(19) |
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(11) |
EP 4 105 731 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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03.01.2024 Bulletin 2024/01 |
(22) |
Date de dépôt: 17.06.2021 |
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(52) |
Classification Coopérative des Brevets (CPC) : |
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G04B 15/08 |
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(54) |
ÉCHAPPEMENT NATUREL POUR MOUVEMENT D'HORLOGERIE ET MOUVEMENT D'HORLOGERIE COMPRENANT
UN TEL ÉCHAPPEMENT
NATÜRLICHE HEMMUNG FÜR UHRWERK UND UHRWERK, DAS EINE SOLCHE UHRHEMMUNG UMFASST
NATURAL ESCAPEMENT FOR TIMEPIECE MOVEMENT AND TIMEPIECE MOVEMENT COMPRISING SUCH AN
ESCAPEMENT
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL
NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR |
(43) |
Date de publication de la demande: |
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21.12.2022 Bulletin 2022/51 |
(73) |
Titulaire: Montres Breguet S.A. |
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1344 L'Abbaye (CH) |
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(72) |
Inventeurs: |
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- MACÉ, Jérôme
1342 Le Pont (CH)
- ZAUGG, Alain
1347 Le Sentier (CH)
- THEURILLAT-BONJOUR, Quentin
1337 Vallorbe (CH)
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(74) |
Mandataire: ICB SA |
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Faubourg de l'Hôpital, 3 2001 Neuchâtel 2001 Neuchâtel (CH) |
(56) |
Documents cités: :
EP-A1- 2 487 546
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CH-A2- 713 531
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
Domaine technique de l'invention
[0001] La présente invention concerne un échappement naturel pour mouvement d'horlogerie
encore connu sous sa dénomination échappement à impulsion tangentielle. La présente
invention concerne également un mouvement d'horlogerie comprenant un tel échappement.
Arrière-plan technologique
[0002] Le principe de l'échappement naturel a été imaginé par Abraham Louis Breguet au début
du XIXe siècle. L'échappement naturel de Breguet a notamment pour avantage d'être
un échappement libre dans la mesure où le balancier n'est perturbé par le fonctionnement
de l'échappement que sur une faible fraction de son oscillation. L'échappement naturel
de Breguet a aussi pour avantage de donner à chaque alternance une impulsion directe
et tangentielle au balancier. Autrement dit, l'énergie est transférée directement
de la roue d'échappement au balancier, sans passer par une ancre. Par ailleurs, la
transmission de l'énergie se fait uniquement de manière tangentielle, de sorte que
les frottements engendrés par le fonctionnement de cet échappement sont limités. Contrairement
au balancier d'un échappement à détente, le balancier d'un échappement naturel ne
présente pas de coup perdu ; il reçoit une impulsion semblable à chaque alternance,
de manière symétrique et plus uniforme, de sorte que les pertes d'énergie mécanique
par coup perdu sont supprimées. Toutes ces qualités font ainsi de l'échappement naturel
un échappement potentiellement parmi les plus performants.
[0003] Breguet découvrit néanmoins par la suite que l'échappement naturel qu'il avait imaginé
présentait certains inconvénients au premier rang desquels on peut citer le fait que
la dernière roue d'échappement n'est pas sous la tension du rouage lorsque la première
roue donne l'impulsion ou lorsque cette dernière est au repos. Les différents jeux
d'engrenage et la qualité de fabrication des différents composants entrant dans la
composition d'un échappement naturel de Breguet peuvent ainsi provoquer un mauvais
positionnement de la dernière roue d'échappement et, partant, un mauvais fonctionnement
de l'échappement s'accompagnant de bruits parasites. En outre, comme la roue d'échappement
est libre, sa position est instable, de sorte que la sécurité de fonctionnement d'un
tel échappement naturel est médiocre
[0004] Bien entendu, de nombreux perfectionnements ont été apportés à l'échappement naturel
de Breguet originel pour tenter de surmonter les inconvénients mentionnés ci-dessus.
Néanmoins, malgré les efforts des constructeurs horlogers successifs, des difficultés
subsistent. Certains horlogers ont ainsi proposé de superposer les deux roues d'échappement,
solution qui, bien entendu, augmente l'épaisseur du mouvement et rend difficile l'intégration
d'un tel mouvement dans une boîte de montre. D'autres constructeurs horlogers ont
quant à eux proposé de positionner l'ancre entre les deux roues d'échappement dans
le plan de ces dernières, voir le document
CH 709 328 A2 par exemple. Là aussi, une telle solution est encombrante, cette fois-ci dans le
plan du mouvement. De plus, que les roues d'échappement soient superposées ou bien
que l'ancre soit disposée entre les deux roues d'échappement, on s'est rendu compte
à l'usage que les horlogers éprouvaient des difficultés pour accéder aux divers composants
de l'échappement, en particulier lorsqu'il s'agissait d'ajuster la profondeur de pénétration
des dents de la première et de la seconde roue d'échappement avec les palettes de
sortie et d'entrée de l'ancre.
Résumé de l'invention
[0005] La présente invention a pour but de remédier aux problèmes mentionnés ci-dessus ainsi
qu'à d'autres encore en procurant un échappement naturel pour un mouvement d'horlogerie
dont le fonctionnement peut notamment être réglé de manière plus précise.
[0006] A cet effet, la présente invention concerne un échappement naturel pour mouvement
d'horlogerie effectuant une succession de cycles de fonctionnement composés chacun
d'une première et d'une seconde alternance d'un balancier qui comprend une roue de
balancier sur un axe de laquelle est ajusté un plateau de balancier, cet échappement
naturel comprenant une première roue d'échappement agencée pour être entraînée par
une roue de seconde, cette première roue d'échappement entraînant à son tour une seconde
roue d'échappement, le plateau de balancier portant une cheville de balancier par
laquelle ce plateau de balancier provoque le pivotement d'une ancre à chacune des
première et seconde alternances, au moins un premier levier, pivoté autour d'un axe
de pivotement, étant raccordé à un premier bras de l'ancre via au moins une articulation
à pivotement, l'ancre comprenant un second bras prolongé par un second levier, ces
premier et second leviers étant agencés pour bloquer respectivement les première et
seconde roues d'échappement de manière temporaire au cours des première et seconde
alternances d'un cycle de fonctionnement, des première et seconde butées de limitation
limitant respectivement le débattement des premier et second leviers en pivotement.
