[0001] L'invention concerne un dispositif de fixation d'un dormant d'une menuiserie de type
fenêtre et/ou porte à fixer dans une ouverture d'un bâtiment, en particulier en rénovation.
Elle concerne aussi l'utilisation de ce dispositif dans un procédé de rénovation de
menuiserie.
[0002] Une menuiserie de type fenêtre et/ou porte comprend usuellement un dormant qui forme
le bâti fixe encadrant le vantail ou les vantaux de la fenêtre ou porte. Le dormant
est fixé à un mur, c'est-à-dire à la partie maçonnée délimitant le tableau autour
d'une ouverture réalisée dans l'épaisseur dudit mur et destinée à recevoir la menuiserie.
Le dormant est fixé par des dispositifs de fixation disposés sur son pourtour et qui
ont classiquement une forme d'équerre à deux branches, l'une des branches étant fixée
à la maçonnerie et l'autre branche recevant le dormant par fixation, chaque fixation
se réalisant au moyen d'une vis de fixation passant à travers un trou de fixation
qu'il comporte. Le mur de fixation, notamment quand il s'agit d'un mur extérieur faisant
partie du gros œuvre d'un bâtiment, est revêtu d'au moins une couche d'isolant thermique
(et le cas échéant aussi isolant phonique) ou cloison de brique, cette couche étant
elle-même revêtue d'un parement.
[0003] Lors d'une rénovation avec dépose de l'ancienne menuiserie, notamment en dépose totale
c'est-à-dire quand non seulement la menuiserie à remplacer est enlevée mais aussi
son dormant afin de le remplacer par un nouveau dormant, il faut tenir compte de la
présence de la couche d'isolant et du parement restés sur le mur pour installer la
nouvelle menuiserie. Dans ce cas, d'opérer à la mise en œuvre de la menuiserie avec
des pattes équerres comme dans le neuf n'est pas possible car il est impossible d'accéder
à l'organe de fixation ou équerre à l'arrière du dormant. Il faut insérer une branche
de l'équerre de fixation entre le gros œuvre et l'isolant pour être fixée à la paroi
du mur, puis le dormant est fixé en applique à l'autre branche de l'équerre. Cela
consomme du temps de main-d'œuvre car il faut réaliser de nombreux ajustements pour
une bonne qualité de pose du dormant et le respect des règles de l'art.
[0004] Par ailleurs la réglementation ayant trait à la pose d'une menuiserie et/ou à l'isolation
thermique des bâtiments impose des contraintes de fixation à respecter. Ces contraintes
concernent notamment le point d'ancrage du dispositif de fixation à la maçonnerie
afin d'assurer la solidité de la fixation au mur, ce point d'ancrage devant respecter
une distance minimale par rapport au tableau entourant l'ouverture réceptrice de la
menuiserie, ou autrement dit la distance entre le point d'ancrage du dispositif et
l'arête du mur récepteur du dormant, distance qu'on appellera dans la suite de la
description la profondeur d'ancrage du dispositif de fixation.
[0005] En rénovation, il s'avère assez difficile de fixer correctement les dispositifs de
fixation du dormant selon l'état du mur et de l'isolant notamment, et donc difficile
aussi de bien respecter cette profondeur d'ancrage minimale requise.
[0006] Ces contraintes concernent également une épaisseur de calfeutrement minimale requise
pour la mise en œuvre des garnitures d'étanchéité. Toutefois cette cote est mal respectée,
notamment lors d'une rénovation.
[0007] En outre les équerres de fixation sont classiquement en métal, matériau qui n'a pas
de propriétés isolantes thermiquement. Elles se trouvent insérées entre le gros œuvre
et l'isolant, et doivent comporter des cales d'isolation thermiques côté fixation
du dormant de la menuiserie. Toutefois en pratique ces cales ne sont que rarement
mises en œuvre.
[0008] Dans la demande de brevet français
FR2970284, il est proposé un dispositif de fixation d'un dormant de menuiserie facilitant la
pose en rénovation totale et rappelant notamment le respect de la profondeur d'ancrage
réglementaire. Cette patte de fixation formée d'une seule pièce a une forme globale
d'équerre à deux branches : une première branche munie d'un orifice traversant, réalisé
dans un bossage que comprend cette première branche, pour une fixation par vissage
à la maçonnerie, et une seconde branche présentant une face pour recevoir le dormant
à fixer munie d'une encoche apte à délimiter une ouverture d'accès d'une vis audit
orifice traversant de ladite première branche réalisé dans le bossage la première
branche qui est saillant en direction de l'espace interbranche de l'équerre. Ce bossage
permet l'introduction de la vis à l'oblique. Néanmoins une telle équerre de fixation
nécessite encore un temps de main d'œuvre assez important, le positionnement de l'équerre
pour respecter la profondeur d'ancrage minimale requise reste complexe. De plus, le
problème des ponts thermiques n'est pas traité du fait des matériaux, ni le respect
d'une cote minimale des dimensions de mise en œuvre des garnitures d'étanchéité. De
plus il existe lors du perçage, des risques de corrosion liés à la suppression de
la couche de protection sur la patte de fixation et du contact de la vis avec acier
(effet galvanique avec le zinc).
[0009] Dans la demande de brevet français
FR2966211, il est aussi proposé un dispositif de fixation d'un dormant de menuiserie facilitant
la pose en rénovation totale qui comprend une équerre à deux branches se fixant à
la maçonnerie et une patte qui se fixe au dormant, les deux s'assemblant de manière
réglable selon la hauteur de la patte de fixation réceptrice du dormant. Toutefois
ce dispositif nécessite d'être amélioré pour respecter notamment la profondeur d'ancrage
minimale requise au cours de la pose du dormant de menuiserie, et plus généralement
faciliter la pose du dormant.
[0010] L'invention vise à résoudre au moins en partie les inconvénients des dispositifs
de fixation de l'art antérieur, notamment en rénovation avec dépose totale. Un but
de l'invention est de fournir un dispositif de fixation d'un dormant, notamment en
rénovation avec dépose totale, qui facilite la pose du dormant tout en assurant une
haute qualité de pose. En particulier la pose doit pouvoir être faite dans le respect
d'une réglementation ou à tout le moins d'une recommandation d'un organisme du bâtiment
ou d'un cahier des charges. L'invention vise notamment à faciliter le respect d'une
profondeur d'ancrage donnée, en particulier d'une valeur minimale requise, du dispositif
de fixation à la maçonnerie par rapport au tableau, pour assurer la solidité de la
fixation du dormant au mur, cette profondeur minimale pouvant être réglementaire.
L'invention vise secondairement à faciliter le respect d'une épaisseur de calfeutrement
donnée pour la mise en œuvre des garnitures d'étanchéité, cette épaisseur pouvant
être réglementaire.
[0011] A cet effet l'invention propose un dispositif de fixation d'un dormant de menuiserie
du type fenêtre et/ou porte apte à fixer ledit dormant à une face d'ancrage d'un mur
autour d'un tableau destiné à recevoir la menuiserie, ledit dispositif comprenant
au moins deux éléments de fixation solidarisables entre eux. Selon l'invention l'un
desdits deux éléments est une équerre de fixation réglable, réceptrice du dormant,
et l'autre élément est une patte de fixation de réglage ayant une forme globalement
allongée dont la direction longitudinale définit la direction longitudinale du dispositif,
configurée apte à la fixation à la face d'ancrage du mur, et qui comprend des moyens
de réglage au moins suivant ladite direction longitudinale. Lesdits deux éléments
de fixation comportent des moyens de maintien et des moyens de réglage longitudinal
entre lesdits deux éléments de fixation pour former ledit dispositif de fixation en
se solidarisant de manière réglable selon la direction longitudinale de ladite patte
de fixation. Ladite équerre de fixation comprend une première branche et une deuxième
branche qui s'étendent dans des plans différents, ladite première branche étant réceptrice
du dormant, et ladite deuxième branche s'étendant selon la direction longitudinale
dudit dispositif et comportant desdits moyens de maintien et desdits moyens de réglage
permettant de l'assembler avec ladite patte de fixation de manière réglable selon
la direction longitudinale de ladite patte de fixation.
[0012] Ladite direction longitudinale est sensiblement parallèle au plan de la face d'ancrage
du mur lors de l'installation du dormant.
