(19) |
![](https://data.epo.org/publication-server/img/EPO_BL_WORD.jpg) |
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(11) |
EP 2 798 414 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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20.03.2024 Bulletin 2024/12 |
(22) |
Date de dépôt: 26.12.2012 |
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(86) |
Numéro de dépôt: |
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PCT/EP2012/076914 |
(87) |
Numéro de publication internationale: |
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WO 2013/102600 (11.07.2013 Gazette 2013/28) |
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(54) |
RESSORT POUR MOUVEMENT HORLOGER
FEDER FÜR UHRWERK
SPRING FOR CLOCK MOVEMENT
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL
NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR |
(30) |
Priorité: |
27.12.2011 EP 11405378
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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05.11.2014 Bulletin 2014/45 |
(73) |
Titulaire: Rolex S.A. |
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1211 Genève 26 (CH) |
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(72) |
Inventeurs: |
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- FLEURY, Christian
01630 Challex (FR)
- FRACHEBOUD, Blaise
1228 Plan-les-Ouates (CH)
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(74) |
Mandataire: Moinas & Savoye SARL |
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27, rue de la Croix-d'Or 1204 Genève 1204 Genève (CH) |
(56) |
Documents cités: :
EP-A2- 1 586 961 FR-A1- 2 080 602
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DE-U- 6 912 966 US-A- 3 911 667
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] L'invention concerne un ressort pour un mécanisme horloger ou un ressort de mécanisme
horloger. L'invention concerne aussi un mécanisme horloger, notamment un mécanisme
de correction ou un mécanisme de calendrier, comprenant un tel ressort. L'invention
concerne aussi un mouvement horloger comprenant un tel ressort ou un tel mécanisme.
[0002] Les mécanismes horlogers sont généralement dotés de ressorts, de leviers et de cames
qui sont prévus pour coopérer afin d'accomplir diverses fonctions d'un mouvement horloger.
De l'énergie, prélevée à l'organe moteur ou bien fournie par le porteur de la montre-bracelet,
est ainsi accumulée et restituée par les ressorts de façon à garantir les fonctions,
le tout dans un volume limité. Dans certains cas de figure, le volume à disposition
ne permet pas de mettre en oeuvre une lame-ressort, éventuellement solidaire d'un
levier, dont la géométrie allongée est conformée de façon à minimiser les contraintes
mécaniques en son sein, ce qui conduit à des géométries de ressort au sein desquelles
les contraintes mécaniques sont très importantes en regard des forces à fournir. Par
ailleurs, il n'est pas aisé d'ajuster un tel ressort en regard des différentes forces
qu'il est susceptible de fournir et des diverses fonctions qu'il est susceptible de
remplir.
[0003] La demande de brevet
FR2043711 décrit un levier-ressort en forme de « V » qui est fabriqué d'un seul tenant. Celui-ci
est dédié à un mécanisme de mise-à-l'heure. Sa partie ressort est parfaitement bloquée
par deux butées si bien que celle-ci se cambre lors du déplacement de sa partie levier
de façon à provoquer une force de rappel. Cette configuration du levier-ressort n'est
pas optimale en regard de la rigidité angulaire qu'est susceptible de requérir un
tel composant en vue d'optimiser les forces à la tige et ainsi de maximiser le confort
du porteur de la montre. Les points d'attaches du ressort ont une incidence sur le
pivotement de la tirette et sur le positionnement du pignon coulant.
[0004] La demande de brevet
EP2015146A1 concerne un dispositif de quantième à saut instantané. Celui-ci divulgue un accumulateur
d'énergie conventionnel qui est constitué d'un ressort, d'une bascule et d'une came
solidaire d'un doigt entraîneur de quantième. Tout au long de la journée, le ressort,
par l'entremise de la bascule qui est plaquée à l'encontre de la came, accumule l'énergie
requise pour permettre un saut instantané de la date. Ainsi, le ressort est conformé
de façon à produire des forces adaptées pour permettre ce saut. Plus particulièrement,
celui-ci présente une forme de lame allongée particulièrement encombrante qui a pour
but d'amoindrir les contraintes mécaniques en son sein en regard des forces qu'il
doit fournir. Ce ressort est pivoté selon un unique point de pivotement qui se situe
sensiblement au centre de la lame. Une première extrémité du ressort est en butée
à l'encontre du bâti de la montre et une deuxième extrémité plaque la bascule, si
bien que le ressort se cambre lors du déplacement de la came de façon à provoquer
une force de rappel. Il apparait qu'avec une telle configuration du ressort, l'énergie
qui peut être accumulée dans le ressort est faible à contrainte maximale interne donnée.
[0005] Une solution divulguée par la demande de brevet
EP1746470A1 consiste à mettre en oeuvre des ressorts « fils ». Ce choix de conception permet
éventuellement de réduire l'encombrement du dispositif d'accumulation d'énergie. Cependant,
les tolérances de pliage sont très difficiles à garantir, ce qui rend problématique
la production industrielle et répétable de tels ressorts.
[0006] La demande de brevet
FR2080602 décrit un ressort 86 lié mécaniquement à ses deux extrémités par des vis à un bâti.
Entre ces deux extrémités, un organe correspondant au levier 88 agit par contact sur
l'élément 78. Le levier 88 est relié à sa base par des courbes liées au ressort 86
dont les formes sont concaves vues depuis l'une des deux extrémités. Lors du mouvement
du levier 88, le ressort 86 présente une zone de déformation en volume et en surface
entre les deux vis et autour de la partie concave.