[0007] Selon des formes spéciales d'exécution de l'invention :
- les premier et second leviers sont pivotés autour d'axes de pivotement respectifs
et sont raccordés respectivement aux premier et second bras de l'ancre via au moins
une articulation à pivotement ;
- les articulations à pivotement sont formées chacune d'un ergot qui fait saillie dans
une ouverture oblongue ;
- les articulations à pivotement sont formées chacune d'un ergot qui est engagé dans
une fourchette ;
- les articulations à pivotement sont formées chacune d'une lame flexible ;
- les première et seconde butées de limitation sont des goupilles ;
- les première et seconde butées sont usinées dans un élément fixe du mouvement d'horlogerie
;
- les première et seconde butées de limitation sont des excentriques ;
- le premier levier est fait d'une pièce et présente une géométrie qui assure la fonction
d'une première palette d'arrêt pour bloquer temporairement la première roue d'échappement
au cours de la seconde alternance, et le second levier est fait d'une pièce et présente
une géométrie qui assure la fonction d'une seconde palette d'arrêt pour bloquer temporairement
la seconde roue d'échappement au cours de la première alternance ;
- le premier levier comprend une première palette d'arrêt pour bloquer temporairement
la première roue d'échappement au cours de la seconde alternance, et le second levier
comporte une seconde palette d'arrêt pour bloquer temporairement la seconde roue d'échappement
au cours de la première alternance ;
- le plateau de balancier porte une première et une seconde palette d'impulsion par
lesquelles ce plateau de balancier reçoit une impulsion motrice directe et tangentielle
respectivement de la première roue d'échappement et de la seconde roue d'échappement
;
- la première roue d'échappement comprend une denture d'entraînement et une denture
d'impulsion et de repos qui s'étendent dans un plan unique ou dans deux plans parallèles
et par lesquelles cette première roue d'échappement engrène avec la seconde roue d'échappement
et fournit l'impulsion motrice directe et tangentielle au plateau de balancier ;
- la seconde roue d'échappement comprend une denture d'entraînement et une denture d'impulsion
et de repos qui s'étendent dans un plan unique ou dans deux plans parallèles et par
lesquelles cette seconde roue d'échappement engrène avec la première roue d'échappement
et fournit l'impulsion motrice directe et tangentielle au plateau de balancier ;
- le nombre de dents des dentures d'impulsion et de repos des première et seconde roues
d'échappement est compris entre 3 et 14 ;
- le nombre de dents des dentures d'impulsion et de repos des première et seconde roues
d'échappement est égal à 10 ;
- le nombre de dents de la denture d'impulsion et de repos de la première roue d'échappement
est différent du nombre de dents de la denture d'impulsion et de repos de la seconde
roue d'échappement ;
- le nombre de dents de la denture d'impulsion et de repos de la première roue d'échappement
est égal à 3, et le nombre de dents de la denture d'impulsion et de repos de la seconde
roue d'échappement est égal à 10 ;
- le nombre de dents de la denture d'impulsion et de repos de la première roue d'échappement
est égal à 10, et le nombre de dents de la denture d'impulsion et de repos de la seconde
roue d'échappement est égal à 3 ;
- l'ancre comprend une fourchette formée d'une première et d'une seconde corne, le plateau
de balancier venant buter par sa cheville de balancier contre la première corne de
la fourchette et provoquant le pivotement de cette ancre dans un premier sens lors
de la première alternance, et contre la seconde corne lors de la seconde alternance,
provoquant le pivotement de l'ancre dans un second sens opposé au premier ;
- la fourchette porte un dard qui coopère avec le plateau de balancier pour empêcher
les déplacements accidentels de la fourchette pendant une période appelée arc supplémentaire
;
- les première et seconde roues d'échappement sont monoblocs et comprennent un seul
niveau de denture chacune ;
- un mobile de réduction est disposé entre la roue de seconde et la première roue d'échappement.
[0008] L'invention concerne également un mouvement d'horlogerie comprenant un échappement
naturel du type décrit ci-dessus.
[0009] Grâce à ces caractéristiques, la présente invention procure un échappement naturel
dans lequel il est possible, en fonction des dimensions des différents bras de levier
entre les bras de l'ancre et les leviers, d'ajuster très précisément les différentes
phases de fonctionnement de cet échappement naturel, à savoir les séquences de déclenchement
et d'arrêt des première et seconde roues d'échappement, les séquences d'impulsions
données par les première et seconde roues d'échappement au plateau de balancier, ainsi
que les vitesses auxquelles les première et secondes roues d'échappement se dégagent
des premier et second leviers. L'ajustement précis du fonctionnement de l'échappement
naturel selon l'invention est également permis dans le cas où les butées de limitation
qui limitent le débattement des premier et second leviers en pivotement sont des excentriques.
De même, le réglage fin du fonctionnement de l'échappement naturel est également rendu
possible par le fait que le premier levier est distinct du second levier, de sorte
que les phases de fonctionnement de la première roue d'échappement peuvent être mises
au point et ajustées indépendamment des phases de fonctionnement de la seconde roue
d'échappement, de sorte que, si nécessaire, un fonctionnement dissymétrique de l'échappement
naturel selon l'invention peut être obtenu. Située hors du volume des première et
seconde roues d'échappement, l'ancre est plus facile à réaliser et bien moins encombrante,
de sorte qu'elle est plus facile à loger dans un mouvement d'horlogerie que lorsqu'elle
est disposée entre les deux roues d'échappement. L'échappement naturel selon l'invention
offre également un accès plus facile aux horlogers et permet à ces derniers des mesures
et des réglages plus commodes. Par ailleurs, dans le cas où les première et seconde
roues d'échappement sont monoblocs et comprennent un seul niveau de denture chacune,
ces première et seconde roues d'échappement ne sont pas actives selon deux niveaux
étagés distincts et sont donc moins encombrantes et plus aisées à usiner. De plus,
la nécessaire indexation des dents servant à transmettre les impulsions motrices au
plateau de balancier lorsque l'on utilise deux roues d'échappement superposées est
évité. En effet, dans le cas de l'invention, l'indexation de la denture unique des
première et seconde roues d'échappement qui assure à la fois l'engrènement de ces
deux roues d'entraînement entre elles et la transmission des impulsions motrices au
plateau de balancier découle de la forme même de cette denture.
