1. Domaine
[0001] La technique proposée se rapporte au domaine des imprimantes thermiques. La technique
proposée se rapporte plus particulièrement aux techniques de gestion des imprimantes
thermiques. La technique proposée s'applique en particulier au sein des dispositifs
amovibles munis d'une imprimante thermique, par exemple les terminaux de paiement.
2. Art Antérieur
[0002] Les imprimantes thermiques sont largement utilisées pour diverses applications. Elles
sont en particulier utilisées pour imprimer les tickets de caisse et des récépissés
de paiement des caisses enregistreuses ou des terminaux de paiement. L'utilisation
de telles imprimantes ne pose généralement pas de problème lorsque la caisse enregistreuse
ou le terminal est banché à une source d'alimentation électrique constante (au réseau
électrique). En revanche, en situation de mobilité, l'utilisation d'une imprimante
thermique telle que celle de l'art antérieur pose problème.
[0003] En effet, une imprimante thermique comprend une tête thermique de l'impression constituée
d'une série de points chauffants, regroupés en ensembles appelés modules d'impression.
Chaque point chauffant possède normalement une valeur de résistance prédéterminée
(à quelques variations près). Un module comprend par exemple soixante-quatre points
d'impression et une tête d'impression comprend par exemple six modules, soit au total
trois cent quatre-vingt-quatre points d'impression. On constate cependant que les
valeurs de résistance prédéterminée peuvent sensiblement varier d'un point à l'autre
en fonction de contraintes et de conditions de fabrication.
[0004] La tête thermique est alimentée par une tension constante fournie par une alimentation
à découpage. La tension nécessaire pour faire fonctionner une imprimante thermique
est de l'ordre de 8 volts. Actuellement, en situation de mobilité, une telle tension
est fournie par l'utilisation de deux batteries. En effet, pour maintenir la performance
en termes de lignes imprimées par seconde, il convient de pouvoir apporter l'énergie
nécessaire à la transition vers le noir du papier thermique dans le plus court temps
possible. En effet, une fois le paiement effectué, il est absolument indispensable
que le récépissé de paiement ou que le ticket de caisse soit émis dans un temps court,
et ce même en situation de mobilité.
[0005] Or cette énergie (
W) est le produit du temps (
t) par la puissance de chauffe de chaque point. Si un ensemble de points à chauffer
a une résistance de valeur
R, l'énergie nécessaire (
W) peut être représentée par la formule ci-dessous :

[0006] Dans cette formule, U représente la tension exercée au circuit de la tête thermique
de l'impression. Dans les imprimantes thermiques de l'état de la technique, le temps
nécessaire pour chauffer la tête d'impression peut est calculé selon la formule ci-dessous
:

[0007] En effet, l'énergie nécessaire
W pour faire chauffer un module de la tête thermique (un ensemble de points) et pour
atteindre une température prédéterminée peut être obtenue selon la capacité thermique
massique de la matière de la tête d'impression. La tension U est approximativement
égale à celle de la source d'alimentation, et la résistance R de l'ensemble des points
est également connue. Pour obtenir une impression dans les temps prescrits, il est
donc nécessaire de disposer d'une tension de 8 volts.
[0008] On connaît dans l'état de la technique des imprimantes pour terminaux, deux solutions
qui permettent de fournir une tension de l'ordre 8 volts avec les batteries. La première
solution illustrée en relation avec la figure la consiste à monter deux batteries,
par exemple de type « Li-ion » en série. En conséquence, la tension fournie est égale
à la somme des tensions des deux batteries Li-ion. Cette première solution présente
deux inconvenances principales. D'une part, l'achat de deux batteries Li-ion est plus
cher et l'empilage des deux batteries est nettement plus encombrant, sachant que l'espace
dans un dispositif portable est souvent une ressource précieuse. D'autre part, il
est complexe de gérer un pack batterie avec deux batteries, car il nécessite d'équilibrer
la charge de ces deux batteries de manière simultanée.
[0009] Une deuxième solution, présentée en relation avec la figure 1b, consiste à utiliser
un élévateur de tension (convertisseur DC-DC) avec une seule batterie. Cette solution
permet de fournir une tension plus élevée avec une seule batterie. Cependant, l'élévateur
de tension est un dispositif encombrant et coûteux, qui apporte en outre une perte
énergique additionnelle car il résulte de son utilisation une baisse rapide de la
charge de la batterie.
[0010] Les solutions existantes ne sont pas du tout adaptées aux nouveaux types de terminaux.
En effet, ces terminaux sont des terminaux extrêmement compacts dans lesquels les
fonctionnalités sont pensées et agencées pour réduire l'utilisation d'espace et de
volume. Ainsi, il n'est pas envisageable d'intégrer deux batteries dans de tels terminaux.
Par exemple, les terminaux de paiement sont des dispositifs de plus en plus compact,
qui doivent, selon les règlementations en vigueur, pouvoir être tenu dans une seule
main. De même, pour ces terminaux portables, comme pour les autres, les différents
composants entrent directement en concurrence les uns avec les autres pour la consommation
de l'énergie fournie par la batterie. C'est par exemple le cas de l'écran (qui a tendance
à être de plus en plus grand) et des systèmes de réception et de transmission de données
sans fil. Or les solutions actuelles ne peuvent pas répondre à ces problématiques.