[0007] Le but de l'invention est de fournir un ressort de mécanisme horloger permettant
de remédier aux inconvénients mentionnés précédemment. En particulier, l'invention
propose un ressort permettant de minimiser les contraintes mécaniques qu'il subit
lorsqu'il est sollicité au sein d'un encombrement donné et permettant également d'ajuster
aisément les forces qu'il produit. L'invention propose également un ressort dont la
géométrie est particulièrement adaptée à une production industrielle.
[0008] Selon l'invention, le ressort pour mécanisme horloger comprend un corps s'étendant
entre une première extrémité du ressort et une deuxième extrémité du ressort selon
la revendication indépendante 1.
[0009] Différents modes de réalisation sont définis par les revendications dépendantes.
[0010] Les dessins annexés représentent, à titre d'exemples, deux variantes de réalisation
d'un ressort horloger selon l'invention.
La figure 1 est une vue schématique d'une pièce d'horlogerie présentant une première
variante de réalisation d'un ressort horloger selon l'invention.
La figure 2 est une vue d'un ressort horloger selon l'art antérieur.
La figure 3 est une vue d'un graphique représentant l'évolution de l'effort fourni
par un ressort en fonction de sa déformation dans les cas du ressort de la figure
1 et du ressort de la figure 2 connu de l'art antérieur.
La figure 4 est une vue d'une deuxième variante de ressort horloger selon l'invention.
[0011] Une pièce d'horlogerie 300 selon l'invention est décrite ci-après en référence à
la figure 1. La pièce d'horlogerie est par exemple une montre, notamment une montre
bracelet. La pièce d'horlogerie comprend un mouvement horloger 200, notamment un mouvement
horloger du type mécanique. Le mouvement horloger comprend un mécanisme 100, en particulier
un mécanisme incluant un élément 42 et un ressort 10.
[0012] L'invention est illustrée par deux applications spécifiques. La première concerne
un levier-ressort de mécanisme horloger de correction, la deuxième application concerne
un levier-ressort de mécanisme de calendrier. Dans chacune de ces applications, le
levier-ressort ou ressort est destiné à accumuler une énergie mécanique pour ensuite
la restituer à l'élément - came ou pignon ou roue - du mécanisme horloger avec lequel
il coopère. Cette énergie est restituée au moins en partie et quasiment intégralement
sous la forme d'un travail mécanique. Par ailleurs, dans chacune de ces applications,
le ressort est lié à un bâti qui est solidaire de la pièce d'horlogerie.
[0013] Dans la première variante, le mécanisme horloger 100 est un mécanisme de correction
permettant par exemple la correction d'indication de l'heure, la correction d'indication
de quantième ou la correction de toute autre indication. Le mécanisme comprend un
ressort 10. Le mécanisme comprend aussi un bâti et un élément mobile 42 par rapport
au bâti. Une surface du ressort agit par contact sur l'élément mobile. Le ressort
et l'élément sont agencés de sorte que l'organe restitue une énergie, notamment sous
la forme d'un travail mécanique, à l'élément. L'élément comprend une came et/ou un
pignon et/ou une roue. Dans l'exemple de la figure 1, l'élément est un pignon coulant.
[0014] Une première variante du ressort est par exemple prévue pour coopérer par action
par contact sur le pignon coulant d'un mécanisme de correction et/ou de mise-à-l'heure
de la pièce d'horlogerie. Celui-ci est mobile axialement, entre une position d'engrènement
avec un renvoi de correction 43 et une position de non-engrènement du pignon et du
renvoi. Le ressort permet de rappeler le pignon coulant en position de non-engrènement
(représentée à la figure 1).
[0015] Ce ressort 10 comprend un corps 11 s'étendant entre une première extrémité 12 du
ressort et une deuxième extrémité 13 du ressort. Le ressort est destiné à être lié
mécaniquement à un bâti au niveau de chacune des première et deuxième extrémités.
Le ressort comprend, entre la première et la deuxième extrémité, au moins un organe
17, comprenant un levier, destiné à agir par contact sur l'élément 42 du mécanisme
horloger. Le corps comprend au moins une zone déformable 14 s'étendant selon une courbe
18. La courbe comprend une première partie concave 18a vue depuis la première extrémité.
La zone 14 a une section sensiblement rectangulaire fortement déformable sous une
action d'une intensité donnée. Cette zone est située entre les points 12a et 13a des
extrémités respectives 12 et 13 au-delà desquels la section du corps 11 du ressort
10 varie sensiblement.
[0016] Le ressort 10, notamment le levier 17, comprend un premier élément 15 de liaison
pivot au bâti au niveau de la première extrémité 12. La deuxième extrémité 13 du ressort
10, qui est notamment dans la continuité de la zone déformable 14 du ressort 10 ou
attenante à la zone déformable 14, comprend un deuxième élément 16 de liaison pivot
au bâti. Le premier élément de liaison comprend de préférence un alésage 15 ou une
portion d'alésage destiné à recevoir un axe monté sur le bâti. De même, le deuxième
élément de liaison comprend de préférence un alésage ou une portion d'alésage 16 destiné
à recevoir un axe monté sur le bâti. Dans le cas où un élément de liaison comprend
une portion d'alésage, le ressort peut s'emmancher sur un axe fixé au bâti. Le levier
17 est pivoté autour d'un axe de pivot 19 situé au niveau de la première extrémité,
autour de l'axe de la liaison pivot liant mécaniquement le ressort au bâti.
[0017] La courbe 18 selon laquelle s'étend la zone 14 du corps 11 du ressort 10 entre les
points 12a et 13a présente une partie globalement concave 18a et une partie rectiligne
ou sensiblement rectiligne 18b. Cette courbe 18 est globalement concave vue depuis
la première extrémité 12, notamment depuis l'axe 19 du premier moyen de liaison 15.
