[0001] La présente invention concerne le domaine des emballages tubulaires en carton, comprenant
un corps tubulaire rigide fait d'un matériau cartonné, un fond et/ou un couvercle
également fait d'un matériau cartonné, assemblés au corps tubulaire, destinés à contenir
des produits solides sous formes divisées, telles que poudres, grains, granulés, fibres,
chips, etc. ou encore des produits sous forme liquide ou sous forme pâteuse. Les emballages
tubulaires concernés sont aussi bien les emballages de section circulaire que les
emballages tubulaires de section non circulaire, par exemple des emballages de section
rectangulaire ou ovale.
[0002] Le terme emballage en carton désigne usuellement des emballages dont 90 à 98% en
poids sont constitués de matériaux cellulosiques. Ce type d'emballage comprend, en
plus des couches de matériaux cellulosiques, des couches ou revêtements métalliques,
tels que l'aluminium, ou synthétiques, associés aux matériaux cellulosiques pour former
des matériaux surfaciques composites, qui sont désignés ici par le terme «matériau
cartonné». Ces matériaux métalliques ou synthétiques constituent, selon une terminologie
généralement acceptée, un «matériau barrière » isolant le produit stocké à l'intérieur
de l'emballage de l'environnement extérieur, par exemple pour éviter une oxydation,
un dessèchement, ou vis-à-vis de polluants. Les couches ou revêtements synthétiques
peuvent également jouer un rôle essentiel de scellage entre deux parties de l'emballage
au cours de sa fabrication; dans ce cas elles sont généralement qualifiées de «matériau
barrière réactivable». Dans la suite de ce texte, pour simplifier le langage, le terme
«scellage» est utilisé pour qualifier l'opération faisant adhérer, de façon définitive
ou réversible, deux matériaux d'un emballage, quel que soit le type de substance adhésive,
colle à froid, colle à chaud, hotmelt, revêtement fusible, etc. mise en œuvre.
La présente invention concerne plus particulièrement un procédé de fabrication d'emballages
en carton comprenant un corps tubulaire fait d'une ou plusieurs couches d'un matériau
cartonné et une structure obturante, qui forme soit le couvercle soit le fond de l'emballage,
comprenant
- la fourniture de structures obturantes sous forme d'aplats comprenant une partie centrale
de forme conjuguée à la forme de l'ouverture des corps tubulaires, entourée d'une
partie périphérique rabattable suffisante pour assembler de manière étanche une structure
obturante avec la paroi latérale interne d'un corps tubulaire,
- l'introduction des structures obturantes dans un outil de formage, la mise en forme
de cuvette et au besoin le chauffage de la structure obturante,
- l'introduction, la pose et le scellage de la cuvette dans le corps tubulaire au moyen
du dit outil de formage.
Selon que la structure obturante ci-dessus est un couvercle ou un fond, ce type d'emballage
recevra ultérieurement respectivement soit un fond soit un couvercle, après le remplissage
avec le produit qu'il est destiné à contenir.
[0003] La présente invention concerne également une machine pour mettre en œuvre le procédé
ci-dessus.
[0004] Le brevet français publié sous le No
FR 2 716 408, décrit la fabrication d'un emballage tubulaire du type ci-dessus. La structure obturante
est formée d'un carton-couvercle constitué de matériau cellulosique et d'une membrane
de sécurité en matériau cellulosique revêtu d'un matériau barrière. Ces deux pièces
sont formées l'une après l'autre, sous forme de cuvettes cylindriques par un poinçon
de forme au travers d'une matrice extérieure et engagées dans une extrémité du corps
tubulaire. Les parois latérales des deux pièces sont assemblées de manière étanche
avec la paroi interne du corps tubulaire. Puis la paroi du corps tubulaire est prédécoupée
selon une ligne périphérique située entre les zones d'assemblage des deux pièces,
de façon à permettre l'ouverture du carton-couvercle sans arracher la membrane de
sécurité.
[0005] La demande de brevet
FR 1251086 décrit un procédé et un dispositif de fabrication d'un emballage comprenant un corps
tubulaire fait d'un matériau cartonné et un couvercle, assemblé au corps tubulaire
de manière étanche, ce procédé comprenant
- l'assemblage à plat de trois matériaux en bandes, à savoir un matériau cellulosique
revêtu d'au moins un matériau barrière réactivable, une pièce de laminage et un matériau
formant la membrane de sécurité;
- la découpe de la bande composite formée des trois matériaux assemblés en structures
obturantes sous forme d'aplats comprenant une partie centrale de forme conjuguée à
la forme de l'ouverture des corps tubulaires, entourée d'une partie périphérique rabattable
suffisante pour assembler de manière étanche la structure obturante avec la paroi
latérale interne d'un corps tubulaire;
- l'introduction de ladite structure obturante dans un outil de formage, de pose et
de scellage, le chauffage et la mise en forme de cuvette de la structure obturante,
l'introduction et le scellage de la cuvette dans le corps tubulaire au moyen du dit
outil de formage, de pose et de scellage;
- la prédécoupe de la paroi latérale du corps tubulaire et de la membrane selon une
ligne périphérique située au-dessus de ladite languette;
- optionnellement une opération de finition, telle qu'un ourlage.
[0006] La demande de brevet
US 2005/034819 décrit une machine de fabrication de godets coniques, les corps étant réalisés un
à un dans une première unité puis alimentés un à un à un plateau d'assemblage, alors
que les fonds des godets sont alimentés deux par deux à ce plateau d'assemblage. De
ce fait, la cadence du dispositif d'alimentation des fonds peut être diminuée de moitié
par rapport à la cadence de l'unité de fabrication des corps.
[0007] La demande de brevet
FR 2 060 078 décrit également une machine de fabrication de godets, en matière plastique, les
corps étant réalisés un à un dans une première unité puis alimentés un à un à un plateau
d'assemblage, les fonds des godets étant également alimentés un par un à ce plateau
d'assemblage, et les godets assemblés étant transféré un à un dans une station de
finition. Dans une variante d'exécution, la station de finition est équipée d'outils
triples ou doubles, ce qui a pour effet d'abaisser d'autant la cadence de rotation
de cette station par rapport à la cadence des unités en amont.
[0008] Les machines de l'état de la technique mettant en œuvre les procédés décrits ci-dessus
travaillent à des cadences de 20-80 unités, à savoir corps tubulaires + couvercles,
par minute. Après adaptation, ces machines à former des couvercles permettent également
la pose de fonds en carton dans des boites préalablement remplies. Cette dernière
opération s'effectue dans les usines consommatrices de ces emballages.
[0009] Avec le fort développement des ventes de boites en carton du type décrit ci-dessus
depuis 2007 et la pression sur les prix exercée par les industries consommatrices
de ces emballages, une demande existe pour trouver des solutions techniques pour produire
plus, plus vite et donc moins cher.
[0010] A cet effet, l'invention propose un procédé de fabrication d'emballages selon la
revendication 1 comprenant un corps tubulaire fait d'un matériau cartonné et une structure
obturante, comprenant
- l'approvisionnement d'une unité de scellage en corps tubulaires préformés et en structures
obturantes sous forme d'aplats comprenant une partie centrale de forme conjuguée à
la forme de l'ouverture des corps tubulaires, entourée d'une partie périphérique rabattable
suffisante pour assembler de manière étanche une structure obturante avec la paroi
latérale interne d'un corps tubulaire,
- l'introduction de chaque structure obturante dans un outil de formage, et sa mise
en forme de cuvette
- l'introduction, la pose et le scellage de ladite cuvette dans un corps tubulaire au
moyen du dit outil de formage;
- si la structure obturante est un couvercle, la prédécoupe de la paroi latérale dudit
corps tubulaire et une prédécoupe partielle du dit couvercle selon une ligne périphérique,
- si la structure obturante est un couvercle, au moins une opération de finition de
l'extrémité de l'emballage portant ladite structure obturante,
procédé dans lequel les dits corps tubulaires sont amenés deux par deux à ladite unité
de scellage, les structures obturantes sont amenées deux par deux à des paires d'outils
de formage de ladite unité de scellage pour y être mises en forme de cuvettes, puis
introduites deux par deux, posées et scellées dans des paires de corps tubulaires
par lesdites paires d'outils de formage, et les corps tubulaires portant les lesdites
structures obturantes sont soumis deux par deux aux opérations subséquentes de prédécoupe
et de finition,
caractérisé par le fait que l'introduction des structures obturantes dans l'outil
de formage est conduite par un dispositif d'introduction présentant des moyens d'ajustement
du pas de découpe de l'unité de confection des structures obturantes au pas des outils
de formage, comprenant un actionneur linéaire longitudinal assurant un mouvement rectiligne
et deux coulisseaux latéraux, ayant un mouvement transversal, réalisant un angle de
transfert.
[0011] Selon un mode d'exécution, le procédé comprend
- l'assemblage à plat d'au moins deux matériaux en bandes, à savoir une bande d'un matériau
cellulosique pouvant être revêtu d'au moins un matériau barrière et une bande d'un
matériau formant une membrane de sécurité, en une bande composite,
- la découpe de la bande composite en structures obturantes par paires d'aplats, l'un
des aplats d'une paire étant découpé dans la partie gauche et l'autre aplat de la
même paire étant découpé dans la partie droite de la bande composite.
[0012] Selon un mode d'exécution, le procédé est cadencé pas à pas, et l'avance des bandes
d'un pas, une séquence d'assemblage des matériaux en bandes et une séquence de découpe
de deux structures obturantes dans la bande composite sont asservies à l'introduction
d'une paire de structures obturantes dans l'outil de formage.
[0013] Selon un mode d'exécution, une séquence d'assemblage de la bande composite comprend
- la création d'une différence de relief sur la bande de matériau cellulosique entre
les zones centrales d'une paire de structures obturantes et les zones périphériques
à encoller, cette étapes de procédé étant optionnelle selon les colles,
- la pose d'un film de colle sur les lesdites zones périphériques,
- la mise en contact de la bande de matériau cellulosique et de la bande de membranes,
- le pincement de la zone à encoller entre et par des poinçons compressant localement
lesdites bandes,
- l'application d'un outil presseur entre les dits poinçons.
[0014] Selon un mode d'exécution, après chaque avance de la bande composite et avant la
découpe d'une paire de structures obturantes le squelette de la bande composite est
tendu par des moyens de traction.
[0015] Selon un mode d'exécution l'aplat découpé dans la partie gauche et l'aplat découpé
dans la partie droite de la bande composite lors d'une même opération de découpe sont
longitudinalement décalés.
[0016] Selon un mode d'exécution le squelette de la bande composite est séparé en ses composantes
en aval desdits moyens de traction.
