DOMAINE TECHNIQUE
[0001] La présente invention se rapporte à un sac, notamment en une matière souple, ayant
une ouverture et comportant un dispositif de fermeture autoagrippant dit à crochets
dans crochets comportant un premier élément constitué d'une première bande de base
et de premiers crochets faisant saillies de cette première bande de base et d'un deuxième
élément constitué d'une deuxième bande de base et de deuxièmes crochets faisant saillies
de la deuxième bande de base, les premiers et deuxièmes crochets s'engrènant mutuellement
pour réaliser la fermeture de l'ouverture. La présente invention se rapporte également
à un dispositif de fermeture autoagrippant de ce genre destiné à un sac.
ARRIERE PLAN DE L'INVENTION
[0002] On connaît déjà dans l'art antérieur des sacs comportant des fermetures autoagrippantes
dites à crochets dans crochets, notamment du brevet européen
2 157 878, au nom de la demanderesse, et
WO 2012/073999 A1, qui décrit toutes les caractéristiques du préambule de la revendication 1.
[0003] Les dispositifs de fermeture autoagrippant décrits présentent l'avantage d'offrir
une grande souplesse à la fermeture, ce qui les rend particulièrement bien adaptés
aux sacs souples.
[0004] Cependant, ces dispositifs de fermeture de l'art antérieur présentent comme inconvénient
que l'utilisateur, lorsqu'il ferme le sac en pinçant le dispositif de fermeture entre
deux doigts et en les faisant glisser le long de la fermeture, ne reçoit aucun retour
sensoriel en ce qui concerne la bonne fermeture du sac et peut avoir l'impression
que le sac n'a pas été convenablement fermé. En outre, une fois le système fermé entre
ses doigts, l'utilisateur doit fermer le reste du sac en glissant ses doigts transversalement
le long de la fermeture. Or les produits de type zip de l'art antérieur ne donnent
aucun signal indiquant que le sac est toujours fermé, la force de fermeture en glissement
étant quasiment constante tout le long de la fermeture et identique que le sac se
ferme ou non, alors même qu'un certain nombre de situations peuvent amener un système
de fermeture zip à sortir de ses rails : une pollution, un aliment mal placé, un mauvais
positionnement relatif des deux bandes se faisant face, etc. Il en résulte qu'il serait
hautement souhaitable que l'utilisateur puisse ressentir qu'il ferme convenablement
et toujours le sac non seulement au pincement mais également lors du coulissement.
OBJET ET RESUME DE L'INVENTION
[0005] La présente invention vise à mettre à disposition un dispositif de fermeture pour
un sac du genre ci-dessus, qui tout en étant simple de fabrication et qui conserve
une excellente souplesse, permettant si on le souhaite une adaptation parfaite à des
sacs souples, donne en outre à l'utilisateur un retour sensoriel concernant la fermeture
du sac et notamment l'assurance que le sac a été convenablement fermé, notamment en
le pinçant entre deux doigts, ainsi que lors du glissement pour fermer le reste du
sac.
[0006] Suivant l'invention, un dispositif de fermeture d'une ouverture d'un sac, notamment
en matière souple, est tel que défini à la revendication 1, les sous revendications
définissant des perfectionnements avantageux et/ou des modes de réalisation préférés.
[0007] En prévoyant ainsi une telle propriété du dispositif de fermeture (courbe de force
en fonction du déplacement), on obtient pour l'utilisateur une excellente sensation
lors de la fermeture du dispositif de fermeture, notamment sous la forme d'une sorte
de « clic » l'assurant de la bonne fermeture du dispositif de fermeture.
[0008] Suivant l'invention, au moins l'un des éléments à crochets comporte des crochets
issus d'une bande de base, chaque crochet comportant une partie formant tige et une
partie formant tête faisant saillie latéralement de la partie formant tige, et l'agencement
est tel que lorsque les deux éléments engrènent l'un dans l'autre, le point le plus
supérieur de la tête de chaque crochet dudit au moins l'un des éléments d'accrochage
reste à une distance donnée de la bande de base de l'autre élément à crochets.
[0009] Suivant l'invention, le rapport de la distance donnée e sur la hauteur h de la tige
est compris entre 10% et 70%, notamment entre 20% et 50%. Suivant un mode de réalisation
particulièrement préféré de l'invention, les deux éléments à crochets comportent chacun
une bande de base et des crochets issus de la bande de base respective, chaque élément
à crochets comportant une partie formant tige et une partie formant tête faisant saillie
latéralement de la partie formant tige et, lorsque le sac est fermé, le point le plus
supérieur de chaque crochet d'un des éléments à crochets reste à distance de la bande
de base de l'autre élément à crochets et réciproquement.
[0010] De préférence, les crochets d'au moins l'un des deux éléments à crochets, notamment
des deux éléments à crochets, sont agencés suivant une pluralité de rangées et la
distance entre deux crochets voisins le long d'une rangée est supérieure ou égale
à la dimension respective des crochets mesurée le long de ladite rangée.
[0011] Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, les crochets d'au moins un
élément à crochets sont identiques les uns aux autres.
[0012] Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, les crochets des deux éléments
à crochets sont identiques les uns aux autres.
[0013] Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, chaque crochet comporte deux
parties d'accrochage droite et gauche en forme d'ailes faisant saillies latéralement
d'une tige.
