Domaine de l'invention
[0001] L'invention concerne un dispositif automatique de remontage de montres à mouvement
rotatif, comportant une embase porteuse d'un moteur pour l'entraînement en rotation
d'un support mobile par rapport à ladite embase, lequel support est agencé pour la
réception d'une montre mécanique ou montre électronique à source d'énergie mécanique
dans une position de remontage, et comporte au moins un porte-montre supérieur comportant
une surface de réception pour un contact direct avec une montre fixée audit support.
[0002] L'invention concerne le domaine du stockage et de la maintenance des montres, et
en particulier leur remontage, et leur réglage de marche et/ou réglage d'état. L'invention
concerne plus particulièrement le domaine des remontoirs automatiques, et de leur
optimisation pour tenir à la disposition de son utilisateur une montre avec une réserve
de marche suffisante, avec une marche bien réglée, et un état correct d'affichage.
Arrière-plan de l'invention
[0003] Le document de brevet
EP33339984B1 au nom de The Swatch Group Research & Development Ltd décrit un dispositif de remontage
de montres, comportant des moyens de contrôle acoustique de la montre, pour déterminer
le niveau d'armage ou de rechargement optimal.
[0004] Un tel dispositif de remontage actuel possède un microphone permettant de caractériser
le fonctionnement de la montre (marche et amplitude). Ce microphone doit être alimenté
et relié à une base fixe par un câble. Ce câble présente plusieurs inconvénients :
- il s'emmêle lors des fonctions de remontage ;
- il gêne les manipulations par l'utilisateur ;
- il est visible et péjore l'esthétique.
[0005] Il est certes possible de réaliser un remontage par va-et-vient du porte-montre (par
exemple un mouvement rotatif oscillant de ±60°) pour éviter que le câble s'emmêle,
mais le rendement est médiocre dans le cas d'une montre à remontage par masse oscillante,
à cause de l'angle nécessaire à la masse oscillante pour embrayer. La variante consistant
à utiliser une nappe flexible de conducteurs, habilement dissimulée pour minimiser
la gêne lors des manipulations et l'impact esthétique, n'apporte pas une fiabilité
suffisante, en raison des frottements et du risque de blocage.
Résumé de l'invention
[0006] La présente invention se propose de développer ce principe d'évaluation acoustique
du degré d'armage d'une montre.
[0007] Il s'agit, aussi, de s'affranchir de la liaison par câble entre le microphone et
l'embase, qui est très limitative. Le fait de supprimer le câble reliant le microphone
de contact du dispositif de remontage à l'embase fixe permet un remontage continu
et l'amélioration de l'ergonomie et de l'esthétique.
[0008] Ainsi, l'invention concerne un dispositif automatique de remontage de montres à mouvement
rotatif, selon la revendication 1.
Description sommaire des dessins
[0009] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où :
- la figure 1 représente, de façon schématisée, et en perspective éclatée, un dispositif
selon l'invention, avec la partie basse d'un écrin composée par une embase porteuse
d'un moteur dont l'arbre de sortie est visible dans une ouverture de l'embase ; une
bobine fixe est disposée au voisinage de ce moteur et alimentée, pour transmettre
sans contact de l'énergie à une deuxième bobine, laquelle est mobile et appartient
à un équipage qui comprend dans sa partie supérieure un support recevant une montre,
ce support contenant un microphone non visible sur cette figure;
- la figure 2 représente, de façon schématisée, et en coupe éclatée passant par l'axe
du moteur, le dispositif de la figure 1, dont le microphone est visible dans un logement
d'un porte-montre supérieur placé en extrémité distale du support, juste sous le mouvement
de la montre ;
- la figure 3 représente, de façon schématisée, et en coupe assemblée passant par l'axe
du moteur, ce même dispositif;
- la figure 4 est un schéma-blocs représentant l'interaction des modules de génération
de puissance ou de signal, de transmission, d'analyse, et de commande ;
- les figures 5 et 6 représentent, de façon schématisée, et en perspective, un écrin
comportant ce dispositif selon l'invention, sous des angles différents.
Description détaillée des modes de réalisation préférés
[0010] Le document de brevet
EP33339984B1 au nom de The Swatch Group Research & Development Ltd, incorporé ici par référence,
décrit un dispositif de remontage de montres, ou de montres mécaniques ou électroniques
à source d'énergie mécanique. Ce dispositif comporte au moins une source d'énergie
agencée pour alimenter en énergie au moins un moteur.
