(19)
(11) EP 3 269 286 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
17.01.2018  Bulletin  2018/03

(21) Numéro de dépôt: 17181055.9

(22) Date de dépôt:  12.07.2017
(51) Int. Cl.: 
A47L 13/60(2006.01)
A47L 13/50(2006.01)
A47L 13/256(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR
Etats d'extension désignés:
BA ME
Etats de validation désignés:
MA MD

(30) Priorité: 12.07.2016 FR 1656652
29.07.2016 FR 1657394

(71) Demandeur: Spontex
92705 Colombes Cedex (FR)

(72) Inventeur:
  • DELANGUE, Fabien
    93170 Bagnolet (FR)

(74) Mandataire: Joanny, Damien Henri Xavier et al
Cabinet Beau de Loménie 158, rue de l'Université
75340 Paris Cedex 07
75340 Paris Cedex 07 (FR)

   


(54) DISPOSITIF DE RINCAGE


(57) Dispositif de rinçage permettant d'augmenter la qualité du rinçage d'un dispositif de nettoyage afin de faciliter et d'améliorer la propreté d'un nettoyage de surface, le dispositif de rinçage comprenant un premier réservoir (41) prévu pour recueillir de l'eau sale issue du dispositif de nettoyage, un deuxième réservoir (42) prévu pour stocker de l'eau propre, et un dispositif de pompage (15, 50), mécanique, configuré pour pomper de l'eau propre issue du deuxième réservoir (42) afin d'humidifier le dispositif de nettoyage.




Description

DOMAINE DE L'INVENTION



[0001] Le présent exposé concerne un dispositif de rinçage permettant d'augmenter la qualité du rinçage d'un dispositif de nettoyage afin de faciliter et d'améliorer la propreté d'un nettoyage de surface.

[0002] Un tel dispositif, à usage particulier ou professionnel, peut être utilisé pour améliorer le rinçage de tout type de dispositifs de nettoyage, et notamment ceux du type balai humide tels les balais à serpillère, à lingette ou à franges pour ne citer que ces exemples.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE



[0003] Depuis maintenant de nombreuses années, de nombreux types de balais humides ont été proposés afin de faciliter le nettoyage des sols. Tous ces balais ont ainsi permis d'obtenir des gains importants en termes de qualité de nettoyage et de facilité d'utilisation.

[0004] Toutefois, tous ces balais soulèvent également des problématiques de rinçage et d'essorage, un bon rinçage et un bon essorage étant primordiaux pour maintenir la qualité du nettoyage au cours du temps. En effet, au cours du nettoyage, la tête de nettoyage du balai se couvre de saletés qu'il convient d'éliminer lors du rinçage afin de ne pas risquer de les redéposer ultérieurement sur la surface à nettoyer. En outre, certains balais peuvent avoir des difficultés à capter de nouvelles saletés si leur tête de nettoyage est déjà largement couverte de saletés.

[0005] Dès lors, de nombreux dispositifs d'essorage ont été proposés: certains sont montés au sein d'un seau, d'autres sont prévus directement sur le balai. Toutefois, tous ont en commun d'utiliser un réservoir unique de liquide de nettoyage pour le rinçage de la tête de balai : cette dernière est ainsi trempée dans le liquide de nettoyage puis essorée à l'aide du dispositif d'essorage. Néanmoins, quelle que soit l'efficacité du dispositif d'essorage, le liquide de nettoyage est progressivement contaminé par les saletés libérées par la tête de nettoyage : dès lors, rapidement, la qualité du rinçage se dégrade, des saletés pouvant se redéposer sur la tête de balai lorsque cette dernière est trempée dans le réservoir de liquide de nettoyage. En conséquence, l'hygiène et la qualité du nettoyage finissent par se dégrader, ce qui rallonge mécaniquement la durée du nettoyage.

[0006] Il existe donc un réel besoin pour un dispositif de rinçage permettant d'augmenter la qualité du rinçage d'un dispositif de nettoyage afin de faciliter et d'améliorer la propreté d'un nettoyage de surface et qui soit dépourvu, au moins en partie, des inconvénients inhérents aux dispositifs connus précités.

PRESENTATION DE L'INVENTION



[0007] Le présent exposé concerne un dispositif de rinçage pour dispositif de nettoyage, comprenant un premier réservoir prévu pour recueillir de l'eau sale issue du dispositif de nettoyage, un deuxième réservoir prévu pour stocker de l'eau propre, et un dispositif de pompage, mécanique, configuré pour pomper de l'eau propre issue du deuxième réservoir afin d'humidifier le dispositif de nettoyage.

[0008] Ainsi, grâce à un tel dispositif de rinçage, il est possible de recueillir l'eau sale issue du dispositif de nettoyage dans un réservoir dédié et de réinjecter dans le dispositif de nettoyage de l'eau propre, issue d'un réservoir distinct. Dès lors, les saletés présentes sur le dispositif de nettoyage sont libérées et évacuées dans le réservoir d'eau sale et ne contaminent pas le réservoir d'eau propre : le dispositif de nettoyage est donc rincé avec une eau qui reste propre tout le long du nettoyage.

[0009] En conséquence, le dispositif de nettoyage est restauré dans un état de propreté élevé à l'issue de chacun des cycles de rinçage de telle sorte que la propreté et la qualité du nettoyage restent élevées durant tout le nettoyage.

[0010] Ce dispositif de rinçage est également plus écologique puisqu'il permet de réduire les quantités d'eau et de détergent utilisées, la tête du dispositif de nettoyage ne devant plus être complètement immergée dans le liquide de nettoyage. Une telle configuration permet également un encombrement réduit.

[0011] Dans le présent exposé, les termes « axial », « radial », « tangentiel », « intérieur », « extérieur » et leurs dérivés sont définis par rapport à l'axe principal du dispositif de rinçage; on entend par « plan axial » un plan passant par l'axe principal du dispositif de rinçage et par « plan radial » un plan perpendiculaire à cet axe principal ; enfin, les termes « amont » et « aval » sont définis par rapport à la circulation de l'eau propre dans le dispositif de rinçage. En outre, on entend par « eau propre » tout liquide de nettoyage comprenant essentiellement de l'eau, mélangée éventuellement avec un détergent ou un autre produit de nettoyage. Le dispositif de pompage peut être de tout type : il peut notamment être de type rectiligne, à piston par exemple, ou de type rotatif, centrifuge ou à roue par exemple.

[0012] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de pompage est configuré pour être activé par l'intermédiaire du dispositif de nettoyage. Le dispositif de rinçage est ainsi très facile à utiliser : l'utilisateur peut garder le dispositif de nettoyage en main, évitant des manipulations hasardeuses risquant de faire tomber le dispositif de nettoyage, et n'est pas contraint, par exemple, d'activer une manette ou une pédale particulière. De plus, le dispositif de rinçage peut être activé en restant à distance, ce qui assure une utilisation plus hygiénique, l'utilisateur n'étant pas contraint de manipuler directement le dispositif de rinçage ou la tête de nettoyage du dispositif de nettoyage ; ceci permet en outre de réduire le risque que l'utilisateur ne soit éclaboussé au cours du rinçage.

[0013] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de pompage est configuré pour pomper de l'eau propre lorsqu'un organe d'activation du dispositif de pompage est entraîné en rotation. L'entraînement en rotation de l'organe d'activation peut être réalisé de différentes manières : le dispositif de rinçage peut comprendre un moteur ou un entraînement manuel à pédale par exemple ; le mouvement de rotation peut également être apporté depuis l'extérieur du dispositif de rinçage, à l'aide par exemple du dispositif de nettoyage ou d'un autre outil.

[0014] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de pompage est configuré pour pomper de l'eau propre lorsqu'un organe d'activation du dispositif de pompage est entraîné en rotation par le dispositif de nettoyage. Une telle configuration est particulièrement adaptée lors le dispositif de nettoyage est muni d'un mécanisme d'entraînement en rotation, notamment du type permettant un essorage par centrifugation. En effet, dans un tel cas, le dispositif de pompage est déclenché par l'activation du dispositif d'essorage du dispositif de nettoyage, sans qu'il soit nécessaire de prévoir un actionneur distinct : en un seul geste, l'utilisateur peut ainsi déclencher l'essorage et le pompage de l'eau propre.

[0015] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de pompage est du type rotatif.

[0016] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de pompage comprend une vis d'Archimède. Une telle configuration est tout particulièrement efficace pour faire monter de l'eau, sensiblement à la verticale, depuis un réservoir vers un niveau situé au-dessus du réservoir.

[0017] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de rinçage comprend un plateau prévu pour entrer en contact avec le dispositif de nettoyage. Un tel plateau offre une surface importante permettant une coopération facilitée avec le dispositif de rinçage.