[0018] Le levier 17 est raccordé à la zone déformable 14 à distance de l'axe de pivot 19,
notamment à plus du tiers de la longueur L du levier, voire à plus de la moitié de
la longueur L du levier, voire à l'extrémité ou sensiblement à l'extrémité du levier.
On considère que la zone de contact du levier à l'élément 42 constitue l'extrémité
du levier, même si le levier s'étend physiquement au-delà. La longueur L est mesurée
entre l'axe de pivot 19 et la zone de contact.
[0019] De préférence, le ressort une fois monté sur le bâti, la distance D entre les première
et deuxième extrémités, notamment entre l'axe du premier moyen de liaison et l'axe
du deuxième moyen de liaison, est inférieure à 5 mm, voire inférieure à 2 mm, voire
inférieure à 1 mm, et/ou inférieure à 8 fois l'épaisseur E des extrémités 12 et 13
du ressort, de préférence inférieure à 6 fois l'épaisseur E des extrémités 12 et 13
du ressort. L'épaisseur E du ressort est mesurée perpendiculairement au plan de la
figure 1.
[0020] La distance D est de l'ordre de 2 mm et l'épaisseur E mesurée aux extrémités 12 et
13 est de l'ordre de 0.3 mm au sein du ressort 10 qui est illustré par la figure 1.
[0021] De préférence, en fonctionnement normal du mécanisme, au niveau du point d'application
de l'effort, l'élément 42 se déplace d'au moins 0.3 mm, voire d'au moins 0.5 mm, voire
d'au moins 0.7 mm relativement au bâti, lors d'un passage d'une configuration de contrainte
maximale dans le ressort à une configuration de contrainte minimale dans le ressort.
Ce déplacement a lieu sous l'effet de la restitution de l'énergie mécanique stockée
dans le ressort, notamment sous forme de travail mécanique. Lors de ce déplacement,
le levier 17 peut se déplacer d'au moins 5°, voire d'au moins 10°, autour de l'axe
d'un élément de liaison 15.
[0022] L'angle γ formé par les deux demi-droites ayant pour origine l'extrémité 12, notamment
l'axe du premier moyen de liaison 15, et passant respectivement par l'extrémité 13,
notamment par l'axe du deuxième moyen de liaison 16, et le centre de gravité 11g du
corps 11 du ressort est préférentiellement inférieur à 120°, voire inférieur à 90°.
L'angle γ est de l'ordre de 60° au sein du ressort 10 qui est illustré par la figure
1.
[0023] La droite D1 passant par les axes des liaisons mécaniques liant le ressort au bâti
permet de définir un premier et un deuxième demi-plans situés de part et d'autre de
cette droite. Le levier 17 s'étend selon une demi-droite 191 comprise dans le premier
demi-plan complémentaire du deuxième demi-plan dans lequel s'étend une partie de la
zone déformable à partir de la deuxième extrémité, c'est-à-dire où s'étend une partie
de la zone déformable depuis la deuxième extrémité ou directement en contact avec
la deuxième extrémité. La partie déformable se trouvant dans le deuxième demi-plan
est préférentiellement concave. La partie déformable se trouvant dans le deuxième
demi-plan peut comprendre ou être tout ou partie de la partie concave 18a de la courbe
18.
[0024] La figure 2 illustre un ressort connu de l'art antérieur. Ce ressort 110 est pivoté
autour d'un axe 113 et est prévu pour maintenir en position, à l'aide d'un doigt 118,
le pignon 42 à distance d'un renvoi de correction 43 lorsqu'une tige est disposée
dans une première position. La section de la portion flexible 114 du ressort est alors
définie de façon à garantir la bonne force de maintien. Le passage d'une position
de non-correction à une position de correction amène le porteur de la montre à tirer
la tige et ainsi à vaincre la force produite par ce ressort. Pour un certain déplacement
axial de la tige, cette force peut être trop conséquente et risque de dégrader les
sensations lors de la manipulation de la tige.
[0025] Une solution particulièrement avantageuse consiste donc à mettre en oeuvre un ressort
tel que représenté à la figure 1 au sein d'un mécanisme horloger car celui-ci, de
par sa faible rigidité angulaire, peut être adapté afin de minimiser les forces en
jeu au sein du mécanisme tout en garantissant les forces minimales requises au bon
fonctionnement du dispositif. Le ressort peut ainsi être précontraint de façon optimale.
La distance entre les deux axes de liaison du ressort pourrait également être modifiée
de façon à ajuster la plage de force qu'est susceptible de produire le ressort selon
le déplacement du pignon 42. Ainsi, un même ressort peut être mis en oeuvre au sein
de plusieurs mécanismes horlogers dont le déplacement du pignon coulant diffère.
[0026] Par rapport au ressort connu de l'état de l'art, la première variante du ressort
doté de la même section permet de minimiser la force du ressort généré par le déplacement
de la tige tout en garantissant la force de maintien requise en position de non-correction
par le biais d'un pré-armage du ressort, et ce dans le même volume à disposition.
Ceci est illustré par la caractéristique force F-déplacement Dp de la première variante
de réalisation du ressort et d'un ressort connu tel que représenté par la figure 2,
mesurée entre une première position de non-correction P1 et une deuxième position
de correction P2 du pignon 42, qui est représentée à la figure 3. On remarque qu'à
encombrement égal on obtient une plus grande constance de l'effort de rappel avec
le ressort 10 selon l'invention. Autrement dit, on obtient une plus faible variation
d'effort de rappel pour un déplacement donné du ressort 10 selon l'invention.
[0027] La deuxième application concerne un levier-ressort de mécanisme de calendrier.
