DOMAINE DE L'INVENTION
[0001] L'invention concerne un escalier de type droit, à montage et réglage, tant du giron
que de la hauteur simplifiés. Un tel escalier ne nécessite pas pour sa mise en place
de moyens de manutention lourds, tels que classiquement mis en oeuvre avec les escaliers
préfabriqués traditionnels.
ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE
[0002] Les escaliers préfabriqués sont d'un usage aujourd'hui largement répandu. Traditionnellement,
ils sont réalisés en béton, et sont constitués d'éléments modulaires, favorisant leur
déplacement sur site et leur mise en place.
[0003] Ces escaliers comportent typiquement un limon et des éléments ou plateaux de marches
préalablement fabriqués par moulage. Le limon une fois réalisé, lui aussi par moulage,
est installé entre les deux étages à relier, puis la pose des marches est alors effectuée.
[0004] Différentes variantes de ce genre d'escaliers préfabriqués sont connues : voir par
exemple
FR 2 962 143.
[0005] On conçoit de fait qu'en raison même du procédé de fabrication du limon, comme déjà
dit par moulage, il est difficilement concevable de disposer d'une hauteur réglable
des marches, sauf à multiplier le nombre de moules de réalisation du limon.
[0006] Au demeurant, quand bien même le limon en tant que tel est d'un poids inférieur à
un escalier entier préfabriqué, il demeure néanmoins d'un poids conséquent nécessitant
quoiqu'il arrive l'utilisation d'outils de manutention.
[0007] En outre, un ferraillage doit traditionnellement être mis en place dans une gorge
définie dans le limon, ledit ferraillage étant ensuite noyé par une coulée de béton
supplémentaire effectuée sur site, de telle sorte à assurer la résistance mécanique
de l'escalier.
[0008] Bref, on conçoit les inconvénients inhérents à ce type d'escalier, nés d'une part
de l'absence de réglage de la hauteur des marches, et d'autre part, de la mise en
place relativement fastidieuse de tels escaliers.
[0009] L'invention vise à surmonter ces inconvénients.
EXPOSE DE L'INVENTION
[0010] A cet effet, elle propose un escalier comprenant un limon, non plus réalisé en béton
mais en métal, sur lequel sont fixées des marches réalisées notamment en béton ou
en bois.
[0011] Ainsi, selon l'invention, la poutre-support constitutive du limon est constituée
d'une tôle pliée, notamment réalisée en acier, définissant :
▪ des contremarches ;
▪ des zones de réception et de fixation des marches, et plus précisément des plateaux
de marche.
[0012] Lorsque les marches sont réalisées en béton, elles sont réalisées par moulage et
présentent donc une dimension standard. Corollairement, lorsque les marches sont en
bois, elles peuvent être réalisées par découpe, là encore selon des dimensions standards
En mettant en oeuvre un limon constitué d'une poutre métallique, et en l'espèce, d'une
tôle découpée puis pliée, il devient possible de régler de manière très simple la
hauteur de marches en jouant sur le pliage et la découpe de la tôle.
[0013] Ainsi selon l'invention, l'escalier comprend un limon constitué d'une poutre métallique
unique réalisée par découpage et pliage d'au moins une tôle notamment d'acier, de
telle sorte à définir des zones de réception des plateaux de marche, les plateaux
de marche étant réalisés en béton ou en bois.
[0014] Selon l'invention, les zones de réception définies par le limon pour les plateaux
de marche, comprennent une première zone d'appui et de collage ou de boulonnage dudit
plateau de marche, et une seconde zone définissant une encoche orientée selon un plan
sensiblement vertical, de largueur correspondant sensiblement à l'épaisseur du plateau
de marche, encoche au sein de laquelle ledit plateau est susceptible de coulisser
d'une distance plus ou moins importante, et au maximum de 5 centimètres afin de définir
le giron souhaité.