[0018] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de pompage est configuré pour faire couler de l'eau propre le long du plateau. Le dispositif de nettoyage peut alors s'imbiber d'eau propre lorsqu'il est en contact avec la surface du plateau.

[0019] Dans certains modes de réalisation, le deuxième réservoir comprend un couvercle et le plateau est formé par ce couvercle.

[0020] Dans certains modes de réalisation, la surface du plateau est inclinée vers l'extérieur. Elle peut notamment être conique ou bombée. De cette manière, l'eau propre en excès peut être évacuée de la surface du plateau, de préférence vers le réservoir d'eau sale : ceci évite de laisser de l'eau stagnante, éventuellement souillée par le balai, sur la surface du plateau.

[0021] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de rinçage comprend un organe de connexion configuré pour coopérer avec un organe de connexion du dispositif de nettoyage. Ceci permet d'indexer la position du dispositif de nettoyage sur le dispositif de rinçage afin de faciliter l'utilisation de ce dernier. Ces organes de connexion peuvent également bloquer le dispositif de nettoyage pour l'empêcher de bouger durant le rinçage. Ils peuvent également permettre la transmission d'un couple de rotation du dispositif de nettoyage au dispositif de rinçage.

[0022] Dans certains modes de réalisation, l'organe de connexion est monté en rotation par rapport au plateau. Ceci permet un mouvement relatif de rotation entre le dispositif de nettoyage et le dispositif de rinçage, ce qui peut faciliter l'essorage du dispositif de nettoyage.

[0023] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de rinçage comprend un mécanisme d'élévation configuré pour déplacer l'organe de connexion entre au moins un niveau inférieur et un niveau supérieur. Ainsi, lorsque l'organe de connexion se situe au niveau inférieur, le dispositif de nettoyage est au contact avec l'eau propre apportée par le dispositif de pompage et peut donc être rincé ; à l'inverse, lorsque l'organe de connexion se situe au niveau supérieur, le dispositif de nettoyage se trouve à distance de l'eau propre et peut alors être essoré sans être humidifié à nouveau.

[0024] Dans certains modes de réalisation, le mécanisme d'élévation est configuré de telle sorte que, lorsque l'organe de connexion est positionné au niveau inférieur, le dispositif de nettoyage affleure la surface du plateau. Le passage de l'eau propre de la surface du plateau au dispositif de nettoyage est ainsi facilité.

[0025] Dans certains modes de réalisation, au moins deux centimètres, et de préférence trois centimètres, séparent le niveau supérieur du niveau inférieur. Ainsi, le risque que le dispositif de nettoyage continue d'être humidifié en position supérieure est réduit, même lorsque le dispositif de nettoyage possède des franges pendant en direction du plateau. Le dispositif de nettoyage peut alors être essoré efficacement.

[0026] Dans certains modes de réalisation, le mécanisme d'élévation comprend une surface de came, solidaire en translation avec le plateau, et au moins un élément suiveur, solidaire en translation avec l'organe de connexion. Dans le présent exposé, on considère que deux pièces sont « solidaires en translation » lorsque le déplacement d'une pièce selon un mouvement de translation entraîne solidairement le déplacement de l'autre pièce selon le même mouvement de translation ; en revanche, ces deux pièces sont libres de tourner indépendamment l'une de l'autre, l'une pouvant par exemple être montée en rotation par rapport à l'autre.

[0027] Dans d'autres modes de réalisation, la surface de came est solidaire en translation avec l'organe de connexion tandis que l'élément suiveur est solidaire en translation avec le plateau.

[0028] Dans certains modes de réalisation, le mécanisme d'élévation est configuré de manière à comprendre au moins une position stable inférieure, dans laquelle l'organe de connexion se situe au niveau inférieur, et au moins une position stable supérieure, dans laquelle l'organe de connexion se situe au niveau supérieur.

[0029] Dans certains modes de réalisation, le mécanisme d'élévation comprend un élément de rappel configuré pour rappeler l'élément suiveur vers une position stable, l'élément suiveur pouvant passer d'une position stable à la suivante en exerçant une force prédéterminée à l'encontre de la force de rappel de l'élément de rappel. Ainsi, il suffit à l'utilisateur de pousser le dispositif de nettoyage vers le bas pour passer d'une position stable à la suivante. En particulier, lorsque le dispositif de nettoyage comprend un dispositif d'entraînement en rotation transformant un mouvement vertical d'un manchon ou du dispositif de nettoyage lui-même en un mouvement de rotation, la simple activation de ce dispositif d'entraînement peut permettre de passer d'une position stable à la suivante.

[0030] Dans d'autres modes de réalisation, le dispositif d'élévation est dépourvu d'élément de rappel. Dans un tel cas, la gravité peut permettre de définir les positions stables : l'utilisateur passe alors d'une position stable à l'autre en soulevant le dispositif de nettoyage.

[0031] Dans certains modes de réalisation, le mécanisme d'élévation comprend plusieurs positions stables inférieures successives. De préférence, il comprend au moins trois positions stables inférieures successives. De cette manière, le dispositif de nettoyage reste un temps suffisant dans sa position inférieure pour permettre un rinçage efficace avant de monter en position supérieure.

[0032] Dans certains modes de réalisation, le mécanisme d'élévation comprend au moins une position stable intermédiaire dans laquelle l'organe de connexion se situe à un niveau intermédiaire entre le niveau inférieur et le niveau supérieur. De cette manière, le dispositif de nettoyage ne monte pas soudainement et abruptement du niveau inférieur au niveau supérieur mais passe par au moins un niveau intermédiaire : le mouvement d'élévation est donc progressif, ce qui évite de surprendre l'utilisateur. On réduit également le risque d'éclaboussure lors de l'élévation.

[0033] Dans certains modes de réalisation, le mécanisme d'élévation est configuré de telle sorte que la force à exercer à l'encontre de la force de rappel de l'élément de rappel pour quitter une position stable supérieure est plus importante, de préférence au moins deux fois plus importante, que la force à exercer pour quitter une position stable inférieure. De cette manière, le risque que le dispositif de nettoyage ne passe de la position supérieure à la position inférieure de manière involontaire est réduit. En particulier, lorsque le dispositif de nettoyage est muni d'un dispositif d'entraînement en rotation actionnable par des mouvements de va-et-vient verticaux, il est possible d'actionner ce dernier sans nécessairement dépasser cette force prédéterminée plus importante et donc sans redescendre à la position inférieure : l'utilisateur doit ainsi volontairement exercer une force plus importante pour atteindre la position stable suivante au moment choisi. Ainsi, il est possible de réaliser autant de mouvements d'essorage que souhaité en restant dans la position supérieure, à distance de l'eau propre.

[0034] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de rinçage comprend un mécanisme d'embrayage configuré pour permettre ou empêcher, selon une condition prédéterminée, la transmission de la rotation de l'organe de connexion à l'organe d'activation. Ceci laisse une plus grande liberté dans la gestion de l'eau propre : en particulier, on évite ainsi de pomper de l'eau propre, et donc de gaspiller cette dernière, lorsque cela n'est pas nécessaire, en particulier lorsque le dispositif de nettoyage est en position supérieure d'essorage.

[0035] Dans certains modes de réalisation, le mécanisme d'embrayage est configuré pour permettre la transmission de la rotation de l'organe de connexion à l'organe d'activation lorsque l'organe de connexion se situe au niveau inférieur et pour empêcher cette transmission lorsque l'organe de connexion se situe au niveau supérieur.

[0036] Dans certains modes de réalisation, l'organe de connexion comprend un doigt s'engageant dans une cavité de l'organe d'activation lorsque l'organe de connexion se situe au niveau inférieur et échappant de la cavité de l'organe d'activation lorsque l'organe de connexion se situe au niveau supérieur.

[0037] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de pompage est configuré pour pomper de l'eau propre lorsque le dispositif de nettoyage exerce une pression sur le dispositif de rinçage, de préférence sur un organe d'activation du dispositif de pompage. Le dispositif de rinçage est ainsi très facile à utiliser puisqu'il suffit d'appuyer contre le dispositif de rinçage à l'aide du dispositif de nettoyage pour déclencher un cycle de rinçage.

[0038] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de pompage comprend une chambre de compression, un piston mobile dans la chambre de compression entre une position de repos et une position de compression, et un clapet connectant la chambre de compression à un conduit d'éjection. Ainsi, lorsque le piston descend dans la chambre de compression, sous l'effet de la pression du dispositif de nettoyage, l'eau propre contenue dans la chambre de compression est comprimée jusqu'à ce qu'elle atteigne la pression d'ouverture du clapet: le clapet s'ouvre alors et l'eau propre est éjectée sous pression en direction de la tête de nettoyage via le conduit d'éjection.