DE-A-4031193 divulgue le préambule des revendications 1 et 6.
[0011] Il existe donc un besoin de fournir une solution qui réponde aux problèmes de vitesse,
de coûts et de compacité et de longévité qui sont posés par des terminaux de nouveaux
types.
3. Résumé
[0012] La présente divulgation ne présente pas au moins certains des problèmes posés par
l'art antérieur. En effet, la technique décrite se rapporte à un procédé de gestion
d'une impression de données par une imprimante thermique, comprenant une tête thermique
de l'impression , ladite tête thermique comprenant une pluralité de points, chaque
point ayant une résistance effective
rd, ladite une imprimante thermique étant alimentée par une source d'alimentation.
[0013] Un tel procédé comprend les actions suivantes, :
- mesure d'une tension U fournie par ladite source d'alimentation de ladite imprimante
thermique ;
- mesure d'une résistance interne ru de ladite source d'alimentation ; et
- calcul d'une durée t pour chauffer un nombre n de points en fonction de ladite tension U de ladite source d'alimentation, de ladite résistance interne ru de la source d'alimentation, d'au moins une ladite résistance effective rd d'au moins un point à imprimer pour l'impression de ladite donnée et en fonction
d'au moins une valeur de résistance parasite rp d'au moins un élément de ladite imprimante thermique.
[0014] Ainsi, le temps de chauffe à peut être calculée finement en fonction notamment de
paramètres qui sont susceptibles d'évoluer dans le temps. Le
[0015] Selon une caractéristique particulière, ladite imprimante thermique présente une
basse résistance, et en ce que ladite source d'alimentation est une batterie amovible
d'un dispositif au sein duquel ladite imprimante thermique est installée.
[0016] Selon une caractéristique particulière, ladite durée est calculée selon la formule
ci-dessous :

dans laquelle :
- n représente le nombre de points d'impression de la tête d'impression ;
- W représente l'énergie nécessaire pour chauffer n points de la tête d'impression;
- ru représente la résistance interne de la source d'alimentation ;
- rd représente la résistance d'un point d'impression de la tête d'impression ;
- rp représente la résistance parasite d'un point d'impression de la tête d'impression
;
- U représente la tension fournie par la source d'alimentation.
[0017] Selon un mode de réalisation particulier, les points de la tête thermique sont répartis
en un nombre prédéterminé de modules.
[0018] Selon une caractéristique particulière, chacun desdits modules de points a une résistance
parasite commune
rc, ladite étape de calcul tient compte en outre une résistance commune
rc d'au moins un module auquel lesdits points appartiennent.
[0019] Selon une caractéristique particulière, lesdites valeurs des résistances effectives
r
d desdits au moins un point de ladite tête d'impression sont enregistrées au sein d'une
structure de données.
[0020] Selon un autre aspect, la technique proposée se rapporte également à une imprimante
thermique alimentée par une source d'alimentation, comprenant une tête thermique de
l'impression, ladite tête thermique comprenant une pluralité de points, chaque point
ayant une résistance effective r
d, l'imprimante 4 étant caractérisée en ce qu'elle comprend :
- un module de mesure d'une tension U fournie par ladite source d'alimentation,
- un module de mesure d'une résistance interne ru de ladite source d'alimentation, et
- un module de calcul d'une durée t pour chauffer un nombre n de points en fonction
de ladite tension U de ladite source d'alimentation et ladite résistance interne ru de la source d'alimentation, d'au moins une ladite résistance effective rd d'au moins un point à imprimer pour l'impression de ladite donnée et en fonction
d'au moins une valeur de résistance parasite rp d'au moins un élément de ladite imprimante thermique.
[0021] Selon un autre aspect, la technique proposée se rapporte également à un dispositif
électronique. Un tel dispositif comprend une imprimante thermique telle que décrite
précédemment et des moyens de mise en œuvre dudit procédé de gestion d'impression.
[0022] Selon une caractéristique particulière, un tel dispositif est un terminal de paiement
muni d'une batterie.
[0023] Selon une implémentation préférée, les différentes étapes des procédés selon la technique
proposée sont mises en œuvre par un ou plusieurs logiciels ou programmes d'ordinateur,
comprenant des instructions logicielles destinées à être exécutées par un processeur
de données d'un module relais selon la technique proposée et étant conçu pour commander
l'exécution des différentes étapes des procédés.
[0024] En conséquence, la technique proposée vise aussi un programme, susceptible d'être
exécuté par un ordinateur ou par un processeur de données, ce programme comportant
des instructions pour commander l'exécution des étapes d'un procédé tel que mentionné
ci-dessus.
[0025] Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous
la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et
code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle
autre forme souhaitable.
[0026] La technique proposée vise aussi un support d'informations lisible par un processeur
de données, et comportant des instructions d'un programme tel que mentionné ci-dessus.
[0027] Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable
de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage,
tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou
encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc)
ou un disque dur.
[0028] D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un
signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique,
par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon la technique proposée peut être
en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet.