[0015] En d'autres termes, l'invention consiste à prévoir une poutre support constitutive
du limon, réalisée par découpage et pliage d'au moins une tôle d'acier, voire de plusieurs
tôles, ces opérations de découpage et de pliage permettant de faire varier la hauteur
des marches d'une part, et par conception permet également de faire varier le giron
en raison du positionnement choisi des plateaux de marche sur ledit limon.
[0016] Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la poutre métallique constitutive
du limon est constituée d'une tôle métallique unique, découpée puis repliée, de telle
sorte à définir le fond du limon ainsi que deux ailes latérales.
[0017] Lorsque le plateau de marche est fixé par collage, il présente, par moulage ou par
découpe, une zone en saillie faisant fonction d'épaulement, apte à être reçue entre
les deux ailes latérales du limon, lesdites ailes résultant du repliage de la tôle
découpée constitutive de la poutre métallique..
[0018] Avantageusement, dans cette configuration, chacun des plateaux de marche comporte
sur sa surface inférieure, c'est-à-dire sur sa face d'appui, une encoche ou évidement,
susceptible de résulter de moulage, apte à coopérer avec une saillie correspondante,
émanant de la contremarche.
[0019] Lesdites contremarches sont également réalisées en métal, et fixées entre les deux
ailes latérales précitées, notamment par soudure.
[0020] Selon un second mode de réalisation, la poutre constitutive du limon n'est plus réalisée
à partir du découpage et du pliage en forme de U à partir d'une seule tôle, mais à
partir du découpage, du pliage et de l'assemblage de deux tôles distinctes en forme
de L. Cet assemblage est réalisé notamment par soudure. Les deux tôles ainsi soudées
définissent le fond du limon et ses ailes latérales. Les deux ailes latérales qui
résultent du pliage et du découpage définissent alors une zone de de réception des
plateaux des marches.
[0021] Ce second mode de réalisation permet de réduire de façon significative la largeur
du limon et donc l'encombrement lié à une telle architecture. Cette diminution de
l'encombrement participe en outre à l'aspect esthétique de l'escalier.
[0022] Les extrémités libres des deux ailes latérales, selon ce second mode de réalisation,
peuvent en outre être repliées en direction l'une de l'autre afin de former une contremarche
qui se retrouve alors intégrée à la poutre.
[0023] Avantageusement, lesdites extrémités libres ainsi repliées sont soudées l'une à l'autre.
[0024] Selon l'invention, les zones de réception définies par le limon pour les plateaux
de marche comprennent une première zone d'appui et de collage ou de boulonnage desdits
plateaux de marche, et une seconde zone définissant une encoche orientée selon un
plan essentiellement vertical de largeur correspondant sensiblement à l'épaisseur
du plateau de marche, encoche au sein de laquelle lesdits plateaux sont susceptibles
de coulisser selon une distance plus ou moins importante fonction du giron souhaité.
Ce faisant, on peut faire varier la superposition des plateaux de marche. Pour rappel,
le collet est la partie la plus étroite des marches d'un escalier tournant notamment
d'un escalier à vis.
[0025] Selon le second mode de réalisation, des surfaces d'appui et de solidarisation des
plateaux de marche sont ensuite fixées au voisinage de l'extrémité libre des deux
ailes latérales. Les plateaux de marche sont alors fixés au limon par boulonnage sur
ces surfaces.
[0026] Selon l'invention, le limon peut être constitué de plusieurs tronçons de poutre assemblés
les uns aux autres, notamment par boulonnage.
[0027] Selon l'invention, d'autres sections de l'escalier de type « quart tournant » peuvent
être accolées aux deux extrémités de la section droite obtenue. A cet effet, le limon
comporte plusieurs tronçons de poutres assemblés les uns aux autres notamment par
boulonnage. La liaison entre les différents tronçons de poutre est réalisée par l'entremise
de deux platines et quatre boulons.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0028] La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent,
ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et
non limitatif à l'appui des figures annexées.