[0028] Dans la deuxième variante, le mécanisme horloger est un mécanisme de calendrier,
par exemple d'affichage de quantième. Le mécanisme comprend un ressort 20. Le mécanisme
comprend aussi un bâti et un élément mobile 52 par rapport au bâti. Une surface du
ressort agit par contact sur l'élément mobile. Le ressort et l'élément sont agencés
de sorte que l'organe restitue une énergie, notamment sous la forme d'un travail mécanique,
à l'élément. L'élément comprend une came et/ou un pignon et/ou une roue. Dans l'exemple
de la figure 4, l'élément est une came.
[0029] Cette deuxième variante du ressort est par exemple prévue pour coopérer par action
par contact sur la came du mécanisme de calendrier de la pièce d'horlogerie. Celle-ci
est mobile autour d'un axe. Le ressort permet de rappeler en contact le levier sur
la came.
[0030] Dans cette deuxième variante, le ressort pour mécanisme horloger est par exemple
un ressort de dispositif de bascule de calendrier. Ce ressort est décrit ci-après
en référence à la figure 4. Le ressort 20 est par exemple prévu pour coopérer par
action par contact sur la came 52. Cette came est mobile par rapport au bâti. Plus
particulièrement, celle-ci est montée sur une roue de 24 heures qui est solidaire
d'un doigt 51 d'entraînement d'une indication calendaire. Tout au long de la journée,
le ressort, par l'entremise de la came, accumule l'énergie requise pour permettre
un saut instantané d'une indication calendaire. Outre son application, la deuxième
variante diffère de la première variante uniquement par les éléments qui sont décrits
ci-après.
[0031] Le ressort 20 comprend un corps 21 qui s'étend entre une première extrémité 22 du
ressort et une deuxième extrémité 23 du ressort. Le ressort comprend, entre la première
et la deuxième extrémité, un levier 27 muni d'un galet 27' monté libre en rotation
qui est destiné à agir par contact sur la came 52 du mécanisme horloger.
[0032] Le corps 21 du ressort présente au moins une zone 24 de section sensiblement rectangulaire
fortement déformable sous une action d'une intensité donnée. Cette zone est située
entre les points 22a et 23a des extrémités respectives 22 et 23 au-delà desquels la
section du corps 21 du ressort 20 peut varier sensiblement.
[0033] Le ressort 20, notamment le levier 27, comprend un premier élément 25 de liaison
pivot au bâti au niveau de la première extrémité 22. L'extrémité 23 du ressort 20,
qui est notamment dans la continuité de la zone déformable 24 du ressort 20, comprend
un deuxième élément 26 de liaison pivot au bâti au niveau de la deuxième extrémité
23. Le premier élément de liaison comprend de préférence un alésage 25 ou une portion
d'alésage destiné à recevoir un axe monté sur le bâti. De même, le deuxième élément
de liaison comprend de préférence un alésage 26 ou une portion d'alésage destiné à
recevoir un axe monté sur le bâti.
[0034] La courbe 28 selon laquelle s'étend la zone 24 du corps 21 du ressort 20 entre les
points 22a et 23a présente une partie globalement concave 28a et une partie sensiblement
rectiligne 28b. Cette courbe 28 est globalement concave vue depuis la première extrémité
22, notamment depuis l'axe du premier moyen de liaison 25. Une fois le ressort 20
monté sur le bâti, la distance D entre les première et deuxième extrémités, notamment
entre l'axe du premier moyen de liaison 25 et l'axe du deuxième moyen de liaison 26
est de l'ordre de 4 mm. L'épaisseur E mesurée aux extrémités 22 et 23, et mesurée
perpendiculairement au plan de la figure 4, est de l'ordre de 0.4 mm. L'angle γ formé
par les deux demi-droites ayant pour origine l'extrémité 22, notamment l'axe du premier
moyen de liaison 25, et passant respectivement par l'extrémité 23, notamment par l'axe
du deuxième moyen de liaison 26, et le centre de gravité 21g du corps 21 du ressort
est de l'ordre de 50°.
[0035] De préférence, en fonctionnement normal du mécanisme, l'élément 52 se déplace d'au
moins 10°, voire d'au moins 15°, voire d'au moins 20 °, voire d'au moins 30°, relativement
au bâti, lors d'un passage d'une configuration de contrainte maximale dans le ressort
à une configuration de contrainte minimale dans le ressort. Ce déplacement a lieu
sous l'effet de la restitution de l'énergie mécanique stockée dans le ressort, notamment
sous forme de travail mécanique. Lors de ce déplacement, le levier 27 peut se déplacer
d'au moins 5°, voire d'au moins 10°, autour de l'axe d'un élément de liaison 25.
[0036] Un tel ressort permet de remplacer avantageusement un ressort-lame ou un ressort
« fil » qui peut être particulièrement encombrant et/ou difficile à fabriquer industriellement.
De par ses deux points de pivotement, la rigidité angulaire du ressort selon l'invention
permet de minimiser les contraintes mécaniques en son sein. Ainsi, ce ressort, dans
un encombrement limité, permet de maximiser l'énergie accumulée durant sa charge tout
en limitant les contraintes mécaniques en son sein.
[0037] Par ailleurs, la distance D entre les première et deuxième extrémités du ressort
peut être aisément ajustée en regard des différentes forces qu'est susceptible de
fournir le ressort en regard des diverses fonctions qu'il est susceptible de remplir.
Plus particulièrement, la distance D entre les première et deuxième extrémités du
ressort peut être ajustée afin de permettre un ou plusieurs sauts d'une indication
calendaire, ou le saut d'une ou plusieurs indications calendaires. Ainsi, un tel ressort
permet de remplir plusieurs fonctions sans pour autant modifier les composants avec
lesquels il coopère, notamment la came de calendrier. Ainsi, un même ressort peut
être mis en oeuvre au sein de plusieurs calendriers dont les fonctions et/ou les affichages
diffèrent.