[0013] Plus particulièrement selon l'invention, ladite patte de fixation de réglage comprend
au moins un trou de fixation apte au moins à recevoir un moyen de fixation dudit dispositif
à la face d'ancrage du mur, et ses dits moyens de réglage suivant la direction longitudinale
comprennent au moins une butée de réglage, ladite butée comportant une face intérieure
distante longitudinalement dudit trou de fixation d'une valeur au moins égale à une
valeur de profondeur d'ancrage donnée.
[0014] Ladite valeur de profondeur d'ancrage donnée peut correspondre en pratique à une
profondeur d'ancrage dudit dispositif de fixation au mur par rapport au tableau qui
est requise par une réglementation ou à tout le moins par une recommandation d'un
organisme du bâtiment ou par exemple d'un cahier des charges.
[0015] Plus particulièrement la distance entre le trou de fixation du dispositif et la face
intérieure de la butée peut être définie comme étant sensiblement la distance longitudinale
du centre de l'orifice de sortie dudit trou de fixation débouchant sur la face d'ancrage
du mur, ou de la projection de ce point sur une droite de direction longitudinale
passant par la butée, jusqu'au centre de la face intérieure de ladite butée. On entend
par « orifice de sortie », l'orifice dudit trou de fixation de ladite patte de fixation,
qui est un trou traversant, qui se situera côté face d'ancrage du mur quand la patte
de fixation est en place, en appui sur la face d'ancrage du mur.
[0016] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ladite au moins une butée de
réglage que comprend ladite patte de fixation est sécable. Plus particulièrement ladite
butée est solidaire d'une portion longitudinale de ladite patte formant une portion
d'extrémité de ladite patte et qui est sécable, ladite butée formant l'extrémité de
ladite portion.
[0017] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, lesdits moyens de maintien
et lesdits moyens de réglage respectifs desdits éléments de fixation qui coopèrent
entre eux permettent de déplacer longitudinalement l'équerre de fixation pour régler
sa position longitudinale tout en la maintenant en contact avec la patte de fixation.
Préférentiellement, ces dits moyens de maintien et ces dits moyens de réglage respectifs
d'un élément de fixation sont les mêmes moyens.
[0018] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ladite première branche et ladite
deuxième branche de l'équerre de fixation s'étendent dans des plans sensiblement perpendiculaires
entre eux.
[0019] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, lesdits moyens de réglage longitudinal
que comporte ladite patte de fixation comprennent au moins une réglette longitudinale
portant des repères d'aide au réglage longitudinal de ladite équerre de fixation.
Plus particulièrement la position longitudinale de ladite deuxième branche de ladite
équerre est réglable par rapport à ces repères, en particulier de type graduations.
[0020] De préférence, ladite réglette est intégrée à ou prolongée longitudinalement par
une portion longitudinale d'extrémité sécable se terminant par ladite au moins une
butée.
[0021] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ladite deuxième branche de l'équerre
de fixation est emboitable dans et/ou sur ladite patte de fixation. En particulier
ladite deuxième branche de l'équerre et ladite patte de fixation comprennent respectivement
des parties emboitables entre elles de forme au moins partiellement cylindrique.
[0022] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit dispositif de fixation
comporte des moyens de solidarisation verrouillables et déverrouillables desdits éléments
de fixation, en particulier de type quart de tour.
[0023] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ladite patte de fixation comprend
une portion longitudinale d'extrémité dont l'épaisseur est sensiblement égale à une
épaisseur de calfeutrement donnée, pour réserver un espace à une garniture d'étanchéité.
[0024] Avantageusement, ledit dispositif comprend un moyen de repérage apte à repérer l'emplacement
de l'équerre lors de la fixation du dormant. Avantageusement ledit moyen de repérage
est une portion longitudinale d'extrémité de ladite patte de fixation, et en particulier
ladite au moins une butée de réglage que comporte ladite patte de fixation.
[0025] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, lesdits deux éléments de fixation
sont en un matériau ayant des propriétés isolantes thermiquement. Ledit matériau peut
comprendre en outre des éléments de renfort, par exemple des fibres de verre.
[0026] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ladite patte de fixation
est globalement rectiligne, le trou de fixation étant central d'où se situe en prolongement
d'un côté une première partie de réglage comportant une dite réglette intégrée à ou
prolongée par une portion d'extrémité sécable se terminant par une dite butée de réglage
et de l'autre côté une deuxième partie de réglage comportant desdits moyens de maintien
et desdits moyens de réglage longitudinal, pour former ledit dispositif de fixation
en se solidarisant de manière réglable selon la direction longitudinale de ladite
patte de fixation, soit aussi la direction longitudinale de ladite équerre.
[0027] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ladite première branche de l'équerre
comprend des moyens de fixation facilitant la fixation du dormant, répartis sur l'étendue
de ladite première branche. Avantageusement ces dits moyens de fixation sont des trous
de forme carrée.
[0028] Selon un mode avantageux de l'invention, ladite patte de fixation comprend une portion
courbe de préhension. En particulier ladite portion courbe est intégrée à une portion
longitudinale d'extrémité sécable se terminant par une dite butée de réglage. De préférence
ladite portion a une courbure s'étendant au-delà de ladite butée de manière à créer
un espace entre ladite butée et le mur.
[0029] L'invention a aussi pour objet une utilisation d'au moins un dispositif de fixation
dans un procédé de fixation d'un dormant de menuiserie à une face d'ancrage d'un mur
autour d'un tableau destiné à recevoir une menuiserie, ledit dispositif de fixation
étant tel que décrit précédemment. Plus particulièrement et avantageusement l'utilisation
dudit dispositif de fixation tel que décrit précédemment concerne un procédé de fixation
d'un dormant de menuiserie à une face d'ancrage d'un mur après dépose d'un ancien
dormant de menuiserie.
[0030] En pratique on utilise une pluralité de dispositifs répartis sur le tour du tableau
pour y fixer le dormant.
[0031] L'invention a aussi pour objet un procédé de fixation d'un dormant de menuiserie
à une face d'ancrage d'un mur autour d'un tableau destiné à recevoir une menuiserie,
notamment après dépose d'un ancien dormant de menuiserie, dans lequel on utilise au
moins un dispositif de fixation tel que décrit précédemment, et selon des étapes comprenant
une première étape dans laquelle on utilise la patte de fixation de réglage, seule
comme gabarit, en la positionnant sur la face d'ancrage du mur réceptrice de ladite
patte, ladite face étant recouverte d'au moins une couche d'isolant, ladite patte
de fixation étant disposée dans la couche d'isolant et de sorte que ladite au moins
une butée, notamment sa face intérieure, soit en appui contre la paroi adjacente du
tableau, et de sorte que ledit trou de fixation soit positionné à une profondeur d'ancrage
sur ladite face d'ancrage du mur conforme à une valeur donnée, puis on repère, à travers
ledit trou de fixation de ladite patte de fixation, l'emplacement de l'orifice d'ancrage
à réaliser dans le mur, puis on perce cet orifice d'ancrage dans le mur (autrement
dit la maçonnerie), puis dans des étapes suivantes on positionne et fixe le dispositif
de fixation à la face d'ancrage du mur, à l'aide d'un moyen de fixation, ladite patte
de fixation et ladite équerre de fixation étant assemblées entre elles à l'aide desdits
moyens de maintien et desdits moyens de réglage selon la direction longitudinale de
ladite patte de fixation, en réglant la position longitudinale de ladite équerre,
puis une fois lesdits deux éléments de fixation solidarisés entre eux, on fixe le
dormant à ladite équerre de fixation par repérage de ladite équerre à l'aide de ladite
au moins une butée restée apparente.
[0032] Par exemple, ledit moyen de fixation de la patte de fixation à la face d'ancrage
du mur est de type vis ou cheville ou scellement chimique adapté aux matériaux.
[0033] En particulier, on règle la position longitudinale de ladite équerre de fixation
en translatant longitudinalement ladite équerre à l'aide des repères sur la réglette
longitudinale que comporte ladite patte de fixation. Plus particulièrement la position
de ladite première branche de fixation de l'équerre à laquelle viendra se fixer le
dormant, est ajustée en translatant longitudinalement ladite seconde branche, par
repérage suivant les graduations que comporte ladite patte de fixation.
[0034] Avantageusement dans le procédé selon l'invention, on réalise la fixation du dormant
à ladite équerre de fixation par repérage de ladite équerre à l'aide de ladite au
moins une butée encore apparente. Une fois la fixation du dormant réalisée, on élimine
au moins ladite butée, en particulier en cassant la partie sécable avec ladite butée
pour l'éliminer de l'installation du dormant de la menuiserie.