[0029] Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel
le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé
dans l'exécution du procédé en question.
[0030] Selon un mode de réalisation, la technique proposée est mise en œuvre au moyen de
composants logiciels et/ou matériels. Dans cette optique, le terme "module" peut correspondre
dans ce document aussi bien à un composant logiciel, qu'à un composant matériel ou
à un ensemble de composants matériels et logiciels.
[0031] Un composant logiciel correspond à un ou plusieurs programmes d'ordinateur, un ou
plusieurs sous-programmes d'un programme, ou de manière plus générale à tout élément
d'un programme ou d'un logiciel apte à mettre en œuvre une fonction ou un ensemble
de fonctions, selon ce qui est décrit ci-dessous pour le module concerné. Un tel composant
logiciel est exécuté par un processeur de données d'une entité physique (terminal,
serveur, passerelle, routeur, etc.) et est susceptible d'accéder aux ressources matérielles
de cette entité physique (mémoires, supports d'enregistrement, bus de communication,
cartes électroniques d'entrées/sorties, interfaces utilisateur, etc.).
[0032] De la même manière, un composant matériel correspond à tout élément d'un ensemble
matériel (ou hardware) apte à mettre en œuvre une fonction ou un ensemble de fonctions,
selon ce qui est décrit ci-dessous pour le module concerné. Il peut s'agir d'un composant
matériel programmable ou avec processeur intégré pour l'exécution de logiciel, par
exemple un circuit intégré, une carte à puce, une carte à mémoire, une carte électronique
pour l'exécution d'un micrologiciel (firmware), etc.
[0033] Chaque composante du système précédemment décrit met bien entendu en œuvre ses propres
modules logiciels.
[0034] Les différents modes de réalisation mentionnés ci-dessus sont combinables entre eux
pour la mise en œuvre de la technique proposée.
4. Figures
[0035] D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture
de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de la divulgation,
donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés,
parmi lesquels :
- les figures 1a et 1b, déjà commentée, illustrent deux solutions de l'état de la technique
permettant de fournir une tension élevée pour alimenter une imprimante de haute résistance
;
- les figures 2a et 2b illustrent deux schémas simplifiés de circuit de chauffe de l'une
tête thermique de l'impression;
- la figure 3 illustre les étapes du procédé de gestion d'une imprimante thermique selon
un mode de réalisation;
- la figure 4 illustre les composants d'une imprimante thermique selon un mode de réalisation;
- la figure 5 illustre la structure des points d'une tête thermique d'impression selon
un mode de réalisation;
- la figure 6 illustre un module de processeur pour piloter l'exécution du procédé de
gestion.
5. Description
5.1. Principe général
[0036] L'objet de la présente technique est de disposer de moyens fonctionnels et matériels
qui permettent de gérer l'énergie disponible pour effectuer une impression de la manière
la plus efficace possible. Ceci passe notamment par la mise en œuvre d'un procéder
de gestion d'une imprimante thermique qui tienne compte de la quantité d'énergie disponible
à la source (c'est-à-dire dans la batterie) et qui tienne compte d'un ensemble de
facteurs de résistance du circuit électrique : la méthode décrite par la suite permet
donc de tenir compte de ces paramètres pour fournir à l'imprimante (et aux modules
ou tête d'impression), la quantité d'énergie nécessaire et suffisante pour effectuer
l'impression des caractères. L'énergie transmise aux têtes d'impression correspond
donc uniquement à la quantité nécessaire, ce qui évite le gaspillage d'énergie que
l'on peut rencontrer dans les modèles existants. L'objet de la méthode étant de calculer
le plus précisément possible le temps nécessaire à la chauffe, la méthode de gestion
décrite par la suite est applicable aussi bien aux imprimantes à basse résistance
(décrite infra), qu'aux imprimantes à résistance classique (ou haute résistance).,
[0037] Par ailleurs, cette méthode de gestion s'accompagne d'une méthode de calibrage, aux
cours de laquelle les résistances des différents composants entrant dans la mise en
œuvre de l'impression sont évaluées. Cette évaluation permet de s'assurer de disposer
de valeurs de référence pour les calculs de quantité d'énergie transmise aux différents
éléments de l'imprimante lors de son fonctionnement. Cette méthode de calibrage permet
ainsi de consommer intelligemment l'énergie lors de l'impression.
[0038] La gestion efficace de l'énergie passe également, dans au moins un mode de réalisation,
par la mise en œuvre d'une imprimante spécifique, dite imprimante à basse résistance.
Cette imprimante présente la particularité de fonctionner avec une alimentation unique,
de tension relativement basse. L'architecture de mise en œuvre d'une telle imprimante
est également décrite par la suite.
5.2. Procédé de gestion d'une imprimante thermique
[0039] Un objet de la présente technique est d'assurer une qualité d'impression constante,
à une vitesse déterminée, tout en évidant le gaspillage de l'énergie et ce dans un
contexte de quantité d'énergie disponible réduite. Les inventeurs ont identifié que
les problèmes de qualité de l'impression et du gaspillage de l'énergie sont provoqués
par la surchauffe ou la sous-chauffe des points de tête thermique de l'impression
résultant d'un calcul inexact de la durée de chauffe.