[0014] De préférence, les crochets sont agencés en une pluralité de rangées et les parties
d'accrochage en forme d'ailes s'étendent dans une direction transversale par rapport
à la direction des rangées respectivement dans les sens droit et gauche opposés.
[0015] Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, les crochets sont agencés
en une pluralité de rangées, et chaque crochet d'au moins un élément, notamment des
deux éléments, est délimité sur toute sa hauteur, c'est-à-dire de la bande de base
jusqu'à son sommet, par deux surfaces planes mutuellement opposées transversales à
la direction de la au moins une rangée de crochets, les deux surfaces planes étant
notamment formées par une découpe.
[0016] Suivant un autre mode de réalisation de l'invention, l'un des deux éléments à crochets
comporte un rail comportant une partie de base et une partie d'accrochage latérale
qui s'étendent sur toute une rangée.
DESCRIPTION SUCCINTE DES DESSINS
[0017] A titre d'exemple, on décrit maintenant des modes de réalisation préférés de l'invention
en se reportant aux dessins, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective de dessus d'une partie d'un élément à crochets
destiné à engrener dans un autre élément à crochet, notamment identique, pour former
un dispositif de fermeture suivant l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective d'un sac souple en matière plastique comportant
une ouverture dotée d'un dispositif de fermeture autoagrippant comportant deux éléments
à crochets tels que décrits à la figure 1 dont les crochets sont agencés en une pluralité
de rangées et se font face pour sa fermeture ;
- la figure 3 est une vue en coupe montrant l'interaction entre les crochets des deux
éléments à crochets lors de la fermeture du sac de la figure 2 ;
- la figure 4A montre, pour un dispositif de fermeture à crochets du genre représenté
aux figures 1 à 3 lorsqu'on le positionne entre deux bâtis, l'un immobile et l'autre
mobile, la courbe donnant la force de compression appliquée au dispositif de fermeture
en fonction du déplacement du bâti mobile en direction du bâti fixe (également appelé
bâti immobile);
- la figure 4B montre pour un dispositif de fermeture à crochets du genre représenté
aux figures 1 à 3 lorsqu'on le positionne entre deux bâtis, l'un immobile et l'autre
mobile, la courbe donnant la force de compression appliquée au dispositif de fermeture
en fonction du déplacement du bâti mobile en direction du bâti fixe ou immobile;
- la figure 4C montre plus en détail une partie de la courbe de la figure 4A ;
- la figure 4D montre, pour un dispositif de fermeture à crochets de l'art antérieur,
notamment tel que décrit dans EP-A-2157878, lorsqu'on le positionne entre deux bâtis, l'un immobile et l'autre mobile, la courbe
donnant la force de compression appliquée au dispositif de fermeture en fonction du
déplacement du bâti mobile en direction du bâti fixe ;
- les figures 5A et 5B sont des schémas représentant un dispositif de bâtis et un dispositif
de fermeture suivant l'invention agencé entre les bâtis de manière à réaliser les
mesures nécessaires pour tracer la courbe des figures 4A à 4D ;
- la figure 6 représente la courbe obtenue donnant la force de traction fournie par
un bâti de traction lorsque l'on tire avec ce bâti une fermeture suivant l'invention
pour la faire passer dans un interstice entre deux rouleaux, pour ainsi simuler la
fermeture par glissement le long de la fermeture ;
- la figure 7 est un schéma représentant un équipement à rouleau et bâti de traction
utilisé pour obtenir la courbe de la figure 6 ; et
- la figure 8 est une vue en perspective et en coupe montrant l'interaction entre les
crochets de deux éléments à crochets lors de la fermeture du sac suivant un autre
mode de réalisation.
DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION
[0018] A la figure 2, un sac 1 plastique comporte une ouverture 2 délimitée par un premier
bord 3 et un deuxième bord 4 se réunissant en un premier point 5 d'extrémité et un
deuxième point 6 d'extrémité. Chacun des bords 3 et 4 comporte respectivement, fixées
notamment par collage ou tout autre moyen (soudure thermique ou analogue, etc.), des
bandes 7 et 8 à crochets respectives, comme celles représentées à la figure 1. Chaque
bande est constituée d'une partie centrale à crochets, délimitée de part et d'autre
par deux parties de lisière 20 longitudinales. Cependant, on peut également ne prévoir
qu'une seule lisière d'un seul côté ou même aucune lisière.
[0019] Les bandes 7 et 8 à crochets sont en une matière thermoplastique classique, telle
que le polyéthylène, le polypropylène, le polyester, ou une matière biodégradable
telle que le PBS, le PLA, etc. Elles comportent chacune une pluralité de crochets
9, délimités chacun par deux surfaces 12 latérales et comportant chacun une tige 10
de forme sensiblement parallélépipédique rectangle. Les crochets sont agencés suivant
des rangées parallèles les unes aux autres. Les surfaces 12 latérales s'étendent ici
perpendiculairement à la direction d'extension des rangées. Elles pourraient également
être inclinées par exemple d'un angle α de 1 à 35° par rapport à la perpendiculaire
à la direction des rangées, comme dans une variante représentée à la figure 8. Dans
cette variante de la figure 8, il est également prévu que les crochets d'une rangée
soient légèrement décalés dans la direction perpendiculaire à la direction des rangées
par rapport aux crochets de la rangée voisine, notamment d'une distance Q comprise
entre 0,1mm et 0,7mm, plus particulièrement entre 0,2mm et 0,5mm.