[0011] Ce moteur est agencé pour, ou bien entraîner la couronne de remontage d'une montre
à remontage manuel, ou bien entraîner au moins une masse oscillante d'une montre à
remontage automatique, ou bien remuer au moins une montre à remontage automatique.
Le dispositif comporte des moyens de pilotage, qui comportent des premiers moyens
de mesure acoustique intégrant des moyens capteurs pour la mesure acoustique de l'oscillateur
d'au moins une montre placée dans la position de remontage. Ces premiers moyens de
mesure acoustique comportent notamment un microphone.
[0012] Les moyens de pilotage sont agencés pour analyser des signaux transmis par ces premiers
moyens de mesure acoustique et les comparer à des valeurs de consigne paramétrables
pour réguler la marche du moteur en enclenchant ce moteur quand l'amplitude de marche
de l'oscillateur est inférieure ou égale à une première valeur minimale, et en arrêtant
ce moteur quand l'amplitude de marche de l'oscillateur est supérieure ou égale à une
deuxième valeur maximale.
[0013] Ces premiers moyens de mesure acoustique sont agencés en position fixe dans une embase
derrière un orifice de saisie. Et le dispositif comporte au moins un conduit acoustique
mettant en communication un orifice de réception situé dans une chambre de logement
d'une montre et un orifice d'émission. Les moyens de pilotage commandent des moyens
moteurs déterminant le mouvement et la position dans l'espace de cet orifice d'émission,
pour, lors d'une opération de mesure de la marche d'une montre fixée dans le logement,
programmée ou déclenchée par un utilisateur, positionner et immobiliser cet orifice
d'émission dans une position d'indexage face à l'orifice de saisie, et à proximité
immédiate de ce dernier ou à son contact.
[0014] Ce dispositif comporte avantageusement des moyens optiques coopérant avec les moyens
de pilotage pour l'atteinte de ladite position d'indexage.
[0015] Plus particulièrement, ce dispositif comporte des deuxièmes moyens de mesure acoustique
pour la mesure du bruit ambiant au voisinage du dispositif lors de la mesure. Et les
moyens de pilotage sont agencés pour corriger, par soustraction de ce bruit ambiant,
la mesure acoustique effectuée par les premiers moyens de mesure acoustique lors de
l'opération de mesure.
[0016] Ce dispositif comporte avantageusement au moins un support mobile par rapport à l'embase,
lequel support est agencé pour la réception d'une montre mécanique ou montre électronique
à source d'énergie mécanique dans une position de remontage. Chaque tel support comporte
un tel conduit acoustique. L'orifice d'émission est situé en périphérie du support.
Et les moyens de pilotage commandent ces mêmes moyens moteurs qui déterminent le mouvement
et la position dans l'espace du support, pour, lors d'une opération de mesure programmée,
ou déclenchée par un utilisateur, de la marche d'une montre fixée dans le logement,
positionner et immobiliser l'orifice d'émission dans une position d'indexage face
à l'orifice de saisie et à proximité immédiate de ce dernier ou à son contact.
[0017] Ce même document de brevet décrit aussi l'utilisation d'un tel dispositif pour le
remontage d'une montre électronique comportant une génératrice à source d'énergie
mécanique. Les moyens de pilotage comportent alors des moyens de mesure intégrant
des moyens capteurs pour la mesure du champ produit par cette génératrice pour commander
la régulation de la recharge en énergie.
[0018] Ce même document de brevet décrit encore les étapes d'un procédé de préparation d'une
montre, en utilisant ce dispositif :
- on place la montre sur ce dispositif ;
- on détermine la position angulaire où la marche de la montre est la plus précise;
- on détermine le degré d'armage quand la source d'énergie de la montre est mécanique,
ou le degré de charge quand la source d'énergie de la montre est électrique, où la
marche de ladite montre est la plus stable ;
- on maintient la montre dans cette position angulaire d'une part, et d'autre part dans
le degré d'armage ou respectivement le degré de charge, correspondant à l'optimum
de la marche de cette montre.
[0019] La présente invention se propose de développer ce principe d'évaluation acoustique
du degré d'armage d'une montre.