[0035] Avantageusement dans ledit procédé, avant la fixation du dormant, on réserve un espace
pour une garniture d'étanchéité de sorte que la distance d'espacement entre la face
d'ancrage du mur et le bord du dormant qui y vient en appui soit sensiblement égale
à une épaisseur de calfeutrement donnée, en utilisant une patte de fixation comprenant
une portion longitudinale d'extrémité dont l'épaisseur est sensiblement égale à ladite
épaisseur de calfeutrement donnée, le dormant se positionnant sur ladite portion longitudinale.
[0036] En outre, avantageusement, lors de la fixation du dormant, on fixe le dormant à l'équerre
de fixation selon la hauteur de ladite première branche de l'équerre, notamment à
l'aide de trous de fixation, répartis suivant l'étendue de ladite première branche
de l'équerre de fixation, par exemple en vissant une vis dans un de ces dits trous
. Avantageusement lesdits trous ont une forme carrée.
[0037] D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de
la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l'invention,
donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés pour
lesquels :
[Fig. 1] est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'un dispositif
de fixation de dormant selon l'invention, les deux éléments de fixation constitutifs
du dispositif étant représentés assemblés tels qu'ils seraient agencés lors de la
fixation du dormant ;
[Fig. 2A] est une vue en perspective d'un des éléments (patte de fixation) du dispositif
illustré en figure 1 ;
[Fig. 2B] est une vue en perspective de l'autre élément (équerre de fixation) du dispositif
illustré en figure 1 ;
[Fig. 3] illustre schématiquement suivant une vue partielle et en perspective, des
étapes principales successives du procédé de fixation d'un dormant venant se fixer
à l'aide d'un dispositif de fixation tel qu'illustré aux figures 1 et 2A à 2B sur
une partie de mur réceptrice du dormant ;
[Fig. 4A] est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif
de fixation de dormant selon l'invention, les deux éléments de fixation constitutifs
du dispositif étant représentés assemblés tels qu'ils seraient agencés lors de la
fixation du dormant ;
[Fig. 4B] est une vue en perspective d'un des éléments du dispositif illustré en figure
4A;
[Fig. 4C] est une vue en perspective de l'autre élément du dispositif illustré en
figure 4A ;
[Fig. 5] illustre schématiquement suivant une vue partielle et en perspective, des
étapes principales successives du procédé de fixation d'un dormant venant se fixer
à l'aide d'un dispositif de fixation tel qu'illustré aux figures 4A à 4C sur une partie
de mur réceptrice du dormant ;
[Fig. 6A] est une vue en perspective d'un troisième mode de réalisation d'un dispositif
de fixation de dormant selon l'invention, les deux éléments de fixation constitutifs
du dispositif étant représentés assemblés tels qu'ils seraient agencés lors de la
fixation du dormant ;
[Fig. 6B] est une vue en perspective d'un des éléments du dispositif illustré en figure
6A;
[Fig. 6C] est une vue en perspective de l'autre élément du dispositif illustré en
figure 6A ;
[Fig. 7A] est une vue en perspective d'un quatrième mode de réalisation d'un dispositif
de fixation de dormant selon l'invention, les deux éléments de fixation constitutifs
du dispositif étant représentés assemblés tels qu'ils seraient agencés lors de la
fixation du dormant ;
[Fig. 7B] est une vue en perspective et selon la face arrière d'un des éléments du
dispositif illustré en figure 7A;
[Fig. 7C] est une vue en perspective de l'autre élément du dispositif illustré en
figure 7A ;
[Fig. 8A] illustre schématiquement suivant une vue partielle et en perspective, une
des étapes principales du procédé de fixation d'un dormant venant se fixer à l'aide
d'un dispositif de fixation tel qu'illustré aux figures 7A à 7C sur une partie de
mur réceptrice du dormant ;
[Fig. 8B] illustre schématiquement suivant une vue partielle et en perspective, une
autre étape des étapes principales du procédé de fixation d'un dormant venant se fixer
à l'aide d'un dispositif de fixation tel qu'illustré aux figures 7A à 7C sur une partie
de mur réceptrice du dormant ;
[Fig. 8C] illustre schématiquement suivant une vue partielle et en perspective, une
autre étape des étapes principales du procédé de fixation d'un dormant venant se fixer
à l'aide d'un dispositif de fixation tel qu'illustré aux figures 7A à 7C sur une partie
de mur réceptrice du dormant ;
[Fig. 9A] est une vue en perspective d'un des éléments d'un autre mode de réalisation
d'un dispositif selon l'invention illustré en figures 9C et 9D;
[Fig. 9B] est une vue en perspective de l'autre élément du dispositif illustré en
figures 9C et 9D ;
[Fig. 9C] est une vue en perspective du dispositif de fixation de dormant illustré
en figure 9D, les deux éléments de fixation constitutifs dudit dispositif illustrés
aux figures 9A et 9B étant représentés en cours d'assemblage,
[Fig. 9D] est une vue en perspective d'un dispositif de fixation de dormant selon
l'invention, les deux éléments de fixation constitutifs dudit dispositif illustrés
aux figures 9A et 9B étant représentés assemblés tels qu'ils seraient agencés lors
de la fixation du dormant.
[0038] Les orientations exprimées dans la description des figures sont données en référence
à un trièdre XYZ dans lequel X représente la direction longitudinale du dispositif
de fixation du dormant de menuiserie, Y la direction transversale du dispositif, et
Z la direction et perpendiculaire auxdites directions longitudinale et transversale
du dispositif, sensiblement orientée selon la hauteur du dispositif,. Le plan XY définit
le plan longitudinal du dispositif, et le plan ZY définit le plan perpendiculaire
audit plan longitudinal du dispositif.
[0039] La direction longitudinale du dispositif, est définie par la direction longitudinale
de la patte de fixation, cette direction étant en outre sensiblement parallèle à la
face d'ancrage de la partie mur à laquelle se fixe le dispositif de fixation.
[0040] Par sensiblement parallèle ou perpendiculaire, on entend une direction/un angle s'écartant
d'au plus ±30 degrés, voire d'au plus 20 degrés ou d'au plus 10 degrés d'une direction
respectivement parallèle ou perpendiculaire.
[0041] Des références identiques peuvent être utilisées d'une figure à l'autre pour désigner
des éléments identiques ou similaires.
[0042] Les figures 1 et 2A à 2B et la figure 3 vont être décrites ensemble.
[0043] Les figures 1A et 2A à 2B représentent un premier mode de réalisation d'un dispositif
1 de fixation d'un dormant selon l'invention, les étapes principales successives du
procédé de fixation du dormant utilisant ce dispositif étant illustrées schématiquement
à la figure 3. La partie de mur délimitant le tableau autour d'une ouverture dans
laquelle est installé le dormant est représentée sur cette figure 3 sans l'isolant
thermique ni le parement éventuel pour une meilleure clarté des figures. La figure3
n'illustre que partiellement la fixation d'un dormant, plusieurs dispositifs de fixation
étant répartis sur le pourtour du dormant.
[0044] Le dispositif de fixation 1, selon ce premier exemple de réalisation de l'invention
illustré aux figures 1 et 2A à 2B, comprend deux éléments séparés se solidarisant
entre eux : une équerre 10 à deux branches, et une patte de fixation de réglage 11.
[0045] Ladite équerre 10 comprend une première branche de fixation 100 s'étendant selon
la hauteur de l'équerre (direction Z) et une seconde branche réglable 101 s'étendant
selon la direction longitudinale X du dispositif, lesdites branches étant ainsi disposées
sensiblement perpendiculairement entre elles. Elle comprend aussi un muret latéral
de renfort 102 s'étendant entre lesdites deux branches dans le plan ZX. Ladite première
branche de fixation 100 comprend un ensemble de trous de fixation 1 000 facilitant
la prise de moyens complémentaires de fixation, pour permettre d'y fixer le dormant
en applique ou en feuillure à l'aide desdits moyens complémentaires de fixation comme
une ou plusieurs vis. A l'opposé dudit muret de renfort 102, ladite seconde branche
101 comprend une partie latérale 1010 pour fixation à la maçonnerie et coopérant avec
la patte de fixation de réglage 11 pour solidariser lesdits deux éléments de fixation
entre eux de manière réglable. Ladite partie latérale de fixation 1010 comprend une
fente de réglage 1011 selon la direction longitudinale du dispositif (X). Cette partie
latérale de fixation 1010 comprend aussi un ensemble de reliefs latéraux 1012, en
saillie, disposés deux à deux symétriquement de chaque côté de ladite fente de réglage
1011, formant des moyens de maintien et de réglage entre lesdits deux éléments de
fixation 10, 11 lors du réglage longitudinal du dispositif.