[0017] Un autre objet de l'invention est une machine de fabrication d'emballages selon la
revendication 8 comprenant un corps tubulaire fait d'un matériau cartonné et une structure
obturante faite d'un matériau cartonné, assemblée au corps tubulaire, ladite machine
comprenant
- une unité de scellage comprenant un plateau de scellage tournant, le dit plateau de
scellage comprenant un nombre N de postes de scellage, avec 3 ≤ N ≤ 50, chaque poste
de scellage comprenant deux outils de scellage, le dit plateau de scellage tournant
de manière cadencée via un indexeur à N stops,
- un dispositif d'alimentation introduisant des corps tubulaires deux par deux dans
un premier poste de scellage,
- un dispositif d'introduction amenant des structures obturantes sous forme d'aplats,
deux par deux, à une paire d'outils de formage d'un deuxième poste de scellage en
amont du premier poste de scellage,
- un dispositif de transfert de corps tubulaires, scellés à des structures obturantes,
du plateau de scellage à une unité agencée en aval,
caractérisée en ce que le dispositif d'introduction de structures obturantes présente
des moyens d'ajustement du pas de découpe de l'unité de confection des structures
obturantes au pas des outils de formage du poste de scellage de l'unité de scellage,
comprenant un actionneur linéaire longitudinal assurant un mouvement rectiligne et
deux coulisseaux latéraux, ayant un mouvement transversal, réalisant un angle de transfert.
[0018] Selon un mode de réalisation la machine comprend de plus
- une unité de finition comprenant un plateau de finition tournant, le dit plateau de
finition comprenant un nombre N de postes de finition agencés pour accueillir chacun
une paire de corps tubulaires scellés à des structures obturantes, le dit plateau
de finition tournant de manière cadencée via un indexeur à N stops, et au moins un
outil double de finition, avec lequel chaque poste de finition vient interagir pour
effectuer au moins une opération spécifique de finition sur chaque corps tubulaire
scellé à une structure obturante,
- un dispositif d'éjection des dits emballages du plateau de finition.
[0019] Selon un mode de réalisation de la machine, N=8.
[0020] Selon un mode d'exécution, la machine peut être réalisée avec seulement une unité
de scellage, si on ne veut pas faire d'opération de finition sur la boite, en particulier
dans le cas où le procédé concerne la pose des fonds sur des corps tubulaires.
[0021] Selon un mode de réalisation de la machine un dit outil double de finition est un
outil de prédécoupe de couvercle.
[0022] Selon un mode de réalisation de la machine l'unité de finition comprend un outil
double d'ourlage.
[0023] Selon un mode de réalisation de la machine l'unité de finition comprend au moins
un outil double de gerbage. Selon un mode de réalisation de la machine, elle comprend
une unité de confection deux par deux de structures obturantes sous forme d'aplats
comprenant une partie centrale de forme conjuguée à la forme de l'ouverture des corps
tubulaires, entourée d'une partie périphérique rabattable suffisante pour assembler
une structure obturante avec la paroi latérale interne d'un corps tubulaire, fonctionnant
en mode cadencé pas à pas, et asservie à l'introduction d'une paire de structures
obturantes dans deux outils de formage.
[0024] Selon un mode de réalisation de la machine ladite unité de confection comprend
- un dévidoir d'une bande d'un matériau cellulosique pouvant être revêtu d'au moins
un matériau barrière et un dévidoir d'une bande d'un matériau formant une membrane
de sécurité, la largeur des dites bandes étant suffisante pour loger transversalement
deux structures obturantes,
- optionnellement, un poste de mise en relief de zones prédéterminées de la bande de
matériaux cellulosiques, en fonction du type de colle utilisée.
- un poste d'encollage de la bande de matériaux cellulosiques,
un poste de mise en contact et de pressage de la bande de membrane sur la bande de
matériaux cellulosiques,
- un poste de découpe de structures obturantes comprenant deux outils de découpe décalés
longitudinalement, et
- au moins un avance-bande synchronisant l'avance de la bande de matériau cellulosique
avec l'avance de la bande de matériau de membrane, formant une bande composite, le
dit avance-bande et les postes précités de l'unité de confection étant asservis au
dit dispositif d'introduction.
[0025] Selon un mode de réalisation de la machine ladite unité de confection comprend un
dispositif extracteur de squelette de bande et en particulier un dispositif séparateur
de squelette de bande en ses composantes.
[0026] L'invention a également pour objet
- une machine selon l'invention comprenant un dispositif avance-bande pour une machine
du type ci-dessus comprenant deux rouleaux d'entraînement de même diamètre et un servomoteur
entraînant l'un des deux rouleaux, l'autre rouleau étant entraîné dans un rapport
1/1 par le premier rouleau.
- une machine selon l'invention comprenant un dispositif d'encollage pour une machine
du type ci-dessus, comprenant une presse mettant en relief deux par deux des zones
d'encollage, un porte-empreinte transférant un film de colle d'un réservoir sur lesdites
zones d'encollage, un dispositif presseur comprenant un jeu de poinçons isolant les
dites zones d'encollage et un presseur agencé entre les dits poinçons.
- une machine selon l'invention comprenant un dispositif d'introduction de structures
obturantes pour une machine du type ci-dessus, présentant des moyens d'ajustement
du pas de découpe de l'unité de confection des structures obturantes au pas des outils
de formage d'un poste de scellage de l'unité de scellage comprenant un actionneur
linéaire longitudinal et deux coulisseaux latéraux.
- une machine selon l'invention comprenant un outil de formage pour une machine du type
ci-dessus, comprenant un tampon conique appuyant sur le centre d'une structure obturante
pour chasser l'air entre le matériau cellulosique et le matériau de membrane vers
la périphérie, le dit tampon conique étant isolé thermiquement de la partie chaude
de l'outil de formage.
- une machine selon l'invention comprenant un tel outil de formage caractérisé en ce
que la course de scellage du dit outil est ajustable.
- une machine selon l'invention comprenant un outil de prédécoupe pour une machine du
type ci-dessus, ladite structure obturante étant le couvercle, comprenant un couteau
de découpe circulaire et un mandrin de prédécoupe logeant un corps tubulaire, le dit
couteau étant agencé par rapport au mandrin de façon à inciser le corps tubulaire
en dessous de la surface de colle liant la membrane aux matériaux cellulosiques du
couvercle et de façon à traverser toutes les couches du corps tubulaire et la membrane
mais non le matériau cellulosique du couvercle, les vitesses de rotation du couteau
et du mandrin étant ajustées de façon à synchroniser les vitesses tangentielles du
couteau et du corps tubulaire.
- une machine selon l'invention comprenant un tel outil de prédécoupe, caractérisée
en ce que le fils du couteau est altéré localement pour créer des points d'attache
ou une charnière.
- une machine selon l'invention comprenant un tel outil de prédécoupe, comprenant un
module de précontrainte appuyant sur le sommet de l'emballage.
[0027] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'homme du métier
de la description ci-dessous d'un mode d'exécution d'une machine selon l'invention
ainsi que de modes d'exécution de certaines de ses composantes un, en se référant
aux dessins, dans lesquels
- la figure 1 est une vue schématique de l'ensemble d'une machine,
- la figure 2 est une vue schématique d'une unité de confection de la machine de la
figure 1,
- la figure 3 est une vue schématique de la partie amont de l'unité de confection de
la figure 2,
- la figure 4 est une vue en perspective d'un dispositif avance-bande,
- les figures 5 et 6 sont des vues schématiques illustrant la progression de la bande
des figures précédentes au niveau de la découpe de cette bande et en aval de celle-ci,
- la figure 7 est une vue schématique illustrant le traitement du squelette de la bande
après découpe selon la figure 6,
- les figures 8 et 9 sont des vues schématiques illustrant deux configurations du dispositif
d'introduction des structures obturantes dans l'unité de scellage,
- la figure 10 est une vue schématique en coupe d'un tampon de scellage,
- la figure 11 est une vue schématique illustrant l'ajustement de la course de l'outil
de formage,
- la figure 12 est une vue schématique en coupe illustrant un outil de prédécoupe.
[0028] Le mode d'exécution décrit ci-dessous est une machine assemblant des corps tubulaires
de section ronde à des couvercles ronds pour former des emballages disposant d'une
membrane de sécurité. L'homme du métier est en mesure d'en adapter les caractéristiques
pour réaliser des modes d'exécution traitant des corps tubulaires de sections parallélépipédiques,
oblongues, ovoïdes, ou d'autres formes ainsi que des modes d'exécutions mettant en
œuvre d'autres types de structures obturantes. On peut également observer que les
corps peuvent être traités de façon horizontale ou verticale selon la configuration
machine choisie.
[0029] La machine 1 illustrée par la figure 1 se compose de 3 unités principales :
L'unité de scellage 2 scelle les structures obturantes, c'est-à-dire des couvercles,
dans des tubes rigides arrivant d'une machine de fabrication de corps tubulaires via
un dispositif d'alimentation 5. Les corps sont introduits deux par deux dans un plateau
tournant 3 à huit postes 4, chaque poste étant composé de deux outils de formage et
de scellage 7. Les corps sont introduits dans chaque outil 7. Ce plateau 3 tourne
de manière discontinue et cadencée via un indexeur à 8 stops. Les couvercles, sous
forme d'aplats préalablement découpés depuis une bande, comme décrit ci-dessous, sont
transférés dans les outils de scellage 7 par un dispositif d'introduction 6. Ces couvercles
sont ensuite formés à travers une matrice 8 créant une jupe verticale, puis insérés
dans un corps tubulaire par un tampon de scellage 9. Les boîtes ainsi obtenues, corps
tubulaire + couvercle, restent dans le plateau avec le tampon de thermo-scellage en
position basse pendant un ou plusieurs indexages du plateau. Les tampons sortent ensuite
des boites et les boîtes ainsi créées sont éjectées du plateau de scellage et amenées
par un dispositif de transfert 14 à une unité de finition.
[0030] L'unité de finition 10 termine le couvercle cartonné de la boite. Les corps tubulaire
avec les structures obturantes scellées sont introduits dans un plateau tournant 11
à huit postes 12. Ce plateau tourne de manière discontinue et cadencée via un indexeur
à huit stops. Chaque poste est composé de deux modules de finition. 13. Les corps
tubulaires sont introduits deux par deux dans chaque module de finition. A une ou
plusieurs étapes d'un poste 12, les deux boites en cours de finition sont présentées
à un outil double de finition 14 qui effectue une opération spécifique de manière
simultanée sur chacune des deux boites. Jusqu'à huit opérations de finition sont possibles,
par exemple une prédécoupe pour faciliter l'ouverture, un ourlage, ou encore un gerbage.
Les boites sont ensuite éjectées sur un convoyeur 30 deux par deux. Ce convoyeur aboutit
à la mise en palette des boites.