[0020] Il s'agit, aussi, de s'affranchir de la liaison par câble entre le microphone et
l'embase, qui est très limitative. Le fait de supprimer le câble reliant le microphone
de contact du dispositif de remontage à l'embase fixe permet un remontage continu
et l'amélioration de l'ergonomie et de l'esthétique.
[0021] L'invention consiste à alimenter le circuit électronique en utilisant au moins deux
bobines agencées pour coopérer l'une avec l'autre pour un transfert d'énergie, et
plus particulièrement mais non limitativement coaxiales.
[0022] L'utilisation d'un protocole selon la technique FHSS (« frequency hopping spread
spectrum », en français « étalement du spectre par saut de fréquence »), notamment
de type « Bluetooth » ou similaire, convient bien à la communication sans fil entre
le bloc microphone et la base fixe.
[0023] A l'exception de cette alimentation et de cette communication sans fil, le principe
reprend les principes exposés dans le document de brevet
EP33339984B1 incorporé ici par référence , ainsi que dans les demandes de brevet
EP3410235,
EP3410326,
EP18173402 et
EP18208249 au nom de The Swatch Group Research & Development Ltd, incorporées ici par référence
: mesure de l'amplitude, algorithme d'asservissement de la marche, action de tremblottage
pour la correction de la marche et/ou de l'état de la montre, ou action de remontage.
[0024] Le maintien de la montre est de préférence assuré, tel qu'illustré, par un bloc microphone
solidaire de l'embase, ou d'un écrin servant d'embase, ce qui est ergonomique pour
l'utilisateur. Plus particulièrement, ce bloc microphone est en plusieurs parties.
Sur la variante non limitative illustrée par les figures, il comporte un demi porte-montre
supérieur, qui renferme le microphone, et un demi porte-montre inférieur, monté pivotant
par rapport à l'embase.
[0025] Plus particulièrement, ce microphone est un microphone de contact, notamment de type
microphone piézoélectrique, de façon à obtenir le meilleur rapport signal/bruit possible.
Ce microphone piézoélectrique est avantageusement logé directement sous la montre,
notamment dans le demi porte-montre supérieur dans la variante des figures.
[0026] Une variante avantageuse consiste à mettre ce microphone piézoélectrique en contact
avec la couronne de la montre, car la tige de remontage et de mise à l'heure de la
montre plonge directement au cœur du mouvement, où la mesure du bruit de l'échappement
est encore meilleure, ce qui permet d'éviter l'amortissement dû au fond et aux joints
de fond qui est inévitable quand le microphone piézoélectrique est placé directement
sous le fond de la boîte de montre. Il est toutefois plus délicat de réaliser un tel
microphone piézoélectrique pour un contact sur la couronne, pour une grande variété
de montres différentes ; il se révèle ainsi plus avantageux pour la préparation de
montres de même type, ou très similaires quant au positionnement de leurs couronnes.
[0027] Une autre variante consiste à équiper le dispositif de remontage avec un microphone
aérien et un conduit acoustique aboutissant à la montre, par exemple avec un microphone
aérien dans le demi-porte-montre inférieur ; toutefois la sensibilité au bruit ambiant
rend cette solution, simple et peu coûteuse, moins précise que celle du microphone
piézoélectrique en contact direct avec la montre.
[0028] Ainsi, et tel qu'illustré par les figures, l'invention concerne plus particulièrement
un dispositif automatique de remontage de montres 100 à mouvement rotatif. Ce dispositif
100 comporte une embase 1 porteuse d'un moteur 2 pour l'entraînement en rotation d'un
support 20 mobile par rapport à l'embase 1.
[0029] Ce support 20 est agencé pour la réception d'une montre mécanique ou montre électronique
à source d'énergie mécanique dans une position de remontage, et comporte au moins
un porte-montre supérieur 7 comportant une surface de réception pour un contact direct
avec une montre 10 fixée au support 20.
[0030] Selon l'invention, le support 20 comporte au moins un microphone 30 pour l'écoute
d'une montre 10, et au moins un circuit électronique embarqué 40 logé dans le support
20 pour le traitement du signal de chaque microphone 30. Et le dispositif 100 comporte,
pour l'alimentation en énergie de chaque circuit électronique embarqué 40, d'une part
au moins une première bobine 3, fixée à l'embase 1 ou au moteur 2, et qui est alimentée
par une source d'énergie statique 63 portée ou relayée par l'embase 1, et d'autre
part au moins une deuxième bobine 4 mobile, embarquée sur le support 20, qui est agencée
pour coopérer avec au moins une première bobine 3, et plus particulièrement avec chaque
première bobine 3, et qui est agencée pour transmettre de l'énergie à chaque circuit
électronique embarqué 40. Une puissance relativement faible, de l'ordre de 1 W, est
suffisante pour la seule alimentation du circuit électronique embarqué 40. La première
bobine 3 est par exemple alimentée sous 5 V, avec un courant de l'ordre de 0.1 A.