[0038] Quelle que soit la variante considérée, la proximité des centres des éléments de
liaison pivot autorise une faible rigidité angulaire. Cette faible rigidité angulaire
permet d'optimiser la plage de force ou de couple que le ressort est susceptible de
fournir, notamment dans le cas de la première application. Cette faible rigidité angulaire
permet également au ressort de maximiser l'énergie accumulée durant sa charge tout
en limitant les contraintes mécaniques en son sein, notamment dans le cas de la deuxième
application. Cette faible rigidité angulaire permet également de conformer la section
du ressort de telle sorte que ce ressort soit fabricable de manière industrielle et
répétable, notamment dans le cas de la troisième application. Quelle que soit la variante
considérée, une fois le ressort monté sur le bâti, la distance entre les première
et deuxième extrémités, notamment entre l'axe du premier pivot et l'axe du deuxième
pivot, est préférentiellement inférieure à 5 mm, voire 2 mm, voire 1 mm, et/ou inférieure
à 8 fois l'épaisseur des extrémités du ressort, de préférence inférieure à 6 fois
l'épaisseur des extrémités du ressort.
[0039] Quelle que soit la variante considérée, le ressort a globalement une forme annulaire
présentant une ouverture.
[0040] Quelle que soit la variante considérée, la courbe 18, 28 est préférentiellement une
courbe plane. Ainsi, le corps du ressort ou le ressort s'étend selon un plan. Alternativement,
la première extrémité du ressort peut être orientée selon un premier plan et la deuxième
extrémité peut être orientée selon un deuxième plan. Le premier plan et le deuxième
plan ne sont pas nécessairement parallèles. De préférence, l'axe du premier pivot
est perpendiculaire au premier plan et l'axe du deuxième pivot est perpendiculaire
au deuxième plan.
[0041] Quelle que soit la variante considérée, le ressort peut être réalisé en différents
matériaux. Il peut être notamment réalisé en acier ressort, en silicium, en nickel,
en nickel-phosphore ou en alliage métallique amorphe. Le ressort peut être réalisé
par exemple par un procédé mécanique tel que l'étampage ou la découpe au fil. Le ressort
peut également être réalisé par stéréolithographie, par un procédé LIGA, par un procédé
de gravure DRIE, ou encore par un procédé de gravure laser. Ces procédés de réalisation
permettent notamment de réaliser de faibles épaisseurs de matière au niveau des éléments
de liaison, ce qui permet de rapprocher au plus les axes des éléments de liaison mécanique.
[0042] Pour des raisons d'architecture, il est possible que l'organe destiné à agir par
contact sur un élément du mécanisme horloger puisse présenter une épaisseur différente
de celle des autres parties du ressort, notamment dans le cas de la troisième application.
Ainsi, le ressort selon l'invention peut présenter des zones d'épaisseurs différentes.
[0043] Quelle que soit la variante considérée, du fait de sa faible rigidité angulaire,
le ressort monobloc permet de maximiser l'énergie accumulée durant sa charge tout
en limitant les contraintes en son sein. Le ressort permet de fournir les forces nécessaires
pour accomplir diverses fonctions horlogères dans un volume donné. Pour ce faire,
le ressort monobloc présente deux pivots distincts et rapprochés.
[0044] Ce ressort permet ainsi de :
- Maximiser la longueur active du ressort ;
- Minimiser la déformation du ressort en fonctionnement;
- Minimiser la raideur angulaire du ressort ;
- Minimiser les contraintes au sein du matériau;
- Pré-contraindre le ressort de manière optimale.
[0045] La distance entre les axes de pivotement dépend directement des épaisseurs minimales
de matière réalisable par le procédé de réalisation.
[0046] Bien entendu, la mise en oeuvre d'un tel ressort selon l'invention ne se limite pas
aux applications décrites précédemment. Il est imaginable d'intégrer ce ressort au
sein d'un mécanisme de chronographe ou d'un mécanisme de compte à rebours, par exemple.
[0047] Dans tout ce document, le terme « ressort » a été utilisé pour désigner un élément
monobloc comprenant une première partie fortement déformable sous une action d'une
intensité donnée et une deuxième partie, notamment au niveau de l'organe, faiblement
déformable, voire indéformable, sous cette même action. Ceci a été fait par analogie
à d'autres utilisations du terme « ressort ». Notamment, on utilise aussi, de manière
habituelle, le terme « ressort » pour désigner un ressort hélicoïdal sollicité en
traction et terminé par un crochet au niveau de chacune de ces extrémités. Il est
cependant clair qu'un tel ressort hélicoïdal comprend une première partie (conformée
en hélice) fortement déformable sous une action d'une intensité donnée et une deuxième
partie (les crochets) faiblement déformable, voire indéformable, sous cette même action.
[0048] Dans tout ce document, le terme « corps » ou « corps de ressort » désigne le ressort
en lui-même, c'est-à-dire la matière formant le ressort.