La figure 1 est une représentation schématique en perspective illustrant l'escalier
conforme à l'invention.
La figure 2 est une vue schématique en perspective d'une partie du limon conforme
à un premier mode de réalisation de l'invention.
La figure 3 est une vue schématique latérale d'une portion du limon de la figure 2.
La figure 4 est une vue en plan d'un plateau de marche conforme à l'invention.
La figure 5 est une représentation schématique en vue latérale illustrant l'assemblage
de deux tronçons de la poutre constitutive du limon selon l'invention.
La figure 6 est une représentation schématique en perspective du limon de l'escalier
de l'invention réalisé selon un second mode de réalisation.
La figure 7 est une représentation schématique partielle de face de la figure 6.
La figure 8 est une représentation schématique illustrant les deux éléments constitutifs
du limon avant assemblage selon ce second mode de réalisation.
La figure 9 est une représentation schématique en perspective d'un plateau de marche
vue de sa face inférieure en cours de fixation par boulonnage sur le limon.
La figure 10 est une vue analogue à la figure 9, ledit plateau étant alors complètement
fixé sur le limon.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
[0029] Dans le cadre de l'invention, le limon est métallique. Une fois réalisé, il est déplacé
sur site et posé, et des plateaux de marche indépendants sont rapportés et fixés sur
ledit limon une fois celui-ci fixé.
[0030] On a représenté au sein de la figure 1 une vue en perspective schématique de l'escalier
droit conforme à un premier mode de réalisation de l'invention. Comme déjà dit, cet
escalier est de type préfabriqué, en ce sens qu'il comporte un limon indépendant des
plateaux de marche.
[0031] Fondamentalement, celui-ci se compose d'un limon (1), constitué d'une poutre métallique,
définissant des zones d'appui et de réception de marches (2), et plus précisément
de plateaux de marche (2) réalisés en béton, notamment par moulage ou en bois, obtenus
alors par découpe.
[0032] Le limon (2) est constitué d'une poutre métallique, réalisée, selon ce premier mode
de réalisation, à partir d'une tôle unique d'acier découpée à plat, par exemple à
l'aide d'une machine à commande numérique. Une fois découpée, cette tôle est repliée
en forme de U afin de définir le fond (3) du limon, typiquement plan, ainsi que deux
ailes latérales (4 et 5), s'étendant sensiblement perpendiculairement par rapport
au fond (3). Ces ailes latérales (4) et (5) présentent des découpes, de telle sorte
à définir chacune une encoche (9), dont la fonction sera décrite ci-après.
[0033] Par ailleurs, selon ce mode de réalisation, les ailes (4) et (5) sont ainsi découpées
de telle sorte qu'elles définissent une surface d'appui constituée par leur bord libre
résultant de leur découpe. Cette zone d'appui est en outre complétée par une zone
(8), horizontale, associée à une contremarche (6) s'étendant verticalement, l'ensemble
(6) et (8) étant d'une seule pièce et solidarisé aux ailes latérales (5) et (4) par
soudage.
[0034] On conçoit aisément qu'en agissant sur la machine de découpe à commande numérique
assurant la découpe de la tôle constitutive du limon (2), on peut jouer sur la hauteur
des contremarches de manière simple et ainsi définir l'escalier souhaité en termes
de telles caractéristiques.
[0035] Par ailleurs, toujours selon ce mode de réalisation, la partie amont de la zone de
collage (8) comporte une excroissance ou saillie (10) dirigée vers le haut, destinée
à coopérer avec un évidement (13) de forme correspondante ménagé, par moulage, sur
la face inférieure (12) dudit plateau de marche. Ces différents éléments contribuent
à la stabilité des plateaux de marche une fois posés et collés sur le limon (1).