[0039] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de pompage comprend un ressort exerçant une force de rappel sur le piston. Le dispositif de pompage retrouve ainsi son état initial, prêt pour un nouveau cycle, lorsque la pression exercée par le dispositif de nettoyage est relâchée.

[0040] Dans certains modes de réalisation, l'organe d'activation est formé par le piston. Le dispositif de nettoyage peut alors exercer une pression directement ou indirectement sur le piston pour déclencher un cycle de rinçage.

[0041] Dans certains modes de réalisation, le clapet est prévu au sein du piston.

[0042] Dans certains modes de réalisation, le conduit d'éjection traverse axialement le piston. Une telle configuration, potentiellement axisymétrique, facilite la réalisation du dispositif.

[0043] Dans certains modes de réalisation, le deuxième réservoir et la chambre de compression sont fluidiquement connectés par un passage de remplissage au moins lorsque le piston est dans sa position de repos. Ainsi, la chambre de compression peut être remplie par de l'eau propre en vue de son éjection par le dispositif de pompage.

[0044] Dans certains modes de réalisation, le passage de remplissage est calibré de manière à interdire un débit de reflux supérieur à 1 cl/s, de préférence 0,5 cl/s, en provenance de la chambre de compression. Un tel débit de reflux est suffisamment faible, par rapport à la vitesse d'activation normale du dispositif de pompage, pour permettre la montée en pression dans la chambre de compression lors de la descente du piston et l'éjection de l'eau propre lors de l'ouverture du clapet.

[0045] Dans certains modes de réalisation, au moins un joint est installé dans le passage de remplissage. Un tel joint permet de limiter le débit de reflux dans le passage de remplissage tout en autorisant un remplissage de la chambre de compression.

[0046] Dans certains modes de réalisation, le passage de remplissage comprend au moins une section rétrécie possédant une largeur inférieure à 0,1 mm. Une telle section rétrécie permet de limiter le débit de reflux dans le passage de remplissage tout en autorisant un remplissage de la chambre de compression.

[0047] Dans certains modes de réalisation, la largeur de cette section rétrécie diminue lorsque le piston progresse vers sa position de compression.

[0048] Dans certains modes de réalisation, le passage de remplissage est interrompu lorsque le piston est dans sa position de compression. Ainsi, le débit de reflux est nul, ou pratiquement nul, lorsque le piston descend dans la chambre de compression, ce qui facilite la montée en pression.

[0049] Dans certains modes de réalisation, au moins un clapet anti-retour est installé dans le passage de remplissage.

[0050] Dans certains modes de réalisation, le plateau est connecté à l'organe d'activation du dispositif de pompage. Un appui sur le plateau permet ainsi d'activer le dispositif de pompage.

[0051] Dans certains modes de réalisation, le plateau comprend une pluralité de buses connectées au dispositif de pompage, par exemple au conduit d'éjection. Il est ainsi possible d'injecter de l'eau propre directement dans la tête de nettoyage du dispositif de nettoyage, au plus près de cette dernière.

[0052] Dans certains modes de réalisation, le plateau comprend au moins un organe d'essorage. Il peut notamment s'agir de protubérances faisant saillie sur le plateau afin d'exercer une pression d'essorage sur la tête de nettoyage du dispositif de nettoyage.

[0053] Dans certains modes de réalisation, le plateau comprend au moins un rouleau d'essorage. Un tel rouleau, monté rotatif autour d'un axe, permet d'exercer une pression d'essorage axiale sur la tête de nettoyage du dispositif de nettoyage tout en réduisant la force de frottement tangentielle s'exerçant sur cette dernière.

[0054] Dans certains modes de réalisation, le plateau comprend au moins une touffe de poils de brossage et de préférence des rangées de poils de brossage. De tels poils de brossage facilitent le retrait de grosses saletés éventuellement présentes sur la tête du dispositif de nettoyage.

[0055] Dans certains modes de réalisation, au moins un organe d'essorage est monté de manière mobile, et de préférence sur ressort, sur le plateau. Ceci facilite l'essorage tout en réduisant la force de frottement tangentielle s'exerçant sur la tête du dispositif de nettoyage.

[0056] Dans certains modes de réalisation, le plateau est amovible. On entend par « amovible » le fait qu'il est possible de séparer le plateau du reste du dispositif de rinçage sans l'aide d'outils particuliers. Ceci permet de nettoyer facilement le plateau et d'accéder aux réservoirs ainsi qu'au mécanisme du dispositif de pompage.

[0057] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de rinçage comprend un mécanisme d'entraînement en rotation du plateau configuré pour entraîner le plateau en rotation lorsque le dispositif de nettoyage exerce une pression sur le plateau. Une telle rotation du plateau permet d'améliorer l'essorage du dispositif de nettoyage. La rotation du plateau pourrait également être entraînée à l'aide d'un mécanisme d'entraînement porté par le dispositif de nettoyage.

[0058] Dans certains modes de réalisation, le mécanisme d'entraînement comprend une surface de came fixe et au moins un élément suiveur solidaire du plateau. La configuration pourrait toutefois être inversée.

[0059] Dans certains modes de réalisation, l'élément suiveur est un pion solidaire du piston du dispositif de pompage. Le mécanisme d'entraînement et le mécanisme de pompage sont donc liés et peuvent être activés simultanément et d'un seul mouvement lorsque le dispositif de nettoyage exerce une pression contre le plateau.

[0060] Dans certains modes de réalisation, le mécanisme d'entraînement est configuré pour entraîner le plateau sur un angle donné compris entre 30 et 180°, de préférence égal à 60 ou 120°, lorsque le dispositif de nettoyage exerce une pression sur le plateau. L'inventeur a en effet constaté que de tels angles permettaient un bon compromis entre efficacité de l'essorage et facilité d'utilisation, en termes notamment d'amplitude de la force à exercer pour activer le mécanisme d'entraînement.

[0061] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de rinçage comprend un dispositif de blocage configuré pour empêcher l'eau propre issue du deuxième réservoir d'atteindre le dispositif de nettoyage lorsque le dispositif de nettoyage exerce une pression sur l'organe d'activation du dispositif de pompage. Un tel dispositif de blocage permet par exemple d'essorer complètement le dispositif de nettoyage en fin d'utilisation, sans le ré-humidifier, afin d'obtenir un état suffisamment sec permettant son rangement. Un tel dispositif de blocage est également utile pour essorer plus intensément le dispositif de nettoyage, sans réinjecter une quantité d'eau supplémentaire, afin de nettoyer une surface fragile telle un parquet par exemple.

[0062] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de blocage comprend un obstacle monté sur le plateau de manière mobile entre une position de blocage dans laquelle il s'interpose devant les buses et une position d'effacement dans laquelle il s'écarte des buses. Dans un tel cas, de l'eau propre est pompée, éjectée par les buses, mais interceptée par le dispositif de blocage et récupérée alors par le réservoir d'eau sale.

[0063] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de rinçage prend la forme d'un seau, le deuxième réservoir étant monté dans le volume intérieur du seau et le fond du seau formant le premier réservoir.

[0064] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de rinçage comprend une cheminée d'alimentation du deuxième réservoir s'étendant depuis le deuxième réservoir jusqu'au bord supérieur du seau. Ceci facilite le remplissage du deuxième réservoir.

[0065] Le présent exposé concerne également un ensemble comprenant un dispositif de nettoyage et un dispositif de rinçage selon l'un quelconque des modes de réalisation précédents. Ce dispositif de nettoyage peut, ou non, être muni d'un dispositif d'essorage intégré, par exemple un dispositif d'essorage par centrifugation.

[0066] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de nettoyage comprend un dispositif d'essorage intégré, de préférence du type à centrifugation.

[0067] Les caractéristiques et avantages précités, ainsi que d'autres, apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, d'exemples de réalisation du dispositif proposé. Cette description détaillée fait référence aux dessins annexés.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS



[0068] Les dessins annexés sont schématiques et visent avant tout à illustrer les principes de l'invention.

[0069] Sur ces dessins, d'une figure (FIG) à l'autre, des éléments (ou parties d'élément) identiques sont repérés par les mêmes signes de référence.

La FIG 1 est une vue en perspective d'un dispositif de rinçage selon un premier exemple.

Les FIG 2A et 2B sont des vue en perspectives d'un dispositif de nettoyage associé au dispositif de rinçage de la FIG 1.

La FIG 3 est une vue en coupe axiale du dispositif de rinçage de la FIG 1.

La FIG 4 est une vue en perspective de la coupe de la FIG 3.