Brève description des figures
[0010] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront plus
clairement de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation d'un échappement
naturel selon l'invention, cet exemple étant donné à titre purement illustratif et
non limitatif seulement en liaison avec le dessin annexé sur lequel :
- la figure 1 est une vue d'ensemble de l'échappement naturel selon l'invention dans
sa position de repos dans laquelle la seconde roue d'échappement est en appui sur
le second levier ;
- la figure 2 est une vue de dessus de l'échappement naturel selon l'invention dans
sa position dans laquelle la cheville de balancier arrive en contact avec la première
corne de la fourchette, ce qui va provoquer le début du dégagement de la seconde roue
d'échappement de sa prise avec le second levier ;
- la figure 3 est une vue de dessus de l'échappement naturel selon l'invention dans
sa position dans laquelle le plateau de balancier entraîne l'ancre et les leviers,
ce qui provoque le début de la première chute par dégagement de la seconde roue d'échappement
de sa prise avec le second levier ;
- la figure 4 est une vue de dessus de l'échappement naturel selon l'invention dans
sa position dans laquelle la première roue d'échappement vient prendre appui sur la
première palette d'impulsion et commence à donner une impulsion au plateau de balancier,
ce qui marque la fin de la première chute ;
- la figure 5 est une vue de dessus de l'échappement naturel selon l'invention dans
sa position dans laquelle la première roue d'échappement imprime l'impulsion au plateau
de balancier tandis que le second levier vient prendre appui contre la seconde butée
de limitation ;
- la figure 6 est une vue de dessus de l'échappement naturel selon l'invention dans
sa position dans laquelle la première roue d'échappement finit d'imprimer une impulsion
au plateau de balancier, ce qui marque le début de la seconde chute, tandis que le
second levier est en appui sur la seconde butée de limitation ;
- la figure 7 est une vue de dessus de l'échappement naturel selon l'invention dans
sa position dans laquelle la première roue d'échappement prend appui sur le premier
levier, ce qui marque la fin de la seconde chute, tandis que le plateau de balancier
finit son alternance librement ;
- la figure 8 illustre schématiquement le cas où les articulations à pivotement par
lesquelles les leviers sont raccordés aux bras de l'ancre sont formées chacune d'un
ergot qui est engagé dans une fourchette ;
- la figure 9 illustre schématiquement le cas où les leviers sont reliés aux bras de
l'ancre au moyen de lames flexibles ;
- la figure 10 illustre schématiquement le cas où les articulations à pivotement par
lesquelles les leviers sont raccordés aux bras de l'ancre sont formées chacune de
2 portions d'engrenage de type râteau ;
- la figure 11 illustre schématiquement le cas dans lequel les première et seconde butées
de limitation sont des excentriques ;
- la figure 12 illustre schématiquement le cas où les leviers portent des palettes d'arrêt
;
- la figure 13 illustre le cas dans lequel l'extrémité libre des premier et second leviers
présente un décrochement qui permet à ces premier et second leviers d'assurer la fonction
de butée de limitation par appui d'une dent de la denture d'impulsion et de repos
de la première roue d'échappement, respectivement de la seconde roue d'échappement,
sur ces décrochements ;
- la figure 14 illustre le cas dans lequel le nombre de dents de la denture d'impulsion
et de repos de la première roue d'échappement est égal à 10, et le nombre de dents
de la denture d'impulsion et de repos de la seconde roue d'échappement est égal à
3.
Description détaillée de l'invention
[0011] La présente invention procède de l'idée générale inventive qui consiste à munir l'un
au moins des bras de l'ancre d'un échappement naturel également connu sous sa dénomination
échappement à impulsion tangentielle d'un levier pivoté autour d'un axe de pivotement
et raccordé au bras de l'ancre via au moins une articulation à pivotement. Grâce à
cette caractéristique, il est possible, par ajustement du bras de levier entre le
bras de l'ancre et le levier qui est raccordé à ce bras, de régler très finement les
différentes phases de fonctionnement de l'échappement naturel selon l'invention De
même, les première et seconde roues d'échappement n'étant actives que selon un seul
niveau, elles sont moins épaisses et donc moins encombrantes et plus faciles à usiner.
En outre, l'indexation de leurs dents d'impulsion découle de la forme même de leurs
dentures et pas d'un assemblage fastidieux de deux roues d'échappement superposées.
[0012] Désigné dans son ensemble par la référence numérique générale 1, l'échappement naturel
selon l'invention est représenté dans sa position de repos à la figure 1. Cet échappement
naturel 1 est agencé pour être entraîné par une roue de seconde 2 qui, selon un mode
d'exécution préféré mais non limitatif, engrène avec un pignon 4 monté fixe sur un
axe 6 d'une première roue d'échappement 10. Cette première roue d'échappement 10 engrène
quant à elle via une première denture d'entraînement 12 avec une seconde denture d'entraînement
14 d'une seconde roue d'échappement 16 qui pivote autour d'un axe 18.
[0013] L'échappement naturel 1 comprend également un balancier 20 qui comporte une roue
de balancier 22 sur un axe 24 de laquelle est ajusté un plateau de balancier 26. Ce
plateau de balancier 26 porte une cheville de balancier28 de même qu'une première
et une seconde palette d'impulsion 30 et 32 dont les rôles respectifs seront décrits
ci-après.
[0014] L'échappement naturel 1 selon l'invention comprend aussi une ancre 34 pivotée autour
d'une tige d'ancre 36. Cette ancre 34 comporte un corps d'ancre 38 qui porte une fourchette
40 formée d'une première et d'une seconde corne 42a et 42b ainsi que d'un dard 44.
Ce dard 44 coopère avec le plateau de balancier 26 dans le but d'empêcher les déplacements
accidentels de la fourchette 40 en dehors des périodes communément appelées arcs supplémentaires,
périodes durant lesquelles le plateau de balancier 26 est proche de sa position de
repos appelée angle de levée.
[0015] Conformément à l'invention et comme on peut le voir à l'examen de la figure 1, le
corps d'ancre 38 comporte un premier et un second bras 46a et 46b qui sont préférentiellement
mais non limitativement disposés de manière symétrique de part et d'autre de la fourchette
40. Des premier et second leviers 48a, 48b, pivotés autour d'axes de pivotement respectifs
50 et 52, sont raccordés aux premier et second bras 46a, 46b du corps d'ancre 38 via
une articulation à pivotement 53. Dans cette forme d'exécution simplifiée de l'invention,
le premier levier 48a est fait d'une pièce et présente une géométrie qui assure la
fonction d'une première palette d'arrêt pour bloquer temporairement la première roue
d'échappement 10 au cours d'un cycle de fonctionnement de l'échappement naturel 1,
et le second levier 48b présente une géométrie qui assure la fonction d'une seconde
palette d'arrêt pour bloquer temporairement la seconde roue d'échappement 16 au cours
du même cycle de fonctionnement de l'échappement naturel 1.
[0016] Selon une première forme d'exécution de l'invention, les premier et second leviers
48a, 48b portent chacun un ergot 54, respectivement 56, qui fait saillie dans une
ouverture oblongue 58, respectivement 60, ménagée dans les premier et second bras
46a, 46b du corps d'ancre 38. Bien entendu, les ergots 54 et 56 pourraient être portés
par les premier et second bras 46a, 46b, et les ouvertures oblongues 58, 60 pourraient
être ménagées dans les premier et second leviers 48a, 48b. Ainsi, par engagement des
ergots 54, 56 dans les ouvertures oblongues 58, 60, les premier et second leviers
48a, 48b sont aptes à pivoter par rapport aux premier et second bras 46a, 46b du corps
d'ancre 38.
[0017] Selon une autre forme d'exécution de l'invention illustrée à la figure 8, les ouvertures
oblongues 58, 60 peuvent être remplacées par des fourchettes 72 dans lesquelles des
renflements 73 prévus aux extrémités en regard des premier et second leviers 48a,
48b sont engagés.
[0018] Selon encore une autre forme d'exécution de l'invention illustrée à la figure 9,
les premier et second leviers 48a, 48b sont reliés aux premier et second bras 46a,
46b du corps d'ancre 38 au moyen de lames flexibles 74. Ce mode de réalisation permet
de réaliser le corps d'ancre 38 et les premier et second leviers 48a, 48b d'un seul
tenant.
[0019] Selon encore une autre forme d'exécution de l'invention illustrée à la figure 10,
les articulations à pivotement 53 par lesquelles les premier et second leviers 48a,
48b sont raccordés aux premier et second bras 46a, 46b du corps d'ancre 38 sont formées
chacune de deux portions d'engrenage qui ensemble constituent un râteau 75. Enfin,
l'échappement naturel 1 est complété par une première et une seconde butée de limitation
62 et 64 du type goupilles qui limitent le débattement des premier et second leviers
48a, 48b en pivotement.