[0020] La distance entre deux crochets successifs dans une rangée est supérieure ou égale
à l'épaisseur de chaque crochet mesurée dans cette même direction de rangée. En particulier,
les deux surfaces 12 latérales sont planes, correspondant au fait qu'elles ont été
formées par attaque au couteau comme suivant le procédé bien connu dans le domaine
sous la dénomination procédé De Navas ou Repla décrit par exemple au brevet américain
US-A-4,056,593. La tête et la tige de chaque crochet sont toutes les deux délimitées de part et
d'autre par ces deux surfaces latérales planes. On pourrait cependant réaliser les
crochets d'une autre manière et notamment on pourrait à la place former des champignons
ou des crochets à tête simple.
[0021] Deux parties gauche et droite d'extension formant ailes de crochet 13 et 14 font
saillies latéralement de part et d'autre dans la direction perpendiculaire à la direction
des rangées de la partie de sommet de la tige 10. Ces ailes 13 et 14 forment la partie
d'accrochage du crochet. Dans une même rangée, les crochets sont agencés à distance
les uns des autres. Cette distance inter crochets, mesurée par la distance au niveau
de la bande de base de la tige entre les surfaces 12 latérales planes se faisant face
mutuellement respectivement d'un crochet et de son voisin immédiat dans la même rangée,
est mesurée le long de la direction de la rangée et est désignée par d. Cette distance
d est ici par exemple supérieure ou égale à f, épaisseur du crochet.
[0022] Comme on le voit à la figure 3, le point le plus supérieur 21 des crochets de la
bande 7 à crochets, lorsque les crochets engrènent les uns dans les autres avec les
crochets de l'autre bande 8 à crochets, se trouve à une distance e non nulle de la
base de l'autre bande 8 de base. De même, le point le plus supérieur 21 (inférieur
à la figure) des crochets de la bande 8 à crochets se trouve à une distance non nulle
de la base de la bande 7 de base, notamment la même distance e non nulle.
[0023] Les dimensions des crochets peuvent notamment être les suivantes :
L'épaisseur f peut être comprise entre 0,1mm et 2,0mm, plus particulièrement entre
0,2mm et 0,65mm.
[0024] La hauteur h peut être comprise entre 0,4mm et 1,5mm, plus particulièrement entre
0,9mm et 1,3mm, préférentiellement de l'ordre de 1 mm ou encore préférentiellement
de l'ordre de 1,1mm.
[0025] Ainsi, à l'état fermé (figures 3 ou 8), la distance entre le point le plus supérieur
de la tête et la bande de base opposée peut être comprise entre 0,2 mm et 0,4mm, ou
encore en pourcentage de la hauteur des crochets, est selon l'invention toujours compris
entre 10% et 70%, en particulier entre 20% et 50%.
[0026] Les épaisseurs des bandes de base peuvent être comprises entre 0,07mm et 1mm, en
particulier inférieure à 0,5mm et de préférence de l'ordre de 0,1mm.
[0027] La densité des crochets peut être comprise entre 10 et 500 crochets/cm
2, en particulier entre 50 et 250 crochets/cm
2.
[0028] On réalise le test suivant sur la fermeture de la figure 3 comportant les deux bandes
à crochets 7 et 8. Les deux bandes 7 et 8 sont fixées (du côté sans crochets) respectivement
à un bâti immobile et un bâti mobile en se faisant face, par exemple par collage,
pour éviter le glissement des deux bandes ou rubans, par exemple en utilisant une
bande adhésive double face.
[0029] Dans la position initiale des bâtis et des rubans, on fait en sorte que les crochets
des deux rubans à crochets soient, sur des parties d'extrémité, engrenés ou clipsés
les uns dans les autres, tandis que sur une partie centrale ayant une extension sensiblement
égale à l'extension en largeur de la partie utile de compression du bâti mobile, ils
soient à distance les uns des autres (voir la figure 5A) .
[0030] On déplace alors le bâti mobile vers le bâti immobile, notamment à une vitesse d'environ
100 mm/mn. On mesure au fur et à mesure de ce déplacement du bâti mobile la force
de compression appliquée à la fermeture constituée des deux rubans en fonction du
déplacement grâce à une cellule dynamométrique de 100 N dont est muni, par exemple,
le bâti mobile.
[0031] On obtient une courbe comme représentée aux figures 4A, 4B, 4C ou 4D, dans laquelle
l'axe des abscisses indique un déplacement en millimètre (mm) et l'axe des ordonnées
une force en Newtons (N). Cette courbe est croissante à partir d'un point A jusqu'à
un point B formant un premier maximum local qui correspond au point de passage de
la tête des crochets de la bande solidaire du bâti mobile au-delà des têtes des crochets
de l'autre bande solidaire du bâti immobile inférieur. La courbe décroît ensuite jusqu'à
un minimum local C qui correspond au moment où le point supérieur des têtes des crochets
du ruban supérieur vient en contact avec le fond de la contrepartie opposée. La courbe
croît ensuite, correspondant à un écrasement des deux bandes l'une contre l'autre.