[0040] Pour résoudre les problèmes, l'invention propose un précédé de gestion d'une imprimante
thermique 4 alimentée par une source d'alimentation 45, telle qu'une batterie ou plusieurs
batteries, comprenant une tête thermique de l'impression 44, ladite tête thermique
44 comprenant une pluralité de points, chaque point ayant une résistance effective
r
d. Le procédé comprend :
- une étape de mesure 31 d'une tension (U) fournie par ladite source d'alimentation,
- une étape de mesure 32 d'une résistance interne (ru) de ladite source d'alimentation, et
- une étape de calcul 33 d'une durée (t) pour chauffer un nombre (n) de points en fonction
de ladite tension (U) de ladite source d'alimentation et ladite résistance interne
(ru) de la source d'alimentation, d'au moins une ladite résistance effective rd d'au moins un point à imprimer pour l'impression de ladite donnée et en fonction
d'au moins une valeur de résistance parasite rp d'au moins un élément de ladite imprimante thermique.
[0041] Dans la suite et dans ce qui précède, les résistances sont notées avec la lettre
minuscule r, indicée par une référence, afin de distinguer les résistances entre elles
(
ru, rp, rd, etc.).
[0042] En effet, les inventeurs ont identifié que la tension et la résistance interne d'une
source d'aimantation, telle qu'une batterie, sont souvent variables dans le temps.
Ainsi, le calcul de la durée de chauffe tient compte de la tension et la résistance
actuelles de la source d'alimentation. La durée de chauffe est ainsi plus précise
et permet d'éviter la surchauffe ou la sous-chauffe des points de la tête thermique
de l'impression.
[0043] Un autre objet de l'invention vise à fournir une imprimante thermique moins encombrante,
moins coûteuse et de réduire la complexité de fabrication. Comme illustré dans les
figures la et 1b, les imprimantes de l'état de la technique sont alimentées soit par
un pack de batteries, soit par une batterie avec un élévateur de tension, permettant
de fournir une tension élevée afin de maintenir la performance en termes de lignes
imprimées par seconde. Cependant, les systèmes fabriqués selon ces deux solutions
sont encombrants, coûteux et complexes.
[0044] Pour résoudre les problèmes ci-dessous de l'état de la technique, les inventeurs
propose une imprimante thermique de base résistance qui est alimenté par une seule
batterie, telle qu'une batterie Li-ion, tout en maintenant la performance de l'imprimante.
[0045] La tension de la seule batterie est de l'ordre de quatre volts. Quand la tension
U est réduite de moitié, la durée nécessaire pour la chauffe des points serait quadruplée.
Ceci ne permet pas d'assurer la performance de l'imprimante.
[0046] Pour résoudre ce problème, les inventeurs proposent d'utiliser une tête thermique
d'impression de basse résistance. Une imprimante ayant une tête thermique d'impression
à basse résistance est également appelée imprimante basse résistance. En effet, la
réduction de la résistance des points de la tête thermique
rd, permet de réduire la durée de chauffe
t. Dans la présente, on considère qu'une basse résistance se rapporte à une valeur
de résistance d'un élément chauffant comprise entre cinquante et quatre-vingt-dix
ohms (50 Ω <
rd < 90 Ω). À contrario, dans les imprimantes existantes, la valeur de résistance d'un
élément chauffant est comprise entre cent quatre-vingt et deux cents vingt ohms (180
Ω <
rd < 220 Ω).
[0047] Cependant, la qualité des impressions de l'imprimante selon cette solution est très
variable. Les inventeurs ont ainsi observé que le problème de surchauffe et sous-chauffe
des points de la tête thermique est aussi (voire plus sévère) que celui posé par les
imprimantes de l'état de la technique. Les inventeurs ont identifié que le problème
réside dans le calcul de la durée de chauffe selon la méthode de l'état de la technique
(sans tenir compte de la variation de la tension, de la résistance interne de la batterie
et des résistances parasites des points de la tête thermique). En effet, quand la
résistance de la tête thermique de l'impression est basse (
rd/n est plus petit), cette résistance devient plus proche de la résistance interne
ru de la batterie et les résistances parasites
rp des points. L'influence des résistances parasites sur le calcul de la durée de chauffe
devient plus importante. Le procédé de gestion préalablement décrit est en particulier
intéressant pour améliorer la qualité des impressions de l'imprimante basse résistance
alimentée par une seule batterie. On propose donc, selon un autre mode de réalisation,
une imprimante thermique de basse résistance alimentée par une source d'alimentation
qui est une seule batterie, telle qu'une batterie Li-ion.
[0048] Ainsi, ce procédé permet d'assurer la performance et la qualité de l'impression,
tout en économisant le volume des composants et de réduire le coût et la complexité
de fabrication.