[0020] Dans le mode d'exécution de l'échappement naturel 1 selon l'invention illustré au
dessin, on suppose que la roue de seconde 2 qui fournit à l'échappement naturel 1
l'énergie nécessaire à son fonctionnement tourne dans le sens des aiguilles d'une
montre. La roue de seconde 2 tend par conséquent à faire tourner le pignon 4 et la
première roue d'échappement 10 sur l'axe 6 de laquelle est fixé le pignon 4 dans le
sens antihoraire, et la seconde roue d'échappement 16 dans le sens horaire.
[0021] Un cycle de fonctionnement de l'échappement naturel 1 selon l'invention comprend
deux alternances au cours desquelles le plateau de balancier 26 va aller successivement
d'une première position extrême à une seconde position extrême en passant par une
position de repos médiane, puis de sa seconde position extrême à sa première position
extrême en repassant une seconde fois par sa position de repos médiane. Ainsi, au
début d'un cycle (voir figure 1), le plateau de balancier 26 tourne vers sa position
de repos médiane en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, tandis que la
seconde roue d'échappement 16 est en appui sur le second levier 48b.
[0022] A un moment donné de son déplacement illustré à la figure 2, le plateau de balancier
26 arrive dans une position dans laquelle il bute par sa cheville de balancier 28
contre la seconde corne 42b de la fourchette 40 et commence à provoquer le pivotement
de l'ancre 34 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. Le pivotement de
l'ancre 34 dans le sens antihoraire a pour effet de commencer à libérer la seconde
roue d'échappement 16 de sa prise avec le second levier 48b, ce qui va permettre à
la roue de seconde 2 d'entraîner, via la première roue d'échappement 10, la seconde
roue d'échappement 16 dans le sens horaire.
[0023] A la figure 3, l'échappement naturel 1 est dans une position dans laquelle le plateau
de balancier 26 entraîne l'ancre 34, ce qui provoque le début de la première chute
par dégagement de la seconde roue d'échappement 16 de sa prise avec le second levier
48b. Par « chute », on entend les périodes de fonctionnement de l'échappement naturel
1 selon l'invention durant lesquelles les première et seconde roues d'échappement
10 et 16 ne sont en contact ni avec l'un ou l'autre des premier et second leviers
48a, 48b, ni avec l'une ou l'autre des première et seconde palettes d'impulsion 30,
32.
[0024] On comprendra qu'en même temps que la première roue d'échappement 10 entraîne la
seconde roue d'échappement 16 en pivotement dans le sens horaire, la première roue
d'échappement 10 commence également à donner une impulsion motrice au plateau de balancier
26 via une dent 66 d'une denture d'impulsion et de repos 68 qui entraîne la première
palette d'impulsion 30 (voir figure 4). Cette impulsion motrice est dite directe et
tangentielle car elle est donnée directement par la première roue d'échappement 10
au plateau de balancier 26 et que le chemin de la dent 66 rattrape celui de la première
palette d'impulsion 30 du plateau de balancier 26 de manière tangentielle, ce qui
permet un contact quasi ponctuel et sans frottement. On notera par ailleurs que la
venue de la dent 66 de la première roue d'échappement 10 en contact avec la première
palette d'impulsion 30 du plateau de balancier 26 marque la fin de la première chute.
[0025] La figure 5 est une vue de dessus de l'échappement naturel 1 selon l'invention dans
sa position dans laquelle la première roue d'échappement 10 imprime l'impulsion au
plateau de balancier 26, tandis que le second levier 48b pivote autour de son axe
de pivotement 52 et vient prendre appui contre la seconde butée de limitation 64.
Ce mouvement est commandé par l'ancre 34 qui, entraînée par la cheville de balancier
28, pivote autour de sa tige d'ancre 36 dans le sens contraire des aiguilles d'une
montre.
[0026] A la figure 6, la première roue d'échappement 10 finit d'imprimer une impulsion au
plateau de balancier 26, ce qui marque le début de la seconde chute. On voit en effet
que la dent 66 de la première roue d'échappement 10 n'est plus en contact avec la
première palette d'impulsion 30 du plateau de balancier 26. Par ailleurs, le second
levier 48b est en appui sur la seconde butée de limitation 64.
[0027] Finalement, la figure 7 est une vue de dessus de l'échappement naturel 1 selon l'invention
dans sa position de repos médiane dans laquelle la première roue d'échappement 10
prend appui sur le premier levier 48a, ce qui marque la fin de la seconde chute, tandis
que le plateau de balancier 26 finit son alternance librement en tournant dans le
sens horaire. L'alternance suivante au cours de laquelle le plateau de balancier 26
va tourner dans le sens antihoraire reproduit les mêmes fonctions que celles illustrées
aux figures 2 à 7 de manière symétrique dans l'ordre inverse.
[0028] La figure 8 illustre schématiquement le cas où les articulations à pivotement 53
par lesquelles les premier et second leviers 48a, 48b sont raccordés aux premier et
second bras 46a, 46b de l'ancre 34 sont formées chacune d'un ergot 54, 56 qui est
engagé dans une fourchette 72.
[0029] La figure 9 illustre schématiquement le cas où les articulations à pivotement 53
par lesquelles les premier et second leviers 48a, 48b sont raccordés aux premier et
second bras 46a, 46b de l'ancre 34 sont formées chacune d'une lame flexible 74.
[0030] La figure 11 illustre schématiquement le cas dans lequel les première et seconde
butées de limitation 62, 64 sont des excentriques 76. Les première et seconde butées
de limitation peuvent également être usinées dans un élément fixe tel qu'une platine
ou un pont du mouvement d'horlogerie.
[0031] La figure 12 illustre schématiquement le cas où une seconde palette d'arrêt 78 pour
bloquer temporairement la seconde roue d'échappement 16 au cours de la première alternance
est rapportée sur le second levier 48b, et où une première palette d'arrêt 80 pour
bloquer temporairement la première roue d'échappement 10 au cours de la seconde alternance
est rapportée sur le premier levier 48a. Ces première et seconde palettes d'arrêt
80 et 78 sont par exemple réalisées en rubis.