[0031] Plus particulièrement, au moins une deuxième bobine 4 est coaxiale à une première
bobine 3. Plus particulièrement encore, toutes les premières bobines 3 sont coaxiales
entre elles. Plus particulièrement encore, toutes les deuxièmes bobines 4 sont coaxiales
entre elles. Plus particulièrement encore, toutes les premières bobines 3 et toutes
les deuxièmes bobines 4 sont coaxiales entre elles.
[0032] On comprend que la notion de coaxialité est utile lors d'une mesure acoustique, et/ou
lors d'un transfert d'énergie. IL est donc envisageable de rendre les premières 3
et les deuxièmes bobines 4 coaxiales pendant ces seules phases.
[0033] Les figures 1 à 3 montrent une implantation non limitative de ces bobines : la première
bobine 3 en face avant du moteur 2, notamment dans un lamage 23, et la deuxième bobine
4 dans un logement 54, par exemple une gorge, que comporte un flasque 5 du support
20. Ce flasque 5 comporte un alésage 52 coopérant avec un arbre 21 du moteur 2, lequel
arbre 21 est serré par une vis 53 montée radialement dans le flasque 5. Ici ce flasque
5 porte une colonne 8 qui permet de libérer de l'espace sous le support 20, et en
particulier sous un porte-montre inférieur 6, pour faciliter le montage du bracelet
d'une montre 10 sur le support 20.
[0034] Au moins un circuit électronique embarqué 40 est agencé pour échanger des informations
avec au moins un circuit électronique statique 60 logé au niveau de l'embase 1. Ainsi
le transfert de puissance est effectué sans contact entre les bobines. Plus particulièrement,
chaque deuxième bobine 4 est coaxiale à chaque première bobine 3 et à un arbre de
sortie 21 du moteur 2. Dans une variante, le support 20 est animé d'un mouvement de
rotation autour de l'arbre de sortie 21 du moteur 2. Dans une autre variante, le support
20 est animé d'un mouvement de rotation excentrique par rapport à l'arbre de sortie
21 du moteur 2.
[0035] Plus particulièrement, au moins un circuit électronique embarqué 40 est agencé pour
échanger sans contact des informations avec au moins un circuit électronique statique
60 logé au niveau de l'embase 1.
[0036] Plus particulièrement, ce circuit électronique embarqué 40 et ce circuit électronique
statique 60 comportent ou pilotent des périphériques d'échange, respectivement dynamique
49 et statique 69, qui sont agencés pour échanger sans contact des informations par
communication de données numériques à courte distance via des ondes radioélectriques,
en particulier selon un protocole d'étalement du spectre par saut de fréquence, tel
« Bluetooth » ou similaire. Notamment, le périphérique d'échange statique 69, notamment
une antenne, au niveau de l'embase 1 peut être un composant voisin du circuit électronique
statique 60, ou une piste d'un circuit imprimé que comporte ce circuit électronique
statique 60, ou similaire. Le périphérique d'échange embarqué 49 est plus particulièrement
logé au niveau du porte-montre supérieur 7.
[0037] Dans une autre variante d'exécution, la première bobine 3 et la deuxième bobine 4
sont aussi utilisées pour le transfert d'information, en plus du transfert de puissance
; cette variante est certes un peu plus complexe à mettre en oeuvre que la variante
avec les transferts distincts, pour la puissance d'une part, pour les signaux d'autre
part, mais reste parfaitement réalisable.
[0038] Plus particulièrement, dans une variante non illustrée, le support 20 comporte au
moins un moyen secondaire de motorisation, alimenté en énergie par la deuxième bobine
4, commandé par le circuit électronique embarqué 40, et agencé pour soumettre au moins
le porte-montre supérieur 7 à un mouvement non coaxial à l'axe de rotation du support
20. Dans une variante, ce mouvement non coaxial est un mouvement de rotation. Dans
une autre variante, ce mouvement non coaxial est un mouvement de translation. Dans
une autre variante encore, ce mouvement non coaxial est un mouvement complexe selon
plusieurs degrés de liberté. Plus particulièrement, ce mouvement non coaxial est un
mouvement aléatoire commandé par un circuit de génération d'aléatoire que comporte
le circuit électronique embarqué 40.