[0049] La figure 2a est un schéma de circuit simplifié de l'imprimante thermique lors de
la chauffe de la tête d'impression thermique. La tension sur
n points de la tête thermique peut être obtenue par la formule ci-dessous :

[0050] L'énergie consommée pour chauffer
n points de la tête thermique respecte la formule ci-dessous :

[0051] Ainsi, selon les formules (3) et (4), la durée nécessaire t pour chauffer un nombre
n de points pour atteindre une température prédéterminé peut être obtenue par la formule
ci-dessous :

[0052] La formule de calcul de la durée de chauffe t, tient compte en particulier la résistance
interne
ru de la source d'alimentation. Les inventeurs ont également identifié des résistances
parasites dans la tête thermique de l'impression comme illustré dans la figure 2b.
En effet, chaque point de la tête thermique de l'impression a une résistance parasite
rp. Cette résistance parasite, bien que mineure, n'est pas négligeable lorsque la résistance
des points de la tête d'impression est elle-même faible.
[0053] Ainsi, selon un mode de réalisation spécifique de l'invention, l'étape de calcul
de la durée de chauffe d'un nombre n de points tient aussi compte des résistances
parasites des points.
[0054] Dans le schéma de circuit de la figure 2b, la tension sur les points de la tête thermique
peut être obtenue par la formule ci-dessous :

[0055] L'énergie consommée pour chauffer
n points de la tête thermique respecte la formule ci-dessous :

[0056] Ainsi, selon les formules (6) et (7), la durée nécessaire t pour chauffer un nombre
n de points pour atteindre une température prédéterminé peut être obtenue par la formule
ci-dessous :

[0057] Le nombre des points compris dans la tête thermique d'impression est souvent très
grand. Selon un mode de réalisation spécifique, les points peuvent être répartis en
plusieurs modules. Comme illustré dans la figure 5, les 384 points de la tête thermique
de l'impression 44 sont répartis en six modules (441, 442,..., 446) de points. Chaque
module comprend 64 points. La résistance globale d'un module est fonction des résistances
des 64 points
rdot[1] à
rdot[64], des résistances parasites r
p[1] à r
p[64] correspondant respectivement aux 64 points, et d'une résistance commune
rc du module. L'étape de chauffe 34 peut être effectuée séparément sur chaque module.
[0058] La durée nécessaire
t pour chauffer un nombre
n (n ≤
64) de points pour atteindre une température prédéterminé peut être obtenue par la formule
ci-dessous :

[0059] En conséquence, pour une même source d'alimentation (ex. batterie), le nombre de
points à chauffer dans une étape de chauffe est nécessairement moins grand que le
nombre de points d'un module (sauf à vouloir imprimer un caractère plein, ce qui est
rarement le cas). Ainsi, pour un même état initial de batterie, si on doit chauffer
de 1 point à 64 points du même "module", le temps de chauffe doit tenir compte des
pertes qui augmentent dans les résistances parasites afin de maintenir l'énergie par
point suffisamment constante pour, d'une part ne pas dégrader le contraste (si on
n'en tient pas compte, on aura une impression plus pâle quand on imprime plus de points
simultanément), d'autre part ne pas gaspiller inutilement de l'énergie (on pourrait
choisir la durée de chauffe pour le pire des cas) et la performance en terme de vitesse
(et d'autonomie).
[0060] Selon un mode de réalisation spécifique de l'invention, le procédé comprend une étape
de calibration pour évaluer les résistances parasites des points et les résistances
communes des modules des points. Cette étape de calibration est décrite par la suite.
Cette étape de calibration permet de mesurer des valeurs réelles des résistances et
donc d'être plus efficace pour le calcul du temps durant lequel l'énergie est utilisée
pour chauffer les points d'impression. En fonction des modes de réalisation et des
conditions opérationnelles (i.e. des modules matériels d'impressions utilisés notamment),
cette calibration peut être faite une seule fois, à l'initialisation du dispositif
électronique au sein duquel l'imprimante prend place), ou bien plusieurs fois, comme
par exemple une fois par jour au démarrage du dispositif, voire davantage. Les valeurs
des résistances (
rp, rc, rd,etc.) sont disponibles au sein d'une structure de données, laquelle peut être accessible
par le dispositif implémentant le procédé de gestion. Une telle structure de données
se présente par exemple sous la forme d'un fichier à plat ou d'un fichier XML.
[0061] Selon une implémentation préférée, les différentes étapes des procédés selon l'invention
sont mises en œuvre et/ou pilotés par un ou plusieurs logiciels ou programmes d'ordinateur,
comprenant des instructions logicielles destinées à être exécutées par un processeur
de données d'un module relais selon l'invention et étant conçu pour commander l'exécution
des différentes étapes du ou des procédés de gestion. Les temps qui sont calculés
en fonction des résistances des différents éléments sont ensuite utilisés pour la
commande de chauffage des résistances des têtes d'impression. En fonction des systèmes
et des modes de réalisation, cette commande de chauffage peut porter le nom de STROBE.
[0062] En conséquence, la présente technique se rapporte également à un programme, susceptible
d'être exécuté par un ordinateur ou par un processeur de données, ce programme comportant
des instructions pour commander l'exécution des étapes d'un procédé tel que mentionné
ci-dessus.
5.3. Imprimante thermique
[0063] La technique proposée concerne également une imprimante 4, comme illustré dans la
figure 4, comprenant les moyens correspondants pour mettre en œuvre le procédé de
gestion préalablement décrit.