[0032] La figure 13 illustre le cas dans lequel l'extrémité libre des premier et second
leviers 48a, 48b présente un décrochement 82 qui assure la fonction des butées de
limitation 62, 64 par appui d'une dent de la denture d'impulsion et de repos 68, 70
de la première roue d'échappement 10, respectivement de la seconde roue d'échappement
16, sur ces décrochements 82. Ce mode de réalisation permet ainsi de s'affranchir
des butées de limitation 62, 64 tout en conservant un mode de fonctionnement analogue
à celui décrit ci-dessus en liaison avec les figures 1 et 7. En effet, lorsque, par
exemple, la seconde roue d'échappement 16 tourne dans le sens antihoraire et vient
prendre appui sur le décrochement 82 du second levier 48b par l'une des dents de sa
denture d'impulsion et de repos 70, cette seconde roue d'échappement 16 tendrait à
faire pivoter le second levier 48b par tirage autour de son axe de pivotement 52 dans
le sens antihoraire. Néanmoins, malgré l'absence de la butée de limitation 64 qui
ne peut donc s'opposer au pivotement du second levier 48b, le pivotement de ce second
levier 48b est empêché par appui de l'une des dents de la denture d'impulsion et de
repos 70 de la seconde roue d'échappement 16 sur le décrochement 82 ménagé à l'extrémité
libre de ce second levier 48b. Cet appui s'oppose à la force de tirage. Le second
levier 48b échappe à sa position de blocage lorsque l'ancre 34 pivote dans le sens
horaire, ce qui a pour effet de faire pivoter ce second levier 48b dans le sens antihoraire,
tandis que le premier levier 48a pivote lui aussi dans le sens antihoraire et se rapproche
de la première roue d'échappement 10. On notera que les premier et second leviers
48a, 48b, pivotés autour de leurs axes de pivotement 50, 52 respectifs, sont raccordés
aux premier et second bras 46a, 46b du corps d'ancre 38 via une articulation à pivotement
53 formée d'un ergot 55 porté par les premier et second bras 46a, 46b du corps d'ancre
38 dans l'exemple représenté, et qui fait saillie dans une ouverture circulaire 57
correspondante ménagée dans les premier et second leviers 48a, 48b.
[0033] La figure 14 illustre le cas dans lequel le nombre de dents de la denture d'impulsion
et de repos 68 de la première roue d'échappement 10 est égal à 10, et le nombre de
dents de la denture d'impulsion et de repos 70 de la seconde roue d'échappement 16
est égal à 3. Les principes de réalisation de ce mode particulier d'exécution de l'échappement
naturel 1 selon l'invention restent les mêmes : les premier et second leviers 48a,
48b, pivotés autour de leurs axes de pivotement 50, 52 respectifs, sont raccordés
aux premier et second bras 46a, 46b du corps d'ancre 38 via une articulation à pivotement
53 formée d'un ergot 55 porté par les premier et second bras 46a, 46b du corps d'ancre
38 dans l'exemple représenté, et qui fait saillie dans une ouverture circulaire 57
correspondante ménagée dans les premier et second leviers 48a, 48b.
[0034] Il va de soi que la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui
vient d'être décrit et que diverses modifications et variantes simples peuvent être
envisagées sans sortir du cadre de l'invention tel que défini par les revendications
annexées. On comprendra en particulier que, bien que l'échappement naturel 1 selon
l'invention ait été décrit en liaison avec une ancre 34 aux bras 46a, 46b de laquelle
sont reliés des premier et second leviers 48a, 48b, il est tout à fait envisageable,
dans une forme d'exécution simplifiée de l'invention, de ne prévoir qu'un seul levier
raccordé à pivotement à l'un des bras de l'ancre, l'autre levier étant fait d'un seul
tenant avec le second bras de l'ancre 34. On notera également qu'un mobile de réduction
peut être disposé entre la roue de seconde 2 et la première roue d'échappement 10.
La première roue d'échappement 10 comprend une première denture d'entraînement 12
par laquelle elle engrène avec une seconde denture d'entraînement 14 de la seconde
roue d'échappement 16. De même, les première et seconde roues d'échappement 10, 16
comprennent chacune une denture d'impulsion et de repos 68, 70 par lesquelles elles
fournissent une impulsion motrice directe et tangentielle au plateau de balancier
26. Les dentures d'entraînement 12, 14 et d'impulsion et de repos 68, 70 de chacune
des première et seconde roues d'échappement 10, 16 s'étendant dans un plan unique
ou dans deux plans parallèles. De préférence, les première et seconde roues d'échappement
10, 16 sont monobloc. Le nombre de dents de la denture d'impulsion et de repos 68
de la première roue d'échappement 10 peut être différent du nombre de dents de la
denture d'impulsion et de repos 70 de la seconde roue d'échappement 16. Ce nombre
peut être compris entre 3 et 14, par exemple égal à 10. Dans un exemple particulier,
le nombre de dents de la denture d'impulsion et de repos 68 de la première roue d'échappement
10 est égal à 10 et le nombre de dents de la denture d'impulsion et de repos 70 de
la seconde roue d'échappement 16 est égal à 3. L'invention concerne également un mouvement
d'horlogerie comprenant un échappement naturel 1 du type décrit ci-dessus.
Nomenclature
[0035]
1. Echappement naturel
2. Roue de seconde
4. Pignon
6. Axe
10. Première roue d'échappement
12. Première denture d'entraînement
14. Seconde denture d'entraînement
16. Seconde roue d'échappement
18. Axe
20. Balancier
22. Roue de balancier
24. Axe
26. Plateau de balancier
28. Cheville de balancier
30. Première palette d'impulsion
32. Seconde palette d'impulsion
34. Ancre
36. Tige d'ancre
38. Corps d'ancre
40. Fourchette
42a. Première corne
42b. Seconde corne
44. Dard
46a. Premier bras
46b. Second bras
48a. Premier levier
48b. Second levier
50. Axe de pivotement
52. Axe de pivotement
53. Articulations à pivotement
54. Ergot
55. Ergot
56. Ergot
57. Ouverture circulaire
58. Ouverture oblongue
60. Ouverture oblongue
62. Première butée de limitation
64. Seconde butée de limitation
66. Dent
68. Denture d'impulsion et de repos
70. Denture d'impulsion et de repos
72. Fourchette
73. Renflements
74. Lame flexible
75. Râteaux
76. Excentriques
78. Seconde palette d'arrêt
80. Première palette d'arrêt
82. Décrochements
1. Echappement naturel (1) pour mouvement d'horlogerie effectuant une succession de cycles
de fonctionnement composés chacun d'une première et d'une seconde alternance d'un
balancier (20) qui comprend une roue de balancier (22) sur un axe (24) de laquelle
est ajusté un plateau de balancier (26), cet échappement naturel (1) comprenant une
première roue d'échappement (10) agencée pour être entraînée par une roue de seconde
(2), cette première roue d'échappement (10) entraînant à son tour une seconde roue
d'échappement (16), le plateau de balancier (26) portant une cheville de balancier
(28) par laquelle ce plateau de balancier (26) provoque le pivotement d'une ancre
(34) à chacune des première et seconde alternances, au moins un premier levier (48a),
pivoté autour d'un axe de pivotement (50), étant raccordé à un premier bras (46a)
de l'ancre (34) via au moins une articulation à pivotement (53), l'ancre (34) comprenant
un second bras (46b) prolongé par un second levier (48b), ces premier et second leviers
(48a, 48b) étant agencés pour bloquer respectivement les première et seconde roues
d'échappement (10, 16) de manière temporaire au cours des première et seconde alternances
d'un cycle de fonctionnement, le débattement des premier et second leviers (48a, 48b)
en pivotement étant limité.
2. Echappement naturel (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les premier et second leviers (48a, 48b) sont pivotés autour d'axes de pivotement
(50, 52) respectifs et sont raccordés respectivement aux premier et second bras (46a,
46b) de l'ancre (34) via au moins une articulation à pivotement (53).
3. Echappement naturel (1) selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la ou les articulations à pivotement (53) sont formées chacune d'un ergot (54, 56)
qui fait saillie dans une ouverture oblongue (58, 60).
