
9. A device (12) for generating at least one artificial wave according to any of claims
1 to 3, characterised in that the force-absorbing means comprises a carrier cable (121), a traction cable (124)
and a carriage (123) able to move in translation on said carrier cable (121) and secured
to this traction cable (124).
10. A device (12) for generating at least one artificial wave according to claim 9, characterised in that the hull (134) is symmetrical and the connection (130) is the only one and is attached
at a single central point (137).
11. A device (12) for generating at least one artificial wave according to claim 9 or
10, characterised in that it comprises launch means (146) with a rod (146-0) including a support (146-1) comprising
two plates (146-2), and a horizontal transverse shaft (146-3), said rod (146-0) being
mounted by one end for rotation about said shaft (146-3).
12. A device (12) for generating at least one artificial wave according to claim 11, characterised in that the launch means (146) with rod (146-0) comprises return means (146-4), able to return
said at least one rod to an upwardly inclined position, the maximum inclination being
determined by a stop (146-5).
13. A device (12) for generating at least one artificial wave according to claim 11 or
12, characterised in that the launch means (146) with rod (146-0) comprises an offset guide finger (146-9)
and means (146-6) for lowering the at least one rod (141).
14. A device (12) for generating at least one artificial wave according to claim 13, characterised in that the means (146-6) for lowering the at least one rod (141) comprises a guide (146-7)
in the form of an angled tube (146-8), able to lower said at least one rod (141) from
the raised position to a lowered position at human waist level.
15. A device (12) for generating at least one artificial wave according to any of the
preceding claims, characterised in that the travelling object (34, 134) comprises a hull (40, 140) constituting a hollow
volume.
16. A device (12) for generating at least one artificial wave according to any of the
preceding claims, characterised in that the drive (22, 122) for rotating one (20, 120) of the pulleys is an electric drive
with a rotation-speed variator.
17. An installation (10) including a device according to any of the preceding claims,
comprising a device (12) according to any of the preceding claims, characterised in that it comprises at least one starting base (26, 126) intended to accept at least one
practitioner (28, 128), equipped with a personal floating support S, able to use the thrust and power of a wave generated by said device.