[0046] Ladite patte de fixation de réglage 11 de forme globalement allongée s'étend dans
sa direction principale suivant la direction longitudinale X qui définit la direction
longitudinale du dispositif, son plan moyen s'étendant selon le plan XY du dispositif
de fixation. Elle comprend en effet une plaque centrale 110 percée d'un trou de fixation
1101 entouré d'un rebord 1102 apparaissant en saillie sur la face extérieure de ladite
plaque, c'est-à-dire sur la face opposée à la face intérieure qui sera dirigée vers
la maçonnerie dans laquelle ladite patte sera fixée. Sur cette face extérieure sont
portées longitudinalement (direction X) des graduations 1110, réalisées selon l'exemple
par différentes encoches avec la mention de chiffres, en millimètres selon l'exemple,
indiquant différentes profondeurs de réglage, selon la direction longitudinale X,
pour le bon positionnement de la branche de fixation 100 de l'équerre 10, adapté à
la fixation du dormant avec ledit dispositif de fixation, comme cela sera explicité
plus en détails en commentaires de la figure 3. Ces graduations sont portées le long
de réglettes longitudinales 1111, 1112 qui bordent latéralement ladite plaque centrale
10.
[0047] On entend par « patte ayant une forme globalement allongée » que la direction principale
de ladite patte de fixation s'étend selon sa direction longitudinale.
[0048] Ladite patte de fixation 11 comprend aussi des rainures latérales de maintien et
de réglage 111 présentes transversalement sur tout le long desdites réglettes 1111,
1112 qui bordent latéralement ladite plaque, ces dites rainures formant un relief
par alternances de creux et de bosses sur la face intérieure des réglettes, cette
face venant en appui sur la face extérieure de ladite partie latérale de fixation
1010 de l'équerre 10 pour coopérer avec lesdits reliefs 1012, lorsque lesdites patte
et équerre de fixation sont assemblées de manière réglable longitudinalement pour
composer ledit dispositif de fixation, comme l'illustre la figure 1. Ledit ensemble
de reliefs latéraux de maintien et de réglage 1012 de ladite partie latérale de fixation
1010 de l'équerre 10 coopère avec lesdites rainures latérales 111 de ladite patte
de fixation 11 pour régler la position longitudinale (direction X) de ladite équerre
de fixation 10, en particulier de sa première branche 100 à laquelle se fixera le
dormant, de manière à adapter le dispositif à l'épaisseur du dormant qui sera à fixer,
comme cela va être explicité plus en détails en commentaires de la figure 3. Ces reliefs
et rainures permettent en outre par compression de maintenir correctement les deux
éléments de fixation 10, 11 ensemble, en prévenant le glissement, quand on règle longitudinalement
leur assemblage et quand on les solidarise entre eux.
[0049] Cesdits moyens de maintien et de réglage respectifs desdits éléments coopèrent entre
eux pour permettre de déplacer l'équerre longitudinalement en la guidant et la maintenant
en contact avec la patte de fixation.
[0050] L'extrémité libre de chaque réglette 1111,1112 est recourbée de sorte que chaque
extrémité recourbée forme une butée d'appui dont la face intérieure viendra en appui
contre la maçonnerie, c'est-à-dire contre une face du tableau. Comme indiqué plus
haut, la profondeur d'ancrage du dispositif de fixation à la face d'ancrage du mur,
par rapport au tableau, est une cote prédéfinie, requise par exemple par un règlement.
La patte de fixation est ainsi conçue pour servir de gabarit aidant à la pose du dispositif,
la distance selon la direction longitudinale X de la patte entre un axe virtuel passant
par le point central de l'orifice de sortie dudit trou de fixation 1101 de la patte
et la face intérieure de chaque butée 1111, 1112 que comprend ladite patte étant sensiblement
égale à cette distance d'ancrage requise. La face intérieure d'une butée est définie
comme étant la face de la butée qui sera tournée vers la face d'ancrage du mur, lors
de la pose dudit dispositif de fixation. Une portion de chaque réglette se terminant
par une dite butée 1111, 1112 est sécable afin de pouvoir enlever cette partie de
ladite patte après la pose du dormant.
[0051] En outre l'épaisseur desdites réglettes 1111, 1112 est adaptée à l'épaisseur de calfeutrement
requise (selon la direction Z) à réserver pour une garniture d'étanchéité entre la
face d'ancrage du mur et le dormant.
[0052] La figure 3 montre schématiquement, les différentes étapes de pose d'un montant de
dormant D sur une partie de mur M, utilisant ledit dispositif de fixation 1, sans
représentation de l'isolant thermique ni du parement éventuel pour une meilleure clarté
de la figure.
[0053] Dans un premier temps, on utilise la patte de fixation 11, seule comme gabarit, en
la positionnant sur la face d'ancrage M0 du mur recouverte d'une couche d'isolant
et d'un parement non représentés sur la figure. Ladite patte de fixation 11 est disposée
en plaçant la face intérieure de chaque butée 1111, 1112 que forme l'extrémité recourbée
de chaque réglette latérale soit en appui contre la face adjacente M1 du tableau,
de sorte que le centre de l'orifice débouchant du trou de fixation 1101 se trouve
sur la face d'ancrage M0 à une profondeur d'ancrage donnée « d », par exemple une
épaisseur requise par une réglementation sensiblement égale à 60 mm, et on repère
l'emplacement dans lequel débouche le centre du trou de fixation 1101 de ladite patte
11 en réalisant un marquage sur ladite face d'ancrage M0 du mur, par exemple à l'aide
d'un outil pointu T , en passant cet outil à travers le trou de fixation 1101 de ladite
patte 11. Ensuite on enlève cette patte de fixation 11 et on perce un orifice d'ancrage
à l'endroit du repère dans la maçonnerie. Alternativement on peut percer directement
par exemple en passant le foret d'une perceuse à travers ledit trou de fixation 1101
de la patte restée en place. Ensuite on place ladite équerre de fixation 10 sur ladite
face d'ancrage M0 du mur, la fente oblongue de fixation 1011 étant au niveau dudit
repère qui vient d'être fait, puis on place ladite patte de fixation 11 sur la partie
latérale de fixation 1010 de l'équerre. On peut cheviller puis visser de manière lâche
une vis de fixation V dans la maçonnerie en passant une cheville et cette vis à la
fois dans ledit trou de fixation 1101 de ladite patte 11 et ladite fente oblongue
1011 de ladite équerre pour maintenir ces deux éléments 10, 11 ensemble et dans la
maçonnerie. Ensuite on ajuste la position longitudinale (direction X) de ladite équerre
10 en déplaçant ladite équerre suivant la course permise par ladite fente oblongue
1011, de sorte que la face réceptrice du dormant de ladite première branche 100 percée
d'avant- trous de fixation 1000 prévus pour y fixer le montant de dormant soit positionnée
correctement longitudinalement pour recevoir ce montant de dormant en fonction de
la place disponible compte tenu de la couche d'isolant et du parement restés en place
sur le mur. Une fois ladite équerre positionnée à la juste place, on finalise sa fixation
en serrant ladite vis V dans la maçonnerie. Le cadre dormant représenté partiellement
est positionné au droit du tableau de maçonnerie en contact sur les réglettes longitudinales
1111,1112 afin d'assurer l'épaisseur minimale pour le logement de la garniture d'étanchéité
J pour le calfeutrement. Le cadre dormant est ensuite fixé par sa feuillure intérieure
à ladite première branche 100 de l'équerre 10, à l'aide d'au moins une vis V', par
exemple une vis auto-perceuse avec une gorge de clipsage, en introduisant ladite vis
V' dans un trou prévu sur le dormant pour la visser dans un des trous de fixation
1000 de ladite branche 100.
[0054] Lesdites graduations portées sur les réglettes 1111, 1112 de la patte de fixation
11 dudit dispositif de fixation 1 permettent d'ajuster la position du dispositif selon
la direction longitudinale X, et plus particulièrement celle de la branche 100 réceptrice
du dormant de l'équerre 10, et ce similairement pour la pluralité des dispositifs
de fixation 1 nécessaires à la fixation d'un côté de dormant, et plus généralement
pour l'ensemble des dispositifs de fixation 1 répartis sur le pourtour du dormant,
compte-tenu de l'épaisseur du dormant.