[0031] Une unité de confection 15, illustrée dans son ensemble par la figure 2, confectionne
à plat les couvercles par assemblage d'une bande de matériau cellulosique 16, en général
du carton, le plus souvent imprimée, mais pas toujours, et d'une bande de membrane
17, qui peut avoir une structure complexe. La confection des couvercles à plat deux
par deux est réalisée en utilisant une bobine de carton imprimée à 2 pistes. Ceci
entraîne un gain de coût sur le matériau des couvercles de l'ordre de 10 à 15 % par
rapport à une bobine simple imprimée car les bobines mères imprimées à deux pistes
sont moins reprises en recoupe.
[0032] La bande imprimée a un pas constant marqué par des spots 18, car l'impression des
couvercles est calée par rapport aux spots. Cette bande est tractée par plusieurs
dispositifs avance-bande 19 à rouleaux motorisés qui sont asservis à chaque lecture
d'un spot par un lecteur 20. Ce dispositif tracte également la bande de membrane 17
qui est alors synchronisée sur l'avance du couvercle. Des opérations sont effectuées
à chaque arrêt sur la bande de matériaux cellulosiques 16, la bande de membrane 17
et la bande composite 21 qui résulte de leur assemblage dans un dispositif d'assemblage
22 dont un mode d'exécution est décrit ci-dessous. Cette bande passe ensuite dans
un poste de découpe pour y être découpée en couvercles.
[0033] Outre la découpe des couvercles, cette unité de confection peut réaliser des opérations
multiples sur des bandes de carton ou autre, et ce de manière aisée car réalisées
à plat. Il est ainsi possible de réaliser des grilles de poudrage en carton à partir
d'une membrane en carton, d'ajouter des impressions sur les deux faces d'une bande,
de disposer des composants supplémentaires sur un couvercle tel qu'un bec verseur,
un bouchon, etc. En amont de l'assemblage, des opérations non illustrées sur les figures
ont pu être réalisées sur la bande membrane, qui peut être un film simple ou complexe,
une bande de carton simple ou complexe. Ces opérations peuvent par exemple être: la
découpe et le retournement d'une languette, des trous pour une grille saupoudreuse,
obturés ou non, l'ajout d'un document imprimé, la mise en place d'un bec verseur ou
d'un bouchon plastique, ... De telles opérations sont aussi possibles sur la bande
de couvercle. L'avance des deux bandes étant synchronisée, la précision des opérations
est assurée.
[0034] L'homme du métier prendra connaissance avec intérêt de modes d'exécution particuliers
de certaines étapes du procédé selon l'invention et de modes de réalisation de certains
postes de travail de la machine selon l'invention, décrits ci-après.
Fabrication des couvercles à plat à la demande.
[0035] L'assemblage de la bande en carton 16 avec la bande de membrane 17 par encollage
pour former une bande composite 21, illustré par les figures 2 et 3, est effectué
de manière discontinue mais cadencée pas à pas dans la zone amont de l'unité de confection
15. Les pas sont soit déterminés par des spots imprimés ou par l'avance bande lui-même
via un codeur. La découpe de la bande composite en couvercles individuels est illustrée
par la figure 5. L'avance d'un couvercle à un premier poste de scellage 4 entraîne
une demande de séquence d'assemblage d'un pas de bande en carton 16 avec une membrane.
Ainsi, l'intervalle de temps entre la fabrication de la structure du couvercle à plat
et le formage du couvercle dans l'unité de scellage peut être maitrisé. Ceci est avantageux
pour l'étape de formage/scellage du couvercle, car la colle liant la membrane au couvercle
n'a pas assez de temps pour complètement sécher. Ainsi, lors du formage du couvercle
dans les outils de scellage 7 réalisant le passage d'une découpe plane à un couvercle
formé avec jupe verticale, la membrane peut glisser relativement au couvercle. Ceci
permet d'une part d'éliminer la présence d'air entre couvercle et membrane et d'autre
part, de limiter les contraintes de formage sur les matériaux. En effet, s'il y avait
trop d'air entre le couvercle et la membrane, la température des tampons de scellage
dilaterait l'air présent entre le couvercle et la membrane de sorte qu'en sortie de
la machine, le couvercle serait gonflé et la boite non conforme au cahier des charges.
La limitation des contraintes de formage entre couvercle et membrane permet également
de limiter la présence de plis, susceptibles d'entraîner une non étanchéité du scellage
et de limiter l'étirement et donc la fragilisation, voire la rupture, des films complexes
de type PE, OPP, PET, aluminium... formant la barrière de l'emballage vis-à-vis de
l'humidité, de l'air. La limitation des contraintes de formage limite aussi la déformation
d'une éventuelle languette et de sa découpe située sur la partie verticale de la jupe
après le formage du couvercle
[0036] Pour des raisons de souplesse, la liaison du dispositif d'assemblage au poste de
découpe des couvercles inclue un brin mou 23. La bande composite réalisée peut alors
être continue et sans tension entre l'assemblage et la découpe du couvercle, les deux
postes sont mécaniquement indépendants.
[0037] La maitrise du séchage de la colle est contrôlée par plusieurs facteurs. Ces facteurs
sont le temps de prise de la colle, les colles à base d'eau ayant des temps de séchage
compris entre 20 secondes et trois minutes, la distance entre le poste de collage
couvercle/membrane et la cadence de la machine. En cas d'arrêt prolongé de la machine,
les couvercles présents entre le poste de collage et le formage peuvent être purgés
de manière automatique ou manuelle.
[0038] De plus, le composite 21 est fabriqué directement sur la machine, donc pas de stockage
du produit fini, consommation à la demande donc pas de gâche, pas de machine spéciale
pour faire ce travail, donc, globalement, un gain de coût.
[0039] Si la distance entre le collage des couvercles et le formage des couvercles est très
importante et qu'un séchage de la colle est inévitable, il est possible d'utiliser
des colles à réversibilité thermique. Dans ce cas, la liaison entre le couvercle et
la membrane sera momentanément limitée ou réduite par la chaleur du tampon de formage
du couvercle.
[0040] Ce mode de confection de couvercles à deux composantes est également utilisable pour
la fabrication de fonds. En effet, pour des raisons économiques ou techniques, il
peut être judicieux de réaliser un complexage de carton et de matériaux barrière/scellant
pour un fonds en utilisant la même méthode. Un fond peut alors être créé en ligne
avec divers matériaux. On profite alors de l'avantage de la limitation des contraintes
mécaniques décrite ci-dessus pour améliorer l'étanchéité des boites.
Système d'encollage de précision de la bande de membrane sur la bande de carton.
[0041] Comme le montrent les figures 2 et 3, la bande de carton 16 est tractée par un dispositif
de rouleaux motorisés avance bande 19. Ce dispositif entraîne à la fois la bande de
carton 16 et celle de la membrane 17. Les deux bandes sont alors synchronisées en
avance. Pour réaliser un couvercle, il faut lier les deux bandes par un collage.
Pour appliquer la colle avec une grande précision et une grande fiabilité, le mode
d'exécution illustré par la figure 3 est exécuté en plusieurs étapes.
La première étape, optionnelle, consiste à réaliser une mise en relief 24 de la bande
de carton par une presse pneumatique, hydraulique ou électrique. La partie centrale
reste plane, mais la zone de dépose de la colle est légèrement surélevée. Ainsi, quand
on dépose le film de colle, celui-ci est localisé au-dessus de la partie centrale.
Quand couvercle et membrane vont être rassemblés par l'avance, la colle ne va pas
frotter la membrane et s'étaler vers le centre.
[0042] Un film de colle d'épaisseur 0.2 à 0.5 mm est déposé sur la partie intérieure de
la bande de couvercle/carton opposée à l'impression par deux empreintes 25, une pour
chaque piste de la bande, via un mouvement de translation faisant passer les empreintes
25 d'un bac de colle 26 jusqu'au contact avec la bande de carton. Ce mouvement est
assuré par un vérin pneumatique électrique, hydraulique ou par la transformation d'un
mouvement de rotation, bielle/manivelle par exemple. Chaque empreinte retourne ensuite
dans le bac à colle pour se recharger de colle. La forme du film de colle ainsi déposé
est la même que l'empreinte. Pour une boite ronde, la forme de l'empreinte est un
anneau avec des diamètres respectivement légèrement supérieur au diamètre intérieur
de la boite et légèrement supérieur au diamètre de découpe du couvercle.
[0043] La pose de la colle doit être effectuée avec une grande précision. D'une part pour
que la membrane et le couvercle restent parfaitement liés lors de la découpe, d'autre
part pour que la colle ne se disperse pas vers l'intérieur de couvercle. La colle
doit aussi être présente à l'extérieur de la découpe du couvercle pour lier la bande
membrane à la bande couvercle du squelette de découpe, pour faciliter le fonctionnement
du dispositif d'extraction du squelette. Cependant, s'il est indispensable d'avoir
de la colle à l'extérieur de la découpe, il faut aussi éviter que la colle ne se disperse
trop vers l'extérieur de la bande. En effet, la largeur de la bande étant optimisée
pour limiter les coûts, la distance entre la colle et les extrémités des bandes est
très faible. Si la colle venait à déborder sur les flancs du composite couvercle/membrane,
les éléments en contact avec la bande composite seraient rapidement pollués par la
colle (avance-bande pour le collage, la découpe, l'extraction ainsi que les éléments
de guidage, poinçon matrice de découpe et outil de formage/scellage). Ceci peut provoquer
des arrêts de production ainsi que des réclamations des utilisateurs
[0044] C'est au pas suivant que la bande de membrane vient au contact de la bande de carton
et qu'elle est liée au futur couvercle avec la colle par un système de presseurs.
A ce moment-là, un composite couvercle/membrane est créé. Pour lier le composite,
c'est-à-dire pour que la membrane et le couvercle soient suffisamment liés, il faut
exercer une pression sur le couvercle sur la zone préalablement encollée. Pour éviter
les dispersions de colle vers le centre du couvercle, un poinçon 27 très fin vient
en premier lieu isoler la partie intérieure du couvercle à un diamètre légèrement
inférieur au diamètre de l'empreinte de colle par pression sur les bandes de couvercle
et membrane. Un autre poinçon 28 vient ensuite jouer le même rôle pour la partie extérieure
du couvercle avec un diamètre légèrement supérieur au diamètre de l'empreinte de colle.
Un presseur 29 situé entre les deux poinçons 27,28 peut ensuite comprimer la colle
pour lier les deux bandes. La colle s'étale uniquement entre les deux poinçons.
[0045] Pour une bonne gestion du cycle d'encollage, l'encollage doit être suivi d'une avance
d'un pas de la bande, le presseur étant agencé un pas après la dépose de la colle.
Ainsi, chaque fois que la colle est déposée sur la bande, la membrane et le couvercle
sont liés immédiatement par le presseur. En cas d'arrêt de production, la colle ne
peut donc pas sécher sur la bande de carton et ainsi rendre la liaison entre le couvercle
et la membrane impossible ni ajouter une surépaisseur au composite couvercle/membrane
constituée par un film de colle pas encore comprimé par le presseur et donc en relief.