[0039] Dans une application particulière non limitative, ce mouvement non coaxial a pour
but d'orienter une montre vers un moyen de vision 61 tel qu'une caméra, et/ou vers
des moyens d'éclairage, qui peuvent alors être disposés hors du champ de vision de
l'utilisateur.
[0040] Dans une autre variante encore, le dispositif 100 comporte au moins une première
bobine 3 et au moins une deuxième bobine 4 qui sont agencées spécifiquement pour un
transfert de puissance propre à l'alimentation d'actionneurs disposés dans le support
20, tels que moteurs ou similaires, par exemple pour un transfert de quelques dizaines
de Watt.
[0041] Plus particulièrement, au moins un circuit électronique statique 60 comporte ou est
interfacé avec un oscillateur à quartz compensé en température 64.
[0042] Plus particulièrement, au moins un circuit électronique statique 60 est interfacé
avec des moyens de vision 61, qui sont agencés pour identifier l'état de l'affichage
d'une montre 10 fixée sur le support 20.
[0043] Plus particulièrement, le support 20 comporte au moins un porte-montre inférieur
6 agencé pour porter une montre 10 en coopération avec le porte-montre supérieur 7,
et comporte des moyens motorisés ou élastiques pour éloigner l'un de l'autre le porte-montre
inférieur 6 et le porte-montre supérieur 7.
[0044] Plus particulièrement, l'embase 1 constitue le fond d'un écrin 9, comportant par
exemple une charnière 90 et un couvercle 91.
[0045] Dans une variante non illustrée, le dispositif 100 peut intégrer, au niveau du support
20, un dispositif d'auto-centrage, qui comporte une masse réglable embarquée pour
mettre le centre d'inertie du support porte-montre 20, équipé de la montre 10, sur
l'axe de rotation. Cette fonction consomme peu d'énergie, les bobines 3 et 4 dimensionnées
pour alimenter le circuit électronique embarqué 40 sont suffisantes pour une telle
fonction, d'autant plus que ce réglage n'est exécuté qu'une seule fois, juste après
le montage de la montre 10 sur le support 20, avant les opérations de mesure acoustique
et de remontage/tremblottage le cas échéant.
[0046] La figure 4 illustre un exemple non limitatif des différents modules fonctionnels.
En partie basse du dispositif 100, le circuit électronique statique 60 constitue les
moyens de pilotage centraux, et gère ceux des périphériques suivants qui sont installés
sur le dispositif 100 :
- un équipement de vision 61 pour l'analyse de l'état d'affichage de la montre ;
- un périphérique d'échange statique 69, typiquement une antenne « Bluetooth » ou similaire
;
- une interface utilisateur 62 ;
- une batterie 63 ;
- un oscillateur à quartz compensé en température 65 ;
- un moteur 2 et son module de commande 65 ;
- un port d'échange 66, notamment de type bus universel en série ou « USB ».
[0047] En partie haute du dispositif, le circuit électronique embarqué 40 gère notamment
:
- un périphérique d'échange dynamique 49, typiquement une antenne « Bluetooth » ou similaire
;
- un microphone 30, notamment de type piézoélectrique, et son amplificateur de signal
32.
[0048] L'optimisation de certains facteurs permet d'améliorer le système :
- augmentation de la puissance transmissible par les bobines ;
- minimisation du balourd créé par la structure de maintien pour minimiser la consommation
lors du remontage ;
- minimisation de l'inertie du tout pour minimiser la consommation lors d'un tremblottage
;
- centrage de la montre (quelle que soit sa taille) par rapport à l'axe de rotation
du porte-montre pour améliorer les deux points ci-dessus, ainsi que pour faciliter
la reconnaissance avec le module de vision dans la variante comportant un contrôle
et un réglage de l'état de la montre.