La FIG 5 est une vue éclatée du dispositif de rinçage de la FIG 1.

La FIG 6 est une vue agrandie du cadre VI de la FIG 3.

La FIG 7 est une vue en coupe et en perspective des cylindres de came.

La FIG 8 est une vue partiellement en coupe des cylindres de came et du piston.

La FIG 9 est un schéma illustrant une développée des surfaces de came.

Les FIG 10A et 10B sont des vues de dessus du dispositif de rinçage de la FIG 1 avec le dispositif de blocage dans deux positions différentes.

La FIG 11 est une vue en perspective d'un dispositif de rinçage selon un deuxième exemple.

La FIG 12 est une vue en coupe axiale, selon le plan XII, du dispositif de rinçage de la FIG 11.

La FIG 13 est une vue en coupe axiale, selon le plan XIII, perpendiculaire au plan XII, du dispositif de rinçage de la FIG 11.

La FIG 14 est une vue éclatée du dispositif de rinçage de la FIG 11.

La FIG 15 est une vue en perspective de la pièce de transmission.

La FIG 16 est une vue en coupe et en perspective des cylindres de came.

La FIG 17 est une autre vue en coupe et en perspective, partiellement tronquée, des cylindres de came assemblés.

La FIG 18 est une vue en coupe des cylindres de came et du cylindre suiveur.

La FIG 19 est une vue en perspective de l'organe de connexion.

La FIG 20 est un schéma illustrant une développée des surfaces de came.

La FIG 21 est une vue en perspective du dispositif d'élévation dans sa position supérieure.


DESCRIPTION DETAILLEE D'EXEMPLE(S) DE REALISATION



[0070] Afin de rendre plus concrète l'invention, des exemples de dispositifs de rinçage sont décrits en détail ci-après, en référence aux dessins annexés. Il est rappelé que l'invention ne se limite pas à ces exemples.

[0071] La FIG 1 représente, en perspective, un dispositif de rinçage 1 selon un premier exemple de réalisation. Ce dispositif de rinçage est également visible aux FIG 3, 4 et 5. Il prend la forme générale d'un seau 8, muni d'une anse 2, et comprend une paroi de fond 3 et une paroi circulaire extérieure 4 délimitant un volume intérieur 5. Dans ce volume intérieur 5, sont montés un pilier central 10, une cuve 40 et un plateau 60.

[0072] La paroi de fond 3 présente en son centre une excroissance annulaire formant un promontoire annulaire 3a entourant une cavité centrale 3b. Un socle de montage 9, comportant une partie cylindrique taraudée 9a et une bride horizontale 9b, est montée dans la cavité centrale 3b, la bride 9b étant vissée sur le promontoire annulaire 3a.

[0073] La partie inférieure du volume intérieur 5 du seau 8, comprise entre la paroi de fond 3 et la paroi inférieure 45 de la cuve 40, constitue un premier réservoir 41 destiné à la récupération des eaux sales. La cuve 40, comprenant ladite paroi inférieure 45, une paroi circulaire extérieure 46 et un couvercle amovible 47, forme pour sa part un deuxième réservoir 42 destiné au stockage d'eau propre, éventuellement mélangée à un détergent ou un autre liquide de nettoyage. La cuve 40 est également équipée d'une cheminée 48 s'étendant depuis le deuxième réservoir 42 vers l'extrémité supérieure du seau 8, permettant un remplissage facilité du deuxième réservoir 42. En outre, la cuve 40 comprend une cavité centrale 50, s'enfonçant sous le niveau de la paroi inférieure 45 et délimitée par un muret 50a faisant saillie sur la paroi inférieure 45.

[0074] Le plateau 60, monté sur le pilier central 10, comprend en son centre un plot de connexion 61, monté sur le plateau 60 via un roulement 62, configuré pour coopérer avec une cavité de connexion 91 prévue sous la tête 92 du balai 90 associé au dispositif de rinçage 1 et représenté sur les FIG 2A et 2B. Ce balai 90 possède également une garniture de nettoyage 93, du type serpillère micro-fibres par exemple, fixée de manière amovible sur la surface inférieure de la tête 2, à l'aide de bandes auto-agrippantes ou de boutonnières par exemple. Le balai 90 comprend en outre un manche 94 monté sur la tête 92 par l'intermédiaire d'une articulation 95 du type Cardan et d'une roue libre 96 permettant à la tête 92 de tourner uniquement dans un sens par rapport au manche 94.

[0075] Le plateau 60 comprend en outre des rouleaux d'essorage 63, prévus dans cet exemple au nombre de trois, régulièrement répartis autour de l'axe central A du dispositif de rinçage 1, et s'étendant radialement à partir de cet axe A. Chaque rouleau d'essorage 63, de forme sensiblement tronconique, est monté mobile en rotation sur une embase 64 ; l'axe de rotation 65 des rouleaux 63 est légèrement incliné de telle sorte que le segment supérieur de chaque rouleau 63 soit horizontal.

[0076] De plus, chaque embase 64 est montée sur le plateau 60 de manière à bénéficier d'une certaine liberté de mouvement dans la direction axiale, des ressorts 66 permettant de rappeler chaque embase 64, et donc chaque rouleau 63, vers sa position faisant le plus saillie sur le plateau 60.

[0077] Le plateau 60 comprend également des touffes de poils de brossage 66 facilitant le nettoyage du balai 90. Dans le présent exemple, le plateau 60 comprend trois rangées de poils de brossage 66, prévues chacune le long d'un rouleau d'essorage 63.

[0078] Le plateau 60 comprend en outre des buses d'éjection d'eau 67 destinées à éjecter de l'eau propre issue du deuxième réservoir 42 sur la serpillère 93 du balai 90. Plus précisément, dans le présent exemple, le plateau 60 comprend trois conduits radiaux 68 régulièrement répartis autour de l'axe central A, et s'étendant donc en étoile radialement à partir de cet axe A en surface du plateau 60. Chacun des conduits radiaux 68 est percés d'une pluralité d'orifice alignés formant les buses d'éjection d'eau 67. De plus, l'extrémité intérieure des conduits radiaux 68 communique fluidiquement avec un conduit axial 69 du plateau 60, s'étendant le long de l'axe central A depuis la face inférieure du plateau 60, par lequel arrive l'eau propre issue du deuxième réservoir 42.

[0079] Le plateau 60 comprend également un dispositif de blocage 70, prenant dans le présent exemple la forme d'une hélice à trois branches 71. Ce dispositif de blocage est monté de manière rotative entre deux positions représentées aux FIG 10A et 10B. Dans la première position, dite de blocage et représentée à la FIG 10A, chaque branche 71 recouvre un conduit radial 68 de telle sorte que les buses d'éjection 67 sont toutes masquées par le dispositif de blocage 70. Dans la deuxième position, dite d'effacement et représentée à la FIG 10B, chaque branche 71 est en butée contre un taquet 72 prévu sur le plateau 60 et découvre le conduit radial 68 de telle sorte qu'aucun obstacle ne s'interpose entre les buses 67 et le balai 90. Un dispositif de came ou simplement une rainure 73 est également prévu en surface du plateau 60, en vis-à-vis de chaque branche 71, afin de guider la rotation du dispositif de blocage 70 et assurer la stabilité des positions de blocage et d'effacement, respectivement.

[0080] Le plateau 60 comprend en outre une douille de connexion 74 au pilier central 10, cylindrique, s'étendant axialement depuis la face inférieure du plateau 60, coaxialement au conduit axial 69 sur une longueur toutefois inférieure à ce dernier.

[0081] Le pilier central 10 abrite pour sa part un dispositif de pompage, permettant de pomper de l'eau propre issue du deuxième réservoir 42 en direction des buses d'éjection 37, et un dispositif d'entraînement en rotation, fonctionnement simultanément au dispositif de pompage, permettant d'entraîner le plateau 60 en rotation.

[0082] Le pilier central 10 comprend tout d'abord une douille de montage 11 comportant une partie cylindrique filetée 12, reçue et vissée dans le socle de montage 9. La douille de montage 11 comporte également une partie annulaire horizontale de support 13 portant trois blocs taraudés 13a.

[0083] La cuve 40 est ensuite montée sur la douille de montage 11, sa cavité centrale 50 s'étendant au sein de la partie cylindrique 12 de la douille de montage 11.

[0084] Un joint annulaire 51, dont la section prend la forme d'un L, est ensuite placé dans une rainure circulaire 52 prévue dans la paroi inférieure 45 de la cuve 40. Un ressort de rappel 59, hélicoïdal, est de plus installé dans la cavité centrale 50, verticalement le long de l'axe central A, sa portion inférieure s'engageant autour d'une protubérance 58 faisant saillie verticalement depuis le fond de la cavité centrale 50, au centre de cette dernière.