Ceci assure une production à la demande et en ligne des structures obturantes couvercle/membrane.
[0046] Ce procédé d'encollage est applicable à la confection de fonds. Toutefois dans ce
cas, l'étape de mise en relief du couvercle n'est pas nécessaire car il n'y aura pas
de séparation du complexe à postériori. Dans le cas où la partie carton du fond n'est
pas imprimée, l'arrêt de l'avance n'est plus faite par la lecture d'un spot imprimé,
mais par une avance pas à pas. On procède alors, sur la bande en carton, à la perforation
d'un trou. Ce trou est relatif au positionnement de la bande sur l'unité de confection
par rapport à l'encollage et aux autres opérations. Ce trou est ensuite utilisé comme
un spot pour piloter l'arrêt de l'avance-bande de découpe. Il est alors possible d'utiliser
des cartons non imprimés et donc moins chers tout en ayant la fonction de séparation
des postes d'unité couvercle/fond et de découpe du couvercle/fond.
Dispositifs d'entraînement de précision pour l'entrainement pas à pas des bandes dans
l'unité de confection des couvercles, la découpe du couvercle et extraction du squelette.
[0047] Ce dispositif d'avance bande illustré par la figure 4 utilise un mécanisme composé
de deux rouleaux d'entraînement de même diamètre. Un servomoteur 34 actionne un des
deux rouleaux 31, le rouleau non motorisé 32 est entrainé par le rouleau motorisé
31 via un pignon 33 ou une courroie. Les deux rouleaux sont alors entrainés de manière
parfaitement synchronisée ce qui améliore la précision de chaque avance, notamment
à l'arrêt de l'avance sur le spot imprimé. Cette précision permet de respecter parfaitement
le centrage des bandes par rapport aux spots lors des différentes opérations réalisées
sur un couvercle, une membrane ou un fond.
-Découpe des couvercles en décalé.
[0048] L'objectif est d'utiliser une bande de couvercle imprimée à double pistes, optimisée
en largeur et en pas, limitant ainsi la quantité de matière non directement utilisée
dans la fabrication de l'emballage. Ce pas de découpe est imposé par une variable
économique. En effet, pour optimiser le coût des bandes de carton, et autres partie
du composite, les distances entre couvercles voisins ainsi que la laize de la bande
doivent être réduits au maximum, la surface du squelette de découpe n'étant pas valorisée
dans le produit fini. Le pas peut également être imposé par les machines d'impression
des fournisseurs. L'angle de découpe en décalée est alors fonction du pas des spots
et de la largeur des bandes utilisées. Avec cette méthode de découpe de deux couvercles
35,36 décalés d'un pas Pb de la bande, on obtient un pas de découpe Pd de l'ordre
de grandeur de environ 1.4*Pb, de sorte qu'on a plus d'espace pour placer les outils
liés à la découpe et au transfert du couvercle.
[0049] Les outils de découpe sont en soi connus de l'homme du métier. On notera que les
poinçons de matrice des outils de découpe peuvent déborder latéralement de la bande
composite.
Système de transfert à variation de pas des couvercles découpés vers les outils de
formage/scellage
[0050] Une fois découpés, les couvercles ou fonds doivent être transférés dans les outils
de scellage du couvercle (ou fond). Or, le pas des outils de scellage Po n'est pas
forcément le même que le pas de découpe Pd, par le fait que pour des raisons de flexibilité
des opérations, les changements de format (diamètre ou forme) doivent être rapides
et à coût d'outillage limité. Le pas des outils Po est de ce fait la résultante d'une
optimisation pour un panel de formats. Cette différence entre le pas de découpe Pd
et le pas constant des outils Po impose une solution de mise au pas Po par le système
de transfert, des couvercles une fois découpés
[0051] Les figures 8 et 9 illustrent deux cas où respectivement Pd<Po et Pd>Po. Le mouvement
de ce dispositif de transfert est assuré par un actionneur linéaire 37, pneumatique,
électrique ou autre, assurant un mouvement rectiligne. L'angle de transfert est réalisé
par le mouvement des deux coulisseaux de transfert 38, qui eux, ont un déplacement
transversal. Ainsi, en cas de changement de format, il faut simplement changer le
bloc de découpe en quinconce et de transfert à pas variable (fixation rapide), la
variable d'ajustement au changement de format, et donc cet angle de transfert. Pour
pallier les éventuelles imprécisions de position du couvercle sur un coulisseau de
transfert, celui-ci est équipé d'une lamelle sous vide 39. Cette lamelle va jouer
un double rôle. Le premier est de maintenir le couvercle sur le système de transfert,
c'est-à-dire le coulisseau. Le second est de laisser la possibilité au couvercle de
se déplacer légèrement quand le couvercle rentre dans l'outil de formage scellage.
Ainsi, le couvercle peut se centrer librement dans l'outil de formage scellage (autocentrage).
[0052] Exemple : la machine est optimisée pour traiter des boites de 30 à 125 mm de diamètre ainsi
que d'autres formes non rondes mais à périmètres équivalents. Le pas de découpe est
de 141.42 mm (2 diamètres 90 découpés), le pas des outils de formage/scellage du couvercle
(ou fond) est de 132 mm et la distance entre le point de découpe et le centre de l'outil
de formage/scellage est de 200 mm. Le dispositif de transfert doit alors avoir un
angle de transfert de 2.7° pour effectuer cette transition.
Système de sortie du squelette de découpe.
[0053] Ce système compact permet de fiabiliser la sortie du squelette de bande en tirant
dessus avec un dispositif de traction par rouleaux 19 tel que décrit ci-dessus, agencé
en aval de la découpe, reproduisant instantanément le mouvement de l'avance bande
19 de la bande composite en amont de la découpe. Ceci permet de sortir le squelette
du poste de découpe de manière fiable, et ce, même si pour des raisons de place, la
trajectoire de sortie du squelette, dont la figure 6 illustre deux variantes, est
complexe, et d'améliorer la précision de positionnement des couvercles, ou des fonds,
sous le poste de découpe. Cette amélioration de la précision est due au fait que la
bande reste tendue sous le poste de découpe. On évite ainsi la formation de vague(s)
à l'avant de l'avance-bande en amont de la découpe des couvercles, situé relativement
loin derrière la position de découpe à cause du système de découpe en diagonale. Pour
assurer une tension suffisante sans pour autant casser le squelette fragile de la
bande, celle-ci est retendue par l'avance-bande d'extraction du squelette après l'exécution
de chaque avance et avant chaque découpe. Ce mouvement de tension est important car
le rendement global entre les deux avances-bandes ainsi que le parcours de la bande
de squelette est soumis à un rendement variable, dû au coefficient de frottement variable,
à la tolérance d'usinage entre les 2 avances bandes, etc... Cette fonction est assurée
par une micro avance calibrée par le servomoteur d'extraction. L'arrêt de cette micro
avance est piloté par un couple constant ou une temporisation.
Dispositif de séparation des couches du squelette
[0054] Le squelette issu de la découpe du couvercle est, comme précédemment décrit, un composite.
Dans certains cas, l'une ou l'autre partie de ce composite peut être composée de matériaux
"nobles", pure cellulose ou aluminium par exemple. Pour la valorisation des déchets,
il peut être rentable de séparer les matériaux fortement valorisés des éléments moins
valorisés. Pour ce faire, la machine peut être équipée d'un séparateur bande de matériaux
cellulosiques/bande de membrane après extraction. On ajoute un avance-bande 19' après
celui d'extraction 19 du squelette, fonctionnant selon le même principe. Un dispositif
de séparation des bandes 40 illustré schématiquement sur la figure 7 est placé entre
ces deux avances bandes. Seule l'une des deux bandes est tractée par le dernier avance-bande
19'. Les bandes sont ainsi séparées, la maîtrise de l'encollage du couvercle permettant
une séparation aisée. Chaque élément est alors récupéré dans différents containers.
Tampon de formage/scellage
[0055] Il est avantageux d'évacuer l'air situé entre les couches formant le composite couvercle/membrane.
Les tampons de formage/scellage selon l'invention ont une conception favorisant cela,
illustrée sur la figure 10. Une interface conique 9 permet de créer un appui au centre
de la couche en carton 44 du couvercle pour canaliser la circulation d'air du centre
du couvercle, vers la jupe puis vers l'extérieur, comme montré par les flèches sur
la figure 10. La différence entre les parties chaudes et les parties froides de l'outil
peut dépasser 50°C. La partie chaude 45 de l'outil de scellage est isolée de l'interface
conique 9 par un montage approprié de celle-ci sur le support 47 du tampon, lui-même
isolé de la partie chaude 45 par un matériau isolant 46. La température sur l'interface
d'appui 9 est alors limitée, l'impression du couvercle n'est donc pas altérée par
la chaleur (pas de réactivation des encres et des vernis). Le support 47 de l'outil
est ajouré pour laisser l'air chaud sortir vers l'extérieur. En augmentant le temps
de scellage du couvercle (entre 1.5 et 20 sec) on peut diminuer la température de
scellage. La diminution de la température de scellage évite de fragiliser les films
barrières 42 du corps tubulaire et films scellants 43 du couvercle. De plus la couche
cartonnée 41 du corps tubulaire et la jupe du couvercle étant soumis à une forte pression
par le module de contre scellage 58, la cohésion entre les films scellants du corps
42 de la boite et de la membrane 43 a plus de temps pour se faire de manière homogène
sans être dégradées par une forte température. L'étanchéité des boites et la résistance
du couvercle s'en trouvent améliorées. L'évacuation de l'air est réalisée non seulement
pendant le formage du couvercle mais également pendant la phase statique du scellage
(tampon en position basse dans le couvercle et couvercle dans sa position définitive
dans la boite). Le même procédé est applicable au scellage d'un fond simple ou composite.
Dispositif de formage des couvercles à course variable (figure 11)
[0056] La précision de la profondeur des couvercles (ou fonds) dans une boite est capitale
pour la conformité du produit fini. La profondeur de position des couvercles peut
varier selon les boîtes pour différentes raisons. Afin de résoudre ce problème d'ajustement
de la profondeur, la machine est équipée de deux systèmes de formage/scellage 7 indépendants
à course programmable pour chaque paire de poste de formage 4. Grâce au registre du
plateau de scellage 3, l'automate sait quel outil 7 est à l'instant t au poste de
formage/scellage du couvercle. On peut attribuer au système de formage une course
pour chaque outil. Cette course peut être modifiée à tout moment par un opérateur,
suite à un contrôle de profondeur. La profondeur peut aussi être réglée de manière
dynamique par la mesure des profondeurs des couvercles sortants du poste de scellage.
Cette mesure est réalisée par un capteur approprié, l'affiliation couvercle/outil
est faite par le registre de l'automate. L'automate peut alors donner aux outils de
formage les courses appropriées pour chaque outil, dans un seuil de tolérance pré
déterminé.