Il est à noter que l'abscisse à partir de laquelle la courbe commence à croître à
partir de zéro est variable en fonction de l'écartement initial des bâtis mobile et
immobile. Ainsi, pour réaliser les figures 4A, 4C et 4D, l'opérateur est parti d'une
écartement de départ entre les bâtis plus grand que pour réaliser la figure 4B. Cependant,
la forme de la courbe à partir du point où elle commence à croître est identique et
ne dépend pas de cet écartement initial, ni de l'abscisse de ce point de départ.
[0032] Lorsque l'utilisateur entame l'opération de fermeture, il met en contact les deux
bandes et applique une pression pour réaliser la fermeture. Suivant l'invention, on
obtient une fermeture qui fournit à l'utilisateur un retour sensoriel concernant le
fait que la fermeture est en place et prête à être fermée. Ceci est un avantage certain
car cela évite une fermeture immédiate qui nécessite dans certains cas de rouvrir
l'emballage lorsque la fermeture est dans un positionnement non adapté. En outre,
suivant la présente invention, cette caractéristique participe dans une grande mesure
à la qualité perçue de la fermeture par l'utilisateur. Cette caractéristique correspond
au tronçon AB de faible pente de la courbe de compression des figures 4A à 4C, l'ensemble
du système de fermeture s'équilibrant. L'apparition de cette caractéristique a été
permise par une conception particulière du système. La fermeture est composée d'une
pluralité d'éléments indépendants les uns des autres ayant une flexibilité suffisante
pour se repositionner les uns par rapport aux autres.
[0033] Un utilisateur d'une fermeture a besoin de ressentir que la fermeture a bien eu lieu,
pour le rassurer au sujet de l'efficacité de la fermeture. Les inventeurs ont donc
cherché à créer un ressenti particulier pour l'utilisateur sous la forme d'un effet
« clic », un « clic » non pas auditif mais au sens du toucher.
[0034] Pour créer un clic caractéristique, il a été observé qu'une zone J(délimitée en haut
par la droite horizontale passant par B, soit le segment BG, sur le côté droit par
le segment vertical GC et en dessous par la courbe elle-même) devait avoir la surface
la plus grande possible, cette surface correspond à une perte d'énergie en Force X
déplacement, (ou « travail » selon le terme de la physique, en N.mm) . Celle-ci est
généralement supérieure à 0.1 N.mm, préférentiellement supérieure à 1 N.mm et encore
plus particulièrement supérieure à 10 N.mm. Elle est plus particulièrement inférieure
à 1000 N.mm. Celle-ci correspond à la sensation de fermeture perçue par l'utilisateur.
[0035] De préférence, les inventeurs de la présente invention ont compris qu'une zone (délimitée
en haut par le segment BD horizontal et en dessous par la courbe elle-même) devait
avoir la surface E
BD la plus grande possible, par rapport à la surface W
AB sous la courbe entre les points A et B, à savoir que E
BD doit être supérieure à 0,70 fois W
AB, notamment supérieure à 0,75 fois W
AB, notamment supérieure à 0,80 fois W
AB, notamment supérieure à 0,85 fois W
AB, notamment supérieure à 0,90 fois W
AB, notamment supérieure à 0,95 fois W
AB, notamment supérieure à 1,00 fois W
AB, notamment supérieure à 1,05 fois W
AB, notamment supérieure à 1,10 fois W
AB, notamment supérieure à 1,15 fois W
AB, notamment supérieure à 1,20 fois W
AB, notamment supérieure à 1,25 fois W
AB, notamment supérieure à 1,30 fois W
AB, notamment supérieure à 1,35 fois W
AB, notamment supérieure à 1,40 fois W
AB, notamment supérieure à 1,45 fois W
AB, notamment supérieure à 1,50 fois W
AB. En particulier E
BD est égale à environ 1,3 fois W
AB.
[0036] Dans la présente demande on désigne par travail W
AB ou Energie AB la surface délimitée par l'axe des abscisses, la courbe et les deux
droites verticales passant par les abscisses des points A et B.
[0037] La surface E
BD, ou Energie BD, correspond à un puits d'énergie (en Force X déplacement, ou « travail
» selon le terme de la physique, en Nmm). Celle-ci est généralement supérieure à 0.1
Nmm, préférentiellement supérieure à 1 Nmm et encore plus particulièrement supérieure
à 10 Nmm. Elle est plus particulièrement inférieure à 1000 Nmm.
[0038] Celle-ci correspond à la sensation de fermeture perçue par l'utilisateur.
[0039] Cette énergie « virtuelle » BD correspond à la différence de l'énergie qui aurait
été fournie en allant du point B au point D à force constante, moins l'énergie réelle
fournie du point B au point D. Pour augmenter ce puits d'énergie, les inventeurs ont
travaillé sur l'augmentation de la distance B-D, notamment la distance B-G, en jouant
en particulier sur la hauteur relative des crochets par rapport à la distance entre
les deux bandes à l'état de fermeture.
[0040] Quelques intervalles concernant cette courbe :
- Le point A est le point le plus à gauche de la courbe à partir duquel la force devient
non nulle.
- La force FB au point B est généralement comprise entre 10N et 35N, plus particulièrement entre
15N et 25N et en particulier entre 17N et 23N, et est généralement de l'ordre de 20N.
La force FA au point A est inférieure à la force FB au point B pour une même courbe.