[0055] Ledit dispositif permet d'ajuster la position du dispositif de fixation à chaque
situation, c'est-à-dire qu'un même dispositif de fixation est utilisé pour différentes
poses de dormants de menuiseries pour un bâtiment donné, ou différents bâtiments à
rénover.
[0056] Les figures 4A à 4C et la figure 5 vont être décrites ensemble.
[0057] Les figures 4A à 4C représentent un deuxième mode de réalisation d'un dispositif
de fixation d'un dormant selon l'invention, les étapes principales successives du
procédé de fixation du dormant utilisant ce dispositif étant illustrées schématiquement
à la figure 5. La partie de mur délimitant une ouverture dans laquelle est installé
le dormant est représentée sur la figure 5 sans l'isolant thermique ni le parement
éventuel pour une meilleure clarté de la figure.
[0058] Le dispositif de fixation 2, selon ce deuxième exemple de réalisation de l'invention
comprend, comme pour le premier mode de réalisation, deux éléments séparés se solidarisant
entre eux : une équerre de fixation réglable 20 à deux branches, et une patte de fixation
de réglage 21.
[0059] Ladite équerre 20 comprend une première branche 200 s'étendant selon la hauteur de
l'équerre (direction Z), dans le plan ZY, et une seconde branche 201 s'étendant selon
la direction longitudinale X du dispositif, dans le plan XY, lesdites branches étant
ainsi disposées perpendiculairement entre elles. Ladite équerre comprend en outre
un muret latéral de renfort 202 disposé entre les deux branches, dans le plan XZ.
Ladite première branche 200 comprend un ensemble de trous de fixation 2 000 pour permettre
de fixer ladite équerre au dormant à l'aide de moyens complémentaires de fixation
comme des vis. Ladite seconde branche 201 comprend un évidement de réglage 2010, de
forme allongée selon la direction longitudinale X du dispositif, débouchante pour
former une encoche dans le bas de la branche de fixation 20, permettant l'assemblage
par emboîtage d'une partie de la patte de fixation 21.
[0060] Ladite patte de fixation de réglage 21 comprend une partie de fixation percée d'un
trou de fixation 2100 pour se fixer à la face d'ancrage du mur et une partie de réglage
incluant une réglette longitudinale 211. Ladite réglette 211 comprend une butée 2112
en son extrémité libre, ladite butée venant en terminaison d'une portion sécable 2111
en bout de réglette, rendue sécable par un amincissement de matière et une amorce
de rupture 21110. Comme expliqué pour le premier mode de réalisation, la butée permet
que la profondeur d'ancrage du dispositif de fixation à la maçonnerie soit à la distance
requise, ladite patte de fixation servant de gabarit à la pose du dispositif, la distance
selon la direction longitudinale X de la patte entre un axe virtuel passant par le
point central du trou de fixation de la patte et la face intérieure de la butée que
comprend ladite patte étant égale à cette distance requise. Ladite réglette porte
des graduations 2110 sur sa face extérieure, réalisées selon l'exemple par différentes
encoches latérales avec la mention de chiffres, en millimètres selon l'exemple, indiquant
différentes positions de réglage longitudinal de la branche de fixation 200 de l'équerre
20 utiles lors de la fixation du dormant avec ledit dispositif de fixation, comme
cela sera explicité plus en détails en commentaire de la figure 5. Lors de l'assemblage
des deux éléments de fixation 20, 21, ladite réglette 211 vient se positionner sous
l'équerre 20, pour s'emboîter dans l'évidement 2010 de l'équerre 20 et permettre le
réglage longitudinal de la position de ladite équerre 20.
[0061] La figure 5 montre schématiquement, dans le sens gauche -droite en regardant la figure,
les différentes étapes principales de pose d'un montant de dormant D sur une partie
de mur M, utilisant ledit dispositif de fixation 2. Le procédé est assez similaire
à celui décrit en commentaires de la figure 3. Dans un premier temps, on utilise la
patte de fixation 21, seule comme gabarit, en la positionnant sur la face d'ancrage
M0 de ladite partie de mur, à laquelle se fixera ledit dispositif, recouverte de l'isolant
et du parement (non représentés). Ladite patte de fixation 21 est disposée dans l'isolant,
dans une zone qui a été creusée en enlevant un peu de matière d'isolant, et de sorte
que la butée 2112 de la réglette 211 soit en appui contre la paroi adjacente du tableau
M1 (paroi sensiblement perpendiculaire à ladite face d'ancrage du mur), et de sorte
que le trou de fixation 2100 à la maçonnerie soit à la profondeur d'ancrage requise
(distance « d »), et on repère l'emplacement de l'orifice d'ancrage à réaliser dans
la maçonnerie en marquant un repère sur ladite face d'ancrage du mur, par exemple
à l'aide d'un outil pointu T, en passant cet outil à travers le trou de fixation 2100
de ladite patte 21. Alternativement on peut percer directement par exemple en passant
le foret d'une perceuse à travers ledit trou de fixation 2100 de la patte restée en
place. Une fois l'orifice d'ancrage percé dans la maçonnerie, on positionne l'équerre
de fixation 20 sous ladite patte de fixation 21 et de manière à ce que ladite réglette
211 s'emboîte dans ledit évidement 2010 ouvert sous ladite seconde branche 201 de
l'équerre, la position longitudinale (selon la direction X) de ladite équerre étant
ajustée grâce aux graduations 2110 de ladite réglette 211 suivant laquelle est déplacée
la partie avec l'évidement 2010 de ladite seconde branche longitudinale 201 de l'équerre.
On fixe ledit dispositif 2 à la maçonnerie en chevillant et en vissant une vis V à
travers ledit trou de fixation 2100 de la patte de fixation 21.
[0062] Le cadre dormant représenté partiellement est positionné au droit du tableau de maçonnerie
en contact sur la réglette longitudinale 211 afin d'assurer l'épaisseur de calfeutrement
minimale requise pour la garniture d'étanchéité J .
[0063] On repère l'emplacement de l'équerre derrière le montant de dormant D grâce à la
butée encore apparente, et on fixe ledit dormant audit dispositif dans au moins l'un
desdits avant-trous de fixation 2000 que comprend ladite première branche 200 de l'équerre,
par exemple par perçage de la paroi du dormant par au moins une vis auto-perceuse
V' et vissage de ladite vis dans l'un desdits avant-trous 2000 de ladite première
branche 200 de l'équerre. En outre on peut utiliser une cale de maintien B incluse
dans une rainure du montant de dormant.
[0064] A la fin de la pose du dormant, on enlève la butée en cassant la portion sécable
en bout de réglette.
[0065] Les figures 6A à 6C représentent un troisième mode de réalisation d'un dispositif
3 de fixation d'un dormant selon l'invention, ledit dispositif comprenant deux éléments
séparés se solidarisant entre eux : une équerre de fixation 30 à deux branches, et
une patte de fixation de réglage 31.
[0066] Ladite équerre 30 comprend une première branche 300 s'étendant selon la hauteur de
l'équerre (direction Z), dans le plan ZY, et une seconde branche 301 s'étendant selon
la direction longitudinale X du dispositif, dans le plan XY, lesdites branches étant
ainsi disposées sensiblement perpendiculairement entre elles. L'équerre 30 comprend
en outre un muret central de renfort 302 disposé entre les deux branches, s'étendant
dans le plan XZ. Ladite première branche 300 est plate avec un coin inférieur découpé
en biseau, et comprend un ensemble de trous de fixation 3 000 pour permettre d'y fixer
le dormant à l'aide de moyens complémentaires de fixation comme des vis. Ladite seconde
branche 301 est de forme générale cylindrique dont la direction axiale principale
est orientée selon la direction longitudinale X et permettant l'assemblage par emboîtage
et verrouillage de type quart de tour avec une partie 312 de la patte de fixation
31. Elle comprend en surface des crans de maintien et de réglage 3010, orientés transversalement
(direction Y) à la direction axiale principale dudit cylindre.