[0064] Plus précisément, l'invention propose une imprimante thermique 4 alimentée par une
source d'alimentation 45, telle qu'une batterie, comprenant une tête thermique de
l'impression 44, ladite tête thermique 44 comprenant une pluralité de points, chaque
point ayant une résistance effective
rd. L'imprimante 4 est caractérisée en ce qu'elle comprend :
- un module de mesure 41 d'une tension U fournie par ladite source d'alimentation,
- un module de mesure 42 d'une résistance interne ru de ladite source d'alimentation, et
- un module de calcul 43 d'une durée t pour chauffer un nombre n de points en fonction de ladite tension U de ladite source d'alimentation et ladite
résistance interne ru de la source d'alimentation, d'au moins une ladite résistance effective rd d'au moins un point à imprimer pour l'impression de ladite donnée et en fonction
d'au moins une valeur de résistance parasite rp d'au moins un élément de ladite imprimante thermique.
[0065] La technique se rapporte également à tout dispositif électronique qui comprend une
imprimante thermique préalablement décrite.
[0066] Selon un mode de réalisation spécifique, l'imprimante thermique et le dispositif
électronique partage la même source d'alimentation. Les modules de mesure et de calcul
peuvent être intégrés dans le dispositif électronique qui comprend un processeur,
une mémoire et des programmes d'ordinateur permettant d'effecteur le procédé de gestion
de gestion d'une imprimante thermique.
[0067] Plus précisément, il est proposé un dispositif électronique alimenté par une source
d'alimentation, telle qu'une ou plusieurs batteries, comprenant une imprimante thermique
comprenant une tête thermique de l'impression, ladite tête thermique comprenant une
pluralité de points, chaque point ayant une résistance effective (
rd), le dispositif électronique comprenant :
- un module de mesure d'une tension (U) fournie par ladite source d'alimentation ;
- un module de mesure d'une résistance interne (ru) de ladite source d'alimentation ; et
- un module de calcul d'une durée (t) pour chauffer un nombre (n) de points en fonction de ladite tension (U) de ladite source d'alimentation et ladite résistance interne (ru) de la source d'alimentation, d'au moins une ladite résistance effective rd d'au moins un point à imprimer pour l'impression de ladite donnée et en fonction
d'au moins une valeur de résistance parasite rp d'au moins un élément de ladite imprimante thermique.
[0068] Selon un mode de réalisation spécifique, le dispositif électronique est un terminal
de paiement qui comprend, comme illustré dans la figure 6, une mémoire 61 constituée
d'une mémoire tampon, d'une unité de traitement 62, équipée par exemple d'un microprocesseur,
et pilotée par le programme d'ordinateur 63, mettant en œuvre nécessaires à la mise
en œuvre le procédé de gestion d'une imprimante thermique.
[0069] À l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur 63 sont par
exemple chargées dans une mémoire avant d'être exécutées par le processeur de l'unité
de traitement 62. Le microprocesseur de l'unité de traitement 62 pilote les modules
de mesure 61 et 62 pour obtenir la tension et la résistance interne de la source d'alimentation,
et effectue le calcul de la durée de chauffe, selon les instructions du programme
d'ordinateur 63. À titre indicatif, dans un mode de réalisation spécifique, la résistance
Batterie vaut 30 mΩ <
ri < 120 mΩ. La tension de la batterie vaut 2.7V < V
bat < 4.3V. La résistance d'un point d'impression (dot) vaut 50 Ω <
rd < 90 Ω. Les résistances parasites valent :
rc = 145mΩ et
rp = 12Ω
5.4. Étape de calibration
[0070] Comme indiqué précédemment, pour pouvoir mettre en œuvre le procédé de pilotage préalablement
décrit, il est intéressant de disposer d'une calibration préalable de l'imprimante.
Il est possible de réaliser cette calibration de plusieurs manières différentes. Cependant,
la méthode proposée décrite ici présente plusieurs avantages, dont un avantage en
termes de temps de calibration. Dans le mode de réalisation présenté, l'imprimante
à calibrer comprend six modules, chaque module comprenant soixante-quatre points.
Cette méthode de calibration peut bien évidemment être mise en œuvre avec un nombre
différent de modules. Un module est utilisé pour réaliser l'impression d'un caractère.
[0071] Pour effectuer les mesures, on accède, simultanément, à la mesure de la tension de
la batterie et du courant consommé sur la batterie ; toute mesure de courant est une
mesure de différence de courant entre l'état "à vide" (aucune consommation liée à
l'imprimante) et l'état "en charge" (consommation spécifique liée à l'imprimante)
; de même on mesure une différence de tension entre la tension
"à vide" et la tension
"en charge".
[0072] La calibration de l'imprimante comprend trois grandes phases. La première phase consiste
à effectuer, pour chaque point, des mesures à froid et à chaud. La deuxième phase
consiste à mesure des résistances parasites pour chaque module de points (64 points
par module). La troisième phase consiste à mesurer la résistance commune à toute la
tête d'impression.
a) Phase 1 : mesure à froid et à chaud de chaque point.