- La force FC au point C est généralement comprise entre 0.1N et 30N, plus particulièrement entre
1N et 15N, notamment entre 4N et 10N, par exemple peut être égale à 8N et en particulier
peut être inférieure à 7N, plus particulièrement inférieure à 5N. La force FC au point C est inférieure à la force FB au point B pour une même courbe. Le point C est le point dont la force est minimale
le plus à droite de la courbe. C'est aussi le premier minimum local après le point
B.
- La distance entre les points A et D est généralement comprise entre 0,1 mm et 4 mm,
plus particulièrement de l'ordre de 1,5 mm.
- La valeur du projeté du segment BD selon l'axe des abscisses est inférieure à la valeur
du projeté du segment AD selon l'axe des abscisses.
- La valeur du projeté du segment AB selon l'axe des abscisses est généralement inférieure
ou égale à 2,5mm, plus particulièrement inférieure ou égale à 1,5mm, et dans certains
cas supérieure à 0,3mm et plus particulièrement supérieure à 0,5mm.
- La valeur du projeté du segment BD est supérieure à 0,45mm, notamment supérieur à
0,50mm et de préférence inférieur à 2,00mm, par exemple il est égal à 0,57mm.
[0041] D'autre part, de préférence, la force F
B de la courbe au point B est supérieure à 2 fois la force F
C de la courbe au point C, notamment supérieure à 3 fois la force F
C, notamment supérieure à 4 fois la force F
C, notamment supérieure à 5 fois la force F
C.
[0042] On définit le coefficient de « clic » selon la formule suivante :
Coefficient de « clic » = (valeur de la force au point B)
2/(valeur du projeté du segment AB sur l'axe des abscisses)
[0043] Un « bon » coefficient de « clic » est préférentiellement supérieur ou égal à 100N
2/mm, plus particulièrement supérieur ou égal 150N
2/mm et/ou dans certains cas inférieur ou égal à 700N
2/mm, plus particulièrement inférieur ou égal à 500N
2/mm.
[0044] D'autre part, suivant l'invention, l'utilisateur peut recevoir un retour sensoriel
du sac lorsqu'il fait coulisser ses doigts le long de la fermeture pour fermer cette
dernière étant ainsi assuré qu'il ferme toujours le sac.
[0045] Cet avantage de la fermeture suivant l'invention est mis en exergue à la figure 6.
[0046] Pour obtenir la courbe de la figure 6, on prend deux rubans à crochets de l'invention,
par exemple comme représenté aux figures 1 à 3, d'une longueur de 25 cm dont 5 cm
sont déjà engrenés mutuellement et insérés dans un interstice entre deux rouleaux
40 et 50. La dimension de l'interstice correspond sensiblement à la dimension de la
fermeture à l'état engrené des crochets. On entend par engrené le fait que localement
la majorité des têtes des crochets d'un des rubans coopèrent comme le montre la figure
3 ou la figure 8 avec une ou des têtes des crochets de l'autre ruban. En d'autres
termes, localement, la majorité des têtes des crochets d'un des rubans se situent
entre la tête des crochets de l'autre des rubans et la base de l'autre des rubans.
[0047] Un bâti 60 de traction est agencé de manière à tirer la fermeture vers le haut pour
faire passer en le tirant le reste des deux rubans entre les deux rouleaux en vue
de faire s'engrener leurs crochets. On mesure en fonction du déplacement du bâti de
traction la force appliquée. Cette force est mesurée à l'aide d'une cellule dynamométrique
de 10N dont est équipé le bâti de traction.
[0048] Contrairement à l'art antérieur où l'on obtenait une force quasiment constante durant
toute la fermeture, le produit selon l'invention se caractérise par un signal variable,
comme représenté à la figure 6, permettant d'adresser un signal sensoriel à l'utilisateur
qui montre que le sac est bien en train de se fermer. Ce signal se caractérise par
une fréquence de fermeture, que l'on caractérise par une période du signal, en mm,
et une amplitude.
[0049] Dans une étape n°1, on prend un intervalle de 5 mm qui correspond à celui représentatif
de la sensibilité d'un utilisateur souhaitant fermer une telle fermeture.
[0050] Dans une étape n°2, on identifie le maximum (0.75N) et le minimum (0.59N) dans cet
intervalle.
[0051] Dans une étape n°3, on calcule la moyenne (0.67N) en utilisant le maximum et le minimum
précités.
[0052] On calcule ensuite l'amplitude du signal sensitif défini par le rapport du Maximum
précité/ Moyenne précitée. On obtient ici 11%.
[0053] Préférentiellement, on effectuera plusieurs fois cette méthode, préférentiellement
trois fois, de manière à obtenir une moyenne de cette amplitude de signal sensitif.
[0054] De manière générale, l'amplitude du signal est supérieure à 2%, plus particulièrement
supérieure à 4%, plus particulièrement supérieure à 10% et dans certains cas inférieure
à 50%.
[0055] L'invention trouve une application particulière dans le domaine alimentaire ou encore
le domaine de la stomie.