[0067] Ladite patte de fixation de réglage 31 comprend une partie de réglage et un bloc
latéral de fixation. Ledit bloc latéral de fixation 310 comprend un trou de fixation
3101 pour fixer ledit dispositif de fixation 3 à la maçonnerie. Ladite partie de réglage
comprend un corps cylindrique creux 3112 dans lequel vient s'insérer ladite seconde
branche 301, de forme cylindrique, de l'équerre, lors de l'assemblage des deux éléments
30, 31, et ladite partie de réglage incluant une réglette longitudinale 311 (direction
X).. Ladite réglette 311 porte des graduations 3110 sur sa face extérieure, repérées
selon l'exemple par différentes encoches transversales avec la mention de chiffres,
en millimètres selon l'exemple, indiquant des profondeurs de réglage longitudinal
dudit dispositif de fixation, et plus particulièrement utiles pour la position de
la branche de fixation 300 de ladite équerre apte à la fixation du dormant avec ledit
dispositif de fixation. Ladite réglette 311 comprend une butée 3112 en son extrémité
libre, ladite butée venant en terminaison d'une portion sécable 3111 en bout de réglette.
Comme expliqué pour les modes de réalisation précédemment décrits, cette butée permet
d'utiliser ladite patte de fixation comme gabarit afin de fixer le dispositif de fixation
à la maçonnerie selon la profondeur d'ancrage requise. Lors de l'assemblage des deux
éléments de fixation 30, 31, la seconde branche 301 de forme cylindrique, de l'équerre
30, s'insère dans le corps creux 3112 de ladite patte, où elle est retenue par les
crans de maintien et de réglage 3010 coopérant avec des crans complémentaires intérieurs
audit corps creux 3112 de la patte, par verrouillage à quart de tour, et ladite équerre
30 venant se positionner sur la réglette 311, sous le coin découpé en biseau de la
première branche 300. Auparavant, la position longitudinale (direction X) de l'équerre
de fixation, plus particulièrement la position de la branche de fixation 300 selon
la direction longitudinale X pour y fixer le dormant, a été ajustée en translatant
longitudinalement ladite seconde branche 301 dans ledit corps creux 312 de la patte
31, par repère suivant les graduations de ladite réglette 311.
[0068] Le procédé de fixation d'un montant de dormant utilisant ce troisième mode de dispositif
de fixation 3 n'est pas illustré, mais on comprend qu'il se déroule similairement
aux procédés des modes précédents qui ont été illustrés ou de celui qui va l'être
pour un quatrième mode de réalisation, la patte de fixation 31 servant de gabarit
pour repérer le point d'ancrage dudit dispositif sur la face d'ancrage de la maçonnerie
selon la profondeur d'ancrage requise, et faire la réservation pour la garniture d'étanchéité
selon l'épaisseur de calfeutrement requise.
[0069] Les figures 7A à 7C représentent un quatrième mode de réalisation d'un dispositif
4 de fixation d'un dormant selon l'invention, ledit dispositif comprenant deux éléments
de fixation séparés se solidarisant entre eux : une équerre réglable 40 à deux branches,
et une patte de fixation de réglage 41.
[0070] Ladite équerre 40 comprend une première branche 400 s'étendant selon la hauteur de
l'équerre (direction Z), dans le plan ZY et une seconde branche 401 s'étendant selon
la direction longitudinale, disposées sensiblement perpendiculairement entre elles,
ainsi qu'un muret central de renfort 402 disposé entre lesdites deux branches 400,
401, dans le plan ZX, et des renforts latéraux 403, 404 entre lesdites deux branches
sensiblement dans le plan XY. Ladite première branche 400 de fixation du dormant,
est plate avec un coin inférieur découpé en biseau, et comprend un ensemble de trous
de fixation 4 000 pour permettre d'y fixer le dormant à l'aide de moyens complémentaires
de fixation comme des vis. Ladite seconde branche 401 est de forme générale semi-cylindrique
dont l'axe principal s'étend selon la direction longitudinale X, évidé intérieurement,
et comprend en surface interne des crans de maintien et de réglage 4010, orientés
transversalement à la direction axiale principale dudit demi-cylindre. Ladite branche,
soit le demi-cylindre, comprend une base longitudinale ouverte comprenant deux parties
en saillie longitudinales intérieures 4011, 4012, formant des rebords intérieurs orientés
suivant la direction axiale principale dudit demi-cylindre. Lesdits crans 4010 et
lesdits rebords 4011, 4012 permettent l'assemblage de l'équerre par emboîtage, de
type quart de tour, avec une partie 412 de la patte de fixation 41.
[0071] Ladite patte de fixation de réglage 41 comprend un bloc central de fixation 410,
de part et d'autre duquel s'étendent longitudinalement une première partie de réglage
411 et une deuxième partie de réglage 412. Ledit bloc de fixation 410 comprend un
trou de fixation 4101 pour fixer ladite patte, et ainsi ledit dispositif de fixation
4, à la face d'ancrage du mur. Ladite première partie de réglage est formée d'une
réglette longitudinale 411 portant des repères sous forme de graduations 4110 sur
sa face extérieure, réalisées selon l'exemple par différentes encoches latérales avec
la mention de chiffres, en millimètres selon l'exemple, qui permettront de régler
la position longitudinale de l'équerre. Ladite réglette 411 se termine en son extrémité
libre par une butée de réglage 4112. Comme expliqué pour les modes de réalisation
précédemment décrits, cette butée permet d'utiliser ladite patte de fixation comme
gabarit afin de fixer le dispositif de fixation à la face d'ancrage de la maçonnerie
selon la profondeur d'ancrage requise. Ladite butée 4112 vient en terminaison d'une
portion longitudinale sécable 4111 en bout de réglette, qui peut ainsi être détachée.
Ladite deuxième partie de réglage 412 comprend un corps en partie cylindrique présentant
des crans de maintien et de réglage 4122 aptes à coopérer avec lesdits crans intérieurs
4010 de ladite seconde branche 401 de l'équerre 40. Ledit corps comprend en outre
une fente latérale 4120 dans laquelle vient s'insérer le plus grand rebord 4012 de
ladite seconde branche 401 de l'équerre, ces éléments formant des moyens de verrouillage
et déverrouillage du dispositif de fixation de type quart de tour. Il comprend en
outre une encoche latérale 4121 coopérant avec l'autre rebord 4011 de ladite seconde
branche 401 de l'équerre aidant à la retenue de l'équerre sur ladite patte notamment
lors des réglages. Les deux éléments de fixation 40, 41 sont assemblés et solidarisés
entre eux par emboîtage de la branche semi-cylindrique 403 de l'équerre 40 autour
dudit corps cylindrique de ladite patte 41, et de manière réglable longitudinalement
(direction X), les crans intérieurs 4010 de la branche longitudinale 401 de l'équerre
se calant dans les crans 4122 de ladite patte. Grâce aux graduations 4110 sur la réglette
411, on repère la position longitudinale pour ladite première branche 400 de l'équerre,
pour adapter le dispositif notamment à l'épaisseur du dormant qui viendra se fixer
à l'équerre. Le verrouillage et déverrouillage de l'équerre à ladite patte pour réaliser
le réglage longitudinal de l'équerre sur ladite patte se fait par rotation d'un quart
de tour de ladite patte 40 autour du corps cylindrique de ladite patte 41.
[0072] Comme illustré aux figures 8A à 8C, le mur délimitant l'ouverture réceptrice de la
menuiserie à poser, comprend la face d'ancrage M0 maçonnée du mur M, à laquelle est
fixé le dormant de menuiserie, en général de type dit de gros œuvre, et au moins une
couche d'isolant thermique C (et le cas échéant aussi isolant phonique), cette couche
étant elle-même revêtue d'un parement P tel que par exemple un panneau constitué d'une
âme à base de plâtre.
[0073] Dans une première étape, on utilise la patte de fixation 41 seule, comme gabarit,
de sorte que le point d'ancrage de ladite patte de fixation à la face d'ancrage du
mur M0 soit à la profondeur d'ancrage requise « d » par rapport au tableau (face M1).
La patte de fixation de réglage 41 est ainsi disposée dans la couche d'isolant C,
dans une zone qui a été dépourvue de matière isolante, et de sorte que sa butée 4112,
en sa face intérieure, se trouve en appui contre la paroi adjacente M1 du tableau.