Dispositif de prédécoupe des couvercles
[0057] Ce dispositif de l'unité de finition, dont un mode d'exécution est illustré par la
figure 12, sert à réaliser une prédécoupe précise sur un couvercle et utilise un couteau
de découpe circulaire. La boite rentre dans un mandrin 48 appelé mandrin de prédécoupe.
Le couteau 50 monté sur un support mobile 49 plonge ensuite sur la boite traversant
toutes les couches 41,42 du corps de la boite et de la membrane 43 du couvercle. Une
butée fixe 51 limite sa plongée pour qu'il ne traverse pas la couche en carton 44
du couvercle. La position de plongée du couteau est située sur la jupe verticale du
composite couvercle/membrane et en dessous de la surface de colle liant la membrane
au couvercle préalablement scellé par l'unité de scellage 2 de la machine. Le mandrin
48 effectue ensuite une rotation pour découper totalement ou partiellement le périmètre
de la boite. Le mandrin 48 et le couteau 50 sont liés par une transmission mécanique
ou par un axe virtuel. Dans le premier cas, un servomoteur 52 entraîne le mandrin
de prédécoupe; dans l'autre cas, un servomoteur supplémentaire entraîne le couteau.
Afin d'utiliser des couteaux standards avec un diamètre standard du marché, on établit
une synchronisation des vitesses tangentielles entre le couteau 50 et le corps 41
de la boite. Cette synchronisation est soit obtenue par une transmission mécanique,
par chaine ou courroie, dont le rapport de réduction ou de multiplication est le même
que le rapport entre le diamètre du mandrin de prédécoupe 48 et le diamètre du couteau
50, soit par une interpolation en rotation des deux servomoteurs du mandrin de prédécoupe
et du couteau, dont les vitesses respectives sont coordonnées à la réduction ou multiplication
boite/couteau. Par exemple, avec une boite de diamètre 100 mm et un couteau de diamètre
100mm le rapport est de 1 ; pour un mandrin de prédécoupe de 50mm et un couteau de
100 mm de diamètre, le rapport de réduction est de 2, la boite tournant alors deux
fois plus vite que le couteau en ce qui concerne le nombre de tours par minute.
[0058] Au long de son périmètre extérieur, le fil du couteau peut être volontairement altéré
par suppression locale 53 du fil de coupe conservant ainsi un lien entre le couvercle
et la boite pour créer des points d'attache plus ou moins épais sur la boite, qui
servent alors de points d'inviolabilité 54. Dans ce cas, l'ouverture du couvercle
se fera après la rupture des points d'attache 54. Une charnière d'ouverture 55 peut
aussi être réalisée selon le même principe. Dans ce cas, l'altération du fil de coupe
56 est plus grande. Le couvercle reste alors lié au corps après l'ouverture. On peut
également obtenir une charnière en faisant une découpe incomplète de la boite en effectuant
moins d'un tour avec le mandrin de prédécoupe.
[0059] La précision de la prédécoupe devant être élevée, pour ne pas traverser la partie
couvercle du composite membrane/couvercle, et répétitive, un capteur d'origine est
placé sur le porte couteau. Après chaque cycle de découpe, le couteau revient à sa
position initiale. Ainsi, on utilise toujours la même partie du fil de coupe par rapport
au mandrin de prédécoupe. L'usure du couteau est alors plus homogène et facilement
rattrapable par la réduction de l'entraxe entre le mandrin de prédécoupe et le couteau
quand celui-ci est en plongée. De plus, grâce à ce capteur, les points d'attache peuvent
toujours être au même endroit par rapport au mandrin. Dans ce cas, si l'on oriente
préalablement, lors du passage dans un poste de travail antérieur, les boites par
rapport au graphisme via un spot imprimé sur l'étiquette du corps, on peut alors placer
les points d'attache et surtout la charnière précisément par rapport aux indications
d'ouverture imprimées sur le corps de la boite. Une autre option d'orientation est
de positionner le couvercle rapporté par rapport à un repère situé sur ce même couvercle.
[0060] Afin de ne pas entraîner de rupture des points d'attache par la pression exercée
par le cône du couteau de découpe, un appui est réalisé sur le sommet de la boite
par un module de précontrainte 57,mobile en translation, précontraint par des ressorts.
Cette précontrainte de la boite stabilise également celle-ci, empêchant le fil de
coupe du couteau de faire bouger la boite le long de l'axe de rotation. La jonction
de la prédécoupe est alors parfaite.
[0061] Ce dispositif, décrit ci-dessus pour des boites circulaires, est adaptable pour des
boites non rondes (ovales, carrées, rectangulaires...). Dans ce cas, la butée de plongée
n'est plus fixe, mais variable en fonction de la forme du couvercle. Sa position varie
par copie d'un galet tournant sur une came de forme homothétique au mandrin de coupe,
le galet étant sur le référentiel du porte couteau, ou par le mouvement d'un axe électrique
interpolé à la forme par programmation de celui-ci.
Gestion des défauts d'avance des couvercles imprimés avec auto purge des couvercles
mal imprimés ou présentant un risque de défaut.
[0062] Dans le cas d'utilisation de couvercles imprimés, les arrêts des avances bandes sont
gérés par la lecture d'un spot imprimé par rapport à chaque impression du couvercle,
par exemple par une cellule optique. Dans certains cas, il arrive que le spot soit
mal imprimé ou dégradé, la lecture du spot est alors impossible. Si une avance de
bande est ratée pour cause d'un spot manquant ou illisible, les bandes de couvercle
et de membrane sont alors décalées par rapport à l'impression, toutes les opérations
réalisées préalablement à la jonction des bandes sont aussi décalées et le couvercle
résultant de l'assemblage et plusieurs couvercles à venir sont non conformes. Si ces
mêmes couvercles sont insérés dans un corps de boite, c'est toute la boite qui est
non conforme; ce qui représente un risque vis à vis du client final.
[0063] Pour pallier ce risque, l'automatisme de la machine est capable de gérer ce problème
de manière automatique sans créer d'arrêt de ligne et de purge de bande coûteuse en
temps et en matière première par le procédé Suivant : les pas (d'impression) de la
bande sont constants, avec une certaine tolérance. Cette tolérance est prise en compte
pour déterminer la taille de l'empreinte d'encollage ainsi que le centrage de l'impression.
Si tous les arrêts de bande sont dans cette tolérance, on considère les couvercles
comme corrects. On renseigne via l'interface homme/machine le pas d'impression des
couvercles, on renseigne également la tolérance mini et maxi de l'avance, qui peut
varier en fonction du type d'opération à réaliser sur les bandes. A chaque avance,
l'automate compare la position du spot par rapport à l'avance réelle effectuée. Cette
mesure est faite grâce au codeur du servomoteur d'avance-bande ou d'une roue codeuse
tractée par la bande du couvercle. Si le spot est détecté avant la fin de l'avance
théorique d'un pas d'impression, celle-ci est ignorée et l'avance bande s'arrête à
la valeur du pas d'impression préalablement programmé. Le couvercle est alors positionné
dans les tolérances. Si le spot n'est pas détecté à sa position théorique, l'avance-bande
s'arrête à la valeur du pas d'impression préalablement programmé. Le couvercle est
alors positionné dans les tolérances.
[0064] Le nombre d'avances réalisées en mode de mesure du pas en cas de spot non conforme
est programmable par l'opérateur; si ce nombre est dépassé, les couvercles non conformes
sont enregistrés dans un registre puis évacués du poste de découpe de la manière suivante.
La découpe des couvercles est stoppée, l'avance-bande du couvercle procède alors à
des avances pour sortir les couvercles non conformes du système de découpe. Le risque
de boite avec des couvercles non conformes est ainsi éliminé. Le même procédé est
utilisé pour l'avance-bande de découpe du couvercle.
[0065] En résumé, la machine selon l'invention est une machine rapide, capable de produire
80 à 200 unités par minute de corps de boîte munis de couvercles ou de fonds à base
de matériaux cartonnés. Le principal avantage de la machine est de produire 80 à 85%
plus vite qu'une machine de l'état de la technique avec des coûts de fonctionnement
comparables, et ceci avec une seule machine, donc moins d'éléments mécaniques, électriques,
électroniques et pneumatiques que 2 machines d'ancienne génération fonctionnant en
même temps. De plus l'emploi d'une machine selon l'invention à la place de deux machines
de l'état de la technique engendre des gains de place, de consommation électrique,
d'équipements annexes et de pièces de rechange; ce qui réduit de manière importante
le coût de production des boites et donc le prix de revient. Par rapport à l'utilisation
de 2 machines qui nécessitent 2 agents de contrôle des boites en sortie de machine,
la machine selon l'invention n'a besoin que d'une seule personne pour le contrôle.
La production augmente donc de 80 à 85% mais le nombre de personnes sur la ligne reste
le même.
[0066] Le gain de place est également très important, par exemple pour les versions adaptées
pour la pose des fonds cartons après remplissage, qui sont des machines utilisées
chez le client final, car les clients ont rarement la place pour loger plusieurs machines
dans un même lieu de production. En effet, la technologie de fabrication et d'assemblage
de boites avec des couvercles et fonds en carton, c'est-à-dire d'emballages écologiques
et recyclables, est plus volumineuse que les technologies classiques des boites en
carton composites, c'est-à-dire corps en carton, fond en métal et couvercle en plastique
avec membrane, difficilement recyclables. L'argument du gain de place est donc important
si la question se pose de passer la technologie des boites composites à la technologie
des boites entièrement en carton.
1. Procédé de fabrication d'emballages comprenant un corps tubulaire fait d'un matériau
cartonné et une structure obturante faite d'un matériau cartonné, ce procédé comprenant
- l'approvisionnement d'une unité de scellage (2) avec des corps tubulaires préformés
et avec des structures obturantes sous forme d'aplats comprenant une partie centrale
de forme conjuguée à la forme de l'ouverture des corps tubulaires, entourée d'une
partie périphérique rabattable suffisante pour assembler de manière étanche une structure
obturante avec la paroi latérale interne d'un corps tubulaire, ladite unité de scellage
comportant un plateau de scellage tournant de manière cadencée via un indexeur à N
stops,
- l'introduction de chaque structure obturante dans un outil de formage (7) et sa
mise en forme de cuvette
- l'introduction, la pose et le scellage de ladite cuvette dans un corps tubulaire
au moyen du dit outil de formage;
- si la structure obturante est un couvercle, la prédécoupe (14) de la paroi latérale
dudit corps tubulaire et une prédécoupe partielle du dit couvercle selon une ligne
périphérique,
- si la structure obturante est un couvercle, au moins une opération de finition de
l'extrémité de l'emballage portant ladite structure obturante,
où
les dits corps tubulaires sont amenées deux par deux à ladite unité de scellage (2),
que les structures obturantes sont amenées deux par deux à des paires d'outils de
formage (7) de ladite unité de scellage pour y être mises en forme de cuvettes, puis
introduites deux par deux, posées et scellées dans des paires de corps tubulaires
par lesdites paires d'outils de formage, et que les corps tubulaires portant les lesdites
structures obturantes sont soumis deux par deux aux opérations subséquentes de prédécoupe
et de finition,
caractérisé par le fait que l'introduction des structures obturantes dans l'outil de formage est conduite par
un dispositif d'introduction (14) présentant des moyens d'ajustement du pas de découpe
(Pd) de l'unité de confection des structures obturantes au pas des outils (Po) de
formage, ledit pas de découpe définissant l'écartement entre deux structures obturantes
saisies et transférées simultanément, ledit dispositif d'introduction comprenant un
actionneur linéaire longitudinal (37) assurant un mouvement rectiligne et deux coulisseaux
latéraux (38), ayant un mouvement transversal, réalisant un angle de transfert.