1. Dispositif de fermeture d'une ouverture (2) d'un sac (1), notamment en matière souple,
comportant d'une part un premier élément à crochets et d'autre part un deuxième élément
à crochets, les crochets (9) des deux éléments engrenant les uns dans les autres pour
réaliser la fermeture de l'ouverture, chaque élément à crochets comportant une bande
de base (7, 8) et des crochets (9) issus de la bande de base (7, 8), dans lequel les
crochets (9) d'au moins l'un des éléments à crochets comportent une partie formant
tige (10) et une partie formant tête faisant saillie latéralement de la partie formant
tige (10), et l'agencement étant tel que lorsque les deux éléments à crochets engrènent
l'un dans l'autre, le point le plus supérieur de la tête de chaque crochet (9) dudit
au moins l'un des éléments d'accrochage reste à une distance donnée (e) de la bande
de base (7, 8) de l'autre élément à crochets, caractérisé en ce que la ou les matière (s) et/ou la ou les dimension(s) des éléments à crochets est/sont
choisie(s) de sorte que, lorsque l'on positionne les deux éléments à crochets avec
leurs crochets respectifs se faisant face entre un bâti immobile et un bâti mobile
se déplaçant vers le bâti immobile en vue de compresser les crochets des deux éléments
à crochets les uns dans les autres et que l'on trace la courbe donnant la force de
compression appliquée par le bâti mobile en fonction du déplacement du bâti mobile,
on obtient une courbe ayant un tronçon croissant jusqu'à un premier maximum (B) local
puis un tronçon décroissant ensuite jusqu'à un minimum (C) local après lequel il y
a de nouveau un tronçon croissant, et un puits d'énergie EBD' égal au produit de la force FB au premier maximum (B) local fois la distance (BD) du premier maximum (B) local au
point (D) d'intersection de la courbe avec la droite horizontale passant par le premier
maximum (B) local, moins le travail WBD, soit ((FB x BD) - WBD), est supérieur à 0,7 fois le travail fourni WAB par le bâti mobile entre un point (A) à partir duquel la force commence à croître
jusqu'au premier maximum (B) local, la partie formant tête ayant une face inférieure
incurvée avec sa concavité tournée vers la bande de base (7, 8), le rapport de la
distance donnée (e) sur la hauteur (h) de la tige (10) étant compris entre 10% et
70%.
2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le puits d'énergie EBD est supérieur au travail fourni WAB par le bâti mobile entre un point (A) à partir duquel la force commence à croître
jusqu'au premier maximum (B) local.
3. Dispositif suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la distance (BD) du premier maximum (B) local au point (D) d'intersection de la courbe
avec la droite horizontale passant par le premier maximum (B) local est supérieure
à 0,45 mm.
4. Dispositif suivant la revendication 3, caractérisé en ce que la distance (BD) du premier maximum (B) local au point (D) d'intersection de la courbe
avec la droite horizontale passant par le premier maximum (B) local est comprise entre
0,5 mm et 2,0 mm.
5. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la force (FB) de la courbe au premier maximum (B) local est supérieure à deux fois la force (FC) de la courbe au minimum (C) local.
6. Dispositif suivant la revendication 5, caractérisé en ce que la force (FB) de la courbe au premier maximum (B) local est supérieure à cinq fois la force (FC) de la courbe au minimum (C) local.
7. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la force (FC) est inférieure à 7N.
8. Dispositif suivant la revendication 7, caractérisé en ce que la force (FC) est inférieure à 5 N.
9. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la valeur absolue de la pente de la droite (AB) allant du point (A) à partir duquel
la force commence à croître jusqu'au premier maximum (B) local est strictement inférieure
à la valeur absolue de la pente de la droite (BC) allant du premier maximum (B) local
au minimum (C) local.
10. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le rapport de la distance donnée (e) sur la hauteur de la tige (10) est compris entre
20% et 50%.
11. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les deux éléments à crochets comportent chacun une bande de base (7, 8) et des crochets
(9) issus de la bande de base (7, 8) respective, chaque élément à crochets comportant
une partie formant tige (10) et une partie formant tête faisant saillie latéralement
de la partie formant tige (10) et, lorsque le sac (1) est fermé, le point le plus
supérieur de chaque crochet (9) d'un des éléments à crochets reste à distance de la
bande de base (7, 8) de l'autre élément à crochets et réciproquement.
12. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que les crochets d'au moins l'un des deux éléments à crochets, notamment des deux éléments
à crochets, sont agencés suivant une pluralité de rangées et la distance entre deux
crochets (9) voisins le long d'une rangée est supérieure ou égale à la dimension respective
des crochets (9) mesurée le long de ladite rangée.
13. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le premier maximum local (B) est compris entre 10 N et 35 N, notamment entre 15 N
et 25 N.
14. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'un coefficient de « clic » égal au rapport du carré de la valeur de la force au premier
maximum (B) local sur la valeur du projeté du segment AB sur l'axe des abscisses est
compris entre 100 et 500 N2/mm, notamment entre 150 et 500 N2/mm.