[0085] Le pilier central 10 comprend ensuite une armature 14, un piston 15, un premier cylindre de came 23 et un deuxième cylindre de came 24 assemblés les uns avec les autres.

[0086] Le piston 15, de forme généralement cylindrique, bien que présentant des retraits de matière pour réduire sa masse, comprend une cavité inférieure 16 ouverte à son extrémité inférieure et pourvue d'un col 17 à son extrémité supérieure.

[0087] Ce col 17 délimite un orifice permet à la cavité inférieure 16 de communiquer avec un conduit d'éjection 18 pratiqué axialement dans le piston 15. Une bille 19 insérée dans le conduit d'éjection 18 est plaquée contre le col 17 à l'aide d'un ressort 20 s'appuyant sur un épaulement (non représenté) du conduit d'éjection 18 : la bille 19 et le ressort 20 forment ainsi un clapet fermant le col 17 à moins qu'une pression seuil suffisante ne s'exerce contre la bille 19 depuis la cavité inférieure 16 du piston.

[0088] Le piston 15 comprend en outre une cavité supérieure 21 ouverte à son extrémité supérieure et communiquant avec le conduit d'éjection 18 à son extrémité inférieure.

[0089] Le piston 15 comprend également des pions 22, ici au nombre de trois, prévus à intervalles régulier sur la surface extérieure de piston 15.

[0090] Les cylindres de came 23, 24, mieux visibles sur les FIG 7 et 8, sont des pièces généralement cylindriques dont la surface intérieure est munie de reliefs formant des surfaces de came 25, 26. Les cylindres de came 23, 24 sont configurés pour s'emboiter de manière à enfermer les pions 22 du piston 15 entre la surface de came supérieure 25, portée par le premier cylindre de came 23, et la surface de came inférieure 26, portée par le deuxième cylindre de came 24.

[0091] Dès lors, comme cela sera expliqué ultérieurement, le mouvement des pions 22, et donc le mouvement du piston 15 tout entier, est contraint par les surfaces de came 25 et 26.

[0092] Une fois le piston 15 et les deux cylindres de came 25, 26 assemblés, l'ensemble est inséré dans la cavité interne cylindrique de l'armature 14 et le tout est positionné au sein de la cuve 40 de telle sorte que le contour 14a de l'armature 14 s'appuie sur le joint annulaire 51, que le deuxième cylindre de came 24 s'appuie sur le muret 50a entourant la cavité centrale 50 de la cuve 40, que l'extrémité inférieure du piston 15, munie d'une jupe 15a, pénètre dans la cavité centrale 50, et que l'extrémité supérieure du ressort de rappel 59 soit reçue dans la cavité inférieure 16 du piston 15 et s'appuie contre un épaulement 16b de la cavité inférieure 16.

[0093] L'armature 14 est alors vissée sur les blocs taraudés 13a de la douille de montage 13, à travers des alésages coïncidents de la cuve 40, ce qui permet de solidariser l'ensemble formé par la douille de montage 13, la cuve 40, l'armature 14, les cylindres de came 23, 24 et le piston 15.

[0094] Le pilier central 10 comprend en outre un carter 27 chapeautant l'armature 14, dont le contour 28 s'applique également sur le joint annulaire 51, et muni d'une ouverture supérieure 29 à travers laquelle le sommet de l'armature 14 et le piston 15 dépassent.

[0095] Le carter 27 est alors vissé sur l'armature 14, ce qui permet de solidariser complètement l'ensemble des pièces du pilier central 10. Dès lors, l'ensemble du pilier central 10 peut aisément être retiré du volume intérieur 5 du seau 8 en dévissant la douille de montage 12 du socle de montage 9 solidaire de la paroi de fond 3 du seau 8.

[0096] Le plateau 60 est ensuite monté de manière amovible sur le pilier central 10. Plus précisément, la douille de connexion 74 du plateau 60 est reçue dans la cavité supérieure 21 du piston 15 jusqu'à ce que l'extrémité inférieure de la douille de connexion 74 soit en appui contre la paroi inférieure de la cavité supérieure 21 du piston 15. Ce faisant, le conduit axial 69 du plateau pénètre dans le conduit d'éjection 18 du piston, un joint torique 75 étant prévu entre un épaulement externe du conduit axial 69 et la paroi inférieure de la cavité supérieure 21 du piston 15.

[0097] Afin d'assurer le blocage en rotation du plateau 60 par rapport au piston 15, la douille de connexion 74 du plateau 60 est munie de cannelures axiales coopérant avec des rainures axiales 79 de la cavité supérieure 21 du piston 15.

[0098] En outre, afin d'assurer un blocage axial du plateau 60 par rapport au piston 15, le plateau 60 est muni d'un cliquet 76 comportant un doigt configuré pour pénétrer dans un trou de blocage du piston : le cliquet 76 est poussé radialement en direction de l'axe central A, en donc en direction du trou de blocage, à l'aide d'un ressort ; le cliquet 76 possède en outre une manette faisant saillie sur la surface supérieure du plateau 60 permettant à un utilisateur de repousser le doigt du cliquet 76 hors de la lumière de blocage en vue du démontage du plateau 60.

[0099] De plus, le plateau 60 possède des pattes de guidage 77, ici au nombre de trois et montées sous les embases 64, capables de coulisser le long du carter 27 du pilier central 10 lorsque le plateau 60 monte et descend dans le seau 8 afin de stabiliser le plateau 60 par rapport au pilier central 10 et renforcer sa tenue mécanique.

[0100] Le fonctionnement du dispositif de rinçage 1 va maintenant être expliqué à l'aide des FIG annexées.

[0101] Afin de faire fonctionner le dispositif de rinçage 1, que ce soit en début de nettoyage pour humidifier initialement la serpillère 93 du balai 90 ou en cours de nettoyage pour rincer la serpillère 93, évacuer les saletés emprisonnées par cette dernière et la ré-humidifier avant un nouveau cycle de nettoyage, le dispositif de blocage 70 est positionné dans sa position d'échappement puis la tête 92 du balai 90 est appliquée contre le plateau 60 jusqu'à ce que le plot de connexion 61 s'engage dans la cavité de connexion 91 du balai 90.

[0102] Dans cette position, la serpillère 93 du balai est en contact avec les rouleaux d'essorage 63 et les rangées de poils de brossage 66. L'utilisateur exerce alors une force descendante sur le balai 90 de manière à exercer une pression contre le plateau 60 et donc à entraîner le piston 15 vers le bas à l'encontre de la force de rappel du ressort de rappel 59.

[0103] Comme cela est visible sur la FIG 9, au cours de ce mouvement, chaque pion 22 du piston 15 va suivre les surfaces de cames 25, 26 et donc entraîner une rotation du piston 15. Plus précisément, la première surface de came 25 comprend, dans le sens horaire, une succession de gorges 25a et de pics 25b reliés par des rampes successivement descendantes 25c puis ascendantes 25d. La deuxième surface de came 26 comprend quant à elle, dans le sens horaire, une succession de rampes descendantes 26a, en dents de scie, séparée par des fossés 26b. Dans chaque motif unitaire des surfaces de came 25, 26, c'est-à-dire en ne tenant pas compte de la répétition du motif des surfaces de came 25, 26, chaque rampe descendante 26a s'étend depuis une position angulaire située en arrière, dans le sens horaire, de la gorge 25a jusqu'à une position angulaire située au-delà du pic suivant 25b.

[0104] Les première et deuxième surfaces de came 25, 26 sont ainsi périodiques et présentent le même nombre de répétitions, qui est par ailleurs un multiple du nombre de pions 22 portés par le piston 15. Dans le présent exemple, le motif des surfaces de came 25, 26 se répète trois fois, de telle sorte que 120° séparent deux gorges 25a et donc deux positions d'équilibre stable du piston 15.

[0105] Ainsi, au cours du mouvement descendant, chaque pion 22, initialement logé dans une gorge 25a de la première surface de came 25, située à une coordonnée angulaire a1, suit un premier mouvement vertical descendant M1 jusqu'à rencontrer une rampe descendante 26a de deuxième surface de came 26.

[0106] Le mouvement descendant se prolongeant, le pion 22 poursuit sa descente en glissant le long de la rampe 26a jusqu'à tomber dans le fossé 26b situé à la coordonnée angulaire a2, suivant ainsi un second mouvement M2 au cours duquel le piston 15 réalise un premier mouvement de rotation de a2-a1 degrés dans le sens horaire.

[0107] Le mouvement descendant du balai 90, du plateau 60 et du piston 15 s'achève lorsque le piston 15 arrive dans sa position de compression en butée au fond de la cavité centrale 50 de la cuve 40 : les pions 22 se retrouvent alors au fond des fossés 26b de la deuxième surface de came 26.