On perce un orifice d'ancrage dans la maçonnerie, par exemple avec une perceuse-visseuse
S, en passant le foret monté sur la perceuse à travers le trou de fixation 4101 de
ladite patte (figure 8A). On fixe ensuite ladite patte de fixation 41 en chevillant
le trou d'ancrage qui vient d'être réalisé dans la maçonnerie, puis en y vissant une
vis à travers le trou de fixation de ladite patte. Ensuite on solidarise l'équerre
de fixation 40 à ladite patte de fixation 41 en emboitant ladite seconde branche 401
de ladite équerre 40 autour du corps en partie cylindrique de ladite deuxième partie
de réglage 412 de ladite patte de fixation 41, comme explicité un peu plus haut, en
réglant la position longitudinale (direction X) de ladite équerre 40 à l'aide des
graduations 4110 sur la réglette (Fig. 8B). On peut appliquer une garniture d'étanchéité
J dans l'espace réservé selon l'épaisseur de la portion longitudinale en bout de réglette.
On fixe ensuite le dormant D par applique à ladite première branche 400 de l'équerre
40 qui comprend les trous pré-percés 4000, par exemple en introduisant une vis auto-perceuse
V' depuis la face extérieure du dormant et par repère grâce à ladite butée 4112 encore
apparente, au droit de ladite butée 4112 de ladite patte de fixation 41 (Fig. 8C).
Une fois la pose du dormant réalisée, ladite portion sécable 4111 avec ladite butée
4112 est ensuite enlevée.
[0074] Les figures 9A à 9D représentent un autre mode de réalisation d'un dispositif de
fixation d'un dormant selon l'invention, assez similaire par son assemblage à celui
décrit en références aux figures 7A à 7C.
[0075] Ledit dispositif 5 comprenant deux éléments de fixation séparés se solidarisant entre
eux : une équerre réglable 50 à deux branches, et une patte de fixation de réglage
51.
[0076] Ladite équerre 50 comprend une première branche 500 s'étendant selon la hauteur de
l'équerre dans le plan YZ, et une seconde branche 501 s'étendant selon la direction
longitudinale X, disposées sensiblement perpendiculairement entre elles, ainsi qu'un
muret central de renfort 502 disposé dans le plan ZX entre lesdites deux branches
500, 501. Elle comprend aussi des renforts latéraux 504, 505, et d'autres renforts
latéraux 506, 507 sensiblement horizontaux s'étendant dans le plan XY entre ledit
muret 502 et la branche verticale 500. Ladite première branche 500 de fixation du
dormant est plate et comprend un ensemble de trous de fixation 5000 qui permettent
d'y fixer le dormant à l'aide de moyens complémentaires de fixation comme des vis.
Lesdits trous de fixation sont avantageusement des trous traversant de forme carrée,
forme bien adaptée à la réception des vis, notamment lors de la fixation du dormant
qui se fait « à l'aveugle » grâce au repérage du dispositif par l'extrémité de la
patte de fixation 51, similairement à ce qui est expliqué plus haut en référence aux
figures 8A à 8C.
[0077] Ladite seconde branche 501 de l'équerre 50 est de forme générale semi-cylindrique
dont l'axe principal s'étend selon la direction longitudinale X. Elle est évidée intérieurement,
et comprend en surface interne supérieure des crans de maintien et de réglage 5010,
orientés transversalement à la direction axiale principale dudit demi-cylindre. Ladite
branche, soit le demi-cylindre, comprend une base longitudinale ouverte comprenant
deux parties en saillie intérieures 5011, 5012, formant des rebords intérieurs transverses
et orientés longitudinalement suivant la direction axiale principale dudit demi-cylindre.
L'un des rebords 5012 forme le grand rebord du fait qu'il est un peu plus large que
l'autre et il se termine par un retour 50120 de direction sensiblement verticale.
Lesdits crans 5010 et lesdits rebords 5011, 5012 permettent l'assemblage de l'équerre
par emboîtage, de type quart de tour, avec une partie de réglage 512 de la patte de
fixation 51.
[0078] Ladite patte de fixation de réglage 51 comprend un bloc central de fixation 510,
de part et d'autre duquel s'étendent longitudinalement une première partie de réglage
511 et une deuxième partie de réglage 512. Ledit bloc de fixation 510 comprend un
trou de fixation 5101 pour fixer ladite patte au mur, et donc ledit dispositif de
fixation 5 à la face d'ancrage du mur.
[0079] Ladite première partie de réglage 511 comprend une réglette longitudinale 5111 portant
des repères 5110, sous forme de graduations, sur sa face extérieure supérieure, réalisées
selon l'exemple avec la mention de chiffres, en millimètres selon l'exemple, qui permettront
de régler la position longitudinale de l'équerre 51. Ladite première partie de réglage
511 se termine en son extrémité libre par une butée de réglage 5112. Comme expliqué
pour les modes de réalisation précédemment décrits, cette butée 5112 permet d'utiliser
ladite patte de fixation 51 comme gabarit afin de fixer le dispositif de fixation
5 à la face d'ancrage de la maçonnerie selon une profondeur d'ancrage donnée. Ladite
butée 5112 vient en terminaison de ladite première partie de réglage 511, ensuite
de la réglette 5111 et d'une portion courbe 5114. Selon l'exemple, toute ladite première
partie de réglage 511 constitue une portion longitudinale sécable du dispositif 5.
Elle peut ainsi être détachée au niveau de l'encoche 51110, en fin d'installation
du dormant, la réglette 5111 se détachant ainsi en entier avec les portions en extrémité
courbe 5114 et de butée 512. Ladite portion courbe 5114, que comprend ladite première
partie de réglage 511, se situe entre la réglette longitudinale 5111 et la butée 512,
et présente une courbure tournée vers l'extérieur et qui s'étend au delà du niveau
de la butée 5112.Cette portion courbe 5114, quand ladite patte de fixation 51 ou le
dispositif entier 5 sont installés, permet de créer un espace entre le mur et ladite
partie de réglage 511 qui facilite la préhension de ladite patte par un opérateur.
L'opérateur peut passer un ou plusieurs doigts dans cet espace pour saisir l'extrémité
de ladite patte 51. Ceci permet de manipuler plus facilement ladite patte, et de détacher
plus facilement la partie sécable, soit selon l'exemple la partie de réglage 511,
à la fin de l'installation du dormant.
[0080] Ladite deuxième partie de réglage 512 comprend un corps en partie cylindrique présentant
des crans de maintien et de réglage 5122 aptes à coopérer avec lesdits crans intérieurs
5010 de ladite seconde branche 501 de l'équerre 50. Ledit corps comprend en outre
une fente latérale 5120 dans laquelle vient s'insérer le plus grand rebord 5012 de
ladite seconde branche 501 de l'équerre, ces éléments formant des moyens de verrouillage
et déverrouillage du dispositif de fixation de type quart de tour. Il comprend en
outre une encoche latérale 5121 coopérant avec l'autre rebord 5011 de ladite seconde
branche 501 de l'équerre aidant à la retenue de l'équerre sur ladite patte notamment
lors des réglages.
[0081] En référence notamment aux figures 9C et 9D, les deux éléments de fixation 50, 51
sont assemblés et solidarisés entre eux par emboîtage de la branche semi-cylindrique
501 de l'équerre 50 autour dudit corps cylindrique de ladite patte 51, et de manière
réglable longitudinalement (direction X) selon la flèche F, les crans intérieurs 5010
de la branche longitudinale 501 de l'équerre se calant dans les crans 5122 de ladite
patte. Grâce aux graduations 5110 sur la réglette 5111, on repère la position longitudinale
pour ladite première branche 500 de l'équerre, pour adapter le dispositif notamment
à l'épaisseur du dormant qui viendra se fixer à l'équerre 50. Comme illustré en figure
9C, le verrouillage et le déverrouillage de l'équerre 50 à ladite patte 51 pour réaliser
la solidarisation et le réglage longitudinal de l'équerre sur ladite patte, se fait
par rotation d'un quart de tour (flèche R) de ladite équerre 50 autour du corps cylindrique
de ladite patte 51.
[0082] Pour les différents dispositifs de fixation selon l'invention qui viennent d'être
décrits, les réglettes ou les portions longitudinales d'extrémité porteuses de butée,
des pattes de fixation peuvent être réalisées avantageusement dans une épaisseur permettant
de respecter une épaisseur de calfeutrement donnée, voire requise par unréglement,
pour une garniture d'étanchéité, entre la tranche du dormant et la face d'appui (face
ancrage M0) du mur sur laquelle ladite tranche repose. Cette cote minimale requise
pour la garniture d'étanchéité est par exemple de 5 mm.