2. Procédé selon la revendication 1,
caractérisé en ce qu'il comprend :
- l'assemblage à plat d'au moins deux matériaux en bandes, à savoir une bande d'un
matériau cellulosique (16) pouvant être revêtu d'au moins un matériau barrière et
une bande d'un matériau formant une membrane (17) de sécurité, en une bande composite(21),
- la découpe de la bande composite en structures obturantes par paires d'aplats, l'un
des aplats d'une paire étant découpé dans la partie gauche et l'autre aplat de la
même paire étant découpé dans la partie droite de la bande composite.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que le dit procédé est cadencé pas à pas, et que l'avance des bandes d'un pas, une séquence
d'assemblage des matériaux en bandes et une séquence de découpe de deux structures
obturantes dans la bande composite sont asservies à l'introduction d'une paire de
structures obturantes dans deux outils de formage (7).
4. Procédé selon la revendication 3,
caractérisé en ce qu'une séquence d'assemblage des matériaux en bandes comprend
- la création d'une différence de relief (24) sur la bande de matériau cellulosique
entre les zones centrales d'une paire de structures obturantes et les zones périphériques
à encoller, cette étape du procédé étant optionnelle selon les colles,
- la pose d'un film de colle sur les lesdites zones périphériques,
- la mise en contact de la bande de matériau cellulosique et de la bande de membranes
- le pincement de la zone encollée par des poinçons (27,28) compressant localement
lesdites bandes,
- l'application d'un outil presseur (29) entre les dits poinçons.
5. Procédé selon l'une des revendications 2-4, caractérisé en ce que après chaque avance de la bande composite et avant la découpe d'une paire de structures
obturantes le squelette de la bande composite est tendu par des moyens de traction
(19).
6. Procédé selon l'une des revendications 2-5, caractérisée en ce que l'aplat découpé dans la partie gauche et l'aplat découpé dans la partie droite de
la bande composite (21) lors d'une même opération de découpe sont longitudinalement
décalés.
7. Procédé selon l'une des revendications 5-6, caractérisé en ce que le squelette de la bande composite est séparé en ses composantes en aval desdits
moyens de traction (19).
8. Machine de fabrication d'emballages comprenant un corps tubulaire fait d'un matériau
cartonné et une structure obturante faite d'un matériau cartonné, assemblée au corps
tubulaire, destinée à mettre en œuvre un procédé selon l'une des revendications 1-7,
ladite machine (1) comprenant
- une unité de scellage (2) comprenant un plateau de scellage (3) tournant, le dit
plateau de scellage comprenant un nombre N de postes de scellage (4), avec 3 ≤ N ≤
50, chaque poste de scellage comprenant deux outils de scellage (7), le dit plateau
de scellage tournant de manière cadencée via un indexeur à N stops,
- un dispositif d'alimentation (5) introduisant des corps tubulaires deux par deux
dans un premier poste de scellage,
- un dispositif d'introduction (6) amenant des structures obturantes sous forme d'aplats,
deux par deux, à un deuxième poste de scellage en amont du premier poste de scellage,
- un dispositif de transfert (14) de corps tubulaires, scellés à des structures obturantes,
du plateau de scellage à une unité agencée en aval,
caractérisée en ce que le dispositif d'introduction de structures obturantes présente des moyens d'ajustement
du pas de découpe (Pd) de l'unité de confection des structures obturantes au pas des
outils (Po) de formage du poste de scellage de l'unité de scellage, ledit pas de découpe
définissant l'écartement entre deux structures obturantes saisies et transférées simultanément,
ledit dispositif d'introduction comprenant un actionneur linéaire longitudinal (37)
assurant un mouvement rectiligne et deux coulisseaux latéraux (38), ayant un mouvement
transversal, réalisant un angle de transfert.
9. Machine selon la revendication 8,
caractérisée en ce qu'elle comprend de plus une unité de finition (10) comprenant un plateau de finition
(11) tournant, le dit plateau de finition comprenant un nombre N de postes de finition
(12) agencés pour accueillir chacun une paire de corps tubulaires scellés à des structures
obturantes, le dit plateau de finition tournant de manière cadencée via un indexeur
à N stops, et au moins un outil double de finition (13), avec lequel chaque poste
de finition vient interagir pour effectuer au moins une opération spécifique de finition
sur chaque corps tubulaire scellé à une structure obturante,
- un dispositif d'éjection (30) des dits emballages du plateau de finition.
10. Machine selon l'une des revendications 8 ou 9, dans laquelle N=8.
11. Machine selon l'une des revendications 8-10, caractérisée en ce qu'un dit outil double de finition (13) est un outil de pré-découpe de couvercle.
12. Machine selon l'une des revendications 8-11, caractérisée en ce que l'unité de finition (10) comprend un outil double d'ourlage.
13. Machine selon l'une des revendications 8-12, caractérisée en ce que l'unité de finition (10) comprend au moins Un outil double de gerbage.
14. Machine selon l'une des revendications 8-13, caractérisée en ce qu'elle comprend une unité de confection (15) deux par deux de structures obturantes
sous forme d'aplats comprenant une partie centrale de forme conjuguée à la forme de
l'ouverture des corps tubulaires, entourée d'une partie périphérique rabattable suffisante
pour assembler de manière étanche une structure obturante avec la paroi latérale interne
d'un corps tubulaire, fonctionnant en mode cadencé pas à pas, et asservie à l'introduction
d'une paire de structures obturantes dans deux outils de formage.
15. Machine selon la revendication 14,
caractérisée en ce que ladite unité de confection comprend
- un dévidoir d'une bande (16) d'un matériau cellulosique pouvant être revêtu d'au
moins un matériau barrière et un dévidoir d'une bande (17) d'un matériau formant une
membrane de sécurité, la largeur des dites bandes étant suffisante pour loger transversalement
deux structures obturantes,
- optionnellement, un poste de mise en relief (24) de zones prédéterminées de la bande
de matériaux cellulosiques,
- un poste d'encollage (22) de la bande de matériaux cellulosiques,
un poste de mise en contact et de pressage (27,28,29) de la bande de membrane sur
la bande de matériaux cellulosiques,
- un poste de découpe de structures obturantes comprenant deux outils de découpe décalés
longitudinalement, et
- au moins un avance-bande (19) synchronisant l'avance de la bande (16) de matériau
cellulosique avec l'avance de la bande (17) de matériau de membrane, formant une bande
composite (21), le dit avance-bande et les postes précités de l'unité de confection
étant asservis au dit dispositif d'introduction (6).
16. Machine selon la revendication 15, caractérisée en ce que ladite unité de confection comprend un dispositif extracteur de squelette de bande
et en particulier un dispositif séparateur (40) de squelette de bande en ses composantes.
17. Machine selon l'une de revendications 8 à 16, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif avance-bande comprenant deux rouleaux d'entraînement de
même diamètre et un servomoteur (34) entraînant l'un des deux rouleaux (31), l'autre
rouleau (32) étant entraîné dans un rapport 1/1 par le premier rouleau.
18. Machine selon l'une de revendications 8 à 16,
caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif d'encollage comprenant
- une presse mettant en relief (24) deux par deux des zones d'encollage,
- un porte-empreinte (25) transférant un film de colle d'un réservoir (26) sur lesdites
zones d'encollage,
- un dispositif presseur comprenant un jeu de poinçons (27,29) isolant les dites zones
d'encollage et un presseur (28) agencé entre les dits poinçons.
19. Machine selon l'une de revendications 8 à 16, caractérisée en ce qu'elle comprend un outil de formage pour une machine comprenant un tampon conique (9)
appuyant sur le centre d'une structure obturante pour chasser l'air entre le matériau
cellulosique et le matériau de membrane vers la périphérie, le dit tampon conique
étant isolé thermiquement de la partie chaude (45) de l'outil de formage.
20. Machine selon la revendication 19, caractérisée en ce que la course de scellage du dit outil est ajustable.
21. Machine selon l'une de revendications 8 à 16, caractérisée en ce qu'elle comprend un outil de pré-découpe (13), ladite structure obturante étant le couvercle,
comprenant un couteau de découpe (50) circulaire et un mandrin de prè-découpe (48)
logeant un corps tubulaire, le dit couteau étant agencé par rapport au mandrin de
façon à inciser le corps tubulaire en dessous de la surface de colle liant la membrane
aux matériaux cellulosiques du couvercle et de façon à traverser toutes les couches
du corps tubulaire et la membrane mais non le matériau cellulosique du couvercle,
les vitesses de rotation du couteau et du mandrin étant ajustées de façon à synchroniser
les vitesses tangentielles du couteau et du corps tubulaire.
22. Machine selon la revendication 21, caractérisée en ce que le fil du couteau est altéré localement (53,56) pour créer des points d'attache (54)
ou une charnière (55).
23. Machine selon l'une de revendications 8 à 16, caractérisé en ce que l'outil de pré-découpe comprend un module de précontrainte (57) appuyant sur le sommet
de l'emballage.