[0108] L'utilisateur peut alors relâcher la pression exercée sur le plateau: le ressort de rappel 59 repousse dès lors le piston 15 vers le haut.

[0109] Au cours de ce mouvement ascendant, chaque pion 22 suit un troisième mouvement vertical ascendant M3 jusqu'à rencontrer la rampe ascendante 25d de la première surface de came 25.

[0110] Le mouvement ascendant se prolongeant, le pion 22 poursuit sa remontée en glissant le long de la rampe 25d jusqu'à se loger dans la gorge suivante 25a, située à une coordonnée angulaire a3, suivant ainsi un quatrième mouvement M4 au cours duquel le piston réalise un deuxième mouvement de rotation de a3-a2 degrés dans le sens horaire.

[0111] Ainsi, à l'issue d'un cycle de compression, le piston 15, et donc le plateau 60, a réalisé une rotation de a3-a1 degrés dans le sens horaire. Dans un exemple préféré, pour assurer une régularité de la rotation, les fossés 26b sont situés à mi-chemin des gorges 25a de telle sorte que le piston 15 parcourt 60° lors de la descente et 60° lors de la remontée.

[0112] Au cours d'un cycle de compression, le plateau 60 est donc entraîné en rotation. Dès lors, en raison des différences de friction au niveau de l'interface entre le plateau 60 et la tête de balai 92, au niveau du roulement 62 et au niveau de la roue libre 96, un mouvement relatif de rotation s'opère entre le plateau 60 et la tête de balai 92 : les rouleaux d'essorage 63 et les rangées de poils de brossage 66 se déplacent ainsi le long de la serpillère 93, ce qui permet son essorage et son nettoyage.

[0113] Au cours de cet essorage, l'eau sale rejetée par la serpillère 93 s'écoule autour du plateau 60, tombe au fond du seau 8 et est ainsi recueillie dans le premier réservoir 41 destiné à l'eau sale.

[0114] Après plusieurs cycles de compression, les rouleaux d'essorage 63 et les rangées de poils de brossage 66 ont parcouru toute la surface de la serpillère 93, achevant ainsi l'essorage et le nettoyage de cette dernière.

[0115] Parallèlement, à chaque cycle de compression, de l'eau propre issue du deuxième réservoir 42 est pompée et injectée dans la serpillère 93. En effet, comme cela est mieux visible sur la FIG 6, qui est un agrandissement du cadre VI de la FIG 3, un passage de remplissage P relie le deuxième réservoir 42 et la cavité centrale 50, formant chambre de compression, de la cuve 40.

[0116] La section de passage de ce passage de remplissage P est limitée à deux endroits. En amont tout d'abord, le joint 51 permet de limiter le débit d'eau propre entrant dans le passage de remplissage P à l'interface entre l'armature 14 et le carter 27 d'une part et la paroi inférieure 45 de la cuve 40 d'autre part. En aval ensuite, la section de passage du passage de remplissage P est limitée par l'étroitesse du jeu J laissé entre le muret 50a de la chambre de compression 50 et la jupe 15a du piston 15. Dans cet exemple, lorsque le piston 15 est dans sa position haute de repos, le jeu J mesure environ 0,1 mm.

[0117] Toutefois, bien que limité, ce débit de passage est suffisant pour que la chambre de compression 50 puisse se remplir complètement durant l'intervalle séparant deux utilisations du dispositif de rinçage 1, c'est-à-dire pendant que l'utilisateur utilise le balai 90 pour nettoyer la surface visée. Ainsi, dans le présent exemple, la chambre de compression 50 est capable de se remplir complètement en moins de 30 secondes ; pour cela, le débit de remplissage via le passage de remplissage P est d'environ 1 cl/s.

[0118] En revanche, ce débit de passage est suffisamment faible vis-à-vis du temps d'actionnement du dispositif de rinçage 1 pour négliger, ou au moins minimiser, le débit de reflux de la chambre de compression 50 vers le deuxième réservoir 42 lors de l'actionnement du dispositif de rinçage 1, c'est-à-dire lors de la descente du piston 15 dans la chambre de compression 50.

[0119] En particulier, le débit de reflux peut être inférieur au débit de remplissage. Dans le présent exemple, le muret 50a possède un profil biseauté qui entraine la diminution du jeu J lors de la descente du piston 15 dans la chambre de compression 50. Ainsi, le débit de reflux via le passage de remplissage P est inférieur à 0,5 cl/s. En pratique, on estime que la quantité d'eau capable de refluer par le passage de remplissage P au cours d'un cycle de compression est limitée à 1 ou 2 mL, ce qui est suffisamment peu pour permettre la montée en pression dans la chambre de compression 50 et l'éjection de l'eau par le conduit d'éjection 18.

[0120] Dès lors, lors de l'activation du dispositif de rinçage 1, la chambre de compression 50 est initialement remplie d'eau propre. La descente rapide du piston 15 augmente la pression de l'eau dans la chambre de compression 50 alors que le col 17 du piston 15 est bloqué par la bille 19 et que le reflux de l'eau via le passage de remplissage P, entravé, est négligeable compte tenu de la vitesse de compression. Une fois, la pression seuil atteinte, la bille 19 est repoussée contre son ressort 20 et de l'eau propre est expulsée via le conduit d'éjection 18, le conduit axial 69, les conduits radiaux 68 et les buses 67 jusqu'à la serpillère 93 du balai 90.

[0121] Toute l'eau n'étant pas expulsée en une seule fois, il est possible de renouveler l'opération pour éjecter plusieurs fois de suite une quantité d'eau propre en direction de la serpillère 93. Grâce à l'entrainement en rotation du plateau 60 se produisant simultanément à l'éjection d'eau, et grâce au mouvement relatif apparaissant alors entre le plateau 60 et la tête de balai 92, il est ainsi possible de rincer une grande surface, si ce n'est la totalité de la surface, de la serpillère 93.

[0122] A l'issue de plusieurs cycles de compression, par exemple cinq cycles consécutifs, à une fréquence d'environ un cycle par seconde, le niveau d'eau dans la chambre de compression 50 devient insuffisant pour réaliser une nouvelle éjection d'eau, ce qui est un signal pour l'utilisateur que le rinçage est terminé et qu'il peut utiliser à nouveau le balai 90 pour nettoyer la surface visée. Pendant ce temps-là, la chambre de compression 50 peut à nouveau se remplir.

[0123] En fin d'utilisation du balai 90, lorsque la surface visée est totalement nettoyée et que l'on souhaite ranger le balai 90 dans un placard par exemple, il est possible d'utiliser une dernière fois le dispositif de rinçage en déplaçant cette fois-ci le dispositif de blocage 70 dans sa position de blocage. Ainsi, chaque cycle de compression permettra de faire tourner le plateau 60, et donc de nettoyer et d'essorer la serpillère 93 du balai 90, sans toutefois ré-humidifier cette dernière, l'eau éjectée par les buses 67 étant interceptée par les branches 71 du dispositif de blocage 70 et ainsi directement déviée vers le premier réservoir 41 dédié à l'eau sale.

[0124] La FIG 11 représente, en perspective, un dispositif de rinçage 101 selon un deuxième exemple de réalisation. Ce dispositif de rinçage 101 est également visible aux FIG 12, 13 et 14. Il prend la forme générale d'un seau 108, muni d'une anse 102, et comprend une paroi de fond 103 et une paroi circulaire extérieure 104 délimitant un volume intérieur 105. Une cuve 140 est montée dans ce volume intérieur 105. Ce dispositif de rinçage 101 est prévu pour coopérer avec un balai 90 du même type que celui du premier exemple représenté sur les FIG 2A et 2B si ce n'est que le balai 90 est muni d'un dispositif d'entraînement en rotation de la tête 92 de balai.

[0125] La paroi de fond 103 présente en son centre une excroissance cylindrique formant un promontoire 103a muni en son centre d'une protubérance 103b.

[0126] La cuve 140 est suspendue par trois bras 151 à un anneau de suspension 152 monté à cheval sur le bord supérieur de la paroi circulaire extérieure 104 du seau 108. Dans cet état suspendu, la cuve 140 repose par ailleurs sur le sommet du promontoire 103a, la protubérance 103b s'engageant dans une cavité 153 prévue au centre de la paroi inférieure 145 de la cuve 140.