1. Ressort (10 ; 20) pour mécanisme horloger, le ressort comprenant un corps (11 ; 21)
s'étendant entre une première extrémité (12 ; 22) du ressort et une deuxième extrémité
(13; 23) du ressort, le ressort comprenant, entre la première et la deuxième extrémité,
au moins un organe (17 ; 27) destiné à agir par contact sur un élément (42 ; 52) du
mécanisme horloger, le corps comprenant une zone déformable (14 ; 24) s'étendant selon
une courbe (18 ; 28), la courbe comprenant une première partie concave (18a ; 28a)
vue depuis la première extrémité, l'organe comprenant un levier, le levier s'étendant
selon une demi-droite (191; 291) comprise dans un demi-plan complémentaire du demi-plan
dans lequel s'étend une partie de la zone déformable s'étendant selon la partie concave
(18a; 28a) de la courbe (18; 28) depuis une extrémité du ressort, les demi-plans étant
séparés par une droite (D) passant par les axes des liaisons mécaniques liant le ressort
au bâti, caractérisé en ce que le ressort est destiné à être lié mécaniquement via une liaison pivot à un bâti au
niveau de chacune des première et deuxième extrémités, et en ce que le levier (17; 27) pivote autour d'un axe (19 ; 29) de la liaison pivot liant mécaniquement
le ressort au bâti et est situé au niveau de la première extrémité.
2. Ressort selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la courbe comprend une première partie concave (18a; 28a) vue depuis la première
extrémité et une deuxième partie rectiligne ou sensiblement rectiligne (18b ; 28b).
3. Ressort selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le levier est raccordé à la zone déformable à distance de l'axe de pivot (19 ; 29),
notamment à plus du tiers de la longueur (L) du levier, voire à plus de la moitié
de la longueur (L) du levier, voire à l'extrémité ou sensiblement à l'extrémité du
levier.
4. Ressort selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un premier élément (15 ; 25) de liaison mécanique au bâti au niveau de
la première extrémité et un deuxième élément (16 ; 26) de liaison mécanique au bâti
au niveau de la deuxième extrémité et/ou caractérisé en ce que la distance entre les première et deuxième extrémités, le ressort une fois monté
sur le bâti, est inférieure à 5 mm, voire inférieure à 2 mm, voire inférieure à 1
mm.
5. Ressort selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la distance entre les première et deuxième extrémités, le ressort une fois monté
sur le bâti, est inférieure à 8 fois l'épaisseur des première et deuxième extrémités
(12 ; 22 et 13 ; 23) du ressort, de préférence encore inférieure à 6 fois l'épaisseur
des première et deuxième extrémités (12 ; 22 et 13 ; 23) du ressort.
6. Ressort selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que des demi-droites ayant pour origine la première extrémité et passant respectivement
par la deuxième extrémité et le centre de gravité du corps du ressort forment un angle
(γ) préférentiellement inférieur à 120°, voire inférieur à 90°, voire inférieur à
60° et/ou caractérisé en ce que la courbe est une courbe plane (18a ; 28a) et/ou caractérisé en ce que l'organe comprend un doigt (17 ; 27) faisant saillie sur le corps (11 ; 21) du ressort.
7. Ressort selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'organe comprend un galet (27) monté à rotation sur le corps (211) du ressort.
8. Ressort selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en acier ressort ou en silicium ou en nickel ou en nickel-phosphore
ou en alliage métallique amorphe et/ou caractérisé en ce que le corps a globalement une forme annulaire présentant une ouverture et/ou caractérisé en ce que l'organe est destiné à restituer une énergie, notamment sous la forme d'un travail
mécanique, à un élément (42 ; 52) du mécanisme horloger.
9. Mécanisme horloger (100), notamment mécanisme de calendrier ou mécanisme de correction,
comprenant un ressort selon l'une des revendications précédentes.
10. Mécanisme horloger selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comprend un bâti et un élément mobile (42 ; 52) par rapport au bâti, en ce qu'une surface du ressort agit par contact sur l'élément mobile et en ce que le ressort et l'élément sont agencés de sorte que l'organe restitue une énergie,
notamment sous la forme d'un travail mécanique, à l'élément.
11. Mécanisme horloger selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'élément mobile comprend une came et/ou un pignon et/ou une roue.
12. Mécanisme horloger selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend un bâti et un élément mobile (42 ; 52) par rapport au bâti et en ce que l'élément mobile comprend une came et/ou un pignon et/ou une roue.
13. Mécanisme horloger selon l'une des revendications 9 à 12, caractérisé en ce qu'en fonctionnement normal du mécanisme, l'élément mobile se déplace d'au moins 10°,
voire d'au moins 15°, voire d'au moins 20°, voire d'au moins 30° , relativement au
bâti, et/ou l'élément mobile se déplace d'au moins 0.3 mm, voire d'au moins 0.5 mm,
voire d'au moins 0.7 mm relativement au bâti et/ou l'organe se déplace d'au moins
5°, voire d'au moins 10°, autour de l'axe d'un élément de liaison lors d'un passage
d'une configuration de contrainte maximale dans le ressort à une configuration de
contrainte minimale dans le ressort.
14. Mouvement horloger (200) comprenant un mécanisme horloger selon l'une des revendications
9 à 13 ou un ressort selon l'une des revendications 1 à 8.
15. Pièce d'horlogerie (300), notamment montre, comprenant un mouvement horloger selon
la revendication précédente ou un mécanisme horloger selon l'une des revendications
9 à 13 ou un ressort selon l'une des revendications 1 à 8.