1. Verfahren zur Herstellung von Verpackungen, umfassend einen Rohrkörper aus Pappe und
eine Abdichtstruktur aus Pappe, wobei dieses Verfahren umfasst
- das Versorgen einer Siegeleinheit (2) mit vorgeformten Rohrkörpern und mit Abdichtstrukturen
in Form von Planlagen, umfassend einen zentralen Abschnitt mit an die Form der Öffnung
der Rohrkörper abgestimmter Form, umgeben von einem klappbaren Umfangsabschnitt, der
ausreichend ist, um eine Abdichtstruktur mit der inneren Seitenwand eines Rohrkörpers
dicht zu verbinden, wobei die Siegeleinheit ein Siegelplateau aufweist, das über einen
Indexer mit N Stopps getaktet dreht,
- das Einführen jeder Abdichtstruktur in ein Formgebungswerkzeug (7) und deren Formung
als Schale,
- das Einführen, das Platzieren und das Versiegeln der Schale in einem Rohrkörper
mittels des Formgebungswerkzeugs,
- wenn die Abdichtstruktur ein Deckel ist, das Vorschneiden (14) der Seitenwand des
Rohrkörpers und ein teilweises Vorschneiden des Deckels gemäß einer Umfangslinie,
- wenn die Abdichtstruktur ein Deckel ist, mindestens ein Endbearbeitungsvorgang des
Endes der Verpackung, das die Abdichtstruktur trägt,
wobei
die Rohrkörper paarweise der Siegeleinheit (2) zugeführt werden, die Abdichtstrukturen
paarweise Paaren von Formgebungswerkzeugen (7) der Siegeleinheit zugeführt werden,
um dort als Schale geformt zu werden, dann paarweise in Paare von Rohrkörpern durch
die Paare von Formgebungswerkzeugen eingeführt, platziert und versiegelt werden, und
die Rohrkörper, die die Abdichtstrukturen tragen, paarweise den nachfolgenden Vorschneide-
und Endbearbeitungsvorgängen unterzogen werden,
dadurch gekennzeichnet, dass das Einführen der Abdichtstrukturen in das Formgebungswerkzeug von einer Einführvorrichtung
(14) durchgeführt wird, das Anpassungsmittel der Schnittschrittweite (Pd) der Konfektionseinheit
der Abdichtstrukturen an die Schrittweite der Formgebungswerkzeuge (Po) aufweist,
wobei die Schnittschrittweite den Abstand zwischen zwei Abdichtstrukturen festlegt,
die gleichzeitig ergriffen und übertragen werden, wobei die Einführvorrichtung einen
linearen Längsaktuator (37), der eine geradlinige Bewegung gewährleistet, und zwei
seitliche Schlitten (38) mit einer transversalen Bewegung umfasst, die einen Übertragungswinkel
realisieren.
2. Verfahren nach Anspruch 1,
dadurch gekennzeichnet, dass es umfasst:
- das flache Verbinden von mindestens zwei bandförmigen Materialien, nämlich einem
Band aus einem Zellulosematerial (16), das mit mindestens einem Barrierematerial beschichtbar
ist, und einem Band aus einem Material, das eine Sicherheitsmembran (17) bildet, zu
einem Kompositband (21),
- das Zuschneiden des Kompositbands zu paarigen Planlagen-Abdichtstrukturen, wobei
die eine der Planlagen eines Paars aus dem linken Abschnitt zugeschnitten und die
andere Planlagen desselben Paars aus dem rechten Abschnitt des Kompositbands zugeschnitten
wird.
3. Verfahren nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass das Verfahren schrittweitengetaktet ist und dass der Vortrieb der Bänder um einen
Schritt, eine Verbindungssequenz der bandförmigen Materialien und eine Zuschneidesequenz
von zwei Abdichtstrukturen aus dem Kompositband dem Einführen eines Abdichtstrukturenpaars
in zwei Formgebungswerkzeuge (7) unterliegen.
4. Verfahren nach Anspruch 3,
dadurch gekennzeichnet, dass eine Verbindungssequenz der bandförmigen Materialien umfasst
- das Schaffen eines Reliefunterschieds (24) auf dem Band aus Zellulosematerial zwischen
den zentralen Zonen eines Abdichtstrukturenpaars und den zu verleimenden Umfangszonen,
wobei dieser Verfahrensschritt je nach Leim optional ist,
- das Platzieren eines Leimfilms auf die Umfangszonen,
- das in Kontakt Bringen des Bands aus Zellulosematerial mit dem Membranband,
- das Zusammendrücken der beleimten Zone durch Stanzen (27, 28), die die Bänder lokal
komprimieren,
- das Anwenden eines Presswerkzeugs (29) zwischen den Stanzen.
5. Verfahren nach einem der Ansprüche 2-4, dadurch gekennzeichnet, dass nach jedem Vortrieb des Kompositbands und vor dem Zuschnitt eines Abdichtstrukturenpaars
das Skelett des Kompositbands von Zugmitteln (19) gespannt wird.
6. Verfahren nach einem der Ansprüche 2-5, dadurch gekennzeichnet, dass die im linken Abschnitt zugeschnittene Planlage und die im rechten Abschnitt zugeschnittene
Planlage des Kompositbands (21) bei demselben Schneidevorgang längs versetzt sind.
7. Verfahren nach einem der Ansprüche 5-6, dadurch gekennzeichnet, dass das Skelett des Kompositbands nach den Zugmitteln (19) in seine Bestandteile getrennt
wird.
8. Maschine zur Herstellung von Verpackungen, umfassend einen Rohrkörper aus Pappe und
eine mit dem Rohrkörper verbundene Abdichtstruktur aus Pappe, die zur Durchführung
eines Verfahrens nach einem der Ansprüche 1-7 bestimmt ist, wobei die Maschine (1)
umfasst
- eine Siegeleinheit (2), umfassend eine drehende Siegelplatte (3), wobei die Siegelplatte
eine Anzahl N Siegelposten (4) mit 3 ≤ N ≤ 50 umfasst, wobei jeder Siegelposten zwei
Siegelwerkzeuge (7) umfasst, wobei die Siegelplatte über einen Indexer mit N Stopp
getaktet dreht,
- eine Versorgungsvorrichtung (5), die Rohrkörper paarweise in einen ersten Siegelposten
einführt,
- eine Einführvorrichtung (6), die Abdichtstrukturen in Form von Planlagen paarweise
einem zweiten, dem ersten Siegelposten vorgelagerten Siegelposten zuführt,
- eine Übertragungsvorrichtung (14) der mit den Abdichtstrukturen versiegelten Rohrkörpern
von der Siegelplatte zu einer nachgelagert angeordneten Einheit,
dadurch gekennzeichnet, dass die Abdichtstrukturen-Einführvorrichtung Anpassungsmittel der Schnittschrittweite
(Pd) der Konfektionseinheit der Abdichtstrukturen an die Schrittweite der Formgebungswerkzeuge
(Po) des Siegelpostens aufweist, wobei die Schnittschrittweite den Abstand zwischen
zwei Abdichtstrukturen festlegt, die gleichzeitig ergriffen und übertragen werden,
wobei die Einführvorrichtung einen linearen Längsaktuator (37), der eine geradlinige
Bewegung gewährleistet, und zwei seitliche Schlitten (38) mit einer transversalen
Bewegung umfasst, die einen Übertragungswinkel realisieren.
9. Maschine nach Anspruch 8,
dadurch gekennzeichnet, dass sie weiterhin eine Endbearbeitungseinheit (10) umfasst, die eine drehende Endbearbeitungsplatte
(11) umfasst, wobei die Endbearbeitungsplatte eine Anzahl N Endbearbeitungsposten
(12) umfasst, die eingerichtet sind, um jeweils ein Paar mit Abdichtstrukturen versiegelter
Rohrkörper aufzunehmen, wobei die Endbearbeitungsplatte über einen Indexer mit N Stopps
getaktet dreht, und mindestens ein Doppelendbearbeitungswerkzeug (13), mit dem jeder
Endbearbeitungsposten interagiert, um mindestens einen speziellen Endbearbeitungsvorgang
an jedem mit einer Abdichtstruktur versiegelten Rohrkörper durchzuführen,
- eine Auswurfvorrichtung (30) der Verpackungen von der Endbearbeitungsplatte.
10. Maschine nach Anspruch 8 oder 9, wobei N=8.
11. Maschine nach einem der Ansprüche 8-10, dadurch gekennzeichnet, dass ein besagtes Doppelendbearbeitungswerkzeug (13) ein Deckelvorschneidewerkzeug ist.
12. Maschine nach einem der Ansprüche 8-11, dadurch gekennzeichnet, dass die Endbearbeitungseinheit (10) ein Doppelsäumwerkzeug umfasst.
13. Maschine nach einem der Ansprüche 8-12, dadurch gekennzeichnet, dass die Endbearbeitungseinheit (10) mindestens ein Doppelstapelwerkzeug umfasst.
14. Maschine nach einem der Ansprüche 8-13, dadurch gekennzeichnet, dass sie eine Konfektionseinheit (15) zum paarweisen Konfektionieren von Abdichtstrukturen
in Form von Planlagen umfasst, umfassend einen zentralen Abschnitt mit an die Form
der Öffnung der Rohrkörper abgestimmter Form, umgeben von einem klappbaren Umfangsabschnitt,
der ausreichend ist, um eine Abdichtstruktur mit der inneren Seitenwand eines Rohrkörpers
dicht zu verbinden, die schrittweitengetaktet ist und dem Einführen eines Abdichtstrukturenpaars
in zwei Formgebungswerkzeuge unterliegt.
15. Maschine nach Anspruch 14,
dadurch gekennzeichnet, dass die Konfektionseinheit umfasst
- einen Abroller eines Bands (16) aus einem Zellulosematerial, das mit mindestens
einem Barrierematerial beschichtet sein kann, und einen Abroller eines Bands (17)
aus einem Material, das eine Sicherheitsmembran bildet, wobei die Breite der Bänder
ausreichend ist, um transversal zwei Abdichtstrukturen aufzunehmen,
- optional einen Posten zum Reliefbilden (24) in vorbestimmten Zonen des Bands aus
Zellulosematerialien,
- einen Posten zum Leimen (22) des Bands aus Zellulosematerialien,
einen Posten zum in Kontakt Bringen und Pressen (27, 28, 29) des Membranbands auf
das Band aus Zellulosematerialien,
- einen Posten zum Zuschneiden von Abdichtstrukturen, umfassend zwei längs versetzte
Schneidwerkzeuge, und
- mindestens einen Bandvortrieb (19), der den Vortrieb des Bands (16) aus Zellulosematerial
mit dem Vortrieb des Bands (17) aus Membranmaterial synchronisiert, die ein Kompositband
(21) bilden, wobei der Bandvortrieb und die vorgenannten Posten der Konfektionseinheit
der Einführvorrichtung (6) unterliegen.
16. Maschine nach Anspruch 15, dadurch gekennzeichnet, dass die Konfektionseinheit eine Bandskelett-Entnahmevorrichtung und insbesondere eine
Trennvorrichtung (40) des Bandskeletts in seine Bestandteile umfasst.
17. Maschine nach einem der Ansprüche 8 bis 16, dadurch gekennzeichnet, dass sie eine Bandvortriebsvorrichtung umfasst, umfassend zwei Antriebsrollen mit demselben
Durchmesser und einen Servomotor (34), der die eine der zwei Rollen (31) antreibt,
wobei die andere Rolle (32) von der ersten Rolle in einem Verhältnis 1/1 angetrieben
wird.
18. Maschine nach einem der Ansprüche 8 bis 16,
dadurch gekennzeichnet, dass sie eine Leimvorrichtung umfasst, umfassend
- eine Presse, die Leimzonen paarweise in Relief (24) versetzt,
- einen Abdruckträger (25), der einen Leimfilm aus einem Vorratsbehälter (26) auf
die Leimzonen überträgt,
- eine Pressvorrichtung, die einen Stanzensatz (27, 29) umfasst, der die Leimzonen
isoliert, und einen Presser (28), der zwischen den Stanzen eingerichtet ist.