[0127] La partie inférieure du volume intérieur 105 du seau 108, comprise entre la paroi de fond 103 et la paroi inférieure 145 de la cuve 140, constitue un premier réservoir 141 destiné à la récupération des eaux sales. La cuve 140, comprenant ladite paroi inférieure 145, une paroi circulaire extérieure 146 et un couvercle amovible 147, forme pour sa part un deuxième réservoir 142 destiné au stockage d'eau propre, éventuellement mélangée à un détergent ou un autre liquide de nettoyage.

[0128] Un dispositif de pompage 110, permettant de pomper de l'eau propre issue du deuxième réservoir 142 en direction du plateau 160 formé par le couvercle 147 du deuxième réservoir 142, ainsi qu'un dispositif d'élévation 120, permettant de régler la position du balai 90 par rapport au plateau 160, sont montés au sein de la cuve 140 le long de l'axe central A du dispositif de rinçage 101.

[0129] La cuve 140 comprend en son centre une colonne 149 s'étendant le long de l'axe central A sur environ la moitié de la hauteur de la cuve 140, la cavité 153 mentionnée antérieurement correspondant d'ailleurs à l'espace intérieur de cette colonne 149.

[0130] Une douille de centrage 111, fendue, est enfilée à jeu autour de la colonne 149 et repose sur un épaulement de la paroi inférieure 145 de la cuve 140.

[0131] Un cylindre de pompage 112 est mis en place au centre de la cuve 140, autour de la colonne 149. Il comprend une paroi extérieure 113, sensiblement cylindrique, s'étendant sensiblement sur toute la hauteur de la cuve 140, et une paroi intérieure 114, sensiblement cylindrique, s'étendant le long de la colonne 149 uniquement. Une vis d'Archimède 115, double dans le présent exemple, est formée entre la paroi extérieure 113 et la paroi intérieure 114 du cylindre de pompage 112. Le cylindre de pompage 112 comprend également une jupe annulaire 116 s'étendant sensiblement radialement depuis l'extrémité supérieure de la paroi extérieure 113.

[0132] Le sommet de la colonne 149 est muni d'une cuvette sur laquelle est posée une bille 117. Une pièce chapeau 118, en forme de chapeau haut de forme, est ensuite rapportée par-dessus la bille 117 et le sommet de la colonne 149, le sommet de la bille 117 étant reçu dans une cuvette prévue dans l'espace intérieur de la pièce chapeau 118 : la pièce chapeau 118 est ainsi montée en rotation par rapport à la colonne 149.

[0133] Une pièce de transmission 121 est ensuite mise en place au sein de la cuve 140. Cette pièce est également visible sur les FIG 15, 16, 17 et 18. Elle comprend un cylindre inférieur 122 connecté à un cylindre supérieur 123, de diamètre plus important et formant un premier cylindre de came, et comprend en outre une colonne centrale 124 de diamètre inférieur au cylindre inférieur 122. Le cylindre inférieur 122 est reçu à jeu entre la douille de centrage 111 et la paroi intérieure 114 du cylindre de pompage 112 tandis que la cavité interne 124a formée par la colonne centrale 124 est engagée autour de la pièce chapeau 118 jusqu'à ce qu'une butée axiale 124b de la cavité interne 124a s'appuie sur le sommet de la pièce chapeau 118.

[0134] Le cylindre inférieur 122 possède des doigts d'encliquetage 122a prévus pour s'engager de manière irréversible dans des encoches 114a de la paroi intérieure 114 du cylindre de pompage 112 de manière à rendre solidaire le cylindre de pompage 112 avec la pièce de transmission 121.

[0135] Le cylindre inférieur 122 possède également des nervures internes 122b permettant de bloquer axialement la pièce de transmission 121 par vissage sur un pas de vis 149a de la colonne 149 de la cuve 140.

[0136] La colonne centrale 124 de la pièce de transmission 121 comprend en outre à son extrémité supérieure une cavité supérieure 124c, ouverte vers le haut, au sein de laquelle font saillie deux ergots radiaux 124d diamétralement opposés.

[0137] Un ressort 125 est ensuite placé autour de la colonne centrale 124 de la pièce de transmission 121, l'extrémité inférieure du ressort 125 prenant appui sur un épaulement de la colonne centrale 124.

[0138] Une coupelle 126, portant un premier roulement 127, est ensuite positionnée au sommet du ressort 125, un épaulement de la coupelle 126 prenant appui sur l'extrémité supérieure du ressort 125.

[0139] Un cylindre suiveur 128, visible également sur la FIG 18, est ensuite positionné au sein de la pièce de transmission 121. Le cylindre suiveur comprend un cylindre extérieur 129 s'étendant sur toute la hauteur du cylindre supérieur de la pièce de transmission 121 et un cylindre intérieur 130, de diamètre sensiblement égal à celui de la colonne 124 de la pièce de transmission 121, s'étendant sur environ un tiers de la longueur du cylindre extérieur 129, le cylindre extérieur 129 et le cylindre intérieur 130 étant relié par un anneau radial 131. Le cylindre intérieur 130 s'engage à l'intérieur du ressort 125 tandis que la surface inférieure de l'anneau radial 131 est connectée au premier roulement 127.

[0140] Le cylindre suiveur 128 comprend également, à l'extrémité inférieure de son cylindre extérieur 129, deux pions 137 diamétralement opposés s'étendant radialement vers l'extérieur. Comme cela est mieux visible sur la FIG 18, les arêtes arrières, supérieure et inférieure, de chaque pion 137 sont chanfreinées.

[0141] Un deuxième cylindre de came 132, sensiblement cylindrique, également visible sur les FIG 16, 17 et 18, est engagé entre le premier cylindre de came 123, formé par le cylindre extérieur de la pièce de transmission 121, et le cylindre suiveur 128, le deuxième cylindre de came 132 étant fixé au premier cylindre de came 123.

[0142] Les cylindres de came 123, 132 sont des portions de pièces généralement cylindriques dont la surface intérieure est munie de reliefs formant des surfaces de came 135, 136. Les cylindres de came 123, 132 sont configurés pour s'emboiter de manière à enfermer les pions 137 du cylindre suiveur 128 entre la surface de came inférieure 135, portée par le premier cylindre de came 123, et la surface de came supérieure 136, portée par le deuxième cylindre de came 132.

[0143] Dès lors, comme cela sera expliqué ultérieurement, le mouvement des pions 137, et donc le mouvement du cylindre suiveur 128 tout entier, est contraint par les surfaces de came 135 et 136.

[0144] Enfin, un plot de connexion 161, également visible sur la FIG 19, est monté sur le cylindre suiveur 132 par l'intermédiaire d'un deuxième roulement 162. De manière analogue au premier exemple, ce plot de connexion 161 est configuré pour coopérer avec une cavité de connexion 91 prévue sous la tête 92 du balai 90 associé au dispositif de rinçage 101. L'extrémité inférieure du plot de connexion 161 s'étend vers la cavité supérieure 124c de la colonne 124 de la pièce de transmission 161 et comprend un doigt de crabotage 163 muni de deux ergots radiaux 163a diamétralement opposés.

[0145] Le fonctionnement du dispositif de rinçage 101 va maintenant être expliqué à l'aide des FIG annexées.

[0146] Afin de faire fonctionner le dispositif de rinçage 101, que ce soit en début de nettoyage pour humidifier initialement la serpillère 93 du balai 90 ou en cours de nettoyage pour rincer la serpillère 93, évacuer les saletés emprisonnées par cette dernière et la ré-humidifier avant un nouveau cycle de nettoyage, la tête 92 du balai 90 est appliquée contre le plot de connexion 161 de manière à engager ce dernier dans la cavité de connexion 91 du balai 90.

[0147] Dans cette position, la serpillère 93 du balai est en contact avec le plateau 160 formé par le couvercle 147 de la cuve 140. L'utilisateur actionne alors le dispositif d'entrainement en rotation du balai 90 en effectuant des mouvements de va-et-vient verticaux avec le balai 90 ou avec un organe mobile du balai, tel un manchon, selon le modèle de dispositif d'entraînement en rotation. La tête 92 du balai 90 se met alors à tourner, entrainant avec elle la rotation du plot de connexion 161.

[0148] En outre, dans cette position, le doigt de crabotage 163 du plot de connexion 161 pénètre dans la cavité supérieure 124c de la colonne 124 de la pièce de transmission 121 de telle sorte que les ergots 163a du doigt de crabotage 163 poussent les ergots 124d de la colonne 124, entrainant ainsi la pièce de transmission 121 en rotation.