1. Vorrichtung zum Verschließen einer Öffnung (2) eines Beutels (1), der insbesondere
aus einem elastischen Material hergestellt ist, die einerseits ein erstes Hakenelement
und andererseits ein zweites Hakenelement umfasst, wobei die Haken (9) der beiden
Elemente ineinander greifen, um das Verschließen der Öffnung zu bewirken, wobei jedes
Hakenelement ein Basisband (7, 8) und Haken (9), die von dem Basisband (7, 8) ausgehen,
aufweist, wobei die Haken (9) wenigstens eines der Hakenelemente einen Teil, der einen
Stift (10) bildet, und einen Teil, der einen Kopf bildet und von dem den Stift (10)
bildenden Teil seitlich vorsteht, umfassen und wobei die Anordnung derart ist, dass
dann, wenn die beiden Hakenelemente ineinander greifen, der höchste Punkt des Kopfes
jedes Hakens (9) des wenigstens einen Einhakelements in einem gegebenen Abstand (e)
von dem Basisband (7, 8) des anderen Hakenelements verbleibt, dadurch gekennzeichnet, dass das eine oder die mehreren Materialen und/oder die eine oder die mehreren Abmessungen
der Hakenelemente in der Weise gewählt sind, dass dann, wenn die beiden Hakenelemente
so positioniert sind, dass ihre jeweiligen Haken zwischen einem unbeweglichen Rahmen
und einem beweglichen Rahmen einander zugewandt sind, wobei sich der bewegliche Rahmen
zu dem unbeweglichen Rahmen verlagert, um die Haken der beiden Hakenelemente gegeneinander
zu drücken, und dann, wenn die Kurve, die die von dem beweglichen Rahmen ausgeübte
Kompressionskraft als Funktion der Verlagerung des beweglichen Rahmens ergibt, verfolgt
wird, eine Kurve erhalten wird, die ein bis zu einem ersten lokalen Maximum (B) ansteigendes
Teilstück und dann ein bis zu einem lokalen Minimum (C) abnehmendes Teilstück besitzt,
woraufhin erneut ein zunehmendes Teilstück folgt, und dass ein Energietopf EBD, der gleich dem Produkt aus der Kraft FB bei dem ersten lokalen Maximum (B) mal dem Abstand (BD) von dem ersten lokalen Maximum
(B) zu dem Schnittpunkt (D) der Kurve mit der horizontalen Geraden, die durch das
erste lokale Maximum (B) verläuft, abzüglich der Arbeit WBD, also ((FB × BD) - WBD) ist, gleich der 0,7-fachen Arbeit WAB ist, die von dem beweglichen Rahmen zwischen einem Punkt (A), ab dem die Kraft zuzunehmen
beginnt, bis zu dem ersten lokalen Maximum (B) geliefert wird,
wobei der den Kopf bildende Teil eine gekrümmte Fläche besitzt, deren Konkavität zu
dem Basisband (7, 8) gewendet ist, wobei das Verhältnis des gegebenen Abstands (e)
zu der Höhe (h) des Stifts (10) im Bereich von 10 % bis 70 % liegt.
2. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der Energietopf (EBD) größer als die Arbeit WAB ist, die von dem beweglichen Rahmen zwischen einem Punkt (A), ab dem die Kraft zuzunehmen
beginnt, bis zu dem ersten lokalen Maximum (B) geliefert wird.
3. Vorrichtung nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass der Abstand (BD) von dem ersten lokalen Maximum (B) an dem Schnittpunkt (D) der Kurve
mit der horizontalen Geraden, die durch das erste lokale Maximum (B) verläuft, größer
als 0,45 mm ist.
4. Vorrichtung nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass der Abstand (BD) von dem ersten lokalen Maximum (B) zu dem Schnittpunkt (D) der Kurve
mit der horizontalen Geraden, die durch das erste lokale Maximum (B) verläuft, im
Bereich von 0,5 mm bis 2,0 mm liegt.
5. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass die Kraft (FB) der Kurve bei dem ersten lokalen Maximum (B) größer als die doppelte Kraft (FC) der Kurve bei dem lokalen Minimum (C) ist.
6. Vorrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Kraft (FB) der Kurve bei dem ersten lokalen Maximum (B) größer als die fünffache Kraft (FC) der Kurve bei dem lokalen Minimum (C) ist.
7. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass die Kraft (FC) größer als 7N ist.
8. Vorrichtung nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass die Kraft (FC) kleiner als 5N ist.
9. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, dass der Absolutwert der Steigung der Geraden (AB), die von dem Punkt (A), ab dem die
Kraft bis zu dem ersten lokalen Maximum (B) zuzunehmen beginnt, verläuft, streng kleiner
als der Absolutwert der Steigung der Geraden (BC) ist, die von dem ersten lokalen
Maximum (B) zu dem lokalen Minimum (C) verläuft.
10. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass das Verhältnis des gegebenen Abstands (e) zu der Höhe des Stifts (10) im Bereich
von 20 % bis 50 % liegt.
11. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 10, dadurch gekennzeichnet, dass die beiden Hakenelemente jeweils ein Basisband (7, 8) und Haken (9), die von dem
jeweiligen Basisband (7, 8) ausgehen, umfassen, wobei jedes Hakenelement einen Teil
(10), der einen Stift bildet, und einen Teil, der einen Kopf bildet, der von dem den
Stift (10) bildenden Teil seitlich vorsteht, aufweist, wobei dann, wenn der Beutel
(1) geschlossen ist, der höchste Punkt jedes Hakens eines (9) der Hakenelemente in
einem Abstand von dem Basisband (7, 8) des anderen Hakenelements verbleibt, und umgekehrt.
12. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 11, dadurch gekennzeichnet, dass die Haken wenigstens eines der beiden Hakenelemente, insbesondere der beiden Hakenelemente,
längs mehrerer Reihen angeordnet sind und der Abstand zwischen zwei benachbarten Haken
(9) längs einer Reihe größer oder gleich der jeweiligen Abmessung der Haken (9) ist,
die längs der Reihe gemessen wird.
13. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 12, dadurch gekennzeichnet, dass das erste lokale Maximum (B) im Bereich von 10N bis 35N, insbesondere im Bereich
von 15N bis 25N liegt.
14. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 13, dadurch gekennzeichnet, dass ein "Einrast"-Koeffizient, der gleich dem Verhältnis des Quadrats des Wertes der
Kraft bei dem ersten lokalen Maximum (B) zu dem Wert der Projektion des Segments (AB)
auf die Abszissenachse ist, im Bereich von 100 bis 500N2/mm, insbesondere im Bereich von 150 bis 500N2/mm liegt.
1. A device for closing an opening of a bag (1), especially a bag made of flexible material,
comprising on the one hand a first element with hooks, and on the other hand a second
element with hooks, the hooks (9) of the two elements engaging into one another to
achieve the closure of the opening, each element with hooks comprising a base strip
(7, 8) and hooks (9) coming from the base strip (7, 8), wherein the hooks (9) of at
least one of the elements with hooks comprise a part that forms a stem (10) and a
part that forms a head that protrudes laterally from the part forming the stem, and
the arrangement is such that when the two elements engage into one another, the uppermost
point of the head of each hook (9) of said at least one of the hooking elements remains
a given distance (e) away from the base strip (7, 8) of the other element with hooks,
characterized in that the material or materials and/or the dimension or dimensions of the elements with
hooks is/are chosen such that when the two elements with hooks are positioned with
their respective hooks facing one another between an immobile structure and a mobile
structure moving towards the immobile structure in order to compress the hooks of
the two elements with hooks into one another, and the curve giving the compressive
force applied by the mobile structure as a function of the movement of the mobile
structure is traced, one obtains a curve that has a section that rises to a first
local maximum (B), and next a section then falling to a local minimum (C), after which
there is once again a rising section, and an energy well EBD, equal to the product of force FB at the first local maximum (B) times the distance (BD) of the first local maximum
(B) at the point (D) of intersection of the curve with the horizontal straight line
passing via the first local maximum (B), less the work WBD, i.e. ((FB x BD) - WBD) is greater than 0.7 times the work provided WAB by the mobile structure between a point (A) from which the force starts to rise up
to the first local maximum (B), the stem part having a lower face which is curved
with its concavity turned towards the base strip (7, 8), the ratio of the given distance
(e) on the height (h) of the stem (10) being comprised between 10% and 70%.
2. The device according to Claim 1, characterized in that the energy well EBD is greater than the work provided WAB by the mobile structure between a point (A) from which the force starts to increase
up to the first local maximum (B).
3. The device according to Claim 1 or 2, characterized in that the distance (BD) from the first local maximum (B) to the intersection point (D)
of the curve with the horizontal straight line passing via the first local maximum
(B) is greater than 0.45 mm.
4. The device according to Claim 3, characterized in that the distance (BD) from the first local maximum (B) to the point (D) of intersection
of the curve with the horizontal straight line passing via the first local maximum
(B) is between 0.5 mm and 2.0 mm.
5. The device according to any of Claims 1 to 4, characterized in that the force (FB) of the curve at the first local maximum (B) is greater than two times the force
(Fc) of the curve at the local minimum (C).
6. The device according to Claim 5, characterized in that the force (FB) of the curve at the first local maximum (B) is greater than five times the force
(FC) of the curve at the local minimum (C).
7. The device according to any of Claims 1 to 6, characterized in that the force (Fc) is less than 7N.
8. The device according to Claim 7, characterized in that the force (Fc) is less than 5N.
9. The device according to any of Claims 1 to 8, characterized in that the absolute value of the slope of the straight line (AB) passing from point (A)
from which the force starts to increase to the first local maximum (B) is strictly
less than the absolute value of the slope of the straight line (BC) passing from the
first local maximum (B) to the local minimum (C).
10. The device according to any of Claims 1 to 9, characterized in that the ratio of the given distance to the height of the stem (10) is between 20% and
50%.
11. The device according to any of Claims 1 to 10, characterized in that the two elements with hooks each comprise a base strip (7, 8) and hooks (9) coming
from the respective base strip (7, 8), each element with hooks comprising a part forming
a stem (10) and a part forming a head that protrudes laterally from the part forming
the stem (10) and, when the bag (1) is closed, the uppermost point of the each hook
(9) of one of the elements with hooks remains a distance away from the base strip
(7, 8) of the other element with hooks, and vice versa.
12. The device according to any of Claims 1 to 11, characterized in that the hooks of at least one of the two elements with hooks, in particular both of the
two elements with hooks, are arranged in a plurality of rows, and the distance between
two adjacent hooks (9) along a row is greater than or equal to the respective dimension
of the hooks (9) measured along said row.
13. The device according to any of Claims 1 to 12, characterized in that the first local maximum (B) is between 10 N and 35 N, in particular between 15 N
and 25 N.
14. The device according to any of Claims 1 to 13, characterized in that a "click" coefficient equal to the ratio of the square of the value of the force
at the first local maximum (B) on the value of the projection of the segment AB over
the horizontal axis is between 100 and 500 N2/mm, in particular between 150 and 500 N2/mm.