4. Echappement naturel (1) selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les articulations à pivotement (53) sont formées chacune d'un ergot (54, 56) qui
est engagé dans une fourchette (72).
5. Echappement naturel (1) selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les articulations à pivotement (53) sont formées chacune d'une lame flexible (74).
6. Echappement naturel (1) selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les articulations à pivotement (53) sont formées chacune de deux portions d'engrenage
qui ensemble constituent un râteau (75).
7. Echappement naturel (1) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le débattement en pivotement des premier et second leviers (48a, 48b) est limité
par des première et seconde butées de limitation (62, 64).
8. Echappement naturel (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que les première et seconde butées de limitation (62, 64) sont des goupilles.
9. Echappement naturel (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que les première et seconde butées de limitation (62, 64) sont usinées dans un élément
fixe du mouvement d'horlogerie.
10. Echappement naturel (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que les première et seconde butées de limitation (62, 64) sont des excentriques.
11. Echappement naturel (1) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le premier levier (48a) est fait d'une pièce et présente une géométrie qui assure
la fonction d'une première palette d'arrêt pour bloquer temporairement la première
roue d'échappement (10) au cours de la seconde alternance, et le second levier (48b)
est fait d'une pièce et présente une géométrie qui assure la fonction d'une première
palette d'arrêt pour bloquer temporairement la seconde roue d'échappement (16) au
cours de la première alternance.
12. Echappement naturel (1) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le premier levier (48a) comprend une première palette d'arrêt (80) rapportée pour
bloquer temporairement la première roue d'échappement (10) au cours de la seconde
alternance, et le second levier (48b) comporte une seconde palette d'arrêt (78) rapportée
pour bloquer temporairement la seconde roue d'échappement (16) au cours de la première
alternance.
13. Echappement naturel (1) selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le plateau de balancier (26) porte une première et une seconde palette d'impulsion
(30, 32) par lesquelles ce plateau de balancier (26) reçoit une impulsion motrice
directe et tangentielle respectivement de la première roue d'échappement (10) et de
la seconde roue d'échappement (16).
14. Echappement naturel (1) selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que la première roue d'échappement (10) comprend une première denture d'entraînement
(12) par laquelle elle engrène avec une seconde denture d'entraînement (14) de la
seconde roue d'échappement (16), et en ce que les première et seconde roues d'échappement (10, 16) comprennent chacune une denture
d'impulsion et de repos (68, 70) par lesquelles elles fournissent une impulsion motrice
directe et tangentielle au plateau de balancier (26), les dentures d'entraînement
(12, 14) et d'impulsion et de repos (68, 70) de chacune des première et seconde roues
d'échappement (10, 16) s'étendant dans un plan unique ou dans deux plans parallèles.
15. Echappement naturel (1) selon la revendication 14, caractérisé en ce que les première et seconde roues d'échappement (10, 16) sont monoblocs.
16. Echappement naturel (1) selon l'une des revendications 14 et 15, caractérisé en ce que le nombre de dents de la denture d'impulsion et de repos (68) de la première roue
d'échappement (10) est différent du nombre de dents de la denture d'impulsion et de
repos (70) de la seconde roue d'échappement (16).
17. Echappement naturel (1) selon l'une des revendications 14 à 16, caractérisé en ce que le nombre de dents des dentures d'impulsion et de repos (68, 70) des première et
seconde roues d'échappement (10, 16) est compris entre 3 et 14.
18. Echappement naturel (1) selon la revendication 17, caractérisé en ce que le nombre de dents des dentures d'impulsion et de repos (68, 70) des première et
seconde roues d'échappement (10, 16) est égal à 10.
19. Echappement naturel (1) selon la revendication 17, caractérisé en ce que le nombre de dents de la denture d'impulsion et de repos (68) de la première roue
d'échappement (10) est égal à 3, et le nombre de dents de la denture d'impulsion et
de repos (70) de la seconde roue d'échappement (16) est égal à 10.
20. Echappement naturel (1) selon la revendication 19, caractérisé en ce que le nombre de dents de la denture d'impulsion et de repos (68) de la première roue
d'échappement (10) est égal à 10, et le nombre de dents de la denture d'impulsion
et de repos (70) de la seconde roue d'échappement (16) est égal à 3.
21. Echappement naturel (1) selon l'une des revendications 14 à 20, caractérisé en ce qu'une extrémité libre des premier et second leviers (48a, 48b) présente un décrochement
(82) qui permet de limiter le débattement en pivotement de ces premier et second leviers
(48a, 48b) par appui d'une dent de la denture d'impulsion et de repos (68, 70) de
la première roue d'échappement (10), respectivement de la seconde roue d'échappement
(16), sur ces décrochements (82).
22. Echappement naturel (1) selon l'une des revendications 1 à 21, caractérisé en ce que l'ancre (34) comprend une fourchette (40) formée d'une première et d'une seconde
corne (42a, 42b), le plateau de balancier (26) venant buter par sa cheville de balancier
(28) contre la seconde corne (42b) de la fourchette (40) et provoquant le pivotement
de cette ancre (34) dans un premier sens lors de la première alternance, et contre
la première corne (42a) lors de la seconde alternance, provoquant le pivotement de
l'ancre (34) dans un second sens opposé au premier.
23. Echappement naturel (1) selon la revendication 22, caractérisé en ce que la fourchette (40) porte un dard (44) qui coopère avec le plateau de balancier (26)
pour empêcher les déplacements accidentels de la fourchette (40) pendant une période
appelée arc supplémentaire.
24. Mouvement d'horlogerie comprenant un échappement naturel (1) selon l'une des revendications
1 à 23.
25. Mouvement d'horlogerie selon la revendication 24, caractérisé en ce qu'un mobile de réduction est disposé entre la roue de seconde (2) et la première roue
d'échappement (10).
1. Natürliche Hemmung (1) für ein Uhrwerk, die eine Reihe von Betriebszyklen ausführt,
die jeweils aus einem ersten und einem zweiten Wechsel einer Unruh (20) bestehen,
die einen Unruhreif (22) umfasst, auf dessen Achse (24) eine Unruhplatte (26) eingestellt
ist, wobei die natürliche Hemmung (1) ein erstes Hemmungsrad (10) umfasst, das dazu
angeordnet ist, von einem zweiten Rad (2) angetrieben zu werden, wobei das erste Hemmungsrad
(10) wiederum ein zweites Hemmungsrad (16) antreibt, wobei die Unruhplatte (26) einen
Unruhstift (28) trägt, durch den die Unruhplatte (26) bei jedem der ersten und zweiten
Wechsel die Schwenkbewegung eines Ankers (34) bewirkt, wobei mindestens ein erster
Hebel (48a), der um eine Schwenkachse (50) schwenkbar ist, über mindestens ein Drehgelenk
(53) mit einem ersten Arm (46a) des Ankers (34) verbunden ist, wobei der Anker (34)
einen zweiten Arm (46b) umfasst, der durch einen zweiten Hebel (48b) verlängert wird,
wobei der erste und der zweite Hebel (48a, 48b) dazu angeordnet sind, jeweils das
erste und das zweite Hemmungsrad (10, 16) vorübergehend während des ersten und des
zweiten Wechsels eines Betriebszyklus zu blockieren, wobei die Ausschlag des ersten
und des zweiten Hebels (48a, 48b) beim Schwenken begrenzt ist.