[0073] Pour chacun des 384 points, on effectue une mesure à froid et à chaud. On obtient
une mesure d'un
"chemin" contenant toutes les résistances en série (résistances communes globales, résistance
commune du module, résistance du transistor de pilotage et résistance du point) pour
un point. La mesure est par exemple effectuée de la manière suivante :
pour les points de 1 à 64 :
pour les modules de 1 à 6 :
effectuer une mesure de la tension et du courant à vide (aucun point n'est piloté)
;
effectuer une mesure de tension et de courant juste au moment au le point est mis
sous tension (mesure à froid) en début de STROBE ;
effectuer une mesure de tension et de courant au bout de quelques microsecondes (mesure
à chaud) à la fin du STROBE.
attendre durant une période temporelle prédéterminée (jusqu'à ce que l'échauffement
du dot soit dissipé, de sorte qu'il n'y ait plus d'influence thermique sur le point
adjacent qui sera testé par la suite) : cette période dépend de paramètres initiaux
de la tête d'impression.
[0074] Pour mémoire, le STROBE correspond à la commande qui déclenche la chauffe des résistances.
Cette commande est mise en œuvre pour chauffer la tête d'impression. En fonction des
modes de réalisation, cette commande peut être activée durant un temps donné, lequel
est calculé par le processeur dans cette phase de calibrage.
[0075] On obtient la séquence de chauffage de dots suivante :
point#1, point#65, point#129, point#193, point#257, point#321 pause
point#2, point#66, point#130, point#194, point#258, point#322 pause
point#63, point#127, point#191, point#255, point#319, point#383 pause
point#64, point#128, point#192, point#256, point#320, point#384 pause
[0076] L'intérêt d'une telle méthode est de laisser refroidir le point N en testant les
points
N+64, N+128, N+192, N+256 et N+320 avant de passer au point
N+1. Ainsi le temps à attendre avant de faire la mesure sur le point
N+1 après la mesure du point
N est réduit, car cette zone a refroidi en temps masqué pendant le test des points
N+64, N+128, N+192, N+256 et N+320. Notons qu'on peut aussi utiliser le papier (en le faisant avancer) pour accélérer
le refroidissement de chaque point et de l'ensemble de la tête.
b) Phase 2 : mesure des résistances parasites pour chaque moudule de 64 points.
[0077] Dans l'idéal, si la tête d'impression le permet, on chauffe les 64 points de chaque
module simultanément, en faisant une mesure de tension et de courant "à vide", puis
en début de STROBE et à la fin du STROBE.
[0078] Si la tête ne permet pas la commutation simultanée des 64 points de chaque module,
on se limitera au maximum supporté par le module. Pour cette mesure, le problème de
l'adjacence entre deux mesures est bien plus problématique qu'en phase 1 ; d'une part
on a apporté beaucoup d'énergie, d'autre part, comme il n'y a qu'un total de 6 chips,
on n'est forcément au plus à 2 chips de distance d'une zone qu'on vient de chauffer.
Un bon compromis de mesure est la séquence suivante :
module#1, module#3, module#5, module#2, module#4, module#6
[0079] En effet, on a toujours deux modules d'écart entre deux mesures successives, ce qui
permet de réduire le temps nécessaire à l'évacuation de la chaleur de chaque mesure.
Ici encore, on peut utiliser le papier pour participer à l'évacuation d'une bonne
partie de la chaleur afin de réduire le temps de mesure.
c) Phase 3 : mesure des résistances parasites communes à tous les modules.
[0080] On fait passer du courant simultanément dans tous les modules, en allumant le maximum
de points possibles sur la tête, répartis uniformément entre chacun des six modules.
[0081] La procédure est la même que précédemment : une mesure de la tension et du courant
"à vide", puis en début et en fin de STROBE.
[0082] Ces trois phases de mesure permettent d'obtenir les résistances des différents éléments
qui composent le circuit d'impression de l'imprimante thermique. Une fois que ces
valeurs de résistances sont connues, elles sont utilisées pour effectuer le calcul
du temps nécessaire à la chauffe d'un pour plusieurs points d'un ou plusieurs modules
lors de l'impression simultanée des caractères. La connaissance de ces valeurs rend
dès lors possible d'adapter la manière dont l'impression est réalisée. Ainsi, par
exemple, il est possible de décider, lorsque la tension de la batterie baisse, de
réaliser une impression sous optimale (i.e. en ne chauffant pas complètement les points
d'impressions) afin par exemple d'assurer une impression complète d'un ticket. Une
telle solution est préférable à une impression optimale des premières lignes d'un
ticket puis à l'absence d'impression des lignes suivantes (par manque de batterie).
[0083] Ces trois phases permettent d'obtenir, préalablement à toute impression, des valeurs
de résistance. Plus particulièrement, les valeurs de résistance obtenues sont les
valeurs de résistance effectives r
d de chaque point de chaque module d'impression de la tête d'impression. Dès lors,
ces valeurs de résistance effective, qui peuvent être appelées valeurs de résistance
effective individuelles, sont enregistrées au sein d'une structure de données qui
est accessible à la méthode de gestion de l'impression et qui permet d'effectuer le
calcul du temps de chauffe de chaque point en fonction des données à imprimer.