[0036] Selon un autre mode de réalisation de l'invention, plus particulièrement décrit en
relation avec les figures 6 à 8, le limon n'est plus formé d'une seule tôle découpée
puis pliée en forme de U, mais de deux tôles (24) et (25), là encore réalisées en
acier, découpées et pliées en forme de L. La méthode de découpe et de pliage demeure
la même que pour le premier mode de réalisation.
[0037] Les deux L ainsi formés sont assemblés, notamment par soudure (30), au niveau de
leur barre horizontale afin de former le fond du limon (23). Les extrémités libres
des deux ailes latérales sont repliées en direction l'une de l'autre, avant soudure
des tôles (24, 25), afin d'être en contact l'une avec l'autre. Ces deux extrémités
peuvent être solidarisées l'une à l'autre, notamment par soudure. Ces extrémités libres
repliées (26) constituent ainsi une contremarche.
[0038] Selon le même principe que décrit précédemment, la découpe des deux plaques (24)
et (25) favorise le positionnement des plateaux de marche et rend celui-ci modulable.
[0039] En outre, des surfaces d'appui et de solidarisation (28) percées d'orifices traversants
(31, 32), sont ensuite soudées au voisinage des extrémités libres des deux ailes latérales
afin d'accueillir les plateaux de marche, ces derniers étant fixés par boulonnage
sur ladite surface (28).
[0040] On a représenté en relation avec les figures 9 et 10 cette fixation par boulonnage
des plateaux de marche sur la platine (28).
[0041] Dans cette configuration, les plateaux de marche sont munis d'inserts filetés, aptes
à traverser les orifices (31, 32) de la platine (28), et à recevoir chacun un boulon
de fixation. Alternativement, des vis (34) sont insérées dans des taraudages filetés
ménagés au sein de la face inférieure (33) du plateau de marche après avoir traversé
lesdits orifices (31, 32) de la platine (28). Afin de faciliter le positionnement
puis la fixation du plateau de marche sur la platine, les deux orifices antérieurs
(32) de cette dernière sont remplacés par des lumières débouchantes (35), permettant
de faire glisser ledit plateau de marche déjà muni des deux vis correspondantes (34)
non complètement vissées. Lorsque le plateau de marche est correctement positionné
sur la platine, on boulonne alors complètement, avec vissage de la troisième vis dans
l'orifice (31).
[0042] Comme on l'a représenté sur les figures 3 et 6, des encoches (9) et (29) définies
par les découpes ménagées au sein des ailes latérales (4, 5) et (24, 25) du limon
(1) présentent une largeur correspondant au jeu prêt à l'épaisseur (2) des plateaux
de marche. Ce faisant, ces derniers peuvent être insérés plus ou moins profondément
au sein de ces encoches (9, 29), permettant ainsi de faire varier le giron en fonction
du souhait de l'utilisateur. Par ailleurs, ces encoches (9, 29) favorisent la stabilité
du positionnement des plateaux de marche sur le limon, en s'opposant à tout risque
de basculement. En outre, en raison de ce coulissement possible plus ou moins important
du plateau de marche dans les encoches, on dispose d'un degré de superposition variable
des marches l'une sur l'autre, là encore au gré du souhait de l'utilisateur.
[0043] Enfin et tel qu'on peut l'observer sur la figure 4, le plateau de marche, lorsqu'il
est collé, comporte par moulage ou par découpe, une saillie (11) se prolongeant dans
le plan dudit plateau, destinée à être reçue entre les deux ailes latérales (4, 5)
du limon, constituant ainsi un épaulement avec le limon et la contremarche sus-jacente.
[0044] Les plateaux de marche, comme déjà dit, sont reçus d'une part sur le bord supérieur
des découpes définissant les ailes latérales (4, 5) et d'autre part sur la zone de
collage (8) au niveau de laquelle lesdits plateaux de marche sont collés.