2. Natürliche Hemmung (1) nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der erste und der zweite Hebel (48a, 48b) um jeweilige Schwenkachsen (50, 52) geschwenkt
werden und jeweils über mindestens ein Drehgelenk (53) mit dem ersten und dem zweiten
Arm (46a, 46b) des Ankers (34) verbunden sind.
3. Natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, dass das oder die Drehgelenke (53) jeweils aus einem Dorn (54, 56) ausgebildet sind, der
in eine längliche Öffnung (58, 60) hineinragt.
4. Natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Drehgelenke (53) jeweils aus einem Dorn (54, 56) ausgebildet sind, der in eine
Gabel (72) eingreift.
5. Natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Drehgelenke (53) jeweils aus einer flexiblen Klinge (74) ausgebildet sind.
6. Natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Drehgelenke (53) jeweils aus zwei Getriebeabschnitten ausgebildet sind, die gemeinsam
einen Rechen (75) darstellen.
7. Natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass der Schwenkausschlag des ersten und des zweiten Hebels (48a, 48b) durch einen ersten
und einen zweiten Begrenzungsanschlag (62, 64) begrenzt ist.
8. Natürliche Hemmung (1) nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass der erste und der zweite Begrenzungsanschlag (62, 64) Sperrstifte sind.
9. Natürliche Hemmung (1) nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass der erste und der zweite Begrenzungsanschlag (62, 64) in ein festes Element des Uhrwerks
eingearbeitet sind.
10. Natürliche Hemmung (1) nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass der erste und der zweite Begrenzungsanschlag (62, 64) Exzenter sind.
11. Natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 1 bis 10, dadurch gekennzeichnet, dass der erste Hebel (48a) aus einem Stück gefertigt ist und eine Geometrie aufweist,
die die Funktion einer ersten Anschlagpalette gewährleistet, um das erste Hemmungsrad
(10) während des zweiten Wechsels vorübergehend zu blockieren, und der zweite Hebel
(48b) aus einem Stück gefertigt ist und eine Geometrie aufweist, die die Funktion
einer zweiten Anschlagpalette gewährleistet, um das zweite Hemmungsrad (16) während
des ersten Wechsels vorübergehend zu blockieren.
12. Natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 1 bis 10, dadurch gekennzeichnet, dass der erste Hebel (48a) eine erste Anschlagpalette (80) umfasst, die angebracht ist,
um das erste Hemmungsrad (10) während des zweiten Wechsels vorübergehend zu blockieren,
und der zweite Hebel (48b) eine zweite Anschlagpalette (78) umfasst, die angebracht
ist, um das zweite Hemmungsrad (16) während des ersten Wechsels vorübergehend zu blockieren.
13. Natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 1 bis 12, dadurch gekennzeichnet, dass die Unruhplatte (26) eine erste und eine zweite Impulspalette (30, 32) trägt, durch
die die Unruhplatte (26) jeweils einen direkten und tangentialen Antriebsimpuls vom
ersten Hemmungsrad (10) und vom zweiten Hemmungsrad (16) erhält.
14. Natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 1 bis 13, dadurch gekennzeichnet, dass das erste Hemmungsrad (10) eine erste Antriebsverzahnung (12) umfasst, durch die
es mit einer zweiten Antriebsverzahnung (14) des zweiten Hemmungsrads (16) kämmt,
und dadurch, dass das erste und das zweite Hemmungsrad (10, 16) jeweils eine Impuls-
und eine Ruheverzahnung (68, 70) umfassen, durch die sie einen direkten und tangentialen
Antriebsimpuls an die Unruhplatte (26) liefern, wobei sich die Antriebs- (12, 14),
Impuls- und Ruheverzahnung (68, 70) jeweils des ersten und des zweiten Hemmungsrads
(10, 16) in einer einzigen Ebene oder in zwei parallelen Ebenen erstrecken.
15. Natürliche Hemmung (1) nach Anspruch 14, dadurch gekennzeichnet, dass das erste und das zweite Hemmungsrad (10, 16) einteilig sind.
16. Natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 14 und 15, dadurch gekennzeichnet, dass die Anzahl der Zähne der Impuls- und Ruheverzahnung (68) des ersten Hemmungsrads
(10) von der Anzahl der Zähne der Impuls- und Ruheverzahnung (70) des zweiten Hemmungsrads
(16) verschieden ist.
17. Natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 14 bis 16, dadurch gekennzeichnet, dass die Anzahl der Zähne der Impuls- und Ruheverzahnung (68,70) des ersten und des zweiten
Hemmungsrads (10, 16) zwischen 3 und 14 liegt.
18. Natürliche Hemmung (1) nach Anspruch 17, dadurch gekennzeichnet, dass die Anzahl der Zähne der Impuls- und Ruheverzahnung (68, 70) des ersten und des zweiten
Hemmungsrads (10, 16) gleich 10 ist.
19. Natürliche Hemmung (1) nach Anspruch 17, dadurch gekennzeichnet, dass die Anzahl der Zähne der Impuls- und Ruheverzahnung (68) des ersten Hemmungsrads
(10) gleich 3 ist und die Anzahl der Zähne der Impuls- und Ruheverzahnung (70) des
zweiten Hemmungsrads (16) gleich 10 ist.
20. Natürliche Hemmung (1) nach Anspruch 19, dadurch gekennzeichnet, dass die Anzahl der Zähne der Impuls- und Ruheverzahnung (68) des ersten Hemmungsrads
(10) gleich 10 und die Anzahl der Zähne der Impuls- und Ruheverzahnung (70) des zweiten
Hemmungsrads (16) gleich 3 ist.
21. Natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 14 bis 20, dadurch gekennzeichnet, dass ein freies Ende des ersten und des zweiten Hebels (48a, 48b) einen Rücksprung (82)
aufweist, der es ermöglicht, den Schwenkausschlag des ersten und des zweiten Hebels
(48a, 48b) durch Auflegen eines Zahns der Impuls- und Ruheverzahnung (68, 70) des
ersten Hemmungsrads (10) bzw. des zweiten Hemmungsrads (16) auf die Rücksprünge (82)
zu begrenzen.
22. Natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 1 bis 21, dadurch gekennzeichnet, dass der Anker (34) eine Gabel (40) umfasst, die aus einem ersten und einem zweiten Horn
(42a, 42b) ausgebildet ist, wobei die Unruhplatte (26) mit ihrem Unruhstift (28) am
zweiten Horn (42b) der Gabel (40) zum Anliegen kommt und dabei die Drehung des Ankers
(34) in eine erste Richtung beim ersten Wechsel bewirkt, und am ersten Horn (42a)
während des zweiten Wechsels zum Anliegen kommt, wodurch die Drehung des Ankers (34)
in eine zur ersten entgegengesetzte zweite Richtung bewirkt wird.