19. Maschine nach einem der Ansprüche 8 bis 16, dadurch gekennzeichnet, dass sie ein Formgebungswerkzeug für eine Maschine umfasst, umfassend einen konischen
Stempel (9), der auf das Zentrum einer Abdichtstruktur drückt, um die Luft zwischen
dem Zellulosematerial und dem Membranmaterial zum Umfang zu entfernen, wobei der konische
Stempel vom warmen Abschnitt (45) des Formgebungswerkzeugs thermisch isoliert ist.
20. Maschine nach Anspruch 19, dadurch gekennzeichnet, dass der Siegelweg des Werkzeugs anpassbar ist.
21. Maschine nach einem der Ansprüche 8 bis 16, dadurch gekennzeichnet, dass sie ein Vorschneidewerkzeug (13) umfasst, wobei die Abdichtstruktur der Deckel ist,
umfassend ein kreisrundes Vorschneidemesser (50) und ein Vorschneidefutter (48), das
einen Rohrkörper aufnimmt, wobei das Messer in Bezug auf das Futter derart eingerichtet
ist, dass der Rohrkörper unter der Leimoberfläche, die die Membran mit den Zellulosematerialien
verbindet, derart eingeschnitten wird, dass alle Schichten des Rohrkörpers und der
Membran durchquert werden, aber nicht das Zellulosematerial des Deckels, wobei die
Rotationsgeschwindigkeiten des Messers und des Futters derart angepasst sind, dass
die Tangentialgeschwindigkeiten des Messers und des Rohrkörpers synchronisiert werden.
22. Maschine nach Anspruch 21, dadurch gekennzeichnet, dass die Messerkante lokal verändert (53, 56) ist, um Berührungspunkte (54) oder ein Scharnier
(55) zu bilden.
23. Maschine nach einem der Ansprüche 8 bis 16, dadurch gekennzeichnet, dass das Vorschneidewerkzeug ein Vorspannmodul (57) umfasst, das auf die Spitze der Verpackung
drückt.
1. A method for manufacturing packages comprising a tubular body made from a cardboard
material and a sealing structure, comprising
- supplying a sealing unit (2) with preformed tubular bodies and sealing structures
in the form of flat portions comprising a central part with a shape conjugated to
the shape of the opening of the tubular bodies, surrounded by a peripheral portion
that can be folded down that is sufficient to assemble a sealing structure sealably
with the inner side wall of the tubular body, said sealing unit comprising a sealing
plate rotating following a rhythm via an indexer with N stops,
- inserting each sealing structure into a forming tool (7), and forming it in a bowl,
- inserting, placing and sealing said bowl in a tubular body using said forming tool;
- if the sealing structure is a lid, precutting (14) the side wall of said tubular
body and partially precutting said lid along a peripheral line,
- if the sealing structure is a lid, at least one finishing operation for the end
of the package bearing said sealing structure,
wherein
said tubular bodies are brought to said sealing unit (2) two by two, the sealing structures
are brought two by two to pairs of forming tools (7) of said sealing unit to be formed
into bowls therein, then inserting two by two, placed and sealed in pairs of tubular
bodies by said pairs of forming tools, and the tubular bodies bearing said sealing
structures are subjected two by two to subsequent precutting and finishing operations,
characterized in that the inserting of sealing structures into the forming tool is carried out by an insertion
device (14) having means for adjusting the precutting pitch (Pd) of the unit for producing
sealing structures to the pitch of the forming tools (Po), said precutting pitch defining
the distance between two sealing structures simultaneously gripped and transferred,
said insertion device comprising a longitudinal linear actuator (37) performing a
rectilinear movement and two lateral slides (38) having a transverse movement, producing
a transfer angle.
2. The method according to claim 1,
characterized in that it comprises
- the flat assembly of at least two materials in strips, i.e., a strip of the cellulosic
material (16) that can be coated with at least one barrier material and a strip of
a material forming a safety membrane (17), into a composite strip (21),
- precutting the composite strip sealing structures by pairs of flat portions, one
of the flat portions of a pair being precut in the left part and the other flat portion
of the same pair being precut in the right part of the composite strip.
3. The method according to claim 2, characterized in that said method follows a pitch by pitch rhythm, and in that the advancement of the strips by one pitch, an assembly sequence of the materials
into strips, and a sequence of cutting two sealing structures in the composite strip
are made subject to the insertion of a pair of sealing structures in the forming tool
(7).
4. The method according to claim 3,
characterized in that an assembly sequence of the composite strip comprises
- creating a relief difference (24) on the strip of cellulosic material between the
central zones of a pair of sealing structures and the peripheral zones to be glued,
this method step being optional depending on the glues,
- placing a film of glue on said peripheral zones,
- putting the strip of the cellulosic material and the membrane strip in contact,
- pinching the zone to be glued between and using punches (27, 28) locally compressing
said strips,
- applying a pressing tool (29) between said punches.
5. The method according to one of claims 2 to 4, characterized in that after each time the composite strip advances and before cutting a pair of sealing
structures, the skeleton of the composite strip is tensioned by traction means (19).
6. The method according to one of claims 2 to 5, characterized in that the flat portion precut in the left part and the flat portion precut in the right
part of the composite strip (21) during a same cutting operation are longitudinally
offset.
7. The method according to one of claims 5 and 6, characterized in that the skeleton of the composite strip is separated into its components downstream from
said traction means (19).
8. A machine for manufacturing packages comprising a tubular body made from a cardboard
material and a sealing structure made from a cardboard material, assembled to the
tubular body, intended to carry out a method according to one of claims 1 to 7, said
machine (1) comprising
- a sealing unit (2) comprising a rotating sealing plate (3), said sealing plate comprising
a number N of sealing stations (4), with 3 ≤ N ≤ 50, each sealing station comprising
two sealing tools (7), said sealing plate rotating following a rhythm via an indexer
with N stops,
- a feed device (5) inserting tubular bodies into a first sealing station two by two,
- an insertion device (6) bringing sealing structures in the form of flat portions,
two by two, to a pair of forming tools of the second sealing station upstream from
the first sealing station,
- a device (14) for transferring tubular bodies, sealed to sealing structures, from
the sealing plate to a unit arranged downstream,
characterized in that the insertion device of sealing structures has means for adjusting the precutting
pitch (Pd) of the unit for producing sealing structures to the pitch of the forming
tools (Po) of the sealing station of the sealing unit, said precutting pitch defining
the distance between two sealing structures simultaneously gripped and transferred,
said insertion device comprising a longitudinal linear actuator (37) performing a
rectilinear movement and two lateral slides (38) having a transverse movement, producing
a transfer angle.
9. The machine according to claim 8, further
characterized in that it comprises a finishing unit (10) comprising a rotating finishing plate (11), said
finishing plate comprising a number N of finishing stations (12) arranged each to
receive a pair of tubular bodies sealed to sealing structures, said finishing plate
rotating following a rhythm via an indexer with N stops, and at least one double finishing
tool (13), with which each finishing station interacts to perform at least one specific
finishing operation on each tubular body sealed to a sealing structure,
- a device (30) for ejecting said packages from the finishing plate.
10. The machine according to claim 8 or 9, wherein N=8.
11. The machine according to one of claims 8 to 10, characterized in that said double finishing tool (13) is a tool for precutting lids.
12. The machine according to one of claims 8 to 11, characterized in that the finishing unit (10) comprises a double hemming tool.
13. The machine according to one of claims 8 to 12, characterized in that the finishing unit (10) comprises at least one double stacking tool.
14. The machine according to one of claims 8 to 13, characterized in that it comprises a unit (15) for making, two by two, sealing structures in the form of
flat portions comprising a central part with a shape conjugated to the shape of the
opening of the tubular bodies, surrounded by a peripheral part that can be folded
down that is sufficient to assemble a sealing structure with the inner side wall of
a tubular body, operating following a pitch-by-pitch rhythm, and subject to the insertion
of a pair of sealing structures in two forming tools.
15. The machine according to claim 14,
characterized in that said production unit comprises
- a reel of a strip (16) of a cellulosic material that may be coated with at least
one barrier material and a reel of a strip (17) of a material forming a safety membrane,
the width of said strips being sufficient to house two sealing structures transversely,
- optionally, a station for creating raised portions (24) on predetermined zones of
the strip of cellulosic materials,
- a station (22) for gluing the strip of cellulosic materials,
- a station (27, 28, 29) for putting the membrane strip in contact with and pressing
it on the strip of cellulosic materials,
- a station for precutting sealing structures comprising two cutting tools that are
longitudinally offset, and
- at least one feed strip (19) synchronizing the advancement of the strip (16) of
cellulosic material with the advancement of the strip (17) of membrane material, forming
a composite strip (21), said feed strip and the aforementioned stations of the production
unit being subjugated to said insertion device (6).
16. The machine according to claim 15, characterized in that said production unit comprises an removal device for removing the strip skeleton,
and in particular a device (40) for separating the strip skeleton into its components.
17. The machine according to one of claims 8 to 16, characterized in that it comprises a feed strip device comprising two drive rollers with a same diameter
and a servomotor (34) driving one of the two rollers (31), the other roller (32) being
driven at a ratio of 1/1 by the first roller.
18. The machine according to one of claims 8 to 16,
characterized in that it comprises a gluing device comprising
- a press (24) raising gluing zones two by two,
- a tray (25) transferring a film of glue from the reservoir (26) onto said gluing
zones,
- a pressing device comprising a set of punches (27, 29) insulating said gluing zones,
and a press (28) arranged between said punches.
19. The machine according to one of claims 8 to 16, characterized in that it comprises a forming tool comprising a conical pad (9) pressing on the center of
a sealing structure to expel the air between the cellulosic material and the membrane
material toward the periphery, said conical pad (9) being thermally insulated from
the hot part (45) of the forming tool.
20. The machine according to claim 19, characterized in that the sealing travel of said tool is adjustable.
21. The machine according to one of claims 8 to 16, characterized in that it comprises a precutting tool (13) said sealing structure being the lid, comprising
a circular cutting knife (50) and a precutting mandrel (48) housing a tubular body,
said knife being arranged relative to the mandrel so as to create an incision in the
tubular body below the glued surface binding the membrane to the cellulosic materials
of the lid and so as to pass through all of the layers of the tubular body and the
membrane but not the cellulosic material of the lid, the speeds of rotation of the
knife and the mandrel being adjusted so as to synchronize the tangential speeds of
the knife and the tubular body.
22. The machine according to claim 21, characterized in that the edge of the knife is locally altered (53, 56) to create fastening points (54)
or a hinge (55).
23. The machine according to one of claims 8 to 16, characterized in that the precutting tool comprises a pre-stressed module (57) pressing on the apex of
the packaging.