[0045] Le limon peut n'être que d'un unique tenant, mais peut également être constitué de
plusieurs tronçons solidarisés entre eux, tel qu'on l'a représenté sur la figure 5,
ce, fonction de la hauteur de l'escalier. L'assemblage de deux tronçons consécutifs
entre eux peut être réalisé par l'entremise de quatre boulons maintenant deux platines
en contact.
[0046] On conçoit tout l'intérêt de l'escalier conforme à l'invention, résultant tout d'abord
de la facilité de pose, puisqu'aussi bien il suffit de ne manutentionner que des limons
métalliques ou des tronçons de limon, dont le poids est typiquement au maximum égal
à 40 ou 50 kg ne nécessitant dès lors plus d'outils de manutention.
[0047] En outre, il est possible de réaliser des réglages sur-mesure de la hauteur des marches,
par simple choix des paramètres de découpe de la tôle destinée à constituer le limon
de l'invention.
[0048] Enfin, il est également possible de régler le giron par simple coulissement plus
ou moins important des plateaux de marche sur le limon.
1. Escalier droit comprenant un limon (1) sur lequel sont fixées des plateaux de marche
(2)
caractérisé en ce que :
• le limon est constitué d'une poutre métallique réalisée par découpage et pliage
d'au moins une tôle, notamment réalisée en acier, de telle sorte à définir des zones
de réception (8, 9) des plateaux de marche (2) ;
• les plateaux de marche (2) sont réalisés en béton ou en bois.
2. Escalier droit selon la revendication 1, caractérisé en ce que les zones de réception définies par le limon pour les plateaux de marche, comprennent
une première zone d'appui et de collage ou de boulonnage (8, 28) desdits plateaux
de marche, et une seconde zone définissant une encoche (9, 29) orientée selon un plan
sensiblement vertical, de largueur correspondant sensiblement à l'épaisseur du plateau
de marche, encoche au sein de laquelle ledit plateau est susceptible de coulisser
d'une distance plus ou moins importante afin de définir le giron souhaité.
3. Escalier droit selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le plateau de marche (2) présente, par moulage, une zone en saillie (11) faisant
fonction d'épaulement, apte à être reçue entre deux ailes latérales (4, 5) du limon,
lesdites ailes résultant du repliage de la au moins une tôle découpée constitutive
de la poutre métallique formant le limon.
4. Escalier droit selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la tôle constitutive du limon est unique, le découpage et le repliage de ladite tôle
définissant le fond du limon et deux ailes latérales (4, 5).
5. Escalier droit selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des contremarches (6), également réalisées en métal, et soudées
au sein de la poutre métallique constitutive du limon.
6. Escalier droit selon la revendication 5, caractérisé en ce que le plateau de marche (2) comprend, sur sa surface inférieure (12), c'est-à-dire,
sur sa face d'appui, une encoche ou évidement (13) apte à coopérer avec une saillie
(11) émanant de la contremarche (6) .
7. Escalier droit selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le limon (2) est obtenu à partir du découpage, du pliage et de l'assemblage, notamment
par soudure, de deux tôles en forme de L, définissant après soudure, le fond (23)
du limon et des ailes latérales (24, 25) résultant du pliage et du découpage, définissant
une zone de réception des plateaux de marche.
8. Escalier droit selon la revendication 7, caractérisé en ce que les extrémités libres des ailes latérales (24, 25) sont repliées en direction l'une
de l'autre et éventuellement solidarisées entre elles, notamment par soudure, de façon
à former une contremarche.
9. Escalier droit selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que le limon (2) reçoit une surface (28) d'appui et de solidarisation des plateaux de
marche, fixée au voisinage de l'extrémité libre des ailes latérales (24, 25).
10. Escalier droit selon la revendication 9, caractérisé en ce que les plateaux de marche sont fixés au limon par boulonnage sur la surface d'appui
et de solidarisation (28).
11. Escalier droit selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le limon est constitué de plusieurs tronçons de poutre assemblés les uns aux autres,
notamment par boulonnage.