23. Natürliche Hemmung (1) nach Anspruch 22, dadurch gekennzeichnet, dass die Gabel (40) einen Sicherheitsstift (44) trägt, der mit der Unruhplatte (26) zusammenwirkt,
um versehentliche Verschiebungen der Gabel (40) während eines als zusätzlicher Bogen
bezeichneten Zeitraums zu verhindern.
24. Uhrwerk, umfassend eine natürliche Hemmung (1) nach einem der Ansprüche 1 bis 23.
25. Uhrwerk nach Anspruch 24, dadurch gekennzeichnet, dass ein Verringerungsdrehteil zwischen dem Sekundenrad (2) und dem ersten Hemmungsrad
(10) angeordnet ist.
1. A natural escapement (1) for a horological movement performing a succession of operating
cycles each composed of a first and a second alternation of a balance (20) which comprises
a balance wheel (22) on an axis (24) of which is adjusted a balance plate (26), this
natural escapement (1) comprising a first escapement wheel (10) arranged to be driven
by a second wheel (2), this first escapement wheel (10) in turn driving a second escapement
wheel (16), the balance plate (26) carrying a balance pin (28) by which this balance
plate (26) causes the pivoting of an anchor (34) at each of the first and second alternations,
at least a first lever (48a), pivoted about a pivot axis (50), being connected to
a first arm (46a) of the anchor (34) via at least one pivot joint (53), the anchor
(34) comprising a second arm (46b) extended by a second lever (48b), these first and
second levers (48a, 48b) being arranged to respectively lock the first and second
escapement wheels (10, 16) temporarily during the first and second alternations of
an operating cycle, the pivoting displacement of the first and second levers (48a,
48b) being limited.
2. The natural escapement (1) according to claim 1, characterised in that the first and second levers (48a, 48b) are pivoted about respective pivot axes (50,
52) and are respectively connected to the first and second arms (46a, 46b) of the
anchor (34) via at least one pivot joint (53).
3. The natural escapement (1) according to one of claims 1 and 2, characterised in that the pivot joint(s) (53) are each formed of a lug (54, 56) which projects into an
oblong opening (58, 60).
4. The natural escapement (1) according to one of claims 1 and 2, characterised in that the pivot joint(s) (53) are each formed of a lug (54, 56) which is engaged into a
fork (72).
5. The natural escapement (1) according to one of claims 1 and 2, characterised in that the pivot joint(s) (53) are each formed of a flexible blade (74).
6. The natural escapement (1) according to one of claims 1 and 2, characterised in that the pivot joint(s) (53) are each formed of two geartrain portions each of which constitutes
a rack (75).
7. The natural escapement (1) according to one of claims 1 to 6, characterised in that the pivoting displacement of the first and second levers (48a, 48b) is limited by
first and second limitation abutments (62, 64).
8. The natural escapement (1) according to claim 7, characterised in that the first and second limitation abutments (62, 64) are pegs.
9. The natural escapement (1) according to claim 7, characterised in that the first and second limitation abutments (62, 64) are machined in a fixed element
of the horological movement.
10. The natural escapement (1) according to claim 7, characterised in that the first and second limitation abutments (62, 64) are eccentrics.
11. The natural escapement (1) according to one of claims 1 to 10, characterised in that the first lever (48a) is made in one piece and has a geometry which performs the
function of a first stop pallet to temporarily lock the first escapement wheel (10)
during the second alternation, and the second lever (48b) is made in one piece and
has a geometry which performs the function of a first stop pallet to temporarily lock
the second escapement wheel (16) during the first alternation.
12. The natural escapement (1) according to one of claims 1 to 10, characterised in that the first lever (48a) comprises a first stop pallet (80) attached to temporarily
lock the first escapement wheel (10) during the second alternation, and the second
lever (48b) includes a second stop pallet (78) attached to temporarily lock the second
escapement wheel (16) during the first alternation.
13. The natural escapement (1) according to one of claims 1 to 12, characterised in that the balance plate (26) carries a first and a second impulse pallet (30, 32) through
which this balance plate (26) receives a direct and tangential driving impulse respectively
from the first escapement wheel (10) and the second escapement wheel (16).
14. The natural escapement (1) according to one of claims 1 to 13, characterised in that the first escapement wheel (10) comprises a first drive toothing (12) through which
it meshes with a second drive toothing (14) of the second escapement wheel (16), and
in that the first and second escapement wheels (10, 16) each comprise an impulse and rest
toothing (68, 70) by which they provide a direct and tangential driving impulse to
the balance plate (26), the drive (12, 14) and impulse and rest toothing (68, 70)
of each of the first and second escapement wheels (10, 16) extending in a single plane
or in two parallel planes.
15. The natural escapement (1) according to claim 14, characterised in that the first and second escapement wheels (10, 16) are each made in one piece.
16. The natural escapement (1) according to one of claims 14 and 15, characterised in that the number of teeth of the impulse and rest toothing (68) of the first escapement
wheel (10) is different from the number of teeth of the impulse and rest toothing
(70) of the second escapement wheel (16).
17. The natural escapement (1) according to one of claims 14 to 16, characterised in that the number of teeth of the impulse and rest toothing (68, 70) of the first and second
escapement wheels (10, 16) is comprised between 3 and 14.
18. The natural escapement (1) according to claim 17, characterised in that the number of teeth of the impulse and rest toothing (68, 70) of the first and second
escapement wheels (10, 16) is equal to 10.
19. The natural escapement (1) according to claim 17, characterised in that the number of teeth of the impulse and rest toothing (68) of the first escapement
wheel (10) is equal to 3, and the number of teeth of the impulse and rest toothing
(70) of the second escapement wheel (16) is equal to 10.
20. The natural escapement (1) according to claim 19, characterised in that the number of teeth of the impulse and rest toothing (68) of the first escapement
wheel (10) is equal to 10, and the number of teeth of the impulse and rest toothing
(70) of the second escapement wheel (16) is equal to 3.
21. The natural escapement (1) according to one of claims 14 to 20, characterised in that a free end of the first and second levers (48a, 48b) has a recess (82) which allows
to limit the pivoting displacement of these first and second levers (48a, 48b) by
pressing a tooth of the impulse and rest toothing (68, 70) of the first escapement
wheel (10), respectively of the second escapement wheel (16), on these recesses (82).
22. The natural escapement (1) according to one of claims 1 to 21, characterised in that the anchor (34) comprises a fork (40) formed of a first and a second horn (42a, 42b),
the balance plate (26) abutting by its balance pin (28) against the second horn (42b)
of the fork (40) and causing the pivoting of this anchor (34) in a first direction
during the first alternation, and against the first horn (42a) during the second alternation,
causing the anchor (34) to pivot in a second direction opposite to the first direction.
23. The natural escapement (1) according to claim 22, characterised in that the fork (40) carries a dart (44) which cooperates with the balance plate (26) to
prevent accidental displacements of the fork (40) during a period called additional
arc.
24. A horological movement comprising a natural escapement (1) according to one of claims
1 to 23.
25. A horological movement according to claim 24, characterised in that a reduction mobile is disposed between the second wheel (2) and the first escapement
wheel (10).
RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION
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