1. Dispositif automatique de remontage de montres (100) à mouvement rotatif, comportant
une embase (1) porteuse d'un moteur (2) pour l'entraînement en rotation d'un support
(20) mobile par rapport à ladite embase (1), lequel support (20) est agencé pour la
réception d'une montre mécanique ou montre électronique à source d'énergie mécanique
dans une position de remontage, et comporte au moins un porte-montre supérieur (7)
comportant une surface de réception pour un contact direct avec une montre (10) fixée
audit support (20), caractérisé en ce que ledit support (20) comporte au moins un microphone (30) pour l'écoute d'une dite
montre (10) et au moins un circuit électronique embarqué (40) logé dans ledit support
(20) pour le traitement du signal de chaque dit microphone (30), et en ce que ledit dispositif (100) comporte, pour l'alimentation en énergie de chaque dit circuit
électronique embarqué (40), au moins une première bobine (3) fixée à ladite embase
(1) ou audit moteur (2) et alimentée par une source d'énergie statique (63) portée
ou relayée par ladite embase (1), et au moins une deuxième bobine (4) embarquée sur
ledit support (20) et agencée pour coopérer avec au moins une dite première bobine
(3) et agencée pour transmettre de l'énergie à chaque dit circuit électronique embarqué
(40), dont au moins un dit circuit électronique embarqué (40) est agencé pour échanger
des informations avec au moins un circuit électronique statique (60) logé au niveau
de ladite embase (1).
2. Dispositif automatique de remontage de montres (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que au moins une dite deuxième bobine (4) est coaxiale avec dite première bobine (3).
3. Dispositif automatique de remontage de montres (100) selon la revendication 1 ou 2,
caractérisé en ce que au moins un dit circuit électronique embarqué (40) est agencé pour échanger sans
contact des informations avec au moins un circuit électronique statique (60) logé
au niveau de ladite embase (1).
4. Dispositif automatique de remontage de montres (100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits circuit électronique embarqué (40) et circuit électronique statique (60)
comportent ou pilotent des périphériques d'échange (49 ; 69) qui sont agencés pour
échanger sans contact des informations selon un protocole d'étalement du spectre par
saut de fréquence.
5. Dispositif automatique de remontage de montres (100) selon l'une des revendications
1 à 4, caractérisé en ce que ledit support (20) comporte au moins un moyen secondaire de motorisation, alimenté
en énergie par ladite deuxième bobine (4), commandé par ledit circuit électronique
embarqué (40), et agencé pour soumettre au moins ledit porte-montre supérieur (7)
à un mouvement non coaxial à l'axe de rotation dudit support (20).
6. Dispositif automatique de remontage de montres (100) selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit mouvement non coaxial est un mouvement de rotation.
7. Dispositif automatique de remontage de montres (100) selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit mouvement non coaxial est un mouvement de translation.
8. Dispositif automatique de remontage de montres (100) selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit mouvement non coaxial est un mouvement complexe selon plusieurs degrés de liberté.
9. Dispositif automatique de remontage de montres (100) selon l'une des revendications
5 à 8, caractérisé en ce que ledit mouvement non coaxial est un mouvement aléatoire commandé par un circuit de
génération d'aléatoire que comporte ledit circuit électronique embarqué (40).
10. Dispositif automatique de remontage de montres (100) selon l'une des revendications
1 à 9, caractérisé en ce que au moins un dit circuit électronique statique (60) comporte ou est interfacé avec
un oscillateur à quartz compensé en température (64).
11. Dispositif automatique de remontage de montres (100) selon l'une des revendications
1 à 10, caractérisé en ce que au moins un dit circuit électronique statique (60) est interfacé avec des moyens
de vision (61) agencés pour identifier l'état de l'affichage d'une dite montre (10)
fixée sur ledit support (20).
12. Dispositif automatique de remontage de montres (100) selon l'une des revendications
1 à 11, caractérisé en ce que ledit support (20) comporte au moins un porte-montre inférieur (6) agencé pour porter
une dite montre (10) en coopération avec ledit porte-montre supérieur (7), et comporte
des moyens motorisés ou élastiques pour éloigner l'un de l'autre ledit porte-montre
inférieur (6) et ledit porte-montre supérieur (7).
13. Dispositif automatique de remontage de montres (100) selon l'une des revendications
1 à 12, caractérisé en ce que ladite embase (1) constitue le fond d'un écrin (9).
14. Dispositif automatique de remontage de montres (100) selon l'une des revendications
1 à 9, caractérisé en ce que l'entraînement en rotation dudit support (20) est excentrique par rapport à l'axe
dudit moteur (2).