[0083] Les différents éléments des dispositifs de fixation selon l'invention qui viennent
d'être décrits sont avantageusement réalisés en matière plastique ayant des propriétés
isolantes thermiquement, ce qui évite d'introduire des ponts thermiques au sein de
la couche d'isolant autour de la menuiserie de rénovation. Cette matière peut en outre
comprendre des éléments de renfort comme par exemple des fibres de verre.
[0084] L'invention fournit un dispositif de fixation économique d'un dormant de menuiserie,
notamment économique en main d'œuvre, lors de la pose et de la fixation du dormant,
notamment lors d'une rénovation par dépose totale, en facilitant l'ajustement de cette
pose à la présence d'une couche d'isolant et d'un parement éventuel, et aussi à l'épaisseur
du dormant à fixer. Ledit dispositif permet d'ancrer aisément le dispositif de fixation
à la profondeur d'ancrage (dans le sens longitudinal X) souhaitée et d'y maintenir
lors de la fixation du dormant, la position de la partie du dispositif dédiée à la
fixation du dormant étant en outre réglable longitudinalement à partir de cette position
d'ancrage de la patte de fixation du dispositif. L'invention fournit des dispositifs
de fixation adaptables aux différentes configurations de mur avec isolant, une fois
la patte de fixation positionnée à la profondeur d'ancrage requise par rapport au
tableau.
[0085] Secondairement, l'invention permet aussi de fournir un dispositif de fixation supprimant,
ou à tout le moins diminuant notablement les ponts thermiques que créent les dispositifs
de fixation de l'art antérieur.
1. Dispositif de fixation d'un dormant (D) de menuiserie du type fenêtre et/ou porte
apte à fixer ledit dormant à une face d'ancrage (M0) d'un mur autour d'un tableau
destiné à recevoir la menuiserie, ledit dispositif (1, 2, 3, 4, 5) comprenant au moins
deux éléments de fixation solidarisables entre eux, caractérisé en ce que l'un desdits deux éléments est une équerre de fixation réglable (10, 20,30, 40, 50),
réceptrice du dormant, et l'autre élément est une patte de fixation de réglage (11,
21, 31, 41, 51) ayant une forme globalement allongée dont la direction longitudinale
définit la direction longitudinale du dispositif, configurée apte à la ) fixation
à la face d'ancrage du mur, et qui comprend des moyens de réglage au moins suivant
ladite direction longitudinale (1111, 1112, 1110, 111, 2112, 2110, 3112, 3110, 4112,
4110, 4122, 5110, 5122), et en ce que lesdits deux éléments de fixation comportent des moyens de maintien et des moyens
de réglage longitudinal entre lesdits deux éléments de fixation (111, 1012, 1011,
2010, 3010, 312, 4122, 4010, 5010) pour former ledit dispositif de fixation en se
solidarisant de manière réglable selon la direction longitudinale de ladite patte
de fixation, et ladite équerre de fixation comprenant une première branche (100, 200,
300, 400, 500) et une deuxième branche (101, 201, 301, 401, 501) s'étendant dans des
plans différents, ladite première branche étant réceptrice du dormant, et ladite deuxième
branche ) s'étendant selon la direction longitudinale dudit dispositif et comportant
desdits moyens de maintien et desdits moyens de réglage (1012, 1011, 2010, 3010, 4010,
5010) permettant de l'assembler avec ladite patte de fixation de manière réglable
selon la direction longitudinale de ladite patte de fixation.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite patte de fixation de réglage comprend au moins un trou de fixation (1101,
2100, 3101, 4101, 5101) apte au moins à recevoir un moyen de fixation dudit dispositif
à la face d'ancrage du mur, et ses dits moyens de réglage suivant la direction longitudinale
comprennent au moins une butée de réglage (1111, 1112, 2112, 3112, 4112, 5112) , ladite
butée comportant une face intérieure distante longitudinalement ) dudit trou de fixation
d'une valeur (d) au moins égale à une valeur de profondeur d'ancrage donnée.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite au moins une butée de réglage que comprend ladite patte de fixation est sécable.
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites première branche (100, 200, 300, 400, 500) et deuxième branche (101, 201,
301, 401, 501) de ladite équerre de fixation s'étendent dans des plans sensiblement
perpendiculaires entre eux.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de réglage longitudinal que comporte ladite patte de fixation comprennent
au moins une réglette longitudinale portant des repères (1110, 2110, 3110, 4110, 5110)
d'aide au réglage longitudinal de ladite équerre de fixation.
6. Dispositif selon la revendication 5 et la revendication 2 seule ou en combinaison
avec l'une des revendications 3 à 4, caractérisé en ce que ladite réglette est intégrée à ou prolongée longitudinalement par une portion longitudinale
d'extrémité sécable (2111, 3111, 4111, 511) se terminant par ladite au moins une butée.
7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite deuxième branche de l'équerre de fixation est emboitable dans et/ou sur ladite
patte de fixation.
8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ladite patte de fixation comprend une portion longitudinale d'extrémité dont l'épaisseur
est sensiblement égale à une épaisseur de calfeutrement donnée.
9. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend ladite au moins une butée de réglage comme moyen de repérage
apte à repérer l'emplacement de l'équerre lors de la fixation du dormant.
10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ladite première branche (500) de l'équerre de fixation (50) comprend des trous de
fixation de forme carrée (5000).
11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à10, caractérisé en ce que ladite patte de fixation(51) comprend une portion courbe (5114) de préhension, de
préférence ayant une courbure s'étendant au-delà de ladite butée.
12. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de solidarisation verrouillables et déverrouillables desdits
au moins deux éléments de fixation de type quart de tour.
13. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que lesdits deux éléments de fixation sont en un matériau ayant des propriétés isolantes
thermiquement.
14. Procédé de fixation d'un dormant de menuiserie à une face d'ancrage d'un mur autour
d'un tableau destiné à recevoir une menuiserie, notamment après dépose d'un ancien
dormant de menuiserie, dans lequel on utilise au moins un dispositif de fixation suivant
l'une des revendications 3 à 13, et selon des étapes comprenant une première étape
dans laquelle on utilise la patte de fixation de réglage, seule comme gabarit, en
la positionnant sur la face d'ancrage (M0) du mur réceptrice de ladite patte, ladite
face étant recouverte d'au moins une couche d'isolant (C), ladite patte de fixation
étant disposée dans la couche d'isolant et de sorte que ladite au moins une butée,
notamment sa face intérieure, soit en appui contre la paroi adjacente du tableau (M1),
et de sorte que ledit trou de fixation que comprend ladite patte de fixation soit
positionné à une profondeur d'ancrage (d) sur ladite face d'ancrage du mur conforme
à une valeur donnée, puis on repère, à travers ledit trou de fixation de ladite patte
de fixation, l'emplacement de l'orifice d'ancrage à réaliser sur la face d'ancrage
(M0) du mur, puis on perce cet orifice d'ancrage dans le mur, puis dans des étapes
suivantes on positionne et fixe le dispositif de fixation à la face d'ancrage (M0)
du mur, à l'aide d'un moyen de fixation, ) ladite patte de fixation et ladite équerre
de fixation étant assemblées entre elles à l'aide desdits moyens de maintien et desdits
moyens de réglage selon la direction longitudinale de ladite patte de fixation, en
réglant la position longitudinale de ladite équerre, puis une fois lesdits deux éléments
de fixation solidarisés entre eux, on fixe le dormant à ladite équerre de fixation
par repérage de ladite équerre à l'aide de ladite au moins une butée restée apparente,
puis une fois le dormant fixé, on élimine au moins ladite butée.
15. Procédé selon la revendication 14, dans lequel on utilise au moins un dispositif de
fixation suivant l'une des revendications 5 à 13 et dans lequel on règle la position
longitudinale de ladite équerre de fixation en translatant ) longitudinalement ladite
équerre à l'aide des repères (1110, 2110, 3110, 4110) sur la réglette longitudinale
que comporte ladite patte de fixation.
16. Procédé selon la revendication 14 ou 15, dans lequel, avant la fixation du dormant,
on réserve un espace pour une garniture d'étanchéité (J) de sorte que la distance
d'espacement entre la face d'ancrage du mur et le bord du dormant qui y vient en appui
soit sensiblement égale à une épaisseur de calfeutrement donnée, en utilisant une
patte de fixation comprenant une portion longitudinale d'extrémité dont l'épaisseur
est sensiblement égale à ladite épaisseur de calfeutrement donnée, le dormant se positionnant
sur ladite portion longitudinale.