1. Feder (10; 20) für einen Uhrmechanismus, wobei die Feder einen Körper (11; 21) beinhaltet,
der sich zwischen einem ersten Ende (12; 22) der Feder und einem zweiten Ende (13;
23) der Feder erstreckt, wobei die Feder zwischen dem ersten und dem zweiten Ende
mindestens ein Organ (17; 27) beinhaltet, das dazu bestimmt ist, durch Kontakt auf
ein Element (42; 52) des Uhrmechanismus einzuwirken, wobei der Körper einen verformbaren
Bereich (14; 24) beinhaltet, der sich gemäß einer Kurve (18; 28) erstreckt, wobei
die Kurve einen von dem ersten Ende aus gesehenen konkaven ersten Abschnitt (18a;
28a) beinhaltet, wobei das Organ einen Hebel beinhaltet, wobei sich der Hebel gemäß
einer Halbgeraden (191; 291) erstreckt, die in einer Halbebene enthalten ist, welche
zu der Halbebene komplementär ist, in der sich ein Abschnitt des verformbaren Bereichs
erstreckt, der sich gemäß dem konkaven Abschnitt (18a; 28a) der Kurve (18; 28) von
einem Ende der Feder erstreckt, wobei die Halbebenen durch eine Gerade (D1) getrennt
sind, die durch die Achsen der mechanischen Verbindungen verläuft, welche die Feder
mit dem Gehäuse verbinden, dadurch gekennzeichnet, dass die Feder dazu bestimmt ist, an jedem von dem ersten und dem zweiten Ende über eine
Schwenkverbindung mechanisch mit einem Gehäuse verbunden zu sein, und dass der Hebel
(17; 27) um eine Achse (19; 29) der Schwenkverbindung schwenkt, die die Feder mechanisch
mit dem Gehäuse verbindet und sich an dem ersten Ende befindet.
2. Feder nach dem vorhergehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass die Kurve einen von dem ersten Ende aus gesehenen konkaven ersten Abschnitt (18a;
28a) und einen geradlinigen oder im Wesentlichen geradlinigen zweiten Abschnitt (18b;
28b) beinhaltet.
3. Feder nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Verbindung des Hebels mit dem verformbaren Bereich in einem Abstand zu der Schwenkachse
(19; 29) erfolgt, insbesondere in einem Abstand von mehr als dem Drittel der Länge
(L) des Hebels, sogar in einem Abstand von mehr als der Hälfte der Länge (L) des Hebels,
sogar an dem Ende oder im Wesentlichen dem Ende des Hebels.
4. Feder nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass sie ein erstes Element (15; 25) zur mechanischen Verbindung mit dem Gehäuse an dem
ersten Ende und ein zweites Element (16; 26) zur mechanischen Verbindung mit dem Gehäuse
an dem zweiten Ende beinhaltet, und/oder dadurch gekennzeichnet, dass der Abstand zwischen dem ersten und dem zweiten Ende, wenn die Feder an dem Gehäuse
montiert ist, kleiner als 5 mm, sogar kleiner als 2 mm, sogar kleiner als 1 mm ist.
5. Feder nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der Abstand zwischen dem ersten und dem zweiten Ende, wenn die Feder an dem Gehäuse
montiert ist, kleiner als das 8-fache der Dicke des ersten und des zweiten Endes (12;
22 und 13; 23) der Feder ist, vorzugsweise kleiner als das 6-fache der Dicke des ersten
und des zweiten Endes (12; 22 und 13; 23) der Feder ist.
6. Feder nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass Halbgeraden, die ihren Ursprung in dem ersten Ende haben und jeweils durch das zweite
Ende bzw. den Schwerpunkt des Körpers der Feder verlaufen, einen Winkel (γ) von vorzugsweise
kleiner als 120°, sogar kleiner als 90°, sogar kleiner als 60° bilden, und/oder dadurch gekennzeichnet, dass die Kurve eine ebene Kurve (18a; 28a) ist, und/oder dadurch gekennzeichnet, dass das Organ einen Finger (17; 27) beinhaltet, der von dem Körper (11; 21) der Feder
vorsteht.
7. Feder nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass das Organ eine Rolle (27) beinhaltet, die an dem Körper (211) der Feder drehbar montiert
ist.
8. Feder nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass sie aus Federstahl oder aus Silizium oder aus Nickel oder aus Nickel-Phosphor oder
aus einer amorphen Metalllegierung hergestellt ist, und/oder dadurch gekennzeichnet, dass der Körper eine im Allgemeinen ringförmige Form mit einer Öffnung aufweist, und/oder
dadurch gekennzeichnet, dass das Organ dazu bestimmt ist, eine Energie, insbesondere in Form mechanischer Arbeit,
an ein Element (42; 52) des Uhrmechanismus zurückzugeben.
9. Uhrmechanismus (100), insbesondere ein Kalendermechanismus oder ein Korrekturmechanismus,
der eine Feder nach einem der vorhergehenden Ansprüche beinhaltet.
10. Uhrmechanismus nach dem vorhergehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass er ein Gehäuse und ein mit Bezug auf das Gehäuse bewegliches Element (42; 52) beinhaltet,
dass eine Oberfläche der Feder durch Kontakt auf das bewegliche Element einwirkt und
dass die Feder und das Element so eingerichtet sind, dass das Organ eine Energie,
insbesondere in Form mechanischer Arbeit, an das Element zurückgibt.
11. Uhrmechanismus nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, dass das bewegliche Element einen Nocken und/oder ein Zahnrad und/oder ein Rad beinhaltet.
12. Uhrmechanismus nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, dass er ein Gehäuse und ein mit Bezug auf das Gehäuse bewegliches Element (42; 52) beinhaltet
und dass das bewegliche Element einen Nocken und/oder ein Zahnrad und/oder ein Rad
beinhaltet.
13. Uhrmechanismus nach einem der Ansprüche 9 bis 12, dadurch gekennzeichnet, dass im normalen Betrieb des Mechanismus bei einem Übergang von einer Konfiguration maximaler
Vorspannung in der Feder in eine Konfiguration minimaler Vorspannung in der Feder
sich das bewegliche Element um mindestens 10°, sogar um mindestens 15°, sogar um mindestens
20°, sogar um mindestens 30° relativ zu dem Gehäuse bewegt und/oder sich das bewegliche
Element um mindestens 0,3 mm, sogar um mindestens 0,5 mm, sogar um mindestens 0,7
mm relativ zu dem Gehäuse bewegt und/oder sich das Organ um mindestens 5°, sogar um
mindestens 10° um die Achse eines Verbindungselements bewegt.