[0084] Ces trois phases permettent également d'obtenir les valeurs des résistances parasites
rp, rc des modules et des autres éléments du circuit d'impression. Ces valeurs de résistance
sont également enregistrées au sein d'une structure de données accessible à la méthode
de gestion de l'impression. Ainsi, préalablement à l'impression, on réalise un calcul
sur la base de valeurs connues et préalablement mesurées qui tiennent effectivement
compte de l'état réel de l'imprimante et non pas uniquement de valeur théoriques en
sortie d'usine.
1. Verfahren zum Verwalten eines Datendrucks durch einen Thermodrucker (4), umfassend
einen Thermodruckkopf (44), wobei der Thermodruckkopf (44) mehrere Punkten aufweist,
wobei jeder Punkt einen Wirkwiderstand
rd aufweist, wobei der Thermodrucker (4) von einer Stromquelle gespeist wird, wobei
das Verfahren die folgenden Schritte aufweist:
- Messen (31) einer Spannung U, die durch die Stromquelle des Thermodruckers bereitgestellt
wird,
- Messen (32) eines Innenwiderstands ru der Stromquelle und
- Berechnen (33) einer Dauer t zum Heizen von einer Anzahl n von Punkten in Abhängigkeit von der Spannung U der Stromquelle, des Innenwiderstands ru der Stromquelle, des Wirkwiderstands rd von mindestens einem zu druckenden Punkt für das Drucken des Datums und in Abhängigkeit
von mindestens einem Wert des parasitären Widerstandes rp von mindestens einem Element des Thermodruckers,
wobei das Verfahren dadurch gekennzeichnet ist, dass die Dauer gemäß der nachstehenden Formel berechnet wird:

worin:
- n die Anzahl von Druckpunkten des Thermodruckkopfs darstellt,
- W die Energie darstellt, die notwendig ist, um n Punkte des Thermodruckkopfs zu heizen,
- rp den parasitären Widerstand eines Druckpunktes des Thermodruckkopfs darstellt.
2. Verfahren zum Verwalten nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der Thermodrucker einen niedrigen Widerstand aufweist und dadurch, dass die Stromquelle
eine abnehmbare Batterie einer Vorrichtung ist, in der der Thermodrucker installiert
ist.
3. Verfahren zum Verwalten nach einem der Ansprüche 1 bis 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Punkte des Thermokopfes in eine vorgegebene Anzahl von Modulen unterteilt sind.
4. Verfahren zum Verwalten nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass jedes der Punktmodule einen gemeinsamen parasitären Widerstand rc aufweist und dadurch, dass der Schritt des Berechnens ferner einen gemeinsamen Widerstand
rc von mindestens einem Modul berücksichtigt, zu dem die Punkte gehören.
5. Verfahren zum Verwalten nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Werte des Wirkwiderstands rd des mindestens einen Punktes des Druckkopfes in einer Datenstruktur aufgezeichnet
werden.
6. Thermodrucker (4), der von einer Stromquelle (45) gespeist wird, umfassend einen Thermodruckkopf
(44), wobei der Thermodruckkopf (44) mehrere Punkten aufweist, wobei jeder Punkt einen
Wirkwiderstand
rd aufweist, wobei der Thermodrucker (4) aufweist:
- ein Modul zum Messen (41) einer Spannung U, die durch die Stromquelle bereitgestellt
wird,
- ein Modul zum Messen (42) eines Innenwiderstands ru der Stromquelle und
- ein Modul zum Berechnen (43) einer Dauer t zum Heizen von einer Anzahl n von Punkten in Abhängigkeit von der Spannung U der Stromquelle und des Innenwiderstands ru der Stromquelle, des Wirkwiderstands rd von mindestens einem zu druckenden Punkt für das Drucken des Datums und in Abhängigkeit
von mindestens einem Wert des parasitären Widerstandes rp von mindestens einem Element des Thermodruckers,
wobei der Drucker dadurch gekennzeichnet ist, dass das Modul zum Berechnen konfiguriert ist, um die Dauer gemäß der nachstehenden Formel
zu berechnen:

worin:
- n die Anzahl von Druckpunkten des Thermodruckkopfs darstellt,
- W die Energie darstellt, die notwendig ist, um n Punkte des Thermodruckkopfs zu heizen,
- rp den parasitären Widerstand eines Druckpunktes des Thermodruckkopfs darstellt.
7. Elektrische Vorrichtung, dadurch gekennzeichnet, dass sie einen Thermodrucker nach Anspruch 6 und Mittel zum Umsetzen des Verfahrens zum
Verwalten eines Drucks nach einem der Ansprüche 1 bis 5 aufweist.
8. Elektrische Vorrichtung nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass sie die Form eines Zahlungsendgeräts aufweist.
9. Computerprogrammprodukt, das von einem Kommunikationsnetz heruntergeladen werden kann
und/oder auf einem computerlesbaren Medium gespeichert ist und/oder von einem Mikroprozessor
ausgeführt werden kann, dadurch gekennzeichnet, dass es Programmcodebefehle für das Ausführen des Verfahrens nach Anspruch 1 aufweist,
wenn das Programm auf einem Computer ausgeführt wird.