[0149] Dès lors, puisque le cylindre de pompage 112 est solidaire de la pièce de transmission 121, la vis d'Archimède 115 du cylindre de pompage 112 est entraînée en rotation, ce qui entraîne la montée d'eau propre dans le cylindre de pompage 112 depuis le réservoir d'eau propre 142, l'eau propre étant alors libérée le long de la jupe 116 avant de s'écouler le long du plateau 160 formé par le couvercle 147 de la cuve 140. La serpillère 93 du balai 90 tournant au contact du plateau 160 peut alors être rincée avec cette eau propre et être ré-humidifiée. En outre, la surface du plateau 160 est légèrement inclinée vers l'extérieur de manière à permettre l'évacuation de l'eau propre en excès vers le réservoir d'eau sale 141.

[0150] Par ailleurs, à chaque mouvement de va-et-vient, le balai 90 exerce une force descendante contre le plot de connexion 161, et donc contre le cylindre suiveur 128, à l'encontre de la force de rappel du ressort 125.

[0151] Comme cela est visible sur la FIG 20, au cours de ce mouvement, chaque pion 137 du cylindre suiveur 128 va suivre les surfaces de cames 135, 136.

[0152] Plus précisément, la première surface de came 135 comprend, dans le sens horaire, une succession de gorges 135a et de pics 135b en dents de scie reliés par des rampes descendantes 135c. La deuxième surface de came 136 comprend quant à elle, dans le sens horaire, une succession de gorges 136a et de pics 136b en dents de scie reliés par des rampes ascendantes 136c. Systématiquement, une gorge 135a de la première surface de came 135 est située en vis-à-vis d'une rampe ascendante 136c de la deuxième surface de came 136 et une gorge 136a de la deuxième surface de came 136 est située en vis-à-vis d'une rampe descendante 135c de la première surface de came 135.

[0153] Les première et deuxième surfaces de came 135, 136 sont périodiques et présentent le même nombre de répétitions, qui est par ailleurs un multiple du nombre de pions 137 portés par le cylindre suiveur 128. Dans le présent exemple, le motif des surfaces de came 135, 136 se répète deux fois.

[0154] Grâce au ressort 125, toutes les gorges 136a de la deuxième surface de came 136 définissent des positions stables pour les pions 137 du cylindre suiveur 128.

[0155] Sur la FIG 20, à des fins d'explication, un pion 137 a été représenté dans chacune des positions stables disponibles : il faut toutefois comprendre que ces positions stables sont en réalités occupées successivement par les pions 137. Un motif unitaire comprend ainsi six positions stables inférieures 138a situées à un niveau inférieur, une position stable supérieure 138b située à un niveau supérieur, et deux positions stables intermédiaires 138c et 138d situées à deux niveaux différents, croissants entre le niveau inférieur et le niveau supérieur. Une distance verticale d'environ 4 cm sépare le niveau inférieur du niveau supérieur.

[0156] La force à exercer à l'encontre du ressort 125 pour passer d'une position stable 138a-138d à la suivante est alors fonction de la distance verticale séparant cette position stable de la gorge 135a de la première surface de came 135 située immédiatement après dans le sens horaire. En l'espèce, à l'exception du cas de la position stable supérieure 138b, un déplacement vertical de 1 cm maximum suffit à atteindre la gorge 135a suivante : dès lors, une force modérée exercée vers le bas suffit à permettre le passage à la position stable suivante. En pratique, le mouvement de va-et-vient nécessaire à l'activation du dispositif d'entraînement en rotation du balai 90 est alors suffisant pour progresser de position stable en position stable jusqu'à atteindre la position stable supérieure 138b.

[0157] Ainsi, le balai 90 reste en position inférieure, au contact avec le plateau 160, durant cinq mouvements de va-et-vient, ce qui est jugé suffisant pour rincer la serpillère 63, puis le balai 90 monte progressivement sur trois mouvements de va-et-vient avant d'atteindre sa position supérieure.

[0158] En effet, comme cela est représenté sur la FIG 21, lorsque les pions 137 sont dans leur position stable supérieure 138b, le cylindre suiveur 128, et donc le plot de connexion 161, sont amenés à s'élever pour faire saillie d'environ 4 cm sur le niveau du plateau 160.

[0159] Dans une telle position, la serpillère 93 du balai 90 n'est plus en contact avec le plateau 160 et donc avec l'eau présente en surface de ce dernier. Le balai 90 peut alors être essoré par centrifugation en continuant d'actionner le dispositif d'entraînement en rotation.

[0160] Cette fois-ci, les seuls mouvements de va-et-vient nécessaires à l'essorage n'ont plus l'amplitude suffisante pour permettre, sans action volontaire de l'utilisateur, le passage à la position stable suivante qui est une position stable inférieure 138a située environ 4 cm plus bas : les pions 137 font alors des allers-retours dans le canal vertical 139 situé dans l'axe de la position stable supérieure 138b. Dès lors, il est possible d'actionner le dispositif d'entraînement en rotation aussi longtemps que nécessaire afin d'obtenir le niveau d'essorage souhaité tout en restant dans la position supérieure.

[0161] Au cours de cet essorage, l'eau sale rejetée par la serpillère 93 s'écoule autour du plateau 160, tombe au fond du seau 108 et est ainsi recueillie dans le premier réservoir 141 destiné à l'eau sale.

[0162] En outre, lorsque le plot de connexion 161 est situé dans la position supérieure, son doigt de crabotage 163 se désengage de la cavité supérieure 124c de la colonne 124 de la pièce de transmission 121. Dès lors, la pièce de transmission 121 et la vis d'Archimède 115 ne sont plus entrainées, ce qui arrête le dispositif de pompage 110 et donc la montée de l'eau propre.

[0163] Une fois l'essorage terminé, il est possible, soit d'exercer sur le balai 90 une force descendante suffisante pour atteindre la première position stable inférieure 138a et recommencer un cycle de rinçage, soit de détacher le balai 90 afin de nettoyer le sol. Pour recommencer un cycle de rinçage et d'essorage, il suffit alors d'attacher de nouveau le balai 90 sur le plot de connexion 161, l'effort nécessaire à cette connexion suffisant à atteindre la première position stable inférieure 138a.

[0164] Bien que la présente invention ait été décrite en se référant à des exemples de réalisation spécifiques, il est évident que des modifications et des changements peuvent être effectués sur ces exemples sans sortir de la portée générale de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, des caractéristiques individuelles des différents modes de réalisation illustrés/mentionnés peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.

[0165] Il est également évident que toutes les caractéristiques décrites en référence à un procédé sont transposables, seules ou en combinaison, à un dispositif, et inversement, toutes les caractéristiques décrites en référence à un dispositif sont transposables, seules ou en combinaison, à un procédé.


Revendications

1. Dispositif de rinçage pour dispositif de nettoyage, comprenant
un premier réservoir (41) prévu pour recueillir de l'eau sale issue du dispositif de nettoyage (90),
un deuxième réservoir (42) prévu pour stocker de l'eau propre, et
un dispositif de pompage (15, 50), mécanique, configuré pour pomper de l'eau propre issue du deuxième réservoir (42) afin d'humidifier le dispositif de nettoyage (90).
 
2. Dispositif de rinçage selon la revendication 1, dans lequel le dispositif de pompage (110) est configuré pour pomper de l'eau propre lorsqu'un organe d'activation (124) du dispositif de pompage (110) est entraîné en rotation.
 
3. Dispositif de rinçage selon la revendication 2, dans lequel le dispositif de pompage (110) est configuré pour pomper de l'eau propre lorsqu'un organe d'activation (124) du dispositif de pompage (110) est entraîné en rotation par le dispositif de nettoyage (90).
 
4. Dispositif de rinçage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le dispositif de pompage (110) est du type rotatif.
 
5. Dispositif de rinçage selon la revendication 1, dans lequel le dispositif de pompage (15, 50) est configuré pour pomper de l'eau propre lorsque le dispositif de nettoyage (90) exerce une pression sur un organe d'activation (15) du dispositif de pompage (15, 50).
 
6. Dispositif de rinçage selon la revendication 1 ou 5, dans lequel le dispositif de pompage comprend une chambre de compression (50), un piston (15) mobile dans la chambre de compression (50) entre une position de repos et une position de compression, et un clapet (19, 20) connectant la chambre de compression (50) à un conduit d'éjection (18).
 
7. Dispositif de rinçage selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, comprenant un plateau (160) prévu pour recevoir le dispositif de nettoyage (90), et
dans lequel le dispositif de pompage (110) est configuré pour faire couler de l'eau propre le long du plateau (160).
 
8. Dispositif de rinçage selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel le plateau (60) comprend une pluralité de buses (67) connectées au dispositif de pompage.
 
9. Ensemble comprenant un dispositif de nettoyage (90) et un dispositif de rinçage (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes.
 
10. Ensemble selon la revendication 9, dans lequel le dispositif de nettoyage (90) comprend un dispositif d'essorage intégré, de préférence du type à centrifugation.
 




Dessins