14. Uhrwerk (200), das einen Uhrmechanismus nach einem der Ansprüche 9 bis 13 oder eine
Feder nach einem der Ansprüche 1 bis 8 beinhaltet.
15. Uhr (300), insbesondere eine Armbanduhr, beinhaltend ein Uhrwerk nach dem vorhergehenden
Anspruch oder einen Uhrmechanismus nach einem der Ansprüche 9 bis 13 oder eine Feder
nach einem der Ansprüche 1 bis 8 beinhaltet.
1. A spring (10; 20) for a horological mechanism, the spring comprising a body (11; 21)
extending between a first end (12; 22) of the spring and a second end (13; 23) of
the spring, the spring being intended to be connected mechanically to a frame at each
of the first and second ends, the spring comprising, between the first and the second
end, at least one member (17; 27) intended to act by contact on an element (42; 52)
of the horological mechanism, the body comprising a deformable zone (14; 24) extending
in a curve (18; 28), the curve comprising a first part (18a; 28a) that is concave
when viewed from the first end, the member comprising a lever, the lever extending
along a half-line (191; 291) lying in a half-plane complementary to the half-plane
in which part of the deformable zone deformable zone extends along the concave part
(18a; 28a) of the curve (18; 28) from one end of the spring, the half-planes being
separated by a straight line (D1) passing through the axes of the mechanical links
connecting the spring to the frame, wherein the spring is intended to be mechanically
connected to a frame via a pivot link at each of the first and second ends and wherein
the lever (17 ; 27) pivotes about an axis (19; 29) of the pivot link mechanically
connecting the spring to the frame and located at the first end.
2. The spring as claimed in the preceding claim, wherein the curve comprises a first
part (18a, 28a) that is concave when viewed from the first end and a second part (18b;
28b) that is rectilinear or substantially rectilinear.
3. The spring as claimed in one of the preceding claims, wherein the lever is connected
to the deformable zone at a distance from the pivot axis (19; 29), especially at more
than one third of the length (L) of the lever, or at more than one half of the length
(L) of the lever, or at the end or substantially at the end of the lever.
4. The spring as claimed in one of the preceding claims, wherein it comprises a first
element (15; 25) for mechanical connection to the frame at the first end and a second
element (16; 26) for mechanical connection to the frame at the second end and/or wherein
the distance between the first and the second ends, once the spring has been mounted
on the frame, is less than 5 mm, or less than 2 mm, or less than 1 mm.
5. The spring as claimed in one of the preceding claims, wherein the distance between
the first and the second ends, once the spring has been mounted on the frame, is less
than 8 times the thickness of the first and second ends (12; 22 and 13; 23) of the
spring, and more preferably is less than 6 times the thickness of the first and second
ends (12; 22 and 13; 23) of the spring.
6. The spring as claimed in one of the preceding claims, wherein half-lines originating
from the first end and passing respectively via the second end and the center of gravity
of the body of the spring form an angle (γ) preferably of less than 120°, or less
than 90°, or less than 60° and/or wherein the curve is a plane curve (18a; 28a) and/or
wherein the member comprises a finger (17; 27) protruding on the body (11; 21) of
the spring.
7. The spring as claimed in one of claims 1 to 6, wherein the member comprises a cam
follower (27) mounted rotatably on the body (211) of the spring.
8. The spring as claimed in one of the preceding claims, wherein it is made of spring
steel or silicon or nickel or nickel-phosphorus or an amorphous metal alloy and/or
wherein the body has a generally annular form exhibiting an opening and/or wherein
the member is intended to release energy, especially in the form of mechanical work,
to an element (42; 52) of the horological mechanism.
9. Horological mechanism (100), especially a calendar mechanism or a correction mechanism,
comprising a spring as claimed in one of the preceding claims.
10. Horological mechanism as claimed in the preceding claim, wherein it comprises a frame
and an element (42; 52) that is mobile in relation to the frame, wherein one surface
of the spring acts by contact on the mobile element, and wherein the spring and the
element are arranged in such a way that the member releases energy, especially in
the form of mechanical work, to the element.
11. Horological mechanism as claimed in claim 10, wherein the element comprises a cam
and/or a pinion and/or a wheel.
12. Horological mechanism as claimed in claim 9, wherein it comprises a frame and an element
(42; 52) that is mobile in relation to the frame and wherein the element comprises
a cam and/or a pinion and/or a wheel.
13. Horological mechanism as claimed in one of claims 9 to 12, wherein, in the normal
functioning of the mechanism, the mobile element is displaced by at least 10°, or
by at least 15°, or by at least 20°, or by at least 30°, relative to the frame, and/or
the mobile element is displaced by at least 0.3 mm, or by at least 0.5 mm, or by at
least 0.7 mm, relative to the frame, and/or the member is displaced by at least 5°,
or by at least 10°, about the axis of a connection element at the time of passage
from a configuration of maximum stress in the spring to a configuration of minimum
stress in the spring.
14. Horological movement (200) comprising a horological mechanism as claimed in one of
claims 9 to 13 or a spring as claimed in one of claims 1 to 8.
15. Timepiece (300), especially a watch, comprising a horological movement as claimed
in the preceding claim or a horological mechanism as claimed in one of claims 9 to
13, or a spring as claimed in one of claims